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DIRECTIVES SUR LES NORMES RELATIVES AU MATERIEL AGRICOLE D’APPLICATION DE PESTICIDES ET METHODES D’ESSAI
PREMIERE PARTIE
PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTE PAR L’OPERATEUR)
Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture Rome, 2002
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Les appellations employées dans cette publication et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites
ISBN 92-5-204724-7
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© FAO 2002
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
CONTEXTE
INTRODUCTION
PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTES PAR L’OPERATEUR) : SPECIFICATIONS
PULVERISATEURS A DOS A PRESSION ENTRETENUE (PE)
1.Module 1 – SPECIFICATIONS GENERALES
2.Module 2 – CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
3.Module 3 – ASSEMBLAGE DE LA LANCE ET TUYAU
4.Module 4 – BRETELLES ET REMBOURRAGE
5.Module 5 – SOURCE D’ENERGIE
6.Module 6 – BUSES A PRESSION LIQUIDE
PULVERISATEURS A DOS A MOTEUR THERMIQUE (PM)
1.Module 1 – SPECIFICATIONS GENERALES
2.Module 2 – CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
3.Module 3 – ASSEMBLAGE DE LA LANCE ET TUYAU
4.Module 4 – BRETELLES ET REMBOURRAGE
5.Module 5 – SOURCE D’ENERGIE
6.Module 6 – BUSES A PRESSION LIQUIDE
PULVERISATEURS A DOS A PRESSION PREALABLE (PP)
1.Module 1 – SPECIFICATIONS GENERALES
2.Module 2 – CUVE, FILTRE ET COUVERCLE
3.Module 3 – ASSEMBLAGE DE LA LANCE ET TUYAU
4.Module 4 – BRETELLES ET REMBOURRAGE
5.Module 5 – SOURCE D’ENERGIE
6.Module 6 – BUSES A PRESSION LIQUIDE
PULVERISATEURS A DOS PNEUMATIQUES (PN)
1.Module 1 – SPECIFICATIONS GENERALES
2.Module 2 – CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
3.Module 3 – ASSEMBLAGE DU TUYAU D’AIR ET TUYAU DU LIQUIDE
4.Module 4 – BRETELLES ET REMBOURRAGE
5.Module 5 – SOURCE D’ENERGIE
6.Module 6 – DIFFUSEURS
PULVERISATEURS CENTRIFUGES (PC)
1.Module 1 – SPECIFICATIONS GENERALES
2.Module 2 – CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
3.Module 3 – ASSEMBLAGE DU PULVERISATEUR
4.Module 4 – BRETELLES ET REMBOURRAGE
5.Module 5 – SOURCE D’ENERGIE
6.Module 6 – BUSES ROTATIVES
PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTES PAR L’OPERATEUR) : METHODES
D’ESSAI
1.METHODE D’ESSAI 1 – FUITES
2.METHODE D’ESSAI 2 – SURFACE DE RETENTION
3.METHODE D’ESSAI 3 – ABSORPTION DES BRETELLES ET DU
REMBOURRAGE
4.METHODE D’ESSAI 4 –- REMPLISSAGE DE LA CUVE
5.METHODE D’ESSAI 5 – FIABILITE DE LA GACHETTE
6.METHODE D’ESSAI 6 – RESISTANCE DES BRETELLES
7.METHODE D’ESSAI 7 – ESSAI DE CHUTE DU PULVERISATEUR
8.METHODE D’ESSAI 8 – RESISTANCE CHIMIQUE
9.METHODE D’ESSAI 9 – RETENTION DU LIQUIDE SANS LA CUVE
10.METHODE D’ESSAI 10 –- BUSES ET QUALITE DU JET
11.METHODE D’ESSAI 11– PRESSION DE LA CUVE ET DU CYLINDRE
12.METHODE D’ESSAI 12–- DURABILITE DU PULVERISATEUR
13.METHODE D’ESSAI 13 – DURABILITE DU PULVERISATEUR
A DOS A PRESSION PREALABLE
14.METHODE D’ESSAI 14 – PERFORMANCE DU PULVERISATEUR
A DOS PNEUMATIQUE
15.METHODE D’ESSAI 15 – FIABILITE DU MECANISME DE DEMARRAGE
DU MOTEUR
REMERCIEMENTS
Ces directives ont été préparées par
MM. T.L. Wiles et D.G. Sharp, de la Société “
T L Wiles and associates Limited ”, Chichester, UK avec l’assistance
du Professeur G.A. Matthews, de l’»IPARC», collège
Impérial de Silsoe, Université de Londres. Les précieuses
contributions et commentaires de plusieurs experts internationaux
aussi bien du secteur public que du secteur privé sont également
appréciés.
CONTEXTE
Les normes de sécurité et de qualité relatives
aux pulvérisateurs agricoles n’existent pas dans tous les pays
membres de la FAO et celles disponibles à l’échelle
internationale ne sont pas toujours appropriées. Depuis 1995,
la FAO-AGSE a travaillé sur la formulation de directives afin
d’améliorer la sécurité et l’efficacité
du matériel de pulvérisation le plus communément
utilisé.
Les directives de la FAO sur les normes sont basées sur celles
existantes au niveau national, européen et international ainsi
que sur d’autres publications. Elles s’inspirent également
des connaissances approfondies et des expériences, sur les
normes internationales relatives aux pulvérisateurs, des experts
assignés au projet et des expériences d’auteurs sur
l’application des pesticides dans les pays en voie de développement.
Les premières versions des directives de la FAO ont été
approuvées pour publication en mai 1997 par, le Panel d’Experts
de la FAO sur les Spécifications de Pesticides, les procédures
d’inscription, les normes d’application et le principe de l’information
et du consentement préalable et le Panel d’Experts de la FAO
du Génie Agricole.
Cette publication est la première révision de ces directives
incorporant les commentaires et les suggestions reçus des Etats
membres et les nouveaux développements internationaux apparus
depuis 1997. Deux directives sont présentées : la première
comprend des exigences minimales et la seconde comprend des normes
plus précises et des méthodes d’essai pour déterminer
la conformité.
Exigences minimales
Un important objectif des directives sur les exigences minimales
est d’aider la FAO et les autres agences à s’assurer que les
pulvérisateurs achetés sont aussi bien sans dangers
pour les utilisateurs et pour l’environnement qu’efficaces et durables
durant leur utilisation. Le prix jouera toujours un rôle important
dans les décisions d’achat ; cependant, même les
modèles des pulvérisateurs les moins chers devraient
également obéir aux normes minimales de sécurité
et de durabilité.
Ces exigences minimales prennent en considération les équipements
déjà disponibles sur le marché dont bon nombre
y sont déjà conformes. Par conséquent, l’objectif
principal est que les pays membres, doivent les adopter immédiatement
et puis commencer à éliminer les pulvérisateurs
non conformes et dangereux, des marchés nationaux et finalement
de la scène internationale.
Les directives sur les exigences minimales sont présentées
en deux parties : la première partie couvre les pulvérisateurs
portatifs (portés par l’opérateur) en incluant les buses
rotatives et la deuxième couvre les pulvérisateurs tractés,
portés et traînés.
Directives sur les normes et les méthodes d’essai
Les directives sur les normes sont plus strictes que les exigences
minimales et prévoient plus d’objectifs précis relatifs
à la sécurité du matériel de pulvérisation.
Elles comportent des spécifications et des exigences détaillées,
appuyées par des méthodes d’essai pour mesurer la conformité,
de la majorité des pulvérisateurs agricoles fabriqués
ou utilisés dans les pays membres, avec les normes de la FAO.
Ces normes sont le reflet des pratiques de fabrication courantes,
des autres normes nationales et internationales et de la réalité
sur le terrain des Etats membres.
L’objectif de ces directives concernant les exigences minimales et
les normes est de doter les fabricants et les gouvernements d’un système
pratique et d’assurance de qualité. Chaque pays peut ensuite
décider de la forme et de la rapidité de l’introduction
de ces directives respectives dans les pratiques nationales et dans
le domaine de la législation.
La série complète comprend les autres directives suivantes
:
Directives sur les procédures relatives à l’inscription,
la certification et le contrôle du nouveau matériel d’application
des pesticides;
Ces directives abordent un moyen supplémentaire permettant
aux gouvernements d’agir sur la sécurité des pesticides
par le contrôle de la qualité du matériel d’application
fabriqué dans le pays, ou importé. En incorporant dans
la législation nationale, une norme relative aux fabricants
et aux importateurs où ils déclarent que le matériel
d’application répond aux normes de sécurité et
de durabilité, il devrait être possible de réduire
progressivement et éventuellement éliminer du marché
le matériel non conforme.
Directives sur l’organisation de systèmes de contrôle
et de certification des pulvérisateurs agricoles en cours d’utilisation;
Cette publication comprend le contrôle et la certification des
pulvérisateurs actuellement en service dans les fermes commerciales.
Un besoin urgent s’est fait sentir dans de nombreux pays pour s’assurer
que les pesticides utilisés dans la production agricole sont
appliqués par l’intermédiaire du matériel sans
danger et entièrement fonctionnel. La publication s’applique
aussi bien pour les grands pulvérisateurs pour cultures basses
et arboricoles que pour les pulvérisateurs portatifs.
Directives sur l’organisation, la mise en œuvre des projets de
formation et les procédures de certification pour les utilisateurs
du matériel d’application de pesticides ;
Ces directives concernent la formation, le contrôle et la certification
de ceux qui utilisent réellement le matériel d’application
de pesticides. Même les pulvérisateurs les plus performants
et les plus entretenus peuvent causer de grands dégâts
quand ils sont entre les mains d’un opérateur inexpérimenté
et par conséquent l’importance de ces directives ne doit pas
être sous estimée.
Deux directives supplémentaires dans la série couvrent
l’application des pesticides par les aéronefs, les pulvérisateurs
pour cultures basses et les pulvérisateurs arboricoles.
Directives sur la bonne pratique de l’application aérienne
de pesticides;
Directives sur la bonne pratique de l’application terrestre de pesticides.
Ces directives ont été préparées dans
le but d’offrir une aide pratique et des conseils à tous ce
qui sont impliqués dans l’utilisation des pesticides pour la
production de nourriture et de fibre ou dans les programmes de la
santé publique. Ils couvrent les principales techniques d’application
terrestres et aériennes
PREMIERE PARTIE
PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTES PAR L’OPERATEUR)
INTRODUCTION
Les Directives de la FAO sur les normes ont pour but de mettre à
la disposition des agriculteurs, des fabricants et des agences gouvernementales,
un système pratique et garant d’une grande qualité,
de la plupart des pulvérisateurs, qui sont fabriqués
dans les pays en voie de développement ou qui leurs sont fournis.
Une attention particulière a été portée
à la sécurité de l’utilisateur et de l’environnement.
Des essais de durabilité sont inclus lorsque des implications
sur la sécurité sont observées.
La première partie de ces directives couvre les principaux
équipements portatifs (portés par l’opérateur)
: pulvérisateur à dos à pression entretenue,
pulvérisateur à dos à moteur thermique, pulvérisateur
à dos à pression préalable, pulvérisateur
à dos pneumatique et pulvérisateur centrifuge. Les pulvérisateurs
tractés, portés, et traînés pour cultures
basses et arboricoles, sont traités dans la deuxième
partie. Chaque partie contient des spécifications, pour chaque
type de pulvérisateur et une série de méthodes
d’essai pour déterminer si le pulvérisateur testé
répond aux différentes spécifications.
Les spécifications et les essais sont basés sur les
normes existantes au niveau national, européen et international,
et sur d’autres publications. Elles s’inspirent également des
connaissances approfondies et des expériences, sur les normes
internationales relatives aux pulvérisateurs, des experts assignés
au projet et des expériences d’auteurs sur l’application des
pesticides dans les pays en voie de développement.
Présentation des spécifications
Les spécifications sont présentées selon un
format modulaire, qui a été développé
par les auteurs sur la base du document de la FAO, destiné
à aider la FAO, ainsi que les autres revendeurs dans la sélection
des pulvérisateurs agricoles : «Guide de la FAO
pour la sélection des pulvérisateurs agricoles de pesticides,
Juin 1995».
Chaque module se réfère à un composant principal,
ou à un groupe de composants fonctionnels, à partir
desquels des spécifications cohérentes concernant des
pulvérisateurs complets peuvent être réunies.
Les différents modules relatifs aux pulvérisateurs portatifs
sont présentés dans la Figure 1.
Les modules sont composés de paragraphes numérotés,
s’adressant chacun à une exigence, ou à une spécification
séparée. Les spécifications n’ont pas pour objectif
de dicter ou d’ordonner la conception du pulvérisateur. Elles
définissent les exigences fonctionnelles ou opérationnelles,
et ne doivent en aucune manière, restreindre l’imagination
du fabricant concernant la conception.
Dans le cas ou les spécifications, ou les méthodes
seraient les mêmes, quand c’est pratique, les mêmes modules,
paragraphes et termes sont employés. Ceci est appliqué
quel que soit le type de pulvérisateur. Par exemple, la buse
à pression liquide est incluse pour les pulvérisateurs
portatifs et tractés.
Méthodes d’essai
Elles sont présentées en étapes successives,
pour aider les contrôleurs et pour offrir une clarté
et une cohérence. Le but est, d’employer un langage clair et
simple, sans compromettre la précision technique.
