PC 85/4
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Quatre-vingt-cinqui�me session |
Rome, 7 - 11 mai 2001 |
�valuation de l'assistance
de la FAO aux politiques
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Conclusions du Groupe externe ind�pendant d'examen par des pairs
II. Organisation et volume de l'assistance aux politiques
III. Conclusions de l'�valuation
Synth�se des r�sultats des missions d'�valuation de projets et d'interventions
Interventions de la FAO: Demande et pertinence
Conception de la coop�ration technique
Efficacit� et qualit� d'ex�cution pour l'obtention de r�sultats
Interventions et projets individuels en mati�re
de politiques
Renforcement des capacit�s
Qualit� technique de l'action en mati�re de
politiques
Questions de parit�
Efficacit� des arrangements institutionnels de la FAO
et le soutien normatif apport� � l'action en mati�re de politiques
Activit�s des Bureaux r�gionaux et les
Sous-Divisions de l'assistance aux politiques
Unit� de concept et d'objectif dans l'action en mati�re de politiques
Objectif
Action de promotion et de sensibilisation sur les
questions de politique
Formation
Renforcement des capacit�s dans le cadre des
interventions en mati�re de politiques
Les processus des Nations Unies et du groupe
des donateurs dans les pays
Collaboration avec les IFI
Mise en place d'un r�seau pour le secteur rural,
mat�riel �lectronique, documents sur papier et politiques
Annexe 1 R�capitulatif des interventions de la FAO en mati�re de politiques au titre du PCT
Annexe 2 Autres interventions examin�es par les missions
Annexe 3 Incidences des recommandations au niveau des ressources
L'�valuation a port� sur les activit�s d'assistance directe aux pays pour l'�laboration des politiques, et non pas sur l'action normative en mati�re de politiques. Elle s'est concentr�e sur la formulation des politiques, sans en consid�rer la mise en œuvre, bien que celle-ci ait �t� un crit�re important pour d�terminer la r�ussite des politiques examin�es (par. 9-10).
L'�valuation a �t� effectu�e au moyen d'enqu�tes par questionnaire dans les pays membres en d�veloppement, par des missions d'examen des activit�s dans 21 pays couvrant toutes les r�gions en d�veloppement, et � travers une �tude approfondie de la documentation existante et une s�rie d'entretiens au si�ge et dans les Bureaux r�gionaux. Des consultants ind�pendants ont particip� aux missions dans les pays, dont le rapport a �t� examin� par un groupe d'experts hors FAO (par. 12-15).
Il a ainsi �t� constat� que les politiques rev�taient une importance croissante pour les pays en d�veloppement, tandis que le Groupe d'examen par des pairs a conclu que la FAO devrait accorder une plus grande priorit� � son action dans ce domaine. Les activit�s de la FAO ont eu des r�percussions notables en termes de contributions aux processus d'�laboration de politiques, avec une influence directe sur la mise en œuvre des politiques (par. 70-73). Il a �galement �t� conclu que:
i. Il est un besoin croissant de politiques dans le domaine de l'agriculture, des for�ts, des p�ches, de la s�curit� alimentaire et du d�veloppement de moyens d'existence durable, et pour une gestion durable des ressources naturelles, sous l'effet notamment de la mondialisation et d'une d�pendance accrue � l'�gard des instruments de politique indirects pour l'�tablissement d'un cadre propice au d�veloppement (par. 3-5);
ii. La FAO d�tient un avantage comparatif dans l'aide � l'�laboration de politiques dans le secteur des p�ches et des for�ts, et pour la mise en place de politiques agricoles au niveau sous-sectoriel et dans l'interface technologies-politiques (co�ts et avantages des choix). Elle a en outre un r�le important � jouer au sein de l'�quipe des Nations Unies en veillant � ce que les probl�mes touchant l'agriculture et la s�curit� alimentaire soient d�ment pris en compte dans les politiques macro-�conomiques et en renfor�ant la capacit� des minist�res de l'agriculture d'imprimer leur marque sur ce processus. L'Organisation a des concurrents tout � fait qualifi�s au niveau des activit�s d'examen du secteur agricole (par. 22-26);
iii. Bien que l'assistance de la FAO ait toujours r�pondu � un besoin et qu'elle se soit toujours inscrite parmi les priorit�s strat�giques de l'Organisation, ces positions de force comparatives n'apparaissent pas � plein dans le mod�le d'activit� de la FAO qui a donn� trop d'importance � l'examen du secteur agricole (par.27);
iv. La coop�ration technique pourrait �tre mieux con�ue, pour un meilleur impact sur l'ensemble du processus d'�laboration de politiques (par. 32-36). La gestion des interventions ponctuelles en mati�re de politiques aurait �galement � gagner d'une r�duction des d�lais d'intervention (par. 38-40). La productivit� et l'efficacit� des Sous-Divisions r�gionales de l'assistance aux politiques pourraient �tre am�lior�es (par. 55-59);
v. La qualit� technique des travaux de la FAO en mati�re d'�laboration de politiques est aussi bonne, voire meilleure, que celle d'autres institutions, mais elle pourrait �tre am�lior�e dans certains domaines, notamment au niveau de l'int�gration d'�l�ments multidisciplinaires et en assurant un soutien normatif efficace, en particulier pour ce qui est des co�ts et des avantages des politiques sous-sectorielles et de l'interface technologies-politiques. La FAO a besoin de renforcer ses capacit�s concernant certains aspects du soutien aux politiques sous-sectorielles, comme la recherche et la vulgarisation (innovation et apprentissage) (par. 50-51);
vi. La FAO s'est attach�e avec beaucoup d'efficacit� � introduire, dans le processus d'�laboration des politiques, des proc�dures de consultation plus �troites entre les minist�res et avec la soci�t� civile, mais cet aspect pourrait �tre d�velopp� davantage (par. 61-64);
vii. L'action conjointe avec ses partenaires de l'aide au d�veloppement, en particulier avec les institutions financi�res internationales (IFI), et la pleine participation au processus des Nations Unies dans les pays, ont �t� essentielles pour l'int�gration efficace de la contribution de la FAO � l'�laboration des politiques, notamment au niveau macro-politique. Le Repr�sentant de la FAO joue un r�le essentiel dans ce domaine et assure un dialogue constant avec les minist�res de l'agriculture (65-68).
