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Les Banques de Semences Communautaires

Écoles pratiques d’agriculture et de vie pour jeunes (JFFLS) - Guide de l’animateur







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    Book (stand-alone)
    Légumes secs et exploitations durables en Afrique subsaharienne 2018
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    En Afrique subsaharienne, l’insécurité alimentaire touche 153 millions de personnes (soit 25 pour cent environ de la population). Le problème pourrait encore s’aggraver du fait de la dégradation constante des sols entraînée par la diminution du taux de matière organique et les apports insuffisants en éléments nutritifs. Plus de 75 pour cent des terres agricoles africaines pourraient être classées comme «dégradées» d’ici à 2020. Cette situation est susceptible de mettre en péril la production alimentaire en Afrique subsaharienne, tant que le plan quantitatif que qualitatif, ainsi que la durabilité des systèmes de production agricole existants. L’utilisation d’engrais pourrait renverser la tendance; or l’Afrique a une capacité de production d’engrais presque inexistante (elle dispose principalement d’installations qui effectuent des mélanges de produits fertilisants). Les engrais proviennent d’autres régions que l’Afrique et sont transportés à grands frais sur de longues distances. L’accès des agriculteurs d’Afrique subsaharienne aux engrais est de ce fait très limité, ce qui accroît encore le risque de dégradation des sols. Appréciés pour leurs multiples avantages, les légumes secs sont cultivés depuis longtemps en Afrique subsaharienne. Les légumes secs, et les légumineuses en général, peuvent être très utiles du fait de leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique et à améliorer le renouvellement biologique du phosphore; ils pourraient donc devenir la pierre angulaire de l’agriculture durable en Afrique. À cet égard, un corpus de travaux publiés souligne l’importance de la diversification des systèmes de production existants, et notamment avec des légumineuses, qui apportent des services environnementaux essentiels – en matière de lutte contre l’érosion du sol et de reconstitution des stocks de nutriments des sols, par exemple. La présente publication s’intéresse à certaines des stratégies prometteuses qui s’attachent à promouvoir la culture et l’utilisation des légumineuses dans les petites exploitations agricoles d’Afrique subsaharienne. Elle s’inscrit dans le sillage de l’Année internationale des légumineuses, initiative ayant pour objet de mettre en avant la contribution des légumes secs au bien-être de l’humain et à l’environnement. L’un des problèmes rencontrés à l’échelle mondiale tient au fait que les statistiques ne reflètent pas bien la diversité des légumes secs. On ne sait pas précisément quels légumes secs sont cultivés, ni où ils sont cultivés. De ce fait, leur importance pour l’Afrique subsaharienne est sous-estimée, et on a tendance à moins investir dans la recherche sur les légumineuses. Les systèmes de production agricole existants sont dominés par les céréales, et se prêtent donc bien à une diversification par l’utilisation de variétés locales ou nouvelles de légumineuses. Le système de culture mixte basé sur le maïs se développe rapidement et est un exemple de diversification de ce type, notamment avec des variétés de haricot. Cela s’explique en partie par le nombre élevé de variétés de haricots qui ont été mises au point, dans le cadre de partenariats menés sur des décennies et soutenus par l’Alliance panafricaine de recherche sur le haricot, afin de répondre aux demandes des marchés locaux et régionaux. Ces recherches sur le haricot ont notamment permis de lancer des activités pionnières de sélection végétale participative et de vulgarisation, en association avec des organisations communautaires et des chaînes de valeur participatives, et de s’intéresser aux systèmes semenciers informels. Cet exemple montre comment la recherche sur les légumes secs peut changer la donne pour les petites exploitations d’Afrique subsaharienne, en élargissant l’éventail de possibilités offertes par la génétique et en soutenant l’innovation. De nombreuses variétés privilégiées par les agriculteurs méritent d’être mises en avant, de même que certaines techniques, telles que l’innovant système à double culture de légumineuses (SDCL) récemment annoncé par le Gouvernement malawien. Parallèlement, la présente étude met en évidence un retard dans le lancement de variétés s’agissant de certains légumes secs et la nécessité de mener sans délai de nouvelles recherches sur l’adoption, les obstacles à l’adoption et l’impact de l’adoption de nouvelles variétés. Parmi les priorités de recherche figurent les