CL 117/3 |
Cent dix-septième session |
Rome, 9 - 11 novembre 1999 |
RAPPORT DE LA
QUATRE-VINGT-DEUXIÈME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME
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RAPPORT DE LA QUATRE-VINGT-DEUXIÈME SESSION
DU COMITÉ DU PROGRAMME
ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET DU CALENDRIER
PROGRAMME DE TRAVAIL ET BUDGET 2000-01
RAPPORT D'AVANCEMENT SUR L'INTÉGRATON DES QUESTIONS DE PARITÉ HOMME-FEMME DANS TOUTE L'ORGANISATION
Évaluation dans le contexte du Cadre stratégique et du nouveau
modèle de programmation
Rapport d'évaluation du programme 2001 - Sujets à traiter
RAPPORTS DU CORPS COMMUN D'INSPECTION DES NATIONS UNIES
Rapport du Corps commun d'inspection pour 1999
Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets:
Élargissement de la coopération avec les organisations du système des Nations Unies
RAPPORT INTÉRIMAIRE SUR LA SUITE DONNÉE AUX RECOMMENDATIONS PRÉCÉDENTES DU COMITÉ DU PROGRAMME
EXAMEN DES MÉTHODES DE TRAVAIL DU COMITÉ DU PROGRAMME
QUESTIONS QUI POURRAIENT ÊTRE EXAMINÉES À LA PROCHAINE SESSIOSN
QUESTIONS APPELANT L'ATTENTION DU CONSEIL Questions appelant un débat et/ou une décision Paragraphes Programme de travail et budget 2000-2001 8 - 42 Évaluation du Programme - Évaluation dans le contexte du Cadre stratégique et du Questions présentées pour information Rapport d'avancement sur l'intégration des questions de parité dans Évaluation du Programme - Rapport d'évaluation du Programme 2001 - sujets à traiter 53 - 55 Rapports du Corps commun d'inspection des Nations Unies 56 - 58 Rapport intérimaire sur la suite donnée aux recommandations Examen des méthodes de travail du Comité du Programme 61 Questions qui pourraient être examinées à la prochaine session 62 - 63 Autres questions - Remerciements exprimés à M. Bommer
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1. Le Comité présente ci-après au Conseil le rapport de sa quatre-vingt-deuxième session.
2. Les membres suivants étaient présents:
Président: | M. D.F.R. Bommer (Allemagne) |
Membres: | M. P.N. Ross (Australie) M. R. Rose (Canada) M. G. Redai (Éthiopie) M. M. Ito (Japon) M. G. Mansour (Liban) M. M. Barreto (Pérou) Mme M.R. Castillo (Philippines) M. V. Moe (Trinité-et-Tobago) Mme S. Nyamudeza (Zimbabwe) |
3. M. S. Baharsjah, Président indépendant du Conseil, était présent à la session.
4. M. M. Barreto a remplacé M. P. Paredes Portella en tant que représentant du Gouvernement du Pérou au Comité du Programme.
5. M. M.M. Seghayer (Jamahiriya arabe lybienne) n'était pas présent à la réunion.
6. L'ordre du jour et le calendrier de la réunion ont été approuvés.
7. Le Comité s'est déclaré satisfait que toute la documentation ait été distribuée aux membres en temps voulu.
8. Le Comité, tout en notant que le mode de présentation du Programme de travail et budget était encore provisoire, s'est félicité de la concision du document, obtenue notamment en affichant des informations plus détaillées sur le site Web de l'Organisation. Le Comité espère que cette pratique continuera à être appliquée à l'avenir.
9. Le Comité s'est déclaré satisfait de la présentation claire des trois scénarios prévus dans le Programme de travail et budget, à savoir: croissance réelle (CR), croissance réelle zéro (CRZ) et croissance nominale zéro (CNZ).
10. Le Comité a reconnu que les mesures de restructuration des secteurs administratifs et opérationnels font partie intégrante des propositions. Il a noté que celles concernant les Unités administratives de soutien au siège - et la plupart des économies qui en résulteraient - sont mentionnées dans tous les scénarios, alors qu'une autre série de mesures de rationalisation affectant les bureaux régionaux est prévue dans le scénario CNZ.