Recommandations:
viii. D�finir avec plus de pr�cision les priorit�s de l'action en mati�re de politiques, et notamment:
ix. Renforcer les capacit�s en mettant l'accent sur l'identification des probl�mes, plut�t que sur les techniques de pointe, et consolider � l'�chelle des minist�res de l'agriculture la capacit� g�n�rale de participer en qualit� de partenaires aux d�bats concernant les politiques macro-�conomiques et d'analyser les co�ts et les avantages de leurs propres programmes (par. 81-82). En mati�re de formation, la FAO devrait se poser aussi bien en ressource pour d'autres b�n�ficiaires qu'en dispensatrice de formation, et identifier plus clairement les cibles vis�es (par. 87);
x. Renforcer les activit�s par le biais de partenariats, avec un engagement total aux processus des Nations Unies dans les pays, notamment pour assurer une juste prise en compte de la s�curit� alimentaire et de l'agriculture dans les politiques macro-�conomiques, y compris celles visant � r�duire la pauvret� rurale et � am�liorer les moyens d'existence (par. 89-92);
xi. Donner une plus grande souplesse aux interventions de la FAO en mati�re de coop�ration technique, et notamment:
xii. Renforcer l'int�gration et am�liorer les proc�dures de travail au sein des Bureaux r�gionaux, avec des priorit�s r�gionales clairement �tablies, une meilleure d�finition des axes de responsabilit� et des activit�s interdisciplinaires plus nombreuses (par. 98-101);
xiii. Renforcer le soutien aux Repr�sentants de la FAO dans leur r�le en mati�re de politiques (par. 102);
xiv. Am�liorer les services fournis aux pays de la CEI et � d'autres pays aux caract�ristiques similaires, en mettant en place des comp�tences sp�cialis�es (par. 103);
xv. Am�liorer la qualit� de la coop�ration de la FAO dans le domaine de l'�laboration de politiques, et ce notamment:
Le Groupe externe d'examen fait totalement siennes les conclusions et les recommandations de l'�valuation. Le processus d'�valuation a �t� exemplaire. Il a associ� l'examen par des �quipes, compos�es notamment de consultants ind�pendants, d'un vaste �chantillon d'interventions/projets d'�laboration de politiques � l'�chelon des pays; des entretiens et des questionnaires adress�s � des gouvernements membres et aux partenaires de l'aide au d�veloppement; des examens pr�liminaires internes des r�sultats; et un Groupe externe ind�pendant d'examen par des pairs. Ce processus a permis d'instaurer un dialogue, d'effectuer une �tude approfondie de divers points et de multiplier les aper�us constructifs.
Les conclusions g�n�rales soulignant le degr� de priorit� �lev� de l'�laboration des politiques dans l'assistance fournie aux pays membres et la n�cessit� que la FAO concentre ses efforts dans les secteurs dans lesquelles elle est en mesure de d�ployer une force relative de soutien aux politiques, sont partag�es par les membres du Groupe d'examen. Celui-ci attache �galement une grande importance aux conclusions et aux recommandations suivantes du rapport, de m�me qu'aux secteurs dans lesquels leur donner plus de force, et souhaite les soumettre � l'attention de la Direction:
1. Les priorit�s de l'assistance aux politiques doivent �tre d�finies. Selon le Groupe, l'examen g�n�ral du secteur agricole devrait avoir une priorit� moins �lev�e que les processus d'aide � la formulation de politiques nationales. Il s'agirait donc d'aider les minist�res de l'agriculture et du d�veloppement rural � faire le diagnostic de certaines questions de politique et � int�grer leur action dans des processus plus vastes de formulation des politiques nationales. L'attention devrait �galement �tre donn�e aux secteurs n�glig�s du point de vue des politiques, comme celui de l'�levage.
2. Conform�ment au Cadre strat�gique de la FAO et � son mandat d'intervenir en faveur de la s�curit� alimentaire et pour les aspects de la lutte contre la pauvret� tenant � l'agriculture, l'assistance aux politiques devrait porter sur l'action dans le domaine du d�veloppement rural, s'il y a lieu, plut�t que sur la seule politique agricole. Nous sommes conscients du danger d'une trop grande dilution des activit�s de l'Organisation, mais pour que les efforts d�ploy�s dans le domaine du d�veloppement agricole rural et de la lutte contre la pauvret� rurale soient efficaces, une orientation plus g�n�rale en faveur du d�veloppement rural s'impose. Cela s'applique aux pays � revenu moyen comme aux pays � faible revenu, o� la pauvret� rurale demeure un probl�me persistant et sous-�valu�.