Conformité
Un élément clés du système, est la méthode
de détermination de la conformité, qui est un simple
système oui/non. Dans le cas d’introduction d’une évaluation
chiffrée, celle-ci est basée, soit sur des normes standards,
ou sur un jugement des auteurs et de leurs conseillers, se rappelant
souvent que les critères employés doivent être
liés aux besoins des pratiques de terrain et de fabrication.
Le système implique la définition, à la fin de
chaque paragraphe (clause) d’une spécification, (c’est à
dire pour chaque élément ou critère de performance),
l’action ou la série d’actions nécessaire.
Ces actions sont regroupées en quatre catégories: vérifier,
mesurer, contrôler et méthode d’essai, qui sont définies
de la manière la suivante :
VERIFIER: Quand une simple observation ou action est entièrement
suffisante pour établir si le pulvérisateur est conforme
ou non. Par exemple, «Tous les tuyaux doivent indiquer la pression
admissible».
MESURER: Quand une simple mesure est entièrement suffisante.
Par exemple pour le volume, l’épaisseur, la longueur ou la
pression.
CONTROLER: Dans certains cas, les contrôles exigés sont
évidents et ne nécessitent donc pas une méthode
d’essai plus poussée. Par exemple, le pulvérisateur
devrait être stable et maintenu en position verticale sans tomber
quand il est posé sur une pente de 15 %, quelle que soit la
quantité de liquide dans la cuve.
METHODE D’ESSAI: Série d’essais, étape par étape,
comme indiqué dans chaque partie de ce volume.
Figure 1 Modules des composants
PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTES PAR L’OPERATEUR) : SPECIFICATIONS
LES PULVERISATEURS A DOS A PRESSION ENTRETENUE (PE)
1. PE module 1 - SPECIFICATIONS GENERALES
Les pulvérisateurs à dos à pression entretenue,
doivent être sans dangers, résistants, fiables et aptes
à travailler efficacement, dans les conditions réelles
de terrain.
Ils doivent être fabriqués à partir de matériaux
résistants et durables, qui ne sont pas prédisposés
à des détériorations abusives pendant le travail
au champ, affectant négativement la sécurité
et l’efficacité, en raison des problèmes de corrosion,
de rouille, de déformation et d’usures prématurées.
Pour être conforme aux normes de la FAO, un pulvérisateur
à dos à pression entretenue doit répondre aux
exigences ci-dessous.
1.1 La masse totale, quand le pulvérisateur est rempli à
sa capacité nominale maximale (recommandée par le fabricant),
ne doit pas excéder 25 kg. MESURER.
1.2 Le pulvérisateur ne doit pas présenter de fuites.
METHODE D’ESSAI 1.
1.3 Le pulvérisateur doit être facile à nettoyer,
aussi bien à l’intérieur, comme à l’extérieur.
Les surfaces rugueuses et les recoins peu accessibles doivent être
évités. VERIFIER.
1.4 Les surfaces extérieures du pulvérisateur ne doivent,
ni piéger, ni retenir la bouillie. METHODE D’ESSAI 2.
1.5 Il ne doit pas y avoir d’angles aigus, de surfaces abrasives,
ou de parties saillantes inutiles qui peuvent blesser l’opérateur.
VERIFIER.
1.6 Le pulvérisateur doit être équipé
d’une poignée, judicieusement placée, pour être
transporté en toute sécurité en période
de repos. VERIFIER.
1.7 Le pulvérisateur doit être stable et maintenu en
position verticale sur une pente allant jusqu’à 15 % (1 sur
7), quelle que soit la quantité de liquide à l’intérieur
de la cuve. CONTROLER.
1.8 La maintenance, les réglages et le nettoyage de tous les
éléments du pulvérisateur doivent être
faciles à réaliser sans outils spéciaux, (c’est
à dire des outils spécialement conçus pour le
pulvérisateur). VERIFIER.
1.9 Afin de faciliter l’identification exacte des pièces de
rechange, le pulvérisateur doit être marqué clairement
et durablement pour indiquer le nom et l’adresse du fabricant, ainsi
que le nom et le modèle du pulvérisateur. VERIFIER.
1.10 Il doit y avoir un système pratique mis sur place pour
aider l’approvisionnement en pièces de rechange pour une période
minimale de cinq ans après la date de fabrication. Le fabricant
doit mentionner cette garantie dans le manuel d’utilisation (voir
paragraphe 1.17). VERIFIER.
1.11 Si le pulvérisateur subit une chute, il doit pouvoir
continuer à fonctionner normalement, et sans fuites. METHODE
D’ESSAI 7.
1.12 Les parties du pulvérisateur entrant en contact continue
et direct avec les produits de pulvérisation, doivent être
fabriqués à partir de matériaux non-absorbants,
adaptés aux formulations des pesticides homologuées.
METHODE D’ESSAI 8.
1.13 Le fabricant doit fournir une garantie écrite dans le
manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.17), attestant que les organes
du pulvérisateur exposés habituellement à la
lumière directe du jour, sont fabriqués à partir
de matériaux qui ne se dégradent pas indûment.
VERIFIER.
1.14 Tous les dispositifs de contrôle de la pression et du
débit doivent être réglables à partir de
l’extérieur de la cuve. CONTROLER.
1.15 Un dispositif de sécurité doit être incorporé
dans le pulvérisateur pour prévenir des pressions excédant
5 bars, et ce à n’importe quel endroit. Le liquide, en surplus,
doit être renvoyé à l’intérieur de la cuve.
CONTROLER.
1.16 Le pulvérisateur doit être fiable et utilisable
pour une longue période. METHODE D’ESSAI 12.
1.17 Le fabricant doit fournir un manuel d’utilisation clair, simple
et illustré, dans la langue du pays de fabrication, et en anglais,
en français ou en espagnol. VERIFIER.
1.18 Le manuel d’utilisation doit comprendre les opérations
pour :
- le montage initial ;
- l’identification de toutes les pièces de rechange accompagnées
d’une vue éclatée d’ensemble ;
- le réglage et le calibrage;
- la réduction des besoins en matière de bouillie
non utilisable ;
- le nettoyage et la sécurité d’évacuation
des liquides de lavage ;
- la maintenance habituelle et le stockage ;
- l’utilisation précise sur le champ ;
- Le relâchement en toute sécurité de la pression
dans la lance, dans le cas d’utilisation d’une valve de régulation.VERIFIER.
Il doit également fournir les informations sur :
- la manipulation sans risques des pesticides non dilués,
le mélange des produits chimiques et le remplissage de la
cuve ;
- l’élimination des excès de bouillie et des emballages
vides de pesticides ;
- le débit des buses et la qualité du jet (voir paragraphe
6.1) ;
- le calibre maximum des buses et la pression de service à
utiliser dans le pulvérisateur ;
- les précautions à prendre pour réduire les
risques de contamination de l’utilisateur et de l’environnement.VERIFIER.
2. PL module 2 - CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
2.1 La cuve doit être marquée clairement et durablement
avec :
- le niveau de remplissage nominal maximum, qui ne doit pas dépasser
95% du volume total de la cuve ;
- des niveaux intermédiaires de remplissage appropriés.
MESURER
2.2 Au cours du remplissage, le niveau du liquide doit être
clairement visible, quand il s’approche de la capacité maximale.
CONTROLER
2.3 La cuve doit contenir un tamis situé au niveau de l’orifice
de remplissage, afin de filtrer l’eau, ou la bouillie, quand elles
sont introduites. VERIFIER
2.4 Le tamis doit être facile à monter et à démonter
en utilisant des gants (Pour les besoins de contrôle, les gants
doivent avoir une épaisseur minimale de 0,5 mm). VERIFIER
2.5 Le tamis doit avoir une dimension d’ouverture des mailles ne
dépassant pas 1,0 mm. MESURER
2.6 Les mailles doivent être solidement fixées au corps
du tamis ou en faire partie. VERIFIER
2.7 Le tamis doit être bien ajusté, permettant la sécurité
et le remplissage facile sans débordement, éclaboussure
ou déplacement de son siège. A titre indicatif :
il est suggéré que le tamis soit encastré dans
l’orifice de remplissage qui ne doit pas être moins de 100 mm
de la plus petite dimension. METHODE D’ESSAI 4
2.8 Pour éviter le débordement, lorsque le tamis se
trouve en dessous du niveau nominal, niveau de remplissage maximum,
un indicateur doit être incorporé qui reste clairement
visible, au moment où le liquide s’approche du niveau nominal
maximal. VERIFIER
2.9 L’orifice de remplissage de la cuve doit être fermé
avec un couvercle, qui peut être déverrouillé
et bien verrouillé avec des gants sans outils (voir paragraphe
2.4 concernant les gants). VERIFIER
2.10 Quand il est fermé, le couvercle de la cuve ne doit pas
collecter la bouillie. CONTROLER
2.11 Le couvercle, ou la cuve, doit être équipé
d’une valve de prise d’air. VERIFIER
2.12 Quand le pulvérisateur est normalement considéré
comme vide, le volume de la bouillie retenu dans l’appareil (cuve,
pompe, chambre de compression, tuyau et lance), ne doit pas dépasser
la limité spécifiée. METHODE D’ESSAI 9
2.13 Dans le cas où un pulvérisateur serait équipé
d’un dispositif d’agitation, ce dernier ne doit pas s’accrocher aux
autres organes du pulvérisateur, et doit être facile
à démonter et à monter avec des gants (voir paragraphe
2.4 concernant les gants). VERIFIER.
3. PE module 3 – ASSEMBLAGE DE LA LANCE ET TUYAU
3.1 Le tuyau, quand il est plié suivant un angle de 180°
avec un rayon de pliage non supporté de 50 mm à des
températures allant jusqu’à 30oC, ne doit pas se pincer
(s’aplatir). CONTROLER
3.2 Les connexions des tuyaux doivent être facilement ajustables
et démontables en utilisant des gants (voir paragraphe 2.4
concernant les gants) et ne doivent pas présenter de fuites,
quand elles sont de nouveau connectées. CONTROLER
3.3 Le tuyau doit être suffisamment long pour permettre un
libre mouvement et un positionnement approprié de la lance
pour l’application. VERIFIER
3.4 La longueur minimale de la lance, depuis la gâchette jusqu’à
la buse, doit être de 500 mm. MESURER
3.5 Le pulvérisateur doit être équipé
d’un robuste système de rangement, pour protéger la
lance en état de repos. VERIFIER
3.6 La lance doit être équipée d’une gâchette
de type marche/arrêt, qui peut être bloquée sur
la position «arrêt». VERIFIER
3.7 La longueur de la gâchette, mesurée à partir
du point d’articulation, ne doit pas être moins de 100 mm. MESURER
3.8 Pour ouvrir la gâchette, le couple de torsion nécessaire
ne doit pas dépasser 1,5 N/m. MESURER
3.9 La gâchette doit être fiable. METHODE D’ESSAI 5
3.10 L’assemblage de la lance doit être équipé
d’un filtre amovible, dont la dimension d’ouverture des mailles ne
doit pas dépasser 0,3 mm. Il doit être facile à
démonter et à monter en utilisant des gants (voir paragraphe
2.4 concernant les gants). MESURER
3.11 Le filtre amovible (voir paragraphe 3.10) doit être installé
avant l’arrivée du liquide à la gâchette. VERIFIER
3.12 Au débit maximum recommandé, le filtre de la gâchette
ne doit pas réduire le débit de plus de 5%. MESURER
3.13 Des buses interchangeables, mais non réglables, doivent
être fournies avec le pulvérisateur. VERIFIER
3.14 La pression de service maximale au niveau de la buse doit être
limitée à 4 bars. MESURER
3.15 Dans le cas où un manomètre serait installé,
ce dernier doit être situé après la gâchette.
VERIFIER.
4. PE module 4 – BRETELLES ET REMBOURRAGE
4.1 Les bretelles et les systèmes de fixation doivent être
solides et durable. METHODE D’ESSAI 6
4.2 Les bretelles et le rembourrage doivent être fabriqués
à partir de matériaux non-absorbants. METHODE D’ESSAI
3
4.3 Les bretelles et le rembourrage doivent résister à
la détérioration abusive due au contact avec les formulations
des pesticides homologuées. Le fabricant doit fournir une garantie
écrite dans le manuel d’utilisation (Voir paragraphe 1.17).
VERIFIER
4.4 Le pulvérisateur doit être équipé
d’une ceinture de portage. VERIFIER
4.5 La partie de portage des bretelles doit avoir une largeur minimale
de 50 mm. MESURER
4.6 Quand des épaulettes ajustables sont incluses, elles doivent
rester fixes à la position réglée pendant le
travail. VERIFIER
4.7 Les bretelles doivent être facilement ajustables quand
le pulvérisateur est plein et en position de travail sur le
dos de l’opérateur. CONTROLER
4.8 Les bretelles doivent être équipées d’un
système de détachement rapide qui fonctionne d’une manière
efficace, quand le pulvérisateur est plein et en position de
travail sur le dos de l’opérateur. CONTROLER
5. PE module 5 - SOURCE D’ENERGIE
Levier et pompe
5.1 Le levier actionnant la pompe doit avoir une longueur minimale
de 400 mm et doit avoir un arc de mouvement ne dépassant 400
mm.. MESURER
5.2 Le levier doit être conçu pour les gauchers et les
droitiers. VERIFIER
5.3 L’extrémité du levier doit être fermement
et durablement équipé d’une poignée d’une section
minimale et d’une longueur minimale respectives de 25 mm et de 100
mm MESURER et VERIFIER
5.4 Pour atteindre les débits et les pressions maximales recommandées,
la pompe doit fonctionner selon un régime situé entre
20 et 30 coups par minute. La force maximale sur la poignée
ne doit pas dépasser 85 N à une distance de 400 mm depuis
le point d’articulation. MESURER
5.5 Pour des valeurs maximums de débit recommandées,
la variation de la pression mesurée en amont de la buse ne
doit pas dépasser ±10%. MESURER.