11. Le Comité a pris note des risques que comporterait une application rapide de ces mesures sans qu'une expérience suffisante ait été acquise en matière de mise en place des systèmes d'information de gestion nécessaires au soutien de ces mesures. Il a néanmoins approuvé l'idée générale, qui est de protéger dans toute la mesure possible les activités techniques de la FAO, en se concentrant sur les gains d'efficience possibles.
12. Le Comité a noté avec satisfaction que l'attention voulue a été accordée aux préoccupations des Membres concernant l'équilibre linguistique à la FAO, notamment par l'allocation de crédits budgétaires spéciaux destinés à appuyer des mesures concrètes dans ce domaine au cours du prochain exercice biennal.
13. Les Membres, tout en se félicitant des aspects les plus positifs des propositions, se sont inquiétés des réductions affectant les programmes auxquels ils attachent de l'importance ou ont regretté que les crédits alloués aux programmes qu'ils jugent hautement prioritaires n'aient pas été augmentés de façon significative.
14. Le Comité a reçu des éclaircissements au sujet de la méthode consistant à sous-budgétiser un certain nombre de postes du cadre organique dans le scénario de CNZ. Il a noté que cette démarche a été jugée préférable à l'abolition pure et simple des postes, en espérant que ceux-ci pourraient être pleinement financés dans le prochain Programme de travail et budget. Le Comité a également pris note de l'élément d'incertitude lié à la variation du taux de change entre le dollar des États-Unis et la lire italienne. Il a noté que le montant exact des réductions budgétaires requises pour parvenir éventuellement à un budget de CNZ ne serait connu que lors de la Conférence. Le Comité a reconnu que les informations sur l'incidence d'un budget de CNZ ne peuvent être que provisoires à ce stade, étant donné qu'il est souhaitable de donner aux hauts fonctionnaires de la FAO une certaine latitude pour la mise en oeuvre de la plus grande partie possible des programmes techniques de l'Organisation.
15. Le Comité a été informé qu'outre les zones "protégées" dans le scénario de CNZ, certains crédits budgétaires ne sont pas non plus touchés, car ils concernent des obligations contractuelles à l'égard de tiers: fourniture de services de vérification extérieure des comptes; programmes conjoints avec l'AIEA, la Banque mondiale et d'autres instituts financiers internationaux ou d'autres partenaires des Nations Unies, et activités financées par des ressources extérieures comme celles du Service des opérations spéciales de secours. De plus, dans certains cas, les coûts sont relativement fixes et des réductions ne peuvent pas être envisagées, comme pour les crédits budgétaires déjà comprimés pour la Conférence et le Conseil et les crédits alloués au projet Oracle.
16. Le Comité a noté avec satisfaction que l'application générale du nouveau cadre de programmation au Chapitre 2: Programmes techniques et économiques et au Grand Programme 3.1: Assistance aux politiques, après l'expérience pilote réalisée dans le présent Programme de travail et budget, se traduit par une meilleure présentation des activités proposées. Il a noté toutefois qu'il faut établir une distribution plus nette entre les projets techniques et les activités de programme continues. Le Comité a invité à affiner davantage l'application de la nouvelle approche.
17. Le Comité a reconnu à ce propos que la nouvelle approche ne produira réellement les effets positifs escomptés qu'au cours du prochain exercice biennal, lorsque l'on présentera le nouveau Plan à moyen terme fondé sur le Cadre stratégique de la FAO pour 2000-2015. À ce stade, il sera également possible d'établir clairement des liens avec les objectifs du Cadre stratégique qui sera approuvé par la Conférence.
Chapitre 1: Politique et direction générales
18. Le Comité a noté les faibles variations nettes de ressources proposées pour ce chapitre dans le scénario de CRZ, principalement les nouvelles économies prévues dans le Grand Programme 1.1: Organes directeurs et la nécessité de produire une version Oracle de certains modules de PLANSYS.
Chapitre 2: Programmes techniques et économiques
Grand Programme 2.1: Production agricole et systèmes de soutien
19. Le Comité a rappelé qu'à sa session précédente, il avait approuvé dans l'ensemble les objectifs à moyen terme et les priorités de ce Grand Programme. Il a insisté pour que les projets techniques prévus soient mieux axés sur la réalisation d'objectifs selon un calendrier précis; ceux-ci devraient en outre être liés aux objectifs à moyen terme évoqués ci-dessus. Le Comité a obtenu l'assurance que des critères d'efficacité avaient été établis pour tous les principaux produits prévus, mais que faute de place, les informations pertinentes n'avaient pas pu être incluses dans le document.