3. La FAO peut jouer un r�le plus important qu'elle ne le fait aujourd'hui dans le renforcement des capacit�s nationales d'analyse des questions de politiques agricoles et rurales. Elle devrait avoir une action catalytique dans l'aide � l'�laboration des politiques au niveau des pays, favorisant ainsi l'"appartenance" nationale des r�formes politiques. La vocation premi�re de la FAO dans ce domaine est d'encourager des processus rationnels d'analyse, de formulation et de mise en œuvre des politiques. L'Organisation devrait donc continuer � promouvoir des m�thodes participatives d'�laboration de politiques faisant intervenir non seulement les autres minist�res d'ex�cution, mais aussi les ONG, le secteur priv�, et d'autres institutions des Nations Unies et organismes bilat�raux. Le Groupe d'examen reconna�t que la FAO joue un r�le important en offrant de nouvelles perspectives aux gouvernements et en soutenant des processus susceptibles de favoriser l'appartenance nationale des politiques.
4. L'Organisation a un r�le dynamique � jouer � l'�gard des Nations Unies et des pays donateurs afin que l'importance de la s�curit� alimentaire, de l'agriculture et du secteur rural soit d�ment prise en compte au moment de la formulation des politiques.
5. La FAO peut travailler dans bien des circonstances en coop�ration �troite avec les IFI et d'autres donateurs. Dans d'autres cas, elle peut �tre invit�e � intervenir de mani�re ind�pendante pour fournir aux gouvernements membres une aide � la formulation des politiques. Il n'y a pas l� d'incompatibilit�, mais l'ind�pendance de la FAO et sa fonction dans chaque situation doivent �tre claires, au niveau interne comme pour les autres parties prenantes. Cette autonomie est tout � fait pr�cieuse, mais elle peut n�cessiter une gestion attentive lorsque la FAO est �galement en communication avec des IFI pour des questions de politique.
6. Selon le Groupe d'examen, il s'agit de consacrer des ressources plus importantes � l'action en mati�re de politiques dans les pays. Pour fournir une assistance efficace dans ce domaine, des m�canismes souples et une capacit� d'intervention rapide sont n�cessaires. Le PCT a constitu� le principal m�canisme d'intervention en mati�re de politiques. Il pr�sente de graves d�fauts, ayant des exigences op�rationnelles souvent incompatibles avec une intervention rapide et de qualit�. En particulier, les plafonds impos�s aux d�penses au titre d'experts internationaux et les conditions requises pour le recours � la CTPD sont souvent incompatibles avec des activit�s d'aide aux politiques. Le Groupe appuie �galement la recommandation concernant l'augmentation du ratio ressources hors personnel/effectifs dans le Programme ordinaire, et la n�cessit� de pr�server ce rapport contre d'�ventuelles restrictions budg�taires.
7. Les comp�tences sp�cialis�es en mati�re de politiques sont aujourd'hui �miett�es dans nombreuses unit�s de la FAO, avec une coordination et un �change d'informations insuffisants. Cela pourrait d�terminer une duplication des efforts et entra�ne certainement la perte des avantages potentiels qui d�riveraient de la mise en commun des id�es et des exp�riences. Il est besoin de l'�quipe de travail recommand�e dont le pr�sident ferait fonction d'agent de coordination et de liaison, et qui servirait de centre d'�change de connaissances. Le Groupe d'examen a constat� l'existence, au sein de l'Organisation, de nombreux liens cr�atifs reposant sur les relations personnelles et professionnelles, et il a indiqu� que ces liens pourraient �tre consolid�s dans le cadre d'une structure plus formelle pour les activit�s en mati�re d'�laboration de politiques. Une telle coordination a un co�t. Il s'agit de mettre au point de nouvelles incitations et de nouveaux m�canismes pour assurer cette coordination entre les unit�s, et de doter le centre de coordination des ressources n�cessaires. Sa valeur ajout�e a �t� prouv�e dans plusieurs domaines, notamment celui du commerce international.
8. Les Repr�sentants de la FAO sont la pr�sence de l'Organisation dans les pays et le centre de r�f�rence pour un dialogue permanent. Ils constituent un point d'entr�e crucial pour la pr�sentation de demandes d'assistance aux politiques par les gouvernements. Les crit�res de recrutement des Repr�sentants de la FAO devraient donc tenir compte de ces caract�ristiques. Il est par ailleurs n�cessaire de leur dispenser une formation destin�e � les sensibiliser aux questions de politique, notamment celles qui constituent des priorit�s r�gionales. Il leur faut �galement un soutien technique plus solide et de meilleures informations. Pour faciliter les activit�s d'assistance aux politiques dans la CEI et d'autres pays � faible revenu d'Europe de l'Est, il est urgent que des Repr�sentants de la FAO soient pr�sents dans ces pays.
9. Les institutions qui obtiennent de bons r�sultats sont celles o� l'acquisition du savoir est un processus continu. Si la FAO veut renforcer son engagement concernant l'analyse des politiques et l'aide � leur �laboration, il est alors urgent de dispenser � l'ensemble du personnel de l'Organisation une formation sp�cialis�e sur les questions de politique. Une telle formation a bien �videmment des incidences budg�taires, mais elle devrait �tre consid�r�e comme une activit� hautement prioritaire, essentielle pour am�liorer et pr�server l'excellence des comp�tences de la FAO. L'exigence de qualit� imposera �galement une correspondance plus �troite du personnel avec les conditions requises pour chaque poste.