6. PE Module 6 - BUSES A PRESSION LIQUIDE
La responsabilité du fabricant du pulvérisateur l’oblige
à se conformer aux exigences ci-après relatives aux
buses recommandées, ou fournies avec le pulvérisateur,
bien que ces informations puissent provenir du fabricant des buses.
6.1 Le fabricant du pulvérisateur doit mentionner dans le
manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.17), les informations sur
:
- le débit des buses à des pressions de 2, 3 et 4
bars ;
- les caractéristiques des formes et des angles du jet à
des pressions de 2, 3 et 4 bars ;
- la catégorie de la qualité du jet (comme une mesure
de la distribution des dimensions des gouttelettes) exprimée
selon les catégories mentionnées dans le tableau 1
de la METHODE D’ESSAI 10 ;
- une procédure pour déterminer quand les buses sont
usées de 125% de leur débit initial à leur
pression(s) de service recommandée. Dans ce cas, ces buses
doivent être remplacées ;
- la hauteur et l’écartement des buses offrant une distribution
uniforme des jets au niveau de la cible, quand une rampe horizontale
munie de buses à fente standards est recommandée.VERIFIER
6.2 Le débit, de n’importe quelle buse prise individuellement,
ou inter-buses, de même code d’identification, c’est à
dire qui sont supposées avoir les mêmes caractéristiques,
ne doit pas varier de ± 10% par rapport au débit nominal,
à n’importe quelle pression recommandée. MESURER
6.3 Pour les buses à fente, le système de support doit
inclure un moyen permettant une orientation correcte de la buse à
l’intérieur de son porte-buse. VERIFIER
LES PULVERISATEURS A DOS A MOTEUR THERMIQUE (PM)
1. PM module 1 - SPECIFICATIONS GENERALES
1.1 Les pulvérisateurs à dos, à moteur thermique,
doivent être sans dangers, résistants, fiables et aptes
à travailler efficacement dans les conditions réelles
de terrain
1.2 Ils doivent être fabriqués à partir de matériaux
résistants et durables, qui ne sont pas prédisposés
à des détériorations abusives pendant le travail
au champ, affectant négativement la sécurité
et l’efficacité, en raison des problèmes de corrosion,
de rouille, de déformation et d’usures prématurées
1.3 Pour être conforme aux normes de la FAO, le pulvérisateur
à dos à moteur thermique, doit répondre aux exigences
suivantes ci-dessous
1.4 La masse totale, quand le pulvérisateur est rempli à
sa capacité nominale maximale (recommandée par le fabricant),
ne doit pas excéder 25 kg. MESURER
1.5 Le pulvérisateur ne doit pas présenter de fuites.
METHODE D’ESSAI 1
1.6 Le pulvérisateur doit être facile à nettoyer,
aussi bien à l’intérieur, comme à l’extérieur.
Les surfaces rugueuses et les recoins peu accessibles doivent être
évités. VERIFIER
1.7 Les surfaces extérieures du pulvérisateur ne doivent,
ni piéger, ni retenir la bouillie METHODE D’ESSAI 2
1.8 Il ne doit pas y avoir d’angles aigus, de surfaces abrasives,
ou de parties saillantes inutiles qui peuvent blesser l’utilisateur.
VERIFIER
1.9 Le pulvérisateur doit être équipé
d’une poignée, judicieusement placée, pour être
transporté en toute sécurité, quand il n’est
pas en service. VERIFIER
1.10 Le pulvérisateur doit être stable et maintenu en
position verticale sur une pente allant jusqu’à 15 % (1 sur
7), quelle que soit la quantité de liquide à l’intérieur
de la cuve. CONTROLER
1.11 La maintenance, les réglages et le nettoyage de tous
les éléments du pulvérisateur doivent être
faciles à réaliser, sans outils spéciaux, (c’est
à dire des outils spécialement conçus pour le
pulvérisateur). VERIFIER
1.12 Afin de faciliter l’identification exacte des pièces
de rechange, le pulvérisateur doit être marqué
clairement et durablement, pour indiquer le nom et l’adresse du fabricant,
ainsi que le nom et le modèle du pulvérisateur. VERIFIER
1.13 Il doit y avoir un système pratique mis sur place, pour
aider l’approvisionnement en pièces de rechange, pour un minimum
de cinq ans après la date de fabrication. Le fabricant doit
mentionner cette garantie dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe
1.20). VERIFIER
1.14 Si le pulvérisateur subit une chute, ce dernier doit
pouvoir continuer de fonctionner normalement et sans fuites. METHODE
D’ESSAI 7
1.15 Les parties du pulvérisateur entrant en contact continue
et direct avec les produits de pulvérisation, doivent être
fabriquées à partir de matériaux non-absorbants,
adaptés aux formulations des pesticides homologuées.
METHODE D’ESSAI 8
1.16 Les parties du pulvérisateur, exposées habituellement
à la lumière directe du jour, doivent être fabriquées
à partir de matériaux qui ne se dégradent pas
indûment. Le fabricant doit fournir une garantie écrite
de ce résultat dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe
1.20). VERIFIER
1.17 Tous les dispositifs de contrôle de la pression et du
débit doivent être réglables de l’extérieur
de la cuve. CONTROLER
1.18 Un dispositif de sécurité doit être incorporé
dans le pulvérisateur, pour prévenir des pressions excédant
5 bars, et ce, à n’importe quel endroit. Le liquide en surplus
doit être renvoyé à l’intérieur de la cuve.
CONTROLER
1.19 Le pulvérisateur doit être fiable et utilisable
pour une longue période. METHODE D’ESSAI 12
1.20 Le fabricant doit fournir un manuel d’utilisation, clair, simple
et illustré, dans la langue du pays de fabrication, et en anglais,
en français, ou en espagnol. VERIFIER
1.21 Le manuel d’utilisation doit comprendre les opérations
pour :
- le montage initial ;
- l’identification de toutes les pièces de rechange accompagnées
d’une vue éclatée d’ensemble ;
- le réglage et le calibrage;
- la réduction des besoins en matière de bouillie
non utilisable ;
- le nettoyage et la sécurité d’évacuation
des liquides de lavage ;
- la maintenance habituelle et le stockage ;
- l’utilisation précise sur le champ ;
- Le relâchement en toute sécurité de la pression
dans la lance, dans le cas d’utilisation d’une valve de régulation.VERIFIER.
Il doit également fournir les informations sur :
- la manipulation sans risques des pesticides non dilués,
le mélange des produits chimiques et le remplissage de la
cuve ;
- l’élimination des excès de bouillie et des emballages
vides de pesticides ;
- le débit des buses et la qualité du jet (voir paragraphe
6.1) ;
- le calibre maximum des buses et les pressions de service à
utiliser dans le pulvérisateur ;
- les précautions à prendre pour réduire les
risques de contamination de l’utilisateur et de l’environnement.
VERIFIER.
2. PM module 2 - CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
2.1 La cuve doit être marquée de manière claire
et durable avec :
- le niveau de remplissage nominal maximum, qui ne doit pas dépasser
95% du volume total de la cuve ;
- des niveaux intermédiaires de remplissage appropriés.
MESURER
2.2 Au cours du remplissage, le niveau du liquide doit être
clairement visible, quand il s’approche à la capacité
maximale. CONTROLER
2.3 La cuve doit contenir un tamis situé au niveau de l’orifice
de remplissage, afin de filtrer l’eau ou la bouillie quand elles sont
introduites. VERIFIER
2.4 Le tamis doit être facile à monter et à démonter,
en utilisant des gants (Pour les opérations de contrôles,
les gants doivent avoir une épaisseur minimale de 0,5 mm).
VERIFIER
2.5 Le tamis doit avoir une dimension d’ouverture des mailles ne
dépassant pas 1,0 mm. MESURER
2.6 Les mailles doivent être solidement fixées au corps
du tamis, ou en faire partie. VERIFIER
2.7 Le tamis doit être bien ajusté permettant la sécurité
et le remplissage facile sans débordement, éclaboussure
ou déplacement de son siège. A titre indicatif :
il est suggéré que le tamis soit encastré dans
l’orifice de remplissage, qui ne doit pas être moins de 100
mm de la plus petite dimension. METHODE D’ESSAI 4
2.8 Pour éviter le débordement, lorsque le tamis se
trouve en dessous du niveau nominal, niveau de remplissage maximum,
un indicateur doit être incorporé qui reste clairement
visible au moment où le liquide s’approche du niveau nominal
maximal. VERIFIER
2.9 L’orifice de remplissage de la cuve doit être fermé
avec un couvercle, qui peut être déverrouillé
et bien verrouillé en toute sécurité, avec des
gants sans outils (voir paragraphe 2.4 concernant les gants). VERIFIER
2.10 Quand le couvercle de la cuve est en place, il ne doit pas collecter
la bouillie. CONTROLER
2.11 Le couvercle ou la cuve doit être équipé
d’une valve de prise d’air. VERIFIER
2.12 Quand le pulvérisateur est normalement considéré
comme vide, le volume de la bouille retenu dans l’appareil (cuve,
pompe, tuyau et lance) ne doit pas dépasser la limité
spécifiée. METHODE D’ESSAI 9.
3. PM module 3 - ASSEMBLAGE LANCE ET TUYAU
3.1 Quand le tuyau est plié, suivant un angle de 180°,
avec un rayon de pliage non supporté de 50 mm à des
températures allant jusqu’à 30oC, il ne doit pas se
pincer (s’aplatir). CONTROLER
3.2. Les connexions des tuyaux doivent être facilement, ajustables
et démontables, en utilisant des gants (voir paragraphe 2.4
concernant les gants) et ne doivent pas présenter de fuites,
quand elles sont de nouveau connectées. CONTROLER
3.3 Le tuyau doit être suffisamment long, pour permettre un
libre mouvement, et un positionnement approprié de la lance,
pour l’application. VERIFIER
3.4 La longueur minimale de la lance depuis la gâchette jusqu’à
la buse, doit être de 500 mm. MESURER
3.5 Le pulvérisateur doit être équipé
d’un robuste système de rangement, pour protéger la
lance en état de repos. VERIFIER
3.6 La lance doit être équipée d’une gâchette
de type marche/arrêt, qui peut être bloquée sur
la position «arrêt». VERIFIER
3.7 La longueur de la gâchette mesurée à partir
du point d’articulation, ne doit pas mesurer moins de 100 mm. MESURER
3.8 Pour ouvrir la gâchette, le couple de torsion nécessaire
ne doit pas dépasser 1,5 N/m. MESURER
3.9 La gâchette doit être fiable. METHODE D’ESSAI 5
3.10 L’assemblage de la lance doit être équipé
d’un filtre amovible dont la dimension d’ouverture des mailles ne
doit pas dépasser 0,3 mm. Ce filtre doit être facile
à démonter, et à monter en utilisant des gants
(voir paragraphe 2.4 concernant. les gants). MESURER
3.11 Le filtre amovible (voir paragraphe 3.10) doit être installé
avant l’arrivée du liquide à la gâchette. VERIFIER
3.12 Au débit maximum recommandé, le filtre de la
gâchette ne doit pas réduire le débit plus de
5%. MESURER
3.13 Des buses interchangeables, mais non réglables, doivent
être fournies avec le pulvérisateur. VERIFIER
3.14 La pression de service maximale au niveau de la buse doit être
limitée à 4 bars. MESURER
3.15 Dans le cas où un manomètre serait installé,
ce dernier doit être situé après la gâchette.
VERIFIER.
4. PM module 4 - BRETELLES ET REMBOURRAGE
4.1 Les bretelles et les systèmes de fixation doivent être
solides et résistants. METHODE D’ESSAI 6
4.2 Les bretelles et le rembourrage doivent être fabriqués
de matériaux non-absorbants. METHODE D’ESSAI 3
4.3 Les bretelles et le rembourrage doivent résister à
la détérioration abusive, due au contact avec les formulations
des pesticides homologuées. Le fabricant doit fournir une garantie
écrite dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.20).
VERIFIER
4.4 La partie de portage des bretelles doit avoir une largeur minimale
de 50 mm. MESURER
4.5 Quand des épaulettes ajustables sont incluses, elles
doivent rester fixes à la position réglée pendant
le travail. VERIFIER
4.6 Les bretelles doivent être facilement ajustables, quand
le pulvérisateur est plein et en position de travail sur le
dos de l’opérateur. CONTROLER
4.7 Les bretelles doivent être équipées d’un
système de détachement rapide, qui fonctionne d’une
manière efficace, quand le pulvérisateur est plein et
en position de travail sur le dos de l’opérateur. CONTROLER.
5. PM module 5 - SOURCE D’ENERGIE
Moteur
5.1 Le levier d’accélération doit rester fermement
fixe dans n’importe quelle position choisie au cours de travail. CONTROLER
5.2 Le moteur doit être équipé d’un mécanisme
d’arrêt, instantané, facilement accessible par l’utilisateur,
quand le pulvérisateur est sur le dos en position de travail.
VERIFIER
5.3 Le moteur doit être équipé d’un mécanisme
de démarrage robuste et sans danger. METHODE D’ESSAI 15
5.4 L’échappement doit être :
- dirigé loin de l’opérateur,
- situé à l’opposé des commandes de contrôle ;
- couvert par une protection pour éviter les brûlures
de l’opérateur, d’un assistant ou d’une tierce personne.