20. Le Comité s'est inquiété du fait qu'apparemment, le Grand Programme 2.1 n'aborde pas de façon suffisamment active des questions émergentes ayant trait au rôle des biotechnologies en agriculture. Il a souligné que faute d'informations objectives sur ces questions, le débat public sur les organismes génétiquement modifiés se déroule dans un climat de désinformation, alors que les pays attendent de la FAO des orientations et des informations objectives. Le Comité a été informé que la FAO avait créé un comité interne sur l'éthique dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture, ainsi que des groupes de travail internes sur les biotechnologies, la biodiversité et la biosécurité, y compris la sécurité des produits destinés à l'alimentation humaine et animale, de façon à mieux aborder ces questions à tous les niveaux. Le Comité a exhorté la FAO à jouer un rôle actif en tant que source d'informations impartiales afin de faciliter la formulation de politiques nationales sur les biotechnologies, en soulignant que l'adoption de mesures rapides et concertées ne ferait que renforcer le rôle de la FAO en tant que centre d'excellence.
21. Le Comité a rappelé le rôle de chef de file de la FAO dans la préparation du Rapport sur l'état des ressources zoogénétiques dans le monde, y compris la publication de directives concernant les contributions nationales. Il a noté avec préoccupation que les travaux préparatoires d'élaboration des directives sont au point mort, faute de ressources extrabudgétaires, et il a instamment invité à accorder une priorité suffisante à cette activité, notamment en réaffectant des ressources du Programme ordinaire pour mieux la soutenir. Le Comité a noté que l'application du Plan d'action mondial sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture fait l'objet d'éléments de projet concernant l'élargissement de la base génétique des plantes cultivées, le renforcement des réseaux mondiaux et la fourniture d'un appui aux politiques.
22. Le Comité a reçu des explications concernant les résultats de l'examen externe d'EMPRES (volet maladies animales), qui ont confirmé les importantes dimensions normatives et opérationnelles du programme. Il a également pris note des efforts vigoureux consentis au titre du Programme 2.1.4 (Systèmes de soutien à l'agriculture), pour stimuler une action conjointe avec les partenaires et mobiliser un financement extrabudgétaire.
23. En examinant les relations de programme à la fois au sein de l'Organisation et avec des partenaires externes, le Comité a cité en exemple les étroites relations de travail entre le Programme 2.1.5 et d'autres domaines des Grands Programmes 2.1 et 2.2, qui s'appuient également sur un partenariat de longue date avec l'AIEA. En soulignant l'importance des consultations requises avec les Membres de l'Organisation avant que de nouveaux engagements de programme importants ne soient pris par le Secrétariat, le Comité s'est félicité des travaux utiles effectués par le Secrétariat du Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage, maintenant basé à la FAO.
Grand Programme 2.2: Politiques et développement alimentaires et agricoles
24. Le Comité a réitéré l'importance cruciale du Grand Programme 2.2 dans le travail de l'Organisation et exprimé son large soutien pour le montant des crédits proposés dans les deux scénarios CRZ et CNZ.
25. Au sujet du Programme 2.2.1, Nutrition, le Comité a noté qu'aucun changement majeur n'était envisagé pour ce programme hautement prioritaire. Toutefois, on a regretté que le programme n'ait pas davantage été élaboré selon l'objectif d'un calendrier précis appliqué aux projets techniques. Le Comité s'est félicité de la protection accordée à l'entité 221A1, Codex, dans le scénario CNZ, mais il s'est déclaré préoccupé qu'une protection intégrale similaire n'ait pas été accordée aux activités du Comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires, qui apporte des contributions au mécanisme du Codex et figure sous 221P5, Contrôle de la qualité des produits alimentaires et protection des consommateurs. Une protection similaire aurait également pu être accordée à la Réunion conjointe sur les résidus de pesticides.