travaux destinés à mieux faire connaître et à diffuser les propriétés associées aux types de légumes secs polyvalents, qui sont très appréciés en Afrique subsaharienne. Les différents types de légumes secs remplissent différentes fonctions et, de manière générale, les légumes secs polyvalents sont ceux qui répondent le mieux aux divers besoins des agriculteurs (produits alimentaires, combustible, fourrage et services écosystémiques comme la pollinisation). Un compromis est nécessaire entre l’indice de récolte et les autres fonctions, trop souvent négligées par les chercheurs et les décideurs, qui ont tendance à se soucier presque exclusivement de l’augmentation des rendements en graines. Une autre question sur laquelle il faudrait se pencher sans délai est celle de la résistance aux organismes nuisibles et des approches éducatives et conseils agronomiques visant à renforcer la protection intégrée (PI) contre les ravageurs. Enfin, le rôle de certaines légumineuses et de leurs propriétés biochimiques dans la promotion de la santé des écosystèmes et des communautés est un domaine d’étude crucial, qui apportera des solutions urgentes nécessaires aux agricultrices et à la pérennité des communautés.
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    Book (stand-alone)
    Les semences dans les situations d'urgence: Manuel technique 2010
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    La sécurité semencière des petits ménages ruraux est souvent menacée par les catastrophes naturelles et/ou provoquées par l’homme. Par conséquent, des semences sont souvent fournies aux ménages pauvres lors des interventions d’urgence. Cependant, contrairement aux autres intrants, par exemple les engrais ou les outils, les semences sont des organismes vivants délicats qui présentent des aspects spécifiques de qualité. En outre, les variétés utilisées doivent être adaptées à la zone agro-écologique ciblée et satisfaire les préférences des ménages locaux. Enfin, les systèmes semenciers paysans sont complexes et l’échange de semences est très réglementé aux niveaux national et international. Cette publication apporte aux spécialistes des situations d’urgence les informations techniques de base en matière de semences, qui sont nécessaires pour la planification et pour la mise en oeuvre des interventions d’aide semencière. Elle définit les principaux aspects de la qualité des semences et décrit les méthodologies standards d’essai et d’échantillonnage. Dans les situations d’urgence, il est fondamental de conserver la qualité des semences et par conséquent, les principales causes de la détérioration de la qualité, notamment dans la manutention et dans le stockage, sont présentées. Les principes de base de la production de semences sont décrits pour aider les spécialistes des situations d’urgence dans le domaine de la réhabilitation du se cteur semencier. Le thème des règles internationales en matière de production et de commerce des semences est également abordé. Enfin, les concepts clés de l’évaluation de la sécurité semencière, ainsi que les différents types d’interventions d’aide semencière sont présentés.
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    Brochure, flyer, fact-sheet
    Les agriculteurs choisissent les variétés les mieux adaptées en vue de les tester
    Conservation de l’agro-biodiversité des cultivars locaux de millet, maïs et sorgho au moyen de méthodes participatives améliorées
    2009
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    Des informations complémentaires sont disponibles en ligne sur le site internet du TIRPAA. Au Sénégal, 90 % de la surface agricole est dédiée à la production de céréales. Néanmoins, trois des principales plantes cultivées, le millet, le maïs et le sorgho, sont confrontées à une perte progressive de diversité génétique dans les champs et à une faible variabilité, ce qui a des effets néfastes sur la capacité des agriculteurs à obtenir de bons résultats pendant la saison des récoltes. Le projet du Fonds fiduciaire pour le partage des avantages du Traité au Sénégal a donc extrait 340 échantillons de millet, maïs et sorgho d’une base de données pour examiner leurs mérites avec les agriculteurs locaux. Ils ont spécialement choisi des échantillons que l’on peut encore trouver dans les champs des agriculteurs, et non pas ceux qui n’existent que dans les banques de gènes. Cela a permis aux agriculteurs locaux de prodiguer des conseils prat iques sur ceux qu’il convenait d’inclure dans les études au niveau des exploitations visant à déterminer lesquels seraient les mieux adaptés aux conditions climatiques et aussi ceux qui correspondraient aux goûts des consommateurs. Les agriculteurs ont choisi 55 variétés.

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