VERIFIER
5.5 Le moteur doit être isolé de la structure de l’appareil,
grâce à des liaisons anti-vibratoires. VERIFIER
5.6 Le moteur doit être solidement protégé contre
les dommages physiques accidentels. VERIFIER
5.7 Le réservoir de carburant et le robinet d’alimentation,
doivent être positionnés pour minimiser le risque de
renversement du carburant sur le moteur. VERIFIER
5.8 Le robinet de carburant doit être proche du réservoir
de carburant, et doit être facilement accessible à l’opérateur
en position de travail. VERIFIER
5.9 Un filtre à carburant facile à entretenir doit
être placé dans le tuyau d’alimentation de carburant,
entre le réservoir et le carburateur. VERIFIER
5.10 Un filtre à air, facilement remplaçable, doit
être placé directement à l’entrée du carburateur.
VERIFIER
5.11 Les vis de réglage du carburateur doivent être
facilement accessibles sans que cela nécessite aucun démontage
et sans utilisation d’outils spéciaux. VERIFIER
5.12 Le niveau de bruit aux oreilles de l’opérateur ne doit
pas dépasser de 85 dB. MESURER
5.13 Le réservoir de carburant doit avoir une capacité
suffisante, pour assurer une durée de travail minimale d’une
heure. CONTROLER
5.14 Quand le moteur à deux temps est utilisé, le
réservoir de carburant doit être marqué durablement,
pour indiquer le mélange carburant/huile exigé. VERIFIER
5.15 Les pièces en mouvement doivent être isolées
par un carter de protection pour éviter les blessures. VERIFIER.
Pompe
5.16 La pompe doit avoir la capacité d’alimenter le nombre
maximum de buses recommandé à un débit équivalent
à plus de 25% du débit maximum recommandé. MESURER
5.17 La transmission entre le moteur et la pompe doit être
convenablement protégée, pour éviter les blessures.
VERIFIER.
6. PM module 6 - BUSES A PRESSION LIQUIDE
La responsabilité du fabricant du pulvérisateur l’oblige
à se conformer aux exigences ci-après relatives aux
buses recommandées ou fournies avec le pulvérisateur,
bien que ces informations puissent provenir du fabricant des buses
6.1 Le fabricant du pulvérisateur doit fournir dans le manuel
d’utilisation (voir paragraphe 1.20), les informations sur :
- le débit des buses à des pressions de 2, 3 et 4
bars ;
- les caractéristiques des formes et des angles du jet à
des pressions de 2, 3 et 4 bars ;
- la catégorie de la qualité du jet (comme une mesure
de la distribution des dimensions des gouttelettes) exprimée
selon les catégories mentionnées dans le tableau 1
de la METHODE D’ESSAI 10 ;
- une procédure pour déterminer quand les buses sont
usées de 125% de leur débit initial à leur
pression(s) de service recommandée. Dans ce cas, ces buses
doivent être remplacées ;
- la hauteur et l’écartement des buses offrant une distribution
uniforme des jets au niveau de la cible, quand une rampe horizontale
munie de buses à fente standards est recommandée.VERIFIER
6.2 Le débit, de n’importe quelle buse prise individuellement
ou inter-buses de même code d’identification, c’est à
dire, qui sont supposées avoir les mêmes caractéristiques,
ne doit pas varier de ± 10% par rapport au débit nominal,
à n’importe quelle pression recommandée. MESURER
6.3 Pour les buses à fente, le système de support
doit inclure un moyen permettant une orientation correcte de la buse,
à l’intérieur de son porte-buse. VERIFIER.
LES PULVERISATEURS A DOS A PRESSION PREALABLE (PP)
1. PP module 1 – SPECIFICATIONS GENERALES
Les pulvérisateurs à dos à pression préalable
doivent être sans dangers, résistants, fiables et aptes
à travailler efficacement, dans les conditions réelles
de terrain.
Ils doivent être fabriqués à partir de matériaux
résistants et durables, qui ne sont pas prédisposés
à des détériorations abusives pendant le travail
au champ, affectant négativement la sécurité
et l’efficacité, en raison des problèmes de corrosion,
de rouille, de déformation, et d’usures prématurées
Pour être conforme aux normes de la FAO, un pulvérisateur
à pression préalable doit répondre aux exigences
ci-dessous.
1.1 Pour les pulvérisateurs portés sur le dos, la masse
totale quand ils sont remplis à leur capacité nominale
maximale (recommandée par le fabricant), ne doit pas dépasser
25 kg. Pour les pulvérisateurs portés manuellement,
la masse totale quand ils sont remplis à leur capacité
nominale, ne doit pas dépasser 10 kg. MESURER
1.2 Le pulvérisateur ne doit pas présenter de fuites.
METHODE D’ESSAI 1
1.3 Le pulvérisateur doit être facile à nettoyer,
aussi bien à l’intérieur, comme à l’extérieur.
Les surfaces rugueuses et les recoins peu accessibles doivent être
évités. VERIFIER
1.4 Les surfaces extérieures du pulvérisateur ne doivent,
ni piéger, ni retenir la bouillie. METHODE D’ESSAI 2
1.5 Il ne doit pas y avoir d’angles aigus, de surfaces abrasives,
ou de parties saillantes inutiles, qui peuvent blesser l’utilisateur.
VERIFIER
1.6 Le pulvérisateur doit être équipé
d’une poignée, judicieusement placée, pour être
transporté en toute sécurité en période
de repos. VERIFIER
1.7 Le pulvérisateur doit être stable et maintenu en
position verticale sur une pente allant jusqu’à 15 % (1 sur
7), quelle que soit la quantité de liquide à l’intérieur
de la cuve. CONTROLER
1.8 La maintenance, les réglages et le nettoyage de tous
les éléments du pulvérisateur, doivent être
faciles à réaliser sans outils spéciaux (c’est
à dire des outils spécialement conçus pour le
pulvérisateur). VERIFIER
1.9 Afin de faciliter l’identification exacte des pièces
de rechange, le pulvérisateur doit être marqué
clairement et durablement, pour indiquer le nom et l’adresse du fabricant,
ainsi que le nom et le modèle du pulvérisateur. VERIFIER
1.10 Il doit y avoir un système pratique mis sur place pour
aider l’approvisionnement en pièces de rechange pour un minimum
de cinq ans après la date de fabrication. Le fabricant doit
mentionner cette garantie dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe
1.15). VERIFIER
1.11 Si le pulvérisateur subit une chute, il doit pouvoir
continuer à fonctionner normalement, sans fuites. METHODE D’ESSAI
7
1.12 Les parties du pulvérisateur entrant en contact continue
et direct avec les produits de pulvérisation, doivent être
fabriquées à partir de matériaux non-absorbants,
adaptés aux formulations des pesticides homologuées.
METHODE D’ESSAI 8
1.13 Le fabricant doit fournir une garantie écrite dans le
manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.15) attestant que les organes
du pulvérisateur, exposés habituellement à la
lumière directe du jour, sont fabriqués à partir
de matériaux qui ne se dégradent pas indûment.
VERIFIER
1.14 Le pulvérisateur doit supporter 10 000 cycles de pression.
METHODE D’ESSAI 13
1.15 Le fabricant doit fournir un manuel d’utilisation clair, simple
et illustré, dans la langue du pays de fabrication, et en anglais,
en français ou en espagnol. VERIFIER
1.16 Le manuel d’utilisation doit comprendre les opérations
pour :
- le montage initial;
- l’identification de toutes les pièces de rechange accompagnées
d’une vue éclatée d’ensemble ;
- le réglage et le calibrage;
- le remplissage de la cuve;
- la réduction des besoins en matière de bouillie
non utilisable ;
- le nettoyage et la sécurité d’évacuation
des liquides de lavage;
- la maintenance habituelle et le stockage ;
- la sécurité et l’utilisation précise sur
le champ ;
- Le relâchement en toute sécurité de la pression
dans la lance, dans le cas d’utilisation d’une valve de régulation.VERIFIER.
Il doit également fournir les informations sur :
- la manipulation sans risques des pesticides non dilués,
le mélange des produits chimiques et le remplissage de la
cuve;
- l’élimination des excès de bouillie et des emballages
vides de pesticides;
- le débit des buses et la qualité du jet (voir paragraphe
6.1);
- le calibre maximum des buses et la pression de service à
utiliser dans le pulvérisateur;
- les précautions à prendre pour réduire les
risques de contamination de l’utilisateur et de l’environnement;
- les précautions à prendre dans le cas d’utilisation
d’une source de pression extérieure. VERIFIER.
2. PP module 2 - CUVE, FILTRE ET COUVERCLE
2.1 La cuve doit avoir une capacité minimale de 5 litres.
MESURER
2.2 La cuve doit être marquée clairement et durablement
pour indiquer le niveau de remplissage maximum nominal (recommandé
par le fabricant), et doit être équivalent à moins
de 75 % de son volume total. MESURER
2.3 Lorsque, au cours du remplissage, le niveau de la bouillie dans
la cuve n’est pas clairement visible :
- un volume mesuré au départ, équivalent au
volume nominal, doit être utilisé pour remplir la cuve ;
MESURER
- le volume nominal doit être clairement indiqué en
litres dans la cuve et dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe
1.15). VERIFIER
2.4 Un entonnoir comportant un filtre doit être fourni avec
le pulvérisateur afin de filtrer l’eau ou la bouillie, quand
elles sont versées dans la cuve. VERIFIER
2.5 Le filtre de l’entonnoir doit avoir une dimension d’ouverture
des mailles ne dépassant pas 1,0 mm. MESURER
2.6 Les mailles du filtre doivent être solidement fixées
au corps de l’entonnoir ou en faire partie. VERIFIER
2.7 L’entonnoir doit permettre la sécurité et le remplissage
aisé de la cuve sans débordement, ni éclaboussure.
METHODE D’ESAAI 4
2.8 L’orifice de remplissage doit être doté d’un couvercle,
qui peut être ouvert et correctement fermé en utilisant
des gants sans avoir recours à des outils (Pour les besoins
de contrôle, les gants doivent avoir une épaisseur minimale
de 0,5 mm). VERIFIER
2.9 La cuve doit être dotée d’un indicateur de pression.
VERIFIER
2.10 La cuve doit être pourvue d’une soupape de sécurité,
pour éviter que la pression n’excède 6 bars. CONTROLER
2.11 La cuve doit être équipée d’un décompresseur
facilement actionné, en utilisant des gants (voir paragraphe
2.8 concernant les gants). VERIFIER
2.12 Après pulvérisation, il ne devrait pas être
possible d’ouvrir le couvercle, avant que la pression résiduelle
dans la cuve soit évacuée. CONTROLER
2.13 Les systèmes de fixations filetées dans les organes
pressurisés de la cuve dont un diamètre est supérieur
à 13 mm, doivent inclure un canal pour s’assurer que la pression
au niveau de la cuve est évacuée, avant que le couvercle
(ou la pompe) soit démonté. VERIFIER
2.14 Quand le pulvérisateur est considéré normalement
comme vide, le volume de la bouillie retenu dans l’appareil (cuve,
pompe, chambre de compression, tuyau et lance) ne doit pas dépasser
la limité spécifiée. METHODE D’ESSAI 9
2.15 Dans le cas où la pompe serait uniquement manuelle,
et qu’il n’y a pas des possibilités de mise sous pression à
partir d’une source extérieure, la cuve doit supporter une
pression deux fois supérieure à la pression maximale
de service (8 bars) sans déformation, ni fuites. METHODE D’ESSAI
11
2.16 Dans le cas où le pulvérisateur serait muni d’une
connexion lui permettant d’être mis sous pression à partir
d’une source extérieure, la cuve doit supporter une pression
cinq fois supérieure à la pression maximale de service
(20 bars), sans déformation, ni fuites. METHODE D’ESSAI 11.
3. PP module 3 - ASSEMBLAGE DE LA LANCE ET TUYAU
3.1 Le tuyau, quand il est plié suivant un angle de 180°
avec un rayon de pliage non supporté de 50 mm à des
températures allant jusqu’à 30oC, ne doit pas se pincer
(s’aplatir). CONTROLER
3.2 Les connexions des tuyaux doivent être facilement ajustables
et démontables en utilisant des gants (voir paragraphe 2.8
concernant les gants) et ne doivent pas présenter des fuites,
quand elles sont de nouveau connectées. CONTROLER
3.3 Le tuyau doit être suffisamment long pour permettre un
libre mouvement et un positionnement approprié de la lance
pour l’application. VERIFIER
3.4 La longueur minimale de la lance depuis la gâchette jusqu’à
la buse, doit être de 500 mm. MESURER
3.5 Le pulvérisateur doit être équipé
d’un robuste système de rangement, pour protéger la
lance en état de repos. VERIFIER
3.6 La lance doit être équipée d’une gâchette
de type marche/arrêt, qui peut être bloquée sur
la position «arrêt». VERIFIER
3.7 La longueur de la gâchette, mesurée à partir
du point d’articulation, ne doit pas être moins de 100 mm. MESURER
3.8 Pour ouvrir la gâchette, le couple de torsion nécessaire,
ne doit pas dépasser 1,5 N/m. MESURER
3.9 La gâchette doit être fiable. METHODE D’ESSAI 5
3.10 L’assemblage de la lance doit être équipé
d’un filtre amovible dont la dimension d’ouverture des mailles ne
doit pas dépasser 0,3 mm. Ce filtre doit être facile
à démonter et à monter en utilisant des gants
(voir paragraphe 2.8 concernant les gants). MESURER
3.11 Le filtre amovible (voir paragraphe 3.10) doit être installé
avant l’arrivée du liquide à la gâchette. VERIFIER
3.12 Au débit maximum recommandé, le filtre de la
gâchette ne doit pas réduire le débit de plus
de 5%. MESURER
3.13 Des buses interchangeables, mais non réglables, doivent
être fournies avec le pulvérisateur. VERIFIER
3.14 La pression de service maximale au niveau de la buse doit être
limitée à 4 bars. MESURER
3.15 Dans le cas où un manomètre serait installé,
ce dernier doit être situé après la gâchette.