26. En ce qui concerne le Programme 2.2.2, Information en matière d'alimentation et d'agriculture, le Comité a souligné qu'il importe de continuer à améliorer la qualité de l'information agricole et le soutien aux pays en développement à cette fin. Il s'est félicité des ressources supplémentaires consacrées au projet 222A1, SICIAV, conformément à la priorité accordée à cette activité par le Sommet mondial de l'alimentation, mais il a également souligné qu'il fallait obtenir un meilleur centrage et des résultats dès que possible. Le Comité a noté que l'attention voulue avait été accordée à la ventilation des statistiques selon le sexe.
27. Le Comité a approuvé la nouvelle présentation des programmes 2.2.3, Suivi, évaluations et perspectives de l'alimentation et de l'agriculture et 2.2.4, Agriculture, sécurité alimentaire et politiques commerciales, et il est convenu que les nouveaux titres et le contenu de ces deux programmes reflétaient une cohérence accrue à l'intérieur du Grand Programme 2.2. La priorité accordée au commerce des produits agricoles, en particulier aux besoins d'assistance dans les pays en développement, a été jugée appropriée et devra évoluer en fonction des questions nouvelles qui surgissent dans le commerce international. Le Comité a souligné qu'il importe d'assurer le suivi du Sommet mondial de l'alimentation en tant qu'entité assortie d'un calendrier précis, grâce à l'examen à mi-parcours en 2006.
Grand Programme 2.3: Pêches
28. Le Comité a reconnu que les priorités proposées correspondaient aux objectifs indiqués à moyen terme et il est convenu que la structure des entités du programme reflétait bien ces priorités. En examinant un certain nombre d'activités spécifiques, il a conclu que la forme et le fond de la nouvelle présentation étaient acceptables.
29. Le Comité a rappelé l'importance accordée par le Comité des pêches et par la Réunion ministérielle à l'accroissement de la part globale du budget de la FAO consacrée aux activités de pêche et l'application du Code de conduite pour une pêche responsable. Il a souligné que les priorités définies par le Comité des pêches et la Réunion ministérielle devraient figurer, chaque fois que possible, dans les activités indiquées pour ce Grand Programme.
30. Le Comité a aussi souligné l'importance des travaux visant à assurer l'application et le respect du Code de conduite, qui est également pertinent pour le suivi du Sommet mondial de l'alimentation. Il a approuvé les activités du programme pour les petits États insulaires en développement. Le Comité a pris note des économies attendues de la centralisation des fonctions de l'Unité administrative de soutien pour les départements des pêches et des forêts, comme pour les autres unités administratives de soutien, tout en tenant compte de la situation particulière de cette unité conjointe.
Grand Programme 2.4: Forêts
31. Le Comité a fait siens les objectifs et priorités de ce Grand Programme et s'est félicité de l'équilibre des programmes forestiers, et de la bonne application du nouveau cadre de programmation. Le Comité a aussi approuvé la création d'un nouveau Programme 2.4.4, Coordination et information relatives aux programmes forestiers, pour servir de centre d'information et de coordination des activités qui relèvent de diverses disciplines forestières.
32. Le Comité a constaté que le rôle de chef de file de la FAO pour "l'Année internationale de la montagne" aurait pu être présenté en tant qu'activité séparée assortie d'un calendrier précis, pour faciliter l'établissement de rapports sur les réalisations.
33. Le Comité a noté les interactions entre les activités concernant les ressources génétiques forestières, qui sont un élément important des travaux sur la gestion des forêts, les plantations forestières et les plantations d'arbres hors forêt, et la conservation de la diversité biologique et l'utilisation durable de la faune et de la flore. Le Comité a aussi pris note de la coopération qui existe, en ce qui concerne la faune et la flore, avec l'UNESCO, le PNUD et les Secrétariats de la CITES et de la Convention de Ramsar, et les liens entre la gestion des forêts, la faune et la flore et la gestion des zones protégées, y compris les démarches visant à réduire les interactions négatives entre la faune et la flore et les cultures.
34. Le Comité a fait observer que les produits proposés pour l'entité 243P2, Analyse économique du secteur forestier, semblaient très ambitieux. Il a été informé qu'il s'agissait essentiellement d'un problème de présentation, car certaines études se poursuivaient vraisemblablement au-delà de l'exercice biennal.
