FO:MM/05/1

Novembre 2004

RÉUNION MINISTÉRIELLE SUR LES FORÊTS

relative à la
Coopération internationale dans le domaine de l’aménagement durable
des forêts

Rome, Italie, 14 mars 2005

ORDRE DU JOUR PROVISOIRE ANNOTÉ

1. Ouverture de la réunion

    Allocution du Directeur général.

2. Élection des coprésidents

    Les participants éliront deux coprésidents.

3. Adoption de l’ordre du jour et organisation de la réunion

    Les participants adopteront l’ordre du jour et seront informés des procédures de la réunion.

4. Coopération internationale concernant la maîtrise des incendies de forêt

    Le feu est un outil important de gestion des terres, mais les incendies criminels ou provoqués par imprudence ainsi que les feux dus à la foudre ou à d'autres causes naturelles peuvent avoir des conséquences catastrophiques. Les incendies de forêt sont parmi les principales causes de la dégradation des forêts et peuvent entraîner des pertes de vies humaines, avoir des effets dévastateurs sur l'économie, bouleverser la vie sociale et détériorer le milieu naturel. La fréquence, l'intensité et l'étendue des dégâts provoqués par les feux de forêt peuvent être réduites grâce à une maîtrise efficace des incendies, qui passe par la prévention, la mise en place de plans d'intervention et la lutte.

    Il est possible de renforcer la coopération mondiale et régionale dans le domaine de la maîtrise des incendies de forêt, et en particulier les systèmes d'information et d'alerte rapide et la prévention et la lutte. Les ministres seront invités à envisager d'engager une action en vue d'élaborer un accord mondial de coopération internationale dans le domaine des incendies de forêt.

5. Maintenir l’engagement international en faveur de la gestion durable des forêts

    En 1992, à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), l'engagement international en faveur de la gestion durable des forêts a été confirmé et son rôle dans le développement durable a été reconnu. En 2002, le Sommet mondial pour le développement durable (SMDD) a réaffirmé la contribution des ressources forestières à l’énergie, à la santé, à la sécurité alimentaire, aux ressources hydrologiques et à la conservation de la diversité biologique – éléments essentiels du développement durable qui sont également pris en compte dans les objectifs du Millénaire pour le développement. Ces sommets ont souligné les importantes contributions de tous les secteurs à l’instauration d’un développement durable.

    Divers efforts régionaux et mondiaux, notamment les processus du Groupe intergouvernemental sur les forêts, du Forum intergouvernemental sur les forêts et du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) ont pour but d’aider les pays à améliorer la gestion forestière. Les engagements nationaux visant à mettre en valeur et protéger les ressources forestières se sont multipliés pendant la décennie écoulée. Néanmoins, la dégradation des forêts est toujours inacceptablement étendue, en partie du fait de forces se situant hors du secteur forestier. De surcroît, la demande persistante de terres maintient le déboisement à un niveau élevé dans de nombreuses régions. Pour faire face au déboisement et à la dégradation des forêts, il faudra non seulement déployer des efforts concertés dans le domaine de la gestion durable des forêts, mais encore renforcer la coopération intersectorielle, en particulier à l'échelle nationale.

    Les ministres seront invités à examiner les moyens de renforcer la coopération internationale afin d’accélérer la gestion durable des forêts et les approches permettant d'améliorer la coopération et la coordination intersectorielles nationales.

6. Activités de remise en état et de reconstruction entreprises par la FAO dans les pays et les communautés en bordure de l’océan Indien victimes du raz-de-marée du 26 décembre 2004

Après la catastrophe, la FAO a envoyé sur le terrain des coordonnateurs des secours d’urgence et des spécialistes chargés d’aider les gouvernements et leurs partenaires dans les pays le plus gravement touchés à évaluer les besoins et planifier la reconstruction des secteurs des pêches, des forêts et de l'agriculture. Le personnel local et international collabore étroitement avec les équipes des Nations Unies dans les pays. En outre, les spécialistes envoyés par la FAO travaillent en association avec leurs homologues dans les autres institutions. Un site a été créé sur Internet (http://www.fao.org/tsunami/) pour fournir des informations à jour sur l’analyse de la situation effectuée par la FAO, ses interventions et les liens avec des sites techniques de l’Organisation permettant d’obtenir des conseils techniques, ainsi que les liens vers d’autres sites utiles.

Une grande partie de l’infrastructure détruite par le tsunami était en bois, notamment les jetées, les ponts, les bateaux, les maisons et les autres bâtiments, et la majorité des communautés touchées utilisaient du bois comme combustible pour se chauffer et se nourrir. Or, les mangroves et les autres forêts et arbres de la côte ont été dévastés par le tsunami. La FAO se propose d'effectuer une évaluation approfondie de ces problèmes et elle a élaboré un plan d'aide aux pays dans leurs efforts de reconstruction. Par conséquent, les effets du tsunami et les mesures prises pour y faire face seront examinés par le Comité des forêts de la FAO à sa dix-septième session qui se tiendra du 15 au 19 mars 2005 immédiatement après la Réunion ministérielle sur les forêts.

Les ministres seront informés de la contribution des forêts aux efforts d’aide humanitaire et de reconstruction dans le monde et l’accent sera mis sur les ressources forestières et la nécessité de produits ligneux pour la reconstruction.

7. Adoption d’une déclaration de la Réunion ministérielle

8. Clôture de la réunion