10. Il s'agit d'am�liorer la gestion des connaissances, avec notamment une meilleure information sur les pays et un lien plus solide entre les activit�s normatives et la coop�ration dans les pays. Les �tudes de cas concernant la fa�on dont les questions de politique ont �t� abord�es et trait�es avec succ�s, sont tr�s demand�es et devraient �tre r�alis�es � l'intention aussi bien de l'Organisation que de leurs destinataires. L'Organisation pourrait mieux faire en ce qui concerne l'apprentissage � partir de ses propres exp�riences et de celles des autres, en rendant ce type d'informations sp�cifiques largement disponibles.
11. La d�finition op�rationnelle des politiques devrait s'�tendre au besoin � la phase de mise en œuvre. Un travail de qualit� en mati�re de politiques est souvent construit � partir de l'identification pr�alable des moyens d'ex�cution, et peut pr�voir une assistance pour la conception de la phase d'ex�cution et son suivi.
12. Le Groupe d'examen estime enfin que le renforcement du r�le de l'Organisation en mati�re de politiques devra s'accompagner d'une augmentation des allocations budg�taires, et d'un mandat institutionnel clairement d�fini pour la mise en application des recommandations du rapport.
12 janvier 2001
Composition du Groupe d'examen par des pairs
M. Malcolm D. Bale, Responsable sectoriel, Unit� des strat�gies et des politiques, du d�veloppement rural et des ressources naturelles, R�gion Asie de l'Est et Pacifique, Banque mondiale, Washington, D.C.
S. E. Jo�o Carrilho, Vice-Ministre de l'agriculture, R�publique du Mozambique
S. E. Kantha Phavi (Mme), Secr�taire d'�tat, Minist�re de la femme et des anciens combattants, Royaume du Cambodge
M. Roger Norton, Conseiller pour les politiques du d�veloppement agricole et la gestion des ressources naturelles
Mme Raquel Pe�a-Montenegro, Directrice, Division de l'Am�rique latine et des Cara�bes, FIDA
M. Julian Thomas, Sp�cialiste du d�veloppement agricole et ancien Pr�sident du Comit� financier de la FAO et du Groupe Afrique des Repr�sentants aupr�s de la FAO
M. William Valletta, Sp�cialiste des questions politiques et juridiques concernant le statut d'occupation des terres et les droits de propri�t� dans les pays en d�veloppement et en transition
Des observations �crites ont �galement �t� envoy�es par M. Simon Maxwell, sp�cialiste des politiques alimentaires et Directeur de l'Overseas Development Institute, Royaume-Uni.
1. L'�valuation, qui portait express�ment sur les activit�s de promotion et l'assistance directe aux pays membres en mati�re de politiques, est correcte, exhaustive et objective. Elle s'est d�roul�e selon un processus digne d'�loges, associant le dialogue et des questionnaires avec les pays et les partenaires de l'aide au d�veloppement, des avis externes ind�pendants de haut niveau et des consultations internes prolong�es. Les recommandations formul�es sont constructives et opportunes. Elles convergent, avec l'examen interne continu de l'�laboration du Programme de terrain et celui du D�partement TC, vers une meilleure d�finition du mandat de la Division de l'assistance aux politiques et de ses liens avec d'autres �l�ments de la FAO. La Direction souscrit aux principales conclusions de l'�valuation et dans certains domaines cl�s, la mise en œuvre des changements requis a d�j� d�marr�.
2. Il est convenu que les politiques en mati�re de d�veloppement agricole et rural rev�tent une importance croissante pour les pays en d�veloppement, et que ces pays n�cessitent une aide pour la formulation de politiques permettant d'assurer la s�curit� alimentaire et des moyens d'existence durables, notamment pour leurs populations rurales pauvres, ainsi que la gestion durable de leurs ressources naturelles. La FAO donnera un degr� de priorit� g�n�ral plus �lev� � son action en mati�re de politiques et elle renforcera, dans la mesure du possible, les ressources budg�taires allou�es � ces activit�s. Des ressources suppl�mentaires limit�es sont propos�es � cet effet dans le SPTB pour 2002-03, principalement sous forme de ressources hors personnel destin�es aux bureaux d�centralis�s, conform�ment aux besoins identifi�s dans le rapport. Il faut consid�rer que dans un sc�nario de r�duction globale des ressources, cette augmentation sera difficile � maintenir, compte tenu de l'existence d'autres activit�s prioritaires telles que le renversement de la tendance � la baisse des activit�s du Programme de terrain de la FAO non li�es aux urgences, ainsi que des nombreuses activit�s normatives importantes, elles aussi fortement soutenues par les pays membres.
3. Les th�mes prioritaires de l'action de la FAO ont �t� �nonc�s dans le Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation et dans le Cadre strat�gique. La Direction convient de l'opportunit� de les promouvoir d'une mani�re plus active, comme il ressort de l'objectif strat�gique de la FAO La s�curit� alimentaire au centre des pr�occupations internationales, et de la strat�gie intersectorielle Diffusion des messages de la FAO. Les priorit�s de l'action de l'Organisation en mati�re de politiques seront fond�es sur ses avantages comparatifs, tels qu'ils ont �t� identifi�s par l'�valuation. La Direction se rallie � la proposition de privil�gier les politiques sous-sectorielles (plut�t que les �tudes g�n�rales du secteur agricole) et de les asseoir sur de solides bases normatives.