Grand Programme 2.5: Contributions au développement durable et programmes spéciaux
35. Le Comité s'est félicité du projet technique proposé visant la création de partenariats pour une meilleure utilisation des biotechnologies en agriculture (251A3), tout en soulignant la nécessité d'une démarche pleinement interdisciplinaire. Le Comité a encouragé l'Organisation à jouer un rôle dynamique dans ce domaine, en particulier pour renforcer la capacité des pays en développement en matière d'évaluation des risques et de surveillance des impacts. Le Comité a appuyé l'entité Mise en valeur et diffusion intégrées des connaissances et des techniques agricoles (251A4),car la vulgarisation et la recherche sont essentielles pour parvenir à la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Il a souligné qu'il importe d'adopter une démarche participative et de tirer les leçons de l'expérience des programmes de protection intégrée, en particulier sur le rôle des écoles d'agriculture sur le terrain et de l'enseignement non scolaire pour élargir les connaissances des agriculteurs.
36. Le Comité a fait siennes les nouvelles entités du Programme 2.5.2 et demandé des éclaircissements sur le rôle de celui-ci dans la promotion de l'intégration des questions de parité à la lumière des informations figurant dans le Rapport d'avancement sur l'intégration des questions de parité homme-femme dans toute l'Organisation. Il a souhaité que des objectifs de performance soient fixés pour l'intégration des questions de parité dans tous les programmes de la FAO.
37. Le Comité a approuvé dans l'ensemble les entités prévues au Programme 2.5.3 et leur contribution au développement rural et à la lutte contre la pauvreté. Il a souhaité la poursuite de la coordination interinstitutions et des alliances avec les organismes clés tels que le FIDA, la Banque mondiale et le PNUD. Tout en approuvant les activités concernant le renforcement des institutions concernant le régime foncier (253A1), le Comité a mis en garde contre les effets négatifs que pourraient avoir pour les femmes la création de marchés de biens fonciers. En ce qui concerne la gestion et la coordination du réseau du CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire (253P1), le Comité a été informé des progrès réalisés dans la création de groupes thématiques au niveau national.
38. Le Comté a appelé l'attention sur la nécessité d'assurer une synchronisation adéquate des travaux concernant les obstacles clés de la transition entre les phases I et II du PSSA (Programme 2.5.6).
Chapitre 3: Coopération et partenariats
39. Le Comité s'est félicité du nouveau titre Coopération et partenariats pour ce chapitre, qui vise à mieux refléter son rôle central de catalyseur de la collaboration entre la FAO et des partenaires essentiels tels que les institutions financières internationales, les bailleurs de fonds pour la coopération technique et l'aide d'urgence, les ONG et le secteur privé.
40. Le Comité a noté les réductions affectant plusieurs domaines de travail importants, ce qui reflète une évaluation réaliste concernant les recettes externes dont ce chapitre est particulièrement dépendant.
41. Le Comité a reconnu les multiples contributions qu'apportent les Représentants de la FAO pour la fourniture d'avis cohérents aux pays et l'application efficace des programmes de la FAO, ainsi que l'utilité des activités de centrage sur les pays de la Division de l'assistance aux politiques (TCA), à l'appui d'un processus efficace de décentralisation. Quelques membres ont, toutefois, estimé que l'ampleur des ressources consacrées à ce programme devrait être révisée afin d'en libérer une partie au profit des programmes de fond du Chapitre 2.
Chapitre 4: Programme de coopération technique
42. Le Comité a approuvé la protection accordée à ce programme hautement prioritaire dans le scénario CNZ et a reçu une mise à jour sur son exécution.
43. Le Comité s'est félicité de la présentation de ce rapport intérimaire visant à répondre aux préoccupations qui avaient été exprimées lors de l'examen des rapports sur l'exécution du Programme et des rapports d'évaluation du Programme au sujet de la mise en uvre du Plan d'action pour l'intégration des femmes dans le développement adopté par la Conférence de la FAO. Il a noté que les progrès ayant été inégaux selon les divisions, il fallait redoubler d'efforts dans toute l'Organisation pour répondre aux attentes des organes directeurs quant à cette priorité intersectorielle. Il s'est félicité, à cet égard, de l'incorporation d'un certain nombre de recommandations visant à apporter les améliorations souhaitables.