VERIFIER.
4. PP module 4 - BRETELLES ET REMBOURRAGE
4.1 Les bretelles et les systèmes de fixation doivent être
solides et durables. METHODE D’ESSAI 6
4.2 Les bretelles et le rembourrage doivent être fabriqués
à partir de matériaux non-absorbants. METHODE D’ESSAI
3
4.3 Les bretelles et le rembourrage doivent résister à
la détérioration abusive due au contact avec les formulations
de pesticides homologuées. Le fabricant doit fournir une garantie
écrite dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.15).
VERIFIER
4.4 La partie de portage des bretelles doit avoir une largeur minimale
de 50 mm. MESURER
4.5 Quand des épaulettes ajustables sont incluses, elles
doivent rester fixes à la position réglée pendant
le travail. VERIFIER
4.6 Les bretelles doivent être facilement ajustables quand
le pulvérisateur est plein et en position de travail sur le
dos de l’opérateur. CONTROLER
4.7 Les bretelles doivent être équipées d’un
système de détachement rapide qui fonctionne d’une manière
efficace, quand le pulvérisateur est plein et en position de
travail sur le dos de l’opérateur. CONTROLER.
5. PP module 5 - SOURCE D’ENERGIE
Piston manuel et pompe
5.1 Quand la pompe est manuelle, celle-ci doit développer
une pression de 4 bars dans la cuve après avoir effectué
complètement un maximum de moins de 60 coups de piston avec
la cuve remplie à sa capacité nominale. MESURER
5.2 Quand la pompe est installée à l’intérieur
de la cuve, elle doit répondre aux exigences suivantes :
- lorsque la cuve est mise sous pression à une pression
de 4 bars, et la soupape de refoulement de la pompe est complètement
immergée dans le liquide de pulvérisation au-delà
d’une période de 15 minutes, la valve de contrôle de
la pompe ne doit pas permettre de fuites de liquide à l’intérieur
du cylindre ; CONTROLER
- la poignée de la pompe doit être commode et facile
à utiliser ; CONTROLER
- la longueur interne de la poignée ne doit pas être
moins de 100 mm, et sa section ne doit pas être moins de 25
mm ; MESURER
- le pulvérisateur doit être équipé
d’un dispositif, permettant de bloquer l’assemblage du piston à
sa position d’utilisation la plus basse, permettant ainsi de transporter
le pulvérisateur avec la poignée de la pompe, en toute
sécurité. VERIFIER.
6. PP module 6 - BUSES A PRESSION LIQUIDE
La responsabilité du fabricant du pulvérisateur l'oblige
à se conformer aux exigences ci-après relatives aux
buses recommandées ou fournies avec le pulvérisateur
bien que ces informations puissent provenir éventuellement
du fabricant des buses.
6.1 Le fabricant du pulvérisateur doit mentionner dans le
manuel d'utilisation (voir paragraphe 1.15), les informations sur
:
- les débits des buses à des pressions de 2, 3 et
4 bars ;
- les caractéristiques des formes et des angles du jet à
des pressions de 2, 3 et 4 bars ;
- la catégorie de la qualité du jet (comme une mesure
de la distribution des dimensions des gouttelettes) exprimée
selon les catégories mentionnées dans le tableau 1
de la METHODE D'ESSAI 10 ;
- une procédure pour déterminer quand les buses sont
usées de 125% de leur débit initial à leur
pression(s) de service recommandée. Dans ce cas ces buses
doivent être remplacées ;
- la hauteur et l'écartement des buses offrant une distribution
uniforme des jets au niveau de la cible, quand une rampe horizontale
munie de buses à fente est recommandée.VERIFIER
6.2 Le débit, de n’importe quelle buse prise individuellement
ou inter-buses de même code d’identification, c’est à
dire qui sont supposées avoir les mêmes caractéristiques,
ne doit pas varier de ± 10% par rapport au débit nominal
à n’importe quelle pression recommandée. MESURER.
6.3 Pour les buses à fente, le système de support doit
inclure un moyen permettant une orientation correcte de la buse à
l’intérieur de son porte-buse. VERIFIER.
PULVERISATEUR A DOS PNEUMATIQUE (PN)
1. PN module 1 - SPECIFICATIONS GENERALES
Les pulvérisateurs à dos pneumatiques doivent être
sans dangers, résistants, fiables et aptes à travailler
efficacement, dans les conditions réelles de terrain
Ils doivent être fabriqués à partir de matériaux
résistants et durables qui ne sont pas prédisposés
à des détériorations abusives pendant le travail
au champ, affectant négativement la sécurité
et l’efficacité, en raison des problèmes de corrosion,
de rouille, de déformation et d’usures prématurées
Pour être conforme aux normes de la FAO, un pulvérisateur
pneumatique (le pulvérisateur) doit répondre aux exigences
ci-dessous
1.1 La masse totale, quand le pulvérisateur est rempli à
sa capacité nominale (maximale recommandée par le fabricant),
ne doit pas excéder 25 kg. MESURER
1.2 Le pulvérisateur ne doit présenter de fuites.
METHODE D’ESSAI 1
1.3 Le pulvérisateur doit être facile à nettoyer,
aussi bien à l’intérieur comme à l’extérieur.
Les surfaces rugueuses et les recoins peu accessibles doivent être
évités. VERIFIER
1.4 Les surfaces extérieures du pulvérisateur ne doivent,
ni piéger, ni retenir la bouillie. METHODE D’ESSAI 2
1.5 Il ne doit pas y avoir d’angles aigus, de surfaces abrasives
ou de parties saillantes inutiles, qui peuvent blesser l’utilisateur.
VERIFIER
1.6 Le pulvérisateur doit être équipé
d’une poignée, judicieusement placée, pour être
transporté en toute sécurité en période
de repos. VERIFIER
1.7 Le pulvérisateur doit être stable et maintenu en
position verticale sur une pente allant jusqu’à 15 % (1 sur
7), quelle que soit la quantité de liquide à l’intérieur
de la cuve. CONTROLER
1.8 La maintenance, les réglages et le nettoyage de tous
les éléments du pulvérisateur, doivent être
faciles à réaliser sans outils spéciaux (c’est
à dire des outils spécialement conçus pour le
pulvérisateur). VERIFIER
1.9 Afin de faciliter l’identification exacte des pièces
de rechange, le pulvérisateur doit être marqué
clairement et durablement, pour indiquer le nom et l’adresse du fabricant,
ainsi que le nom et le modèle du pulvérisateur. VERIFIER
1.10 Il doit y avoir un système pratique mis sur place pour
aider l’approvisionnement en pièces de rechange pour un minimum
de cinq ans après la date de fabrication. Le fabricant doit
mentionner cette garantie dans le manuel d’utilisation(voir paragraphe
1.15). VERIFIER
1.11 Si le pulvérisateur subit une chute, ce dernier doit
pouvoir continuer à fonctionner normalement sans fuites. METHODE
D’ESSAI 7
1.12 Les parties du pulvérisateur entrant en contact continue
et direct avec les produits de pulvérisation, doivent être
fabriqués à partir de matériaux non-absorbants
adaptés aux formulations des pesticides homologuées.
METHODE D’ESSAI 8
1.13 Les parties du pulvérisateur exposées habituellement
à la lumière directe du jour doivent être fabriquées
à partir de matériaux qui ne se dégradent pas
indûment. Le fabricant doit fournir une garantie écrite
dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.15). VERIFIER
1.14 Le pulvérisateur doit être fiable et utilisable,
pour une longue période. METHODE D’ESSAI 12
1.15 Le fabricant doit fournir un manuel d’utilisation clair, simple
et illustré, dans la langue du pays de fabrication, et en anglais,
en français, ou en espagnol. VERIFIER
1.16 Le manuel d’utilisation doit comprendre les opérations
pour :
- le montage initial ;
- l’identification de toutes les pièces de rechange accompagnées
d’une vue éclatée d’ensemble ;
- le réglage et le calibrage;
- la réduction des besoins en matière de bouillie
non utilisable ;
- le nettoyage et la sécurité d’évacuation
des liquides de lavage ;
- la maintenance habituelle et le stockage ;
- l’utilisation précise sur le champ. VERIFIER.
Il doit également fournir les informations sur :
- la manipulation sans risques des pesticides non dilués,
le mélange des produits chimiques et le remplissage de la
cuve ;
- l’élimination des excès de bouillie et des emballages
vides de pesticides ;
- le calibre maximum du gicleur et la pression de service (quand
une pompe est installée) ;
- les précautions à prendre pour réduire les
risques de contamination de l’utilisateur et de l’environnement
;VERIFIER.
2. PN module 2 – CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
2.1 La cuve doit être marquée clairement et durablement
avec :
- le niveau de remplissage nominal maximum, qui ne doit pas dépasser
95% du volume total de la cuve ;
- des niveaux intermédiaires de remplissage appropriés.MESURER
2.2 Au cours du remplissage, le niveau du liquide doit être
clairement visible quand il s’approche de la capacité nominale
maximale. CONTROLER
2.3 La cuve doit contenir un tamis situé au niveau de l’orifice
de remplissage afin de filtrer l’eau ou la bouillie, quand elles sont
introduites. VERIFIER
2.4 Le tamis doit être facile à monter et démonter
en utilisant des gants (Pour les besoins de contrôle, les gants
doivent avoir une épaisseur minimale de 0,5 mm). VERIFIER
2.5 Le tamis doit avoir une dimension d’ouverture des mailles ne
dépassant pas le plus petit calibre du gicleur recommandé
par le fabricant. MESURER
2.6 Les mailles doivent être solidement fixées au corps
du tamis ou en faire partie. VERIFIER
2.7 Le tamis doit être bien ajusté permettant la sécurité
et le remplissage facile sans débordement, éclaboussure
ou déplacement de son siège. A titre indicatif, il est
suggéré que le tamis soit encastré dans l’orifice
de remplissage qui ne doit pas être moins de 100 mm de la plus
petite dimension. METHODE D’ESSAI 4
2.8 Pour éviter le débordement, lorsque le tamis se
trouve en dessous du niveau nominal, niveau de remplissage maximum,
un indicateur doit être incorporé qui reste clairement
visible, au moment où le liquide s’approche du niveau nominal
maximal. VERIFIER
2.9 L’orifice de remplissage de la cuve doit être fermé
avec un couvercle qui peut être déverrouillé et
bien verrouillé, avec des gants, sans outils (voir paragraphe
2.4 concernant les gants). VERIFIER
2.10 Quand le couvercle de la cuve est en place, il ne doit pas
collecter la bouillie. CONTROLER
2.11 Lorsque le pulvérisateur n’est pas pourvu d’une pompe,
la cuve doit être pressurisée pour permettre au liquide
d’être acheminé vers la buse. Le couvercle doit assurer
une fermeture parfaitement étanche avec la cuve. CONTROLER
2.12 La pression dans la cuve et dans le tuyau d’alimentation ne
doit pas dépasser 0,5 bar. MESURER
2.13 Dans le cas où le pulvérisateur serait équipé
d’une pompe, le couvercle ou la cuve, doit être équipé
d’une valve de prise d’air. VERIFIER
2.14 Quand le pulvérisateur est considéré normalement
comme vide, le volume de la bouillie retenu dans l’appareil (cuve,
pompe et tuyau), ne doit pas dépasser la limité spécifiée.
METHODE D’ESSAI 9.
3. PN module 3 - ASSEMBLAGE DU TUYAU D’AIR ET TUYAU DE LIQUIDE
L’assemblage du tuyau d’air est défini comme l’ensemble du
tuyau d’air, depuis le coude du ventilateur jusqu’à la sortie
de l’air
3.1 La longueur du tuyau, depuis la commande «marche-arrêt»
jusqu’à la sortie d’air, doit être au minimum de 400
mm. MESURER
3.2 Le tuyau d’air doit être équipé d’une poignée.
VERIFIER
3.3 Le tuyau d’air doit être raccordé au ventilateur
avec un tuyau flexible de grand diamètre fabriqué à
partir de matériau non-absorbant, permettant des mouvements
faciles dans le sens vertical et horizontal. VERIFIER
3.4 Les mécanismes utilisés pour fixer le tuyau flexible
au tuyau rigide d’air et au ventilateur, doivent être réutilisables
et facilement réglables en portant des gants (voir paragraphe
2.4 concernant les gants ). VERIFIER
3.5 Le pulvérisateur doit être équipé
d’un système de rangement robuste pour bien fixer l’assemblage
tuyau d’air, dans une position proche de la verticale en état
de repos. VERIFIER
3.6 Les connexions des tuyaux de pulvérisation doivent être
facilement ajustables et démontables en utilisant des gants
(voir paragraphe 2.4 concernant les gants) et ne doivent pas présenter
de fuites, quand elles sont de nouveau connectées. CONTROLER
3.7 Le tuyau liquide, quand il est plié suivant un angle
de 180°, avec un rayon de pliage non supporté de 50 mm
à des températures allant jusqu’à 30oC, ne doit
pas se pincer (s’aplatir). CONTROLER
3.8 Le tube d’alimentation de la buse doit être équipé
d’une gâchette de type marche/arrêt. VERIFIER
3.9 Dans le cas où la gâchette serait munie d’une manette,
cette dernière ne doit pas être moins de 100 mm, mesurée
à partir du point d’articulation. MESURER
3.10 Pour ouvrir la gâchette, le couple de torsion nécessaire
ne doit pas dépasser 1,5 N/m. MESURER
3.11 Afin de contrôler le débit du liquide, le pulvérisateur
doit être muni de gicleurs interchangeables avec des codes de
couleur. VERIFIER
3.12 Les débits des gicleurs avec les même codes d’identification
et de couleur (c’est à dire ceux ayant les mêmes caractéristiques),
ne doivent pas varier plus de ± 10% par rapport au débit
nominal. MESURER
3.13 Le pulvérisateur doit se conformer au minimum d’exigences
des performances de pulvérisation. METHODE D’ESSAI 14.