4. Les processus participatifs de formation des politiques, l'interface technologies-politiques et la prise en compte des co�ts et des avantages dans l'action en mati�re de politiques sous-sectorielles, seront renforc�s par une collaboration plus �troite et approfondie entre les unit�s politiques, au si�ge et dans les bureaux d�centralis�s. Dans les Bureaux r�gionaux et sous-r�gionaux, en particulier, cela sera obtenu par une meilleure int�gration des Sous-Divisions et des unit�s de l'assistance aux politiques avec les groupes du d�partement technique et les �quipes multidisciplinaires. Les comp�tences techniques disponibles dans les diverses divisions techniques seront renforc�es dans le domaine des politiques, notamment en mati�re de vulgarisation et de recherche, tandis qu'une orientation plus technique sera donn�e s'il y a lieu aux fonctionnaires charg�s des politiques de la Division TCA. Il convient �galement de souligner l'importance des aspects intersectoriels de l'action en mati�re de politiques, comme par exemple les dimensions environnementales de la formulation et de la mise en œuvre d'une politique agricole, les questions de parit� et le probl�me du VIH/SIDA.
5. La focalisation recommand�e sur les PFRDV est tout � fait pertinente, malgr� les contraintes susceptibles de surgir au niveau de la capacit� d'absorption. Il s'agira de trouver un juste �quilibre avec l'assistance demand�e par les pays � revenus moyens pour l'�laboration de politiques dans les secteurs nouveaux du d�veloppement. Il est �galement convenu de la n�cessit� d'�largir l'aide aux politiques fournie � la CEI et � d'autres pays aux caract�ristiques semblables, en mettant en place des capacit�s sp�cialis�es pertinentes pour s'occuper de ces pays, sous r�serve des contraintes globales en termes de disponibilit� de ressources. L'absence de Repr�sentants de la FAO dans les pays de la CEI a �t� signal�e dans l'�valuation. Bien que le 119�me Conseil ait approuv� la proposition du Directeur g�n�ral d'�tablir de nouveaux Bureaux de pays dans certaines conditions, en g�n�ral ces pays ne se sont pas port�s candidats pour participer au programme. Les co�ts de liaison et de repr�sentation dans ces pays n'ont donc pas �t� inclus dans le sc�nario de croissance du Programme de travail et Budget. Toutefois, l'Organisation r�examine actuellement son plan � cet �gard.
6. L'�valuation souligne le r�le crucial jou� par la FAO, au sein des �quipes des Nations Unies et au niveau des pays, pour la prise en compte des questions touchant l'agriculture et la s�curit� alimentaire dans les politiques macro-�conomiques, notamment pour la lutte contre la pauvret� et l'�tablissement de moyens d'existence ruraux durables. Ce r�le n'est pas toujours reconnu par nos institutions partenaires, ni m�me parfois par certains pays. Un document g�n�ral visant � red�finir la base conceptuelle de l'action de la FAO concernant les liens entre la pauvret�, la s�curit� alimentaire, l'agriculture et le d�veloppement rural, est actuellement mis au point par le D�partement �conomique et social. Des arrangements sont �galement en cours de d�finition pour renforcer la collaboration avec d'autres institutions des Nations Unies et les IFI au Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au d�veloppement, au Bilan commun de pays, au Cadre de d�veloppement int�gr�, aux initiatives en faveur des pays pauvres tr�s endett�s et � la strat�gie de lutte contre la pauvret�. Un soutien financier suppl�mentaire a �t� apport� derni�rement aux Repr�sentants de la FAO au titre d'un m�canisme sp�cial du PCT, dans le but de renforcer leur capacit� d'intervention rapide face aux besoins des pays, ainsi que leur contribution � ces processus.
7. Comme l'�valuation l'a sugg�r�, la contribution de la FAO � la promotion d'approches consultatives pour l'�laboration des politiques, et � la mise en jeu de la soci�t� civile, sera renforc�e. Pour cela, on assurera une mise en œuvre plus efficace des politiques et des strat�gies de la FAO concernant la coop�ration avec les ONG et les organisations de la soci�t� civile (y compris les organisations et les groupements de femmes rurales), qui ont �t� expos�es dans le Cadre strat�gique et d�velopp�es par la suite.
8. Il est reconnu que les comp�tences sp�cialis�es en mati�re de politiques sont aujourd'hui �parses parmi les nombreuses unit�s de la FAO et que la coordination et l'�change d'information sont insuffisants malgr� la coop�ration interdisciplinaire existante, ponctuelle et institutionnalis�e. Il est donc convenu, conform�ment � la recommandation formul�e, de mettre en place une �quipe sp�ciale pour les politiques et des centres de r�f�rence pour une meilleure d�finition des priorit�s; de renforcer le soutien normatif � l'action en mati�re de politiques; d'�laborer des m�canismes pour faciliter la collaboration entre les unit�s; et de d�finir des lignes d'action quant � la fa�on de se rapporter efficacement au processus d'�laboration de politiques dans les pays, et de le faciliter. Les conclusions de l'�valuation confortent en effet la conviction de la Direction que des progr�s dans ces divers domaines permettront � la FAO d'avoir un meilleur impact sur le processus d'�laboration de politiques et leur mise en œuvre dans les pays membres en d�veloppement. Un m�canisme interd�partemental de coordination sera mis en place afin de favoriser l'interface entre les politiques et la technologie, ainsi qu'entre l'action en mati�re de politiques et les activit�s op�rationnelles, notamment en faveur du d�veloppement rural. Au sein de l'Organisation, les centres de r�f�rence pour l'action en mati�re de politiques seront dot�s de ressources suppl�mentaires, sous r�serve des ressources disponibles telles qu'elles auront �t� d�termin�es par les pays membres, pour pouvoir assurer la corr�lation en mati�re de politiques entre l'activit� analytique normative et l'action de promotion/assistance.
9. Quant � la n�cessit� pour la FAO d'am�liorer l'information sur les pays, le D�partement TC a d�j� entrepris � cet effet d'�tablir un syst�me d'information sur les pays bas� sur Internet, � usage interne, qui permettra principalement de renforcer la focalisation sur les pays et sera utilis� pour l'�laboration des activit�s du Programme de terrain. Une fois op�rationnel, ce syst�me sera g�r� par les Sous-Divisions et les unit�s de l'assistance aux politiques en collaboration �troite avec les Repr�sentants de la FAO. Il ne couvrira pas les domaines d'information sp�cialis�s pour lesquels il existe des bases de donn�es entretenues par les d�partements techniques.
10. La Direction convient �galement de la n�cessit� de promouvoir les activit�s men�es par la FAO pour renforcer les capacit�s de formulation et d'analyse des politiques, et notamment pour valoriser les capacit�s g�n�rales existant au niveau des minist�res de l'agriculture afin que ces derniers puissent participer en qualit� de partenaires aux d�bats sur les politiques macro-�conomiques. Le point de concentration et les activit�s de la Division TCA en mati�re de renforcement des capacit�s sont actuellement r�orient�s, afin d'atteindre les d�cideurs de plus haut niveau dans les gouvernements et pour avoir un meilleur impact sur les processus d'�laboration de politiques et sur le contenu de ces politiques. Ce changement de cap sera toutefois graduel, car il requiert un renforcement des comp�tences professionnelles et des ressources de la Division TCA pour que celle-ci puisse aider efficacement les pays membres en d�veloppement � renforcer leurs capacit�s d'�laboration de politiques.
11. L'�valuation indique que pour am�liorer la productivit� et l'efficacit� des Sous-Divisions et des unit�s de l'assistance aux politiques, il convient de renforcer les proc�dures de travail dans les Bureaux r�gionaux pour une meilleure int�gration interdisciplinaire dans leurs activit�s. Dans son analyse des r�alisations de ces unit�s et de leur impact au niveau de l'�laboration du Programme de terrain et de l'assistance aux politiques, le D�partement TC est parvenu aux m�mes conclusions. Des directives sont donc actuellement donn�es pour l'�tablissement d'�quipes sp�ciales dans les pays aupr�s des Bureaux r�gionaux et pour la r�alisation sur le terrain de missions de programmation multidisciplinaires mieux cibl�es, en collaboration �troite avec les gouvernements et les Repr�sentants de la FAO. Ces m�canismes permettront d'identifier et de d�finir plus clairement les priorit�s r�gionales, comme sugg�r� dans l'�valuation, et de les traduire en des services r�pondant aux besoins des pays membres. La Direction approuve l'id�e d'une entit� de projet commune du PMT, car cela constituerait une incitation suppl�mentaire � conduire l'action en mati�re de politiques d'une mani�re int�gr�e et efficace. Le cadre pour une telle entit� de projet commune sera mis au point en consultation avec les bureaux d�centralis�s. Un examen approfondi des capacit�s existantes au sein des Sous-Divisions et des unit�s de l'assistance aux politiques, est �galement en cours.
12. L'�valuation souligne � juste titre que le Repr�sentant de la FAO constitue un point d'entr�e crucial pour les demandes d'assistance aux politiques des gouvernements, et qu'il joue un r�le essentiel de soutien aux pays dans le processus d'�laboration de politiques. La Direction concorde sur ce point. Les crit�res utilis�s pour la s�lection des Repr�sentants de la FAO ont �t� d�finis par l'Organisation*. Les pr�occupations apparues dans l'�valuation concernant la capacit� des Repr�sentants de la FAO tiennent donc plus � une question d'information et de formation appropri�es, et il a �t� pris note des suggestions et des recommandations faites � cet �gard. Il convient par ailleurs de souligner que l'Organisation proc�de actuellement � un examen des ressources en personnel affect�es dans les pays pour le suivi des activit�s normatives et op�rationnelles, et notamment des op�rations de projet.
13. L'information et l'assistance technique directe que les Sous-Divisions et les unit�s TCA fournissent actuellement aux Repr�sentants de la FAO, doivent �tre renforc�es. Ces bureaux d�centralis�s apporteront un soutien rapide aux Repr�sentants de la FAO lorsque ceux-ci demanderont un avis en mati�re de politiques.
14. Les recommandations concernant la n�cessit� d'am�liorer la conception des projets ax�s sur les politiques sont bien accept�es et seront appliqu�es aux interventions futures. Il a �galement �t� pris note de celles qui portaient sur les lacunes existant au niveau de la conception de la coop�ration technique. Ainsi, les accords au titre du PCT seront rationalis�s dans la mesure o� les r�gles actuellement applicables aux projets PCT seront respect�es, et compte tenu du fait que ces projets, comme d'autres projets de la FAO, sont formul�s et mis en œuvre � la demande des gouvernements. Pour une plus grande souplesse d'intervention face aux besoins en mati�re de politiques et pour des rapports plus efficaces sur la situation budg�taire, on simplifiera les proc�dures administratives, tandis que la prise des d�cisions fera l'objet d'une d�centralisation plus pouss�e.