44. Souscrivant aux conclusions et recommandations dont la liste figure au Tableau 2 du rapport, le Comité a proposé que les recommandations soient étoffées, afin que les prochains rapports sur l'exécution du Programme et rapports d'évaluation du Programme prennent suffisamment en compte l'intégration des questions de parité dans chaque programme examiné. En outre, la prise en compte des questions de parité devrait être solidement ancrée dans la planification du programme de toutes les unités de l'Organisation. Le Comité a souligné que les responsabilités en matière de suivi de la mise en uvre ne devraient pas être limitées à SDW, mais partagées avec tous les responsables de programme.
45. Le Comité a souligné qu'il serait utile d'élaborer et de mettre en place un système simple mais efficace de codage et de suivi pour l'intégration des questions de parité. Il a néanmoins souligné qu'il ne faut pas confondre l'intégration des questions de parité et la composante féminine du personnel, même si ces deux éléments peuvent être liés. Le Comité a souligné la nécessité d'efforts concertés pour accroître la proportion de femmes dans le personnel du cadre organique.
46. Le Comité a noté avec une certaine préoccupation que les progrès indiqués ne pouvaient pas être clairement liés aux actions prévues dans le Programme d'action pour l'intégration des femmes dans le développement (1996-2001) comportant des plans pour chacune des 24 divisions techniques. Il a également noté que la plus grande partie des progrès dont il est fait état semble avoir été financée par des fonds extrabudgétaires, alors que la prise en compte des questions de parité est tout aussi indispensable dans l'ensemble des activités relevant du Programme ordinaire de la FAO.
47. Le Comité a souligné la nécessité d'améliorer les mécanismes existants de prise en compte des questions de parité dans les activités de la FAO. Il a souligné que l'adoption d'indicateurs vérifiables était indispensable pour constater les progrès effectivement réalisés. Le Comité a souligné que l'un des principaux problèmes pour les femmes rurales était l'illétrisme et a demandé à la FAO, en coopération avec les organisations compétentes, de s'efforcer de promouvoir l'alphabétisation des femmes rurales. Le Comité a également reconnu que les communications étaient essentielles à tous les niveaux pour améliorer la situation et la parité homme-femme en milieu rural; c'est-à-dire, dans l'Organisation, dans les pays et dans les médias. Le Comité a noté à cet égard que la FAO se propose d'organiser une consultation de haut niveau sur les femmes rurales et l'information en octobre 1999.
48. Le Comité a rappelé que ce document avait été établi par le Secrétariat en réponse à sa demande de propositions à ce sujet. Le Comité a commencé par souligner une fois encore l'importance de l'évaluation, qui fait partie intégrante d'un système de gestion orienté sur les résultats, notamment pour améliorer la pertinence et l'efficacité des programmes et opérations de la FAO, et pour aider l'Organisation à tirer des leçons de l'expérience et à s'acquitter de son obligation redditionnelle. En tant que telle, l'évaluation doit être intégrée dans le nouveau système de planification et de programmation de façon à fournir l'information en retour nécessaire à la prise de décisions en matière de planification et d'exécution des programmes.
49. Le Comité a jugé le document concis et analytique et a estimé qu'il contenait des propositions bien fondées concernant la révision du système d'évaluation. Le Comité est convenu que l'évaluation doit reposer sur une conception claire des programmes et projets, qui doivent être dotés d'objectifs et de cibles réalistes et d'indicateurs permettant d'évaluer les résultats au fil du temps. Le nouveau système de planification et de programmation faciliterait une évaluation plus orientée sur la stratégie et axée sur les résultats. Le Comité a également appuyé la réintroduction d'un système d'autoévaluation en tant qu'élément permanent de la gestion des programmes à l'échelle de la FAO, qui permettait aux directeurs de programme de suivre et d'autoévaluer leur programme de manière plus systématique.