4. PN module 4 - BRETELLES ET REMBOURRAGE
4.1 Les bretelles et les systèmes de fixation doivent être
solides et durables. METHODE D’ESSAI 6
4.2 Les bretelles et le rembourrage doivent être fabriqués
à partir de matériaux non-absorbants. METHODE D’ESSAI
3
4.3 Les bretelles et le rembourrage doivent résister à
toute détérioration abusive, due au contact avec les
formulations des pesticides homologuées. Le fabricant doit
fournir une garantie écrite dans le manuel d’utilisation (voir
paragraphe 1.15). VERIFIER
4.4 La partie de portage des bretelles doit avoir une largeur minimale
de 50 mm. MESURER
4.5 Quand des épaulettes ajustables sont incluses, elles
doivent rester fixes à la position réglée pendant
le travail. VERIFIER
4.6 Les bretelles doivent être facilement réglables
quand le pulvérisateur est plein et en position de travail
sur le dos de l’opérateur. CONTROLER
4.7 Les bretelles doivent être équipées d’un
système de détachement rapide qui fonctionne d’une manière
efficace quand le pulvérisateur est plein et en position de
travail sur le dos de l’opérateur. CONTROLER.
5. PN module 5 - SOURCE D’ENERGIE
Moteur
5.1 Le levier d’accélération doit rester fermement
fixe dans n’importe quelle position choisie au cours de travail. CONTROLER
5.2 Le moteur doit être équipé d’un mécanisme
d’arrêt instantané facilement accessible par l’utilisateur,
quand le pulvérisateur est en position de travail sur le dos.
VERIFIER
5.3 Le moteur doit être équipé d’un mécanisme
de démarrage robuste et sans danger. METHODE D’ESSAI 15
5.4 L’échappement doit être :
- dirigé loin de l’opérateur,
- situé à l’opposé des commandes de contrôle
- couvert par une protection pour éviter les brûlures
de l’opérateur, d’un assistant ou d’une tierce personne.
VERIFIER
5.5 Le moteur doit être isolé de la structure de l’appareil,
grâce à des liaisons anti-vibratoires. VERIFIER
5.6 Le moteur doit être solidement protégé contre
les dommages physiques accidentels. VERIFIER
5.7 Le réservoir de carburant et le robinet d’alimentation
doivent être positionnés, pour minimiser le risque de
renversement du carburant sur le moteur. VERIFIER
5.8 Le robinet de carburant doit être proche du réservoir
de carburant et doit être facilement accessible à l’opérateur
en position de travail. VERIFIER
5.9 Un filtre à carburant facile à entretenir doit
être placé dans le tuyau d’alimentation de carburant
entre le réservoir et le carburateur. VERIFIER
5.10 Un filtre à air, facilement remplaçable, doit
être placé directement à l’entrée du carburateur.
VERIFIER
5.11 Les vis de réglage du carburateur doivent être
facilement accessibles, sans que cela nécessite aucun démontage,
et sans utilisation d’outils spéciaux (c’est à dire
des outils spécialement conçus pour le pulvérisateur).
VERIFIER
5.12 Le niveau de bruit aux oreilles de l’opérateur ne doit
pas dépasser de 85 dB. MESURER
5.13 Le réservoir de carburant doit avoir une capacité
suffisante, pour assurer une durée de travail minimale continue
d’une heure. CONTROLER
5.14 Quand le moteur à deux temps est utilisé, le
réservoir de carburant doit être marqué durablement,
pour indiquer le mélange carburant/huile exigé. VERIFIER
5.15 Les pièces en mouvement doivent être isolées
par un carter de protection, pour éviter les blessures. VERIFIER.
Ventilateur
5.16 Le ventilateur doit être protégé par un
carter, dont le diamètre est inférieur à 45 cm.
MESURER
5.17 L’entrée du ventilateur doit être pourvue d’une
grille de protection avec une dimension d’ouverture des mailles comprise
entre 5 et 10 mm. MESURER.
Pompe
5.18 Dans le cas où la pompe fait partie intégrante
du pulvérisateur, elle doit être capable de fournir le
débit maximum recommandé par le fabricant, avec le plus
grand calibre du gicleur recommandé, le tuyau d’air orienté
verticalement avec une rallonge de 1 m. CONTROLER.
6. PN Module 6 – Diffuseur
6.1 Dans le cas où le pulvérisateur serait muni d’un
diffuseur, le fabricant doit mentionner dans le manuel d’utilisation
(voir paragraphe 1.15), les informations sur les gammes des débits
recommandées pour les différentes cultures à
traiter. VERIFIER.
PULVERISATEURS CENTRIFUGES (PC)
Pour les besoins de ces directives, on désigne par pulvérisateur
centrifuge portatif, un appareil comprenant un disque rotatif, dans
lequel le liquide à pulvériser s’écoule pour
générer des gouttelettes. La vitesse de rotation du
disque et le débit du liquide détermine les dimensions
des gouttelettes.
Les pulvérisateurs centrifuges sont souvent actionnés
par un petit moteur électrique alimenté par une série
de piles sèches (Batterie de torche), ou par des batteries
rechargeables, portées soit à l’intérieur du
manche, par la ceinture de l’opérateur ou en bandoulière
Le liquide de pulvérisation alimente le disque par gravité
à partir d’une petite bouteille montée sur la tête
de pulvérisation, et/ ou d’une nourrice portée sur le
dos de l’opérateur ou en bandoulière.
1. PC Module 1 - SPECIFICATIONS GENERALES
Les pulvérisateurs centrifuges, doivent être sans dangers,
résistants, fiables et aptes à travailler efficacement
dans les conditions réelles de terrain.
Ils doivent être fabriqués à partir de matériaux
résistants et durables, qui ne sont pas prédisposés
à des détériorations abusives pendant le travail
au champ, affectant négativement la sécurité
et l’efficacité, en raison des problèmes de corrosion,
de rouille, de déformation et d’usures prématurées.
Pour être conforme aux normes de la FAO, un pulvérisateur
centrifuge doit répondre aux exigences ci-dessous.
1.1 La masse totale, quand le pulvérisateur est rempli à
sa capacité nominale (maximale recommandée par le fabricant),
ne doit pas excéder 25 kg. MESURER
Les directives acceptables relatives à la répartition
de la masse totale sont :
- 20 kg au maximum pour la cuve à dos (ou porté en
bandoulière), et la source électrique fixée
par une ceinture ou des bretelles
- 7 kg pour un manche/boîtier porte piles, une tête
de pulvérisation, une bouteille et une nourrice portée
avec les mains, quand elle est présente
1.2 Le pulvérisateur ne doit pas présenter de fuites.
METHODE D’ESSAI 1
1.3 Le pulvérisateur doit être facile à nettoyer,
aussi bien à l’intérieur, comme à l’extérieur.
Les surfaces rugueuses et les recoins peu accessibles doivent être
évités. VERIFIER
Les surfaces extérieures du pulvérisateur, ne doivent,
ni piéger, ni retenir la bouillie METHODE D’ESSAI 2
1.5 Il ne doit pas y avoir d’angles aigus, de surfaces abrasives
ou de parties saillantes, qui peuvent blesser l’utilisateur. VERIFIER
1.6 Le pulvérisateur doit être facile à porter
en toute sécurité en période de repos. VERIFIER
1.7 La maintenance, les réglages et le nettoyage de tous
les éléments du pulvérisateur, doivent être
faciles à réaliser sans outils spéciaux (c’est
à dire des outils spécialement conçus pour le
pulvérisateur). VERIFIER
1.8 Afin de faciliter l’identification exacte des pièces
de rechange, le pulvérisateur doit être marqué
clairement et durablement pour indiquer le nom et l’adresse du fabricant
ainsi que le nom et le modèle du pulvérisateur. VERIFIER
1.9 Il doit y avoir un système pratique, mis sur place, pour
aider l’approvisionnement en pièces de rechange pour un minimum
de cinq ans après la date de fabrication. Le fabricant doit
mentionner cette garantie dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe
1.14). VERIFIER
1.10 Les parties du pulvérisateur, exposées habituellement
à la lumière directe du jour, doivent être fabriquées
à partir de matériaux qui ne se dégradent indûment.
Le fabricant doit fournir une garantie écrite de ce résultat
dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.14). VERIFIER
1.11 Si le pulvérisateur subit une chute, ce dernier doit
pouvoir continuer à fonctionner normalement, sans fuites. METHODE
D’ESSAI 7
1.12 Les parties du pulvérisateur entrant en contact continue
et direct avec les produits de pulvérisation, doivent être
fabriquées de matériaux non-absorbants, adaptés
aux formulations des pesticides homologuées. METHODE D’ESSAI
8
1.13 Le pulvérisateur doit être fiable et utilisable
pour une longue période. METHODE D’ESSAI 12
1.14 Le fabricant doit fournir un manuel d’utilisation, clair, simple
et illustré, dans la langue du pays de fabrication, et en anglais,
en français, ou en espagnol. VERIFIER
1.15 Le manuel d’utilisation doit comprendre les instructions pour
:
- le montage initial ;
- l’identification de toutes les pièces de rechange accompagnées
d’une vue éclatée d’ensemble ;
- le réglage et le calibrage;
- la réduction des besoins en matière de bouillie
non utilisable ;
- le nettoyage et la sécurité d’évacuation
des liquides de lavage ;
- la maintenance habituelle et le stockage ;
- La sécurité de l’utilisation sur le terrain en
incluant la séparation des passages.VERIFIER
Il doit également fournir les informations sur :
- la manipulation sans risques des pesticides non dilués,
le mélange des produits chimiques et le remplissage de la
cuve
- l’élimination des excès de bouillie et des emballages
vides de pesticides ;
- le débit des gicleurs, la vitesse de rotation du disque,
et les dimensions des gouttelettes;
- le calibre maximum des gicleurs à utiliser dans le pulvérisateur ;
- les précautions à prendre pour réduire les
risques de contamination de l’utilisateur et de l’environnement
;
- les batteries recommandées et leur installation
- un système permettant de déterminer quand les batteries
doivent être remplacées. VERIFIER.
2. PC module 2 - CUVE, TAMIS ET COUVERCLE
Dans ce module, la cuve désigne tous réservoirs, contenant
la bouillie à être appliquée par une buse rotative,
qui peut être portés par les mains, sur le dos de l’opérateur
ou en bandoulière
2.1 La cuve doit être marquée clairement et durablement
avec :
- le niveau de remplissage nominal maximum(recommandé par
le fabricant) qui ne doit pas dépasser 95% du volume total
de la cuve ;
- des niveaux intermédiaires de remplissage appropriés.MESURER
2.2 Au cours du remplissage, le niveau du liquide doit être
clairement visible, quand il s’approche au niveau maximal nominal.
CONTROLER
2.3 La cuve doit contenir un tamis situé au niveau de l’orifice
de remplissage, afin de filtrer l’eau ou la bouillie, quand elles
sont introduites. VERIFIER
2.4 Le tamis doit être facile à monter et démonter
en utilisant des gants (Pour les besoins du contrôle, les gants
doivent avoir une épaisseur minimale de 0,5 mm). VERIFIER
2.5 Le tamis doit avoir une dimension d’ouverture des mailles ne
dépassant pas le calibre du plus petit gicleur recommandé
par le fabricant. MESURER
2.6 Les mailles doivent être solidement fixées au corps
du tamis, ou en faire partie. VERIFIER
2.7 Le tamis doit être bien ajusté, permettant la sécurité
et le remplissage facile, sans débordement, éclaboussure
ou déplacement de son siège. A titre indicatif :
il est suggéré que le tamis soit encastré dans
l’orifice de remplissage, qui ne doit pas être moins de 100
mm de la plus petite dimension. METHODE D’ESSAI 4
2.8 Pour éviter le débordement, lorsque le tamis se
trouve en dessous du niveau nominal, niveau de remplissage maximum,
il doit être incorporé un indicateur qui reste clairement
visible, au moment où le liquide s’approche du niveau nominal
maximal. VERIFIER
2.9 L’orifice de remplissage de la cuve doit être fermé
avec un couvercle qui peut être déverrouillé et
bien verrouillé en toute sécurité, avec des gants
sans outils (voir paragraphe 2.4 concernant les gants). VERIFIER
2.10 Quand le couvercle de la cuve est en place, il ne doit pas
collecter la bouillie. CONTROLER
2.11 Le couvercle ou la cuve doit être équipé
d’une valve de prise d’air. VERIFIER
2.12 Quand le pulvérisateur est considéré normalement
comme vide, le volume de la bouillie retenu dans l’appareil (cuve
et tuyau) ne doit pas dépasser la limité spécifiée.
METHODE D’ESSAI 9
2.13 La cuve, le tuyau liquide et les connexions associées,
ne doivent pas présenter des problèmes de fuites. CONTROLER
2.14 Les connexions des tuyaux doivent être facilement, ajustables
et démontable en portant des gants (voir paragraphe 2.4 concernant
les gants) et ne doivent pas présenter de fuites quand elles
sont reconnectées. CONTROLER
2.15 La cuve doit être stable et maintenue en position verticale
sur une pente allant jusqu’à 15 % (1 sur 7), quelle que soit
la quantité de liquide à l’intérieur du réservoir.
CONTROLER
2.16 Si la cuve subit une chute, cette dernière doit pouvoir
continuer de fonctionner normalement, sans fuites. METHODE D’ESSAI
7
2.17 Le tuyau, quand il est plié suivant un angle de 180°,
avec un rayon de pliage non supporté de 50 mm à une
température de 30oC, ne doit pas se pincer (s’aplatir). CONTROLER
2.18 Le tuyau doit être suffisamment long pour permettre le
libre mouvement et la mise en position appropriée du disque,
pour la pulvérisation. VERIFIER
2.19 Le manche doit être équipé d’une gâchette
de type marche/arrêt «. VERIFIER
2.20 Pour ouvrir la gâchette, le couple de torsion nécessaire
ne doit pas dépasser 1,5 N/m. MESURER.
3. PC module 3 – ASSEMBLAGE DU PULVERISATEUR (Tête de pulvérisation,
bouteille et manchon)
3.1 Dans toutes les positions de travail recommandées, la
tête de pulvérisation doit être à une distance,
par rapport à toutes les parties du corps de l’opérateur,
minimisant les risques directe de contamination de l’opérateur,
par les gouttelettes du jet. VERIFIER
3.2 Pour contrôler le débit du liquide au niveau des
buses, le pulvérisateur doit être pourvu de gicleurs
interchangeables, codés en couleur, qui peuvent être
changés, sans avoir recours à des outils spéciaux
(c’est à dire des outils spécialement conçus
pour le pulvérisateur). VERIFIER
3.3 Un capuchon doit être fourni avec le pulvérisateur,
pour protéger le disque des dommages physiques, en période
de repos. VERIFIER
3.4 Quand le liquide de pulvérisation est acheminé
uniquement à partir de la bouteille, vers la tête de
pulvérisation (c’est à dire qui n’est pas rempli d’une
nourrice), un entonnoir doit être fourni avec le pulvérisateur
permettant de remplir la bouteille sans débordement, ni éclaboussure.
METHODE D’ESSAI 4.
4. PC Module 4 - BRETELLES ET REMBOURRAGE
4.1 Les bretelles et les systèmes de fixation doivent être
solides et résistants. METHODE D’ESSAI 6
4.2 Les bretelles et le rembourrage doivent être fabriqués
de matériaux non-absorbants. METHODE D’ESSAI 3
4.3 Les bretelles et le rembourrage doivent résister à
la détérioration abusive, due au contact avec les formulations
de pesticides homologuées. Le fabricant doit fournir une garantie
écrite dans le manuel d’utilisation (voir paragraphe 1.14).
VERIFIER
4.4 La partie porteuse des bretelles ou de la bandoulière
attachée à la cuve, doit être de :
- 30 mm de large minimum pour les cuves de moins de 10 litres,
- 50 mm de large minimum pour des cuves de plus de 10 litres.MESURER
4.5 Quand des épaulettes ajustables sont incluses, elles
doivent rester fixes, à la position réglée pendant
le travail. VERIFIER
4.6 Les bretelles doivent être facilement ajustables, quand
le pulvérisateur est plein, et en position de travail sur le
dos de l’opérateur. CONTROLER
4.7 Les bretelles doivent être équipées d’un
système de détachement rapide, qui fonctionne d’une
manière efficace, quand le pulvérisateur est plein et
en position de travail sur le dos de l’opérateur. CONTROLER.
5. PC module 5 - SOURCE D’ENERGIE
Pulvérisateurs actionnés par batteries
La majorité des pulvérisateurs centrifuges utilisent,
soit des piles sèches, ou des batteries équivalentes.
Les pulvérisateurs actionnés par d’autres moyens, ne
sont abordés dans ce module
5.1 Le moteur et les connexions électriques doivent être
dimensionnés pour l’utilisation visée de l’appareil.
VERIFIER
5.2 Le moteur et les connexions électriques doivent être
protégés contre la corrosion due aux attaques d’humidité.
VERIFIER
5.3 Le moteur et les connexions électriques doivent être
remplaçables et réparables sans avoir recours à
des outils spéciaux (c’est à dire des outils spécialement
conçus pour le pulvérisateur) VERIFIER
5.4 Dans le cas d’utilisation de petites batteries, ex. batteries
sèches de dimension D/R20, la consommation électrique
du moteur ne doit pas dépasser 3 watts. CONTROLER
5.5 Le fabricant doit fournir de simples instructions claires dans
le manuel (voir paragraphe 1.14) pour connecter le moteur à
la source électrique et pour insérer les batteries.
CONTROLER
5.6 Les instructions relatives à la manière d’insérer
les batteries doivent être marquées durablement dans
le pulvérisateur. VERIFIER
5.7 L’interrupteur marche/arrêt doit être situé
de manière à faciliter l’arrêt du pulvérisateur,
par l’opérateur en position de travail. CONTROLER
5.8 L’interrupteur marche/arrêt doit être sûr
et doit permettre d’assurer entièrement 500 actions marche/arrêt
sans que son fonctionnement soit détérioré. CONTROLER.
6. PC module 6 – BUSES ROTATIVES
6.1 Le fabricant du pulvérisateur doit fournir dans le manuel
d’utilisation (voir paragraphe 1.14), les informations sur :
- les débits (mesurés avec de l’eau) ;
- caractéristiques des dimensions des gouttelettes, aux
débits nominaux (recommandations du fabriquant) des gicleurs,
et aux vitesses de rotation du disque ;
- une méthode de contrôle du disque pour déterminer
quand il faut le remplacer. CONTROLER
6.2 Le débit, de n’importe quel gicleur ou inter-gicleurs,
de même code d’identification, c’est à dire qui sont
supposés avoir les mêmes caractéristiques, ne
doit pas varier de ± 10% par rapport au débit nominal.
MESURER.
PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTES PAR L’OPERATEUR) : METHODES
D’ESSAI
METHODES D’ESSAI
Les méthodes d’essai associées à ces normes
concernent la sécurité, principalement celles en relation
avec l’opérateur mais également celles en relation avec
l’environnement. Contrairement aux autres sujets relatifs aux matériels
agricoles, le risque principal dû à l’utilisation des
pulvérisateurs est l’effet des pesticides. Dans plusieurs pays
en voie de développement, les risques de contamination par
les pesticides sont de plus en plus importants en raison d’un matériel
d’application détérioré et dangereux.
Parmi les méthodes qui seront présentées, plusieurs
concernent la fiabilité et la durabilité du pulvérisateur.
Dans certains cas les implications de ces méthodes sur la sécurité
de l’opérateur ne sont pas d’emblée évidentes.
Par exemple, la méthode d’essai 14 décrit la norme relative
aux performances du pulvérisateur à dos pneumatique.
Dans le cas où les gouttelettes ne seraient pas projetées
suffisamment loin de la sortie du jet de l’appareil, un danger existe
dû aux gouttelettes qui pourraient contaminer l’opérateur.
La méthode d’essai 15 vérifie la fiabilité du
dispositif du lancement du moteur au niveau du mécanisme de
démarrage. Cet essai est introduit compte tenu que des enquêtes
sur le terrain ont montré qu’en raison des cassures, ces mécanismes
sont souvent enlevés. Ceci a pour conséquence l’exposition
des parties très mobiles provoquant ainsi un danger.
Etapes d’essais
En fonction de l’objet de l’opération, l’ordre dont les essais
sont conduits peut être différent. Une approche consiste
à commencer par la méthode d’essai 1, essai sur les
fuites. Dans ce cas, le pulvérisateur pourrait être non
conforme même s’il est à l’état neuf. Par conséquent
la conduite des autres essais n’est pas nécessaire ; ce
qui permet une économie de temps et d’argent. Une autre approche
consiste à mener en premier lieu les essais sur la durabilité,
les considérer comme une série “ d’essais préalables ”,
avant de s’embarquer dans des essais plus critiques relatifs aux fuites
Cependant, il est très important de noter que pour être
conforme aux normes, un pulvérisateur doit répondre
à toutes les normes des paragraphes énumérés
et les essais correspondant à chacun des modules.
Conditions d’essais
Sauf en cas d’indications contraires dans une méthode d’essai
spécifique, les essais doivent être conduits à
une température de 20°C ± 5°C et une humidité
relative de 60 % ± 5%. Tous les rapports d’essai doivent enregistrer
ces deux paramètres durant les essais.
1. Méthode d’essai 1 - fuites
Pour PE, PM, PP et PN
1.1 Pour le PM, vider le réservoir de carburant et fermer
hermétiquement son orifice de remplissage, l’entrée
du carburateur et la sortie du pot d’échappement
1.2 Pour tous les tests de fuites, remplir le pulvérisateur
à sa capacité nominale (maximale recommandée
par le fabricant) avec de l’eau à laquelle on aura ajouté
un surfactant non-ionique à 0,1% et un colorant approprié
( c’est à dire un colorant stable et quantifiable à
des valeurs inférieures à 0,01%)
1.3 Laver et sécher toute la surface extérieure du
pulvérisateur
1.4 Pour PE, PM, PP, choisir un réservoir, par exemple un
grand tonneau ou fût en plastique suffisamment grand pour permettre
d’avoir une immersion compète du pulvérisateur sans
débordement
1.5 Remplir le réservoir décrit dans le paragraphe
1.4 avec un volume connu d’eau propre et prélever un échantillon
d’eau pour déterminer toute contamination initiale du colorant
choisi pour l’essai.
Par la suite appliquer les méthodes ci-après selon
le type du pulvérisateur.
Essais sans pression
Pour PE, PM
1.6 Démonter la buse et remplacer la par un disque plein pour
boucher la sortie
1.7 Positionner le pulvérisateur d’une manière verticale
sur un banc ou une surface plate similaire avec une couronne autour
des bords. Placer une bâche en polyéthylène sur
le banc dont la largeur doit être suffisamment grande pour couvrir
la couronne : pour s’assurer que les fuites du liquide ne sortiront
pas de la bâche. Ouvrir la gâchette marche/arrêt
et positionner la lance horizontalement sur le banc et laisser le
pulvérisateur pendant 60 minutes
1.8 Fixer la lance en position de repos
1.9 Bien fermer le couvercle et la valve de prise d’air pour éviter
que l’eau entre dans la cuve
1.10 Plonger le pulvérisateur et la bâche complètement
dans le réservoir d’eau propre en faisant attention à
ne pas perdre toute fuite d’eau
1.11 Secouer le pulvérisateur et la bâche dans l’eau
pendant six fois sur une distance approximative de 25 cm et agiter
l’eau pendant deux minutes
1.12 Oter le pulvérisateur et la bâche du réservoir.
Suspendre la bâche et le pulvérisateur en position debout
au-dessus du réservoir pendant deux minutes
1.13 Agiter vigoureusement l’eau dans le réservoir avec un
bâton métallique d’un mètre de long et de 10 cm
d’épaisseur pendant 30 secondes
1.14 Prélever un échantillon du liquide et déterminer
par fluorimétrie ou spectrophotométrie la quantité
de la solution initiale colorée dans l’eau.
Pour répondre aux normes, l’essai non pressurisé doit
montrer une lecture équivalente à moins de 5 ml de la
solution colorée d’origine.
Pour PN
1.18 Détacher le tuyau d’alimentation de liquide de la connexion
de tuyau d’air. Boucher la sortie du tuyau avec un bouchon vissé
de manière à ce qu’il soit étanche, ensuite ouvrir
la gâchette
1.19 Positionner le pulvérisateur d’une manière verticale
sur un banc ou une surface plate similaire, le couvrir par une bâche
en polyéthylène et le laisser pendant 60 minutes
1.20 Au lieu de plonger le pulvérisateur dans le réservoir
d’eau, enlever toute l’eau contenue dans le pulvériseur (y
compris le tuyau d’air) à l’aide de chiffons à cotton.
Placer les chiffons et la bâche polyéthylène dans
un réservoir d’eau propre et évaluer toutes fuites suivant
les méthodes des paragraphes 1.11 au 1.14 (Pour les chiffons
et la bâche en polyéthylène uniquement).
Pour répondre aux normes, l’essai doit montrer une lecture
équivalente à moins de 5 ml de la solution colorée
d’origine.
Pour la tête de pulvérisation du PC et les tuyaux
de connexion
Cet essai a pour objectif de détecter les fuites de liquide
dans la bouteille montée sur la tête de pulvérisation
ou au niveau de toute la tuyauterie de connexion (c’est à dire
vers la tête de pulvérisation, le manche et le réservoir)
qui sont susceptibles de contaminer les mains ou le corps de l’opérateur
1.21 Remplir la bouteille située au niveau de la tête
de pulvérisation et/ou la nourrice avec de l’eau contenant
un colorant adéquat comme il est décrit dans le paragraphe
1.12
1.22 Démonter le disque de pulvérisation
1.23 Mettre le pulvérisateur sur une bâche propre en
polyéthylène
1.24 Faire fonctionner la tête de pulvérisation dans
une position normale de travail en s’assurant qu’aucune forme de liquide
de la tête de pulvérisation tombe dans la bâche.
Continuer jusqu’à ce que la bouteille ou la nourrice, quand
elle est utilisée, soit vide
1.25 En utilisant des chiffons en coton, enlever le liquide de la
surface du manche et des connexions des tuyaux du pulvérisateur
1.26 Plonger les chiffons et la bâche en polyéthylène
dans un grand réservoir rempli d’eau propre
1.27 Agiter fortement l’eau dans le réservoir avec un bâton
métallique plat d’un mètre de long pendant 30 secondes
1.28 Prélever un échantillon du liquide et déterminer
par fluorimètrie ou spectrophotométrie la quantité
de la solution d’origine du colorant dans l’eau.
Pour répondre aux normes, l’essai doit montrer une lecture
équivalente à moins de 2 ml de la solution colorée
d’origine.
Essai sous pression
Pour PE, PM, PP
1.29 Démonter l’embout de la buse et le remplacer par un disque
plein pour boucher la sortie
1.30 Injecter une pression de 4 bars dans le pulvérisateur
avec la gâchette en position ouverte
1.31 Laver, nettoyer et sécher complètement l’extérieur
du pulvérisateur
1.32 Positionner le pulvérisateur d’une manière verticale
sur un banc ou une surface plate similaire, le couvrir par une bâche
en polyéthylène et le laisser pendant 60 minutes
1.33 Fermer le couvercle et la valve de prise d’air (PE, PM) pour
éviter que l’eau ne pénètre dans la cuve
1.34 Plonger complètement le pulvérisateur et la bâche
de polythène dans le réservoir comme décrit dans
le paragraphe 1.4 et évaluer toute fuite en suivant les méthodes
des paragraphes 1.11 au 1.14.
Pour répondre aux normes, l’essai de mise sous pression doit
montrer une lecture équivalente à mois de 5 ml de la
solution colorée d’origine.
Essai des fuites par renversement
Pour PE, PM, PN, PC (Cuve uniquement)
1.35 Pour ces essais, ne pas mettre le pulvérisateur sous
pression ou obturer la valve de prise d’air ou le couvercle
1.36 Pour PC détacher le tuyau d’alimentation à partir
de la tête de pulvérisation et le fermer d’une manière
étanche avec un bouchon vissé. Une autre alternative,
détacher le tuyau de la cuve et boucher la sortie de la cuve,
dans ce cas le système est étanche
1.37 Préparer une cuve d’eau selon les méthodes décrites
dans les paragraphes 1.4 et 1.5
1.38 Positionner le pulvérisateur d’une manière verticale
au-dessus du réservoir (voir paragraphe 1.32) et le renverser
d’un angle de 90° (avec les bretelles vers le bas)
1.39 Maintenir le pulvérisateur dans cette position durant
1 minute et le retourner par la suite à la position de départ
1.40 Répéter le processus de renversement 5 fois comme
il est décrit dans les paragraphes 1.38 et 1.39
1.41 Fermer le couvercle de la cuve et la valve de prise d’air
1.42 Pour PE, PM, PC : plonger tout le pulvérisateur
et la bâche en plastique dans un réservoir d’eau comme
il est décrit dans le paragraphe 1.4 et évaluer les
fuites éventuelles selon la méthode indiquée
dans les paragraphes 1.11 à 1.14
Pour répondre aux normes, l’essai de renversement doit montrer
une lecture équivalente à moins de 5 ml de la solution
colorée d’origine pour PE, PM, PN et moins de 2 ml pour PC.
2. Méthode d’essai 2 - SURFACE DE RETENTION
Pour PE, PM, PP, PC (Cuve de bouillie uniquement)
2.1 Avant de commencer l’essai :
- démonter les bretelles et le couvercle du pulvérisateur ;
- nettoyer l’extérieur du pulvérisateur avec un détergent
et rincer d’une manière rigoureuse avec de l’eau propre ;
- Pour PM, vider le réservoir de carburant et boucher d’une
manière étanche l’orifice de remplissage, l’entrée
du carburateur et la sortie du pot d’échappement ;
- Pour PC, mener l’essai uniquement avec la cuve et le tuyau. Quand
il est possible, fermer la gâchette ou bien obturer le tuyau
d’une manière étanche après l’avoir détacher
de la tête de pulvérisation
2.2 Choisir un réservoir, ex : un grand tonneau ou fût
en plastique, remplir ce réservoir avec un volume connu d’eau
propre et prélever un échantillon d’eau pour déterminer
toute contamination initiale du colorant choisi pour l’essai. N.B.
Le réservoir doit être suffisamment grand pour permettre
d’avoir une immersion compète du pulvérisateur sans
débordement
2.3 Tenir le pulvérisateur droit sur une surface horizontale
grillagée et placer la lance (PE, PM, PP) horizontalement sur
le grillage le long du pulvérisateur
2.4 Placer un morceau de film plastique au-dessus de l’orifice de
remplissage de manière à ce que le liquide versé
sur le film en plastique n’entrera pas dans la cuve du pulvérisateur
2.5 Verser soigneusement, d’une manière centrée et
uniforme, une solution colorée avec l’eau (ex. une qui est
stable et quantifiable à moins de 0,01 % de la solution) à
10 % du volume nominal (le maximum recommandé par le fabricant)
du pulvérisateur. La solution colorée doit être
écoulée le plus uniformément possible au-dessus
de la surface de la cuve de pulvérisation
2.6 Laisser le pulvérisateur debout s’égouttant pendant
une minute et enlever le filme en plastique de l’orifice de remplissage
2.7 Monter le couvercle et obturer la prise d’air afin d’éviter
que l’eau n’entre dans le pulvérisateur
2.8 Fixer la lance dans sa position de rangement
2.9 Plonger le pulvérisateur dans le fût d’eau propre
comme décrit dans le paragraphe 2.2
2.10 Secouer le pulvérisateur dans l’eau pendant six fois
sur une distance approximative de 25 cm et agiter l’eau pendant deux
minutes
2.11 Oter le pulvérisateur du fût. Suspendre le pulvérisateur
en position debout au-dessus du fût pendant deux minutes
2.12 Agiter l’eau dans le fût vigoureusement avec un bâton
métallique d’un mètre de long et de 10 cm d’épaisseur
pendant 30 secondes
2.13 Prélever un échantillon du liquide et déterminer
par fluorimétrie ou spectrophotométrie la quantité
de la solution initiale colorée dans l’eau
Pour répondre aux normes, il ne doit pas y avoir plus de
l’équivalent de 70 ml de la solution colorée pour PE,
PM, PP ou 30 ml de la solution colorée pour PC, dans le fût
à immersion, c’est à dire introduite à partir
de l’extérieur du pulvérisateur.
Pour PN
Etant donnée la difficulté d’obturer l’entrée
de l’air du ventilateur pour permettre une immersion, cet essai utilise
la technique de chiffonnage par des morceaux en cotton. L’essai se
focalise sur la quantité de liquide retenue dans la cuve du
pulvérisateur et dans le dossier qui sont des parties en contact
continue avec l’opérateur et provoquant plus de risques de
contamination
2.14 Tenir le pulvérisateur droit sur une surface horizontale
grillagée et placer l’assemblage tuyau d’air horizontalement
sur cette surface
2.15 Placer un morceau de film plastique au-dessus de l’orifice
de remplissage de manière à ce que le liquide versé
sur le film en plastique n’entrera pas dans la cuve du pulvérisateur
2.16 Verser la solution colorée sur le pulvérisateur
comme décrit dans le paragraphe 2.5
2.17 Laisser le pulvérisateur en position debout s’écouler
pendant une minute et enlever le film en plastique de l’orifice de
remplissage
2.18 En utilisation les chiffons en coton, enlever tout le liquide
de la partie avant, du rembourrage du dossier et de la cuve
2.19 Poser les chiffons dans un récipient à volume
d’eau connu
2.20 Prélever un échantillon du liquide et déterminer
par fluorimétrie ou spectrophotométrie la quantité
de la solution initiale colorée dans l’eau
Pour répondre aux normes, il ne doit pas y avoir plus de
l’équivalent de 5 ml de la solution colorée dans le
récipient, c’est à dire introduite de l’extérieur
du pulvérisateur.
3. Méthode d’essai 3 - ABSORPTION DES BRETELLES ET DU REMBOURRAGE
Pour PE, PP, PM, PN, PC
3.1 Retirer les bretelles et le rembourrage du pulvérisateur
et les peser à l’état sec
3.2 Plonger complètement les bretelles et le rembourrage
dans l’eau pendant deux minutes
3.3 Les retirer de l’eau et éliminer les excès d’eau
3.4 Egoutter pendant 5 minutes puis repeser.
Pour répondre aux normes, l’augmentation du poids ne doit
pas dépasser 10% du poids sec.
4. Méthode d’essai 4 – REMPLISSAGE DE LA CUVE
Pour PE, PM, PN, PP, PC
4.1 Avec le tamis de la cuve ou l’entonnoir (PP, PC) dans sa position
normale, remplir le pulvérisateur à sa capacité
nominale en utilisant un seau non profilé (c’est à dire
un seau rond et sans bord de versement), à partir d’une hauteur
de 10 cm.
Pour être conforme
- La cuve doit être remplie à sa capacité nominale
sans débordement ni éclaboussure à des volumes
de :
- 25 litres par minutes pour PE, PM, PN, PC,
- 10l/mn pour PP,
- - 5 l/mn pour la bouteille de bouillie sur PC
- Pour PE, PM, PN, PC, le tamis ne doit être soulevé
de son siège au moment du remplissage.
5. Méthode d’essai 5 - FIABILITE DE LA GACHETTE
Pour PE, PM, PP
5.1 Adapter la gâchette, avec le tuyau et la lance attachée,
à un dispositif marche/arrêt mécanique permettant
d’être actionnée à une fréquence de 10
à 15 fois par minute
5.2 Installer une buse ayant un débit de 0,7 à 0,8
l/min à une pression de 3,5 bars
5.3 Pomper l’eau contenant 20 % de kaolin en suspension, comme définie
dans l’appendice 1, de manière continue, dans les circuits
de pulvérisation pendant la durée de l’essai à
une pression de 3 bars au niveau de la buse
5.4 Faire fonctionner la gâchette pendant 25.000 cycles marche/arrêt
5.5 Remplir le pulvérisateur à sa capacité
nominale avec une solution colorée, comme indiqué dans
le paragraphe 1.1 et ensuite répéter l’essai de fuites
de la méthode d’essai 1.
Pour être conforme:
- la gâchette doit continuer à fonctionner normalement
et efficacement pendant et après l’essai ;
- lors des essais de fuites (Méthode d’essai 1), on doit
noter, dans chaque cas, une lecture équivalente à
moins de 5 ml de la solution colorée d’origine
6. Méthode d’essai 6 - RESISTANCE DES BRETELLES
Pour PE, PM, PP, PN, PC (Nourrice)
6.1 Remplir la cuve du pulvérisateur avec de l’eau jusqu’à
sa capacité nominale
6.2 Suspendre le pulvérisateur par ses bretelles à
un support solide composé d’une barre horizontale d’un diamètre
extérieur de 75 mm simulant le transport sur le dos de l’opérateur
6.3 Soulever le pulvérisateur de 300 mm et le laisser tomber
25 fois, en le laissant suspendu librement par ses bretelles, après
chaque chute.
Pour être conforme, le pulvérisateur doit continuer
à fonctionner normalement après l’essai, et toutes les
bretelles, les attaches rapides, les fixations et les crochets doivent
rester complètement opérationnels.
7. Méthode d’essai 7 – ESSAI DE CHUTE DU PULVERISATEUR
Pour PE, PM, PP, PC (Nourrice)
7.1 Placer une plate-forme solide en bois carré (on suggère
20 – 30 mm d’épaisseur et 800 mm de coté) sur un terrain
plat et l’entourer d’une cage de protection pour les testeurs
7.2 Remplir la cuve du pulvérisateur avec de l’eau à
sa capacité nominale
7.3 Ranger l’assemblage de la lance et le levier (pour PE) en position
proche de la verticale, le plus possible, sur le côté
de la cuve
7.4 Laisser tomber le pulvérisateur depuis une hauteur de
0,60 m sur la plate-forme des manières suivantes :
- verticale (6 chutes)
- sur sa base, inclinée selon un angle de 10° par rapport
à la verticale sur un côté (3 chutes)
- sur sa base inclinée selon un angle de 10° par rapport
à la verticale sur le côté opposé (3
chutes)
Pour être conforme, pendant ces essais, aucune partie du pulvérisateur
ne doit être cassée, et après ces essais, suite
uniquement à des ajustements mineurs et à un resserrage,
le pulvérisateur doit continuer à fonctionner normalement
et rester conforme aux normes sur les fuites selon la méthode
d’essai 1.
Pour Le manche de PC, tête de pulvérisation et
bouteille (c’est dire le pulvérisateur)
7.5 Porter le pulvérisateur dans sa position de travail (avec
les batteries à l’intérieur du manche dans le cas du
ce modèle) avec le point le plus bas de l’appareil situé
à 0,60m au-dessus de la plate-forme
7.6 Laisser tomber le pulvérisateur verticalement 6 fois.
Pour être conforme, suite uniquement à des ajustements
mineurs et au remplacement du disque de pulvérisation quand