15. La suggestion faite dans l'�valuation d'augmenter le ratio ressources hors personnel-effectifs par des suppressions de postes, est accept�e sur le principe et sera examin�e au coup par coup. Comme on l'a vu plus haut, une augmentation des ressources hors personnel est propos�e dans le SPTB pour 2002-03. Enfin, il y a plein accord sur la n�cessit� de mobiliser les donateurs pour la constitution de fonds pour la coop�ration en mati�re d'�laboration de politiques, � l'�chelon mondial (pour une liaison en mati�re de politiques entre les divisions normatives et techniques de la FAO) et r�gional (�ventuellement sur le mod�le de l'initiative pour la Corne de l'Afrique).
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* Voir, notamment, la Section 118 du Manuel et, plus r�cemment, les documents
d'information soumis � la cent dix-neuvi�me session du Conseil
1. La pr�sente �valuation rentre dans le cadre d'une s�rie ordinaire d'�valuations portant sur des sujets recommand�s par le Comit� du Programme de la FAO et notifi�es � la Conf�rence de la FAO dans le Rapport d'�valuation du Programme. Conform�ment � la demande des organes directeurs de la FAO concernant la r�alisation d'une �valuation des objectifs de l'Organisation tels qu'ils sont d�finis dans le Cadre strat�gique de la FAO 2000-2015, cette �valuation int�resse la Strat�gie de l'Organisation B - Promouvoir, �laborer et renforcer les politiques et cadres r�glementaires pour l'alimentation, l'agriculture, les p�ches et les for�ts (Objectif B.2 Politiques nationales, instruments juridiques et m�canismes d'appui conformes aux exigences nationales et compatibles avec les politiques internationales et cadres r�glementaires). Il est � signaler qu'une �valuation des activit�s FAO-PCT en mati�re d'�laboration de l�gislations nationales a �t� effectu�e en 19991, puis notifi�e au Comit� du Programme en 2000. La pr�sente �valuation est donc restreinte � l'action en mati�re de politiques.
2. Comme l'�valuation ne portait que sur les travaux de la FAO en mati�re d'�laboration de politiques nationales, l'objectif n'�tait pas d'en tirer des conclusions concernant la priorit� relative � accorder � ces activit�s par rapport aux autres objectifs strat�giques de la FAO. Il s'agissait d'examiner les r�alisations pass�es de la FAO et sa capacit� de r�pondre aux besoins en mati�re de politiques et aux attentes des pays et des partenaires de l'aide au d�veloppement � son �gard. Aux fins de cette analyse, la d�marche adopt�e est celle d'un examen prospectif des r�alisations pass�es afin d'en tirer des recommandations pratiques pour l'action future de la FAO.
3. Au programme de l'action en faveur du d�veloppement, les politiques ont pris une importance croissante. Au d�part il a �t� constat� que les distorsions et le manque de clart� d'objectif des instruments macro-politiques avaient contribu� � ralentir la croissance et favoris� une r�partition in�gale des revenus, une utilisation non viable des ressources naturelles et une augmentation du niveau d'endettement li�e � des investissements peu productifs. Plus r�cemment, il est apparu qu'au rythme actuel de la mondialisation, pour que les pays puissent en saisir les b�n�fices au lieu d'en subir les inconv�nients, il fallait qu'ils restructurent leurs �conomies afin de maximiser leurs d�bouch�s commerciaux et qu'ils introduisent des mesures nationales en accord avec leurs engagements internationaux. Les gouvernements ont donc limit� leur participation directe � la production et � l'activit� commerciale, ainsi qu'� la fourniture de certains services.
4. � la suite de cette �volution, l'accent a �t� d�plac� sur des moyens d'action plus indirects pour l'�tablissement du cadre propice au d�veloppement. Les pays sont appel�s � relever � la fois les grands d�fis traditionnels et de nombreux enjeux nouveaux, notamment celui d'acc�l�rer la mise au point et l'assimilation de technologies et de syst�mes de gestion am�lior�s; de mettre � profit l'all�gement de la dette pour r�duire la pauvret�; de cohabiter avec le SIDA; et de s'accommoder au changement climatique. Le r�le de l'agriculture, des p�ches et des for�ts, et des populations rurales, est rest� d�terminant pour:
5. Pour tirer parti de ces effets favorables, il est n�cessaire que la FAO intervienne, dans le cadre de son mandat, sur diverses facettes des politiques, notamment:
6. La FAO offre aux pays une assistance pour l'�laboration de politiques nationales touchant les divers aspects de l'agriculture, de l'�levage, des for�ts, des p�ches, et la gestion connexe des ressources naturelles, ainsi que pour les politiques concernant l'alimentation et la nutrition. � cet effet, elle intervient de la mani�re suivante:
7. L'�valuation s'est concentr�e sur les points c) et d). Elle a donc port� sur les activit�s de soutien dans les domaines suivants:
8. Les activit�s d'assistance directe aux politiques de la FAO en faveur des pays sont, par ordre approximatif d'importance sur la base des engagements financiers, les suivantes:
9. Champ d'observation: Pour avoir un champ d'observation acceptable aux fins de l'�valuation, les politiques prises en compte ont �t� celles �tablies au niveau du gouvernement central, des minist�res et des organismes intergouvernementaux. Les activit�s d'�laboration de politiques consid�r�es se rapportaient � la d�finition et l'articulation des objectifs, des priorit�s, des principes et des strat�gies par les gouvernements, tandis qu'il n'a pas �t� tenu compte des activit�s de mise au point des interventions et des moyens � mettre en œuvre pour l'ex�cution de ces politiques (� savoir allocation de ressources, l�gislation, programmes pour la prestation de services et la mise en place d'infrastructures, et projets). La planification a �t� exclue elle aussi, car elle se rapporte g�n�ralement � l'ex�cution des politiques. Ainsi, bien que l'assistance dans des domaines comme la l�gislation et la planification ait souvent une incidence au niveau des politiques, cette activit� n'a �t� consid�r�e aux fins de la pr�sente �tude que si la "politique" en constituait un �l�ment important.
10. Le champ d'observation ainsi adopt� n'implique en aucun cas une moindre importance des instruments de politique par rapport � la d�cision strat�gique en soi. De fait, l'un des principaux crit�res adopt�s pour l'�valuation de la qualit� de l'action en mati�re de politiques, a �t� celui de savoir si des instruments avaient �t� d�finis pour l'ex�cution de la politique et s'ils �taient rationnels. Les effets et l'impact �ventuels ont �t� jug�s essentiellement sur la base de la mesure dans laquelle la politique avait �t� traduite en instruments d'action. De m�me, il a �t� tenu compte de l'importance primordiale des statistiques, de l'information sectorielle et autres donn�es, qui doivent �tre r�unies et tenues � jour dans des syst�mes d'information pour l'�laboration de politiques.
11. L'�valuation a port� sur les activit�s de toutes les unit�s techniques et de d�veloppement de la FAO, rentrant dans le champ d'observation ci-dessus. Une attention particuli�re a �t� port�e au Programme de coop�ration technique (FAO-PCT) financ� par le budget du Programme ordinaire de la FAO2. L'�valuation n'a donc pas �t� restreinte aux politiques �conomiques et a couvert:
12. M�thodologie: L'�valuation a eu un vaste champ d'observation, tirant les le�ons d'une confirmation �largie, plut�t que d'une strat�gie consistant en des �tudes de cas circonstanci�es concentr�es sur un petit nombre d'interventions. Elle s'est d�roul�e de la mani�re suivante:
13. Les questionnaires aux pays et les missions �taient tous deux n�cessaires pour d�gager des indices de pertinence et pour enregistrer les r�sultats des projets et autres interventions. Une analyse qualitative a compl�t� cette �valuation. S'il n'y avait pas lieu de proc�der � une analyse quantitative d'impact (IERR) pour une �valuation de ce type, une �valuation qualitative en a toutefois �t� effectu�e. Les principaux crit�res d'�valuation ont �t� les suivants:
14. Pour pouvoir �valuer la pertinence de l'action de la FAO, il �tait important d'avoir une base de r�f�rence et des efforts ont donc �t� d�ploy�s tout au long de l'�valuation pour d�gager une vue d'ensemble des activit�s d'aide aux politiques men�es par d'autres institutions. Outre que pour la FAO, les consultants ind�pendants avaient travaill� pour d'autres organisations, dont ils avaient une certaine connaissance. Par le biais des questionnaires, il a �t� demand� aux pays d'�tablir une comparaison entre la FAO et d'autres partenaires. � cet �gard, il convient de noter que les activit�s d'assistance aux politiques sont plus ais�ment identifiables au sein de la FAO, que dans les autres institutions sp�cialis�es des Nations Unies consult�es, bien que toutes tendent aujourd'hui � donner une plus large place � ce secteur d'activit�.
15. La m�thodologie adopt�e indiquait une �valuation concentr�e sur les interventions de la FAO dans les pays o� l'assistance aux politiques avait �t� relativement importante. L'action de la FAO dans ce domaine est en effet moins nette dans la plupart des 80 pour cent de pays en d�veloppement non examin�s. Aucune mission ne s'est rendue dans les petits pays insulaires o� une seule intervention est susceptible d'avoir une incidence consid�rable6. De la m�me fa�on, au si�ge de la FAO et dans les Bureaux r�gionaux, certaines unit�s ont orient� plus que d'autres leurs travaux vers l'assistance aux politiques. Cela signifie que les faiblesses comme les r�ussites sont d�s lors rapport�es � certains domaines et par voie de cons�quence � certaines unit�s, tandis que d'autres qui pourraient �tre tout aussi importantes pour l'examen des politiques, comme celles qui s'occupent de la production v�g�tale, de la mise en valeur des terres, et de la recherche et de la vulgarisation, n'ont pas b�n�fici� de la m�me attention.
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1 Comit� du Programme - PC 83/4 b), Synth�se de quelques �valuations r�centes de projets de terrain.
2 L'�valuation th�matique annuelle des projets du PCT a �t� jointe � la pr�sente �valuation.
3 Le taux de r�ponse a �t� le suivant: Afrique 50%, Asie et Pacifique 65%; Am�rique latine 52%, Proche-Orient 30%.
4 Les pays ont �t� s�lectionn�s pour les visites en fonction d'un �quilibre r�gional et du nombre d'interventions de la FAO, notamment au titre du PCT-FAO. Le deuxi�me crit�re de s�lection a �t� celui de la diversit� du sujet et du type d'intervention. Dans les pays visit�s, l'�valuation a g�n�ralement port� sur la totalit� des interventions de la FAO dans le domaine des politiques depuis 1994.
5 Afrique: Malawi, Mali, Mozambique, S�n�gal, Tanzanie (continentale et Zanzibar); Asie: Bangladesh, Cambodge, Laos, Tha�lande; Europe: Estonie, Lituanie, R�publique de Moldova, R�publique slovaque, Turquie; Am�rique latine: Br�sil, Mexique, P�rou; Proche-Orient: �gypte, Maroc, Tunisie, Y�men.
6 Il a �t� tenu compte des projets de politiques examin�s dans les Cara�bes au cours de l'�valuation de 1999 sur l'assistance fournie en mati�re de l�gislation.