50. En même temps, le Comité a pris acte des diverses contraintes et questions résumées au paragraphe 13 qu'il serait nécessaire de traiter pour que le système proposé fonctionne correctement. Il a souligné l'importance des éléments suivants: 1) application satisfaisante du cadre stratégique 2000-2015 et du nouveau modèle de programmation; 2) évaluation de l'impact chaque fois que possible; et 3) disponibilité de ressources suffisantes pour l'évaluation. Il a souligné, en outre, la nécessité de renforcer encore l'évaluation de l'impact dans le cadre du système d'évaluation de la FAO. En ce qui concerne les ressources, le coût de l'évaluation des programmes devrait être incorporé dans le budget du Programme ordinaire au stade de la conception des projets, afin d'éviter tout impact négatif sur le programme. Enfin, le Comité a souligné qu'il importe d'évaluer les programmes aux diverses étapes et pas uniquement à la fin du projet.
51. Le Comité a formulé les osbservations ci-après sur les principaux aspects des
propositions:
52. Le Comité a fait siennes les propositions concernant l'évaluation des petits projets telles qu'elles figurent à l'Annexe 1 du document, y compris l'imputation directe du coût de ces évaluations sur le budget des projets de fonds fiduciaires. En conclusion, le Comité s'est déclaré satisfait des propositions concernant le nouveau système d'évaluation et les rapports destinés aux organes directeurs, qui constituent une base solide pour l'exécution des programmes. Puisque d'importantes questions restent en suspens, le Comité a souhaité que le dialogue et les consultations sur les nouveaux arrangements en matière d'évaluation se poursuivent pendant la phase de transition.
53. Le Comité a reconnu que le prochain rapport d'évaluation du programme serait un rapport de transition, en attendant la pleine application des propositions mentionnées dans les paragraphes précédents.
54. Le Comité a exprimé sa préférence pour les propositions du Directeur général
ci-après:
55. Le Comité a indiqué qu'il était intéressé par une évaluation du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) à effectuer dès que possible. Il a été informé que le Secrétariat proposait d'entreprendre une telle évaluation après les campagnes agricoles de 2001. Les autres suggestions incluent le processus de décentralisation de la FAO et le soutien de la FAO au développement de l'élevage fondé sur l'exploitation des herbages.
56. Le Comité a pris note de ce rapport.
57. Le Comité a pris note du rapport et des observations du Directeur général à ce sujet.
58. Le Comité a rappelé qu'une antenne de l'UNOPS - qui s'occupe essentiellement de la prestation de services au FIDA - est maintenant installée au siège de la FAO. Compte tenu du protocole d'entente avec l'UNOPS récemment signé, le Comité a exprimé l'espoir que cette présence physique contribue à une coopération plus fructueuse avec ce bureau des Nations Unies, en particulier pour améliorer la reconnaissance et l'utilisation des capacités respectives, dissipant ainsi les doutes qui avaient été exprimés quant à un chevauchement des activités de l'UNOPS et de celles des institutions spécialisées. Le Comité du Programme a recommandé que ces rapports soient transmis au Conseil.
59. Le Comité a estimé que ce document est très utile pour donner suite à ses recommandations et il a demandé au secrétariat de continuer à préparer ce rapport intérimaire et à le lui soumettre.
60. Le Comité a appelé l'attention sur le fait qu'il a demandé à recevoir à sa réunion de mai un rapport annuel sur les nouvelles obligations assumées par l'Organisation qui pourraient avoir une incidence sur les programmes existants ou venir en accroître le nombre.
61. Le Comité est convenu que ce point de l'ordre du jour n'appelait pour l'instant aucune action.
62. Le Comité a décidé d'examiner, à sa prochaine session, l'évaluation du Programme 2.2.4, Politiques alimentaires et agricoles, l'un des deux thèmes proposés pour le Programme de terrain et, à titre d'information, l'évaluation thématique du Programme des cadres associés.
63. Le Comité a noté que les Textes fondamentaux l'obligeaient à procéder à un examen des programmes lors de la première année d'un exercice budgétaire et il a été informé que les prochains programmes à examiner seraient ceux du Chapitre 3.
64. Le Comité a exprimé sa profonde gratitude à M. Bommer pour la sagesse et la compétence avec lesquelles il a su diriger les débats du Comité durant ses huit années de présidence.
65. Le Comité a noté que la quatre-vingt-troisième session du Comité du Programme se tiendrait à Rome du lundi 8 mai au vendredi 12 mai 2000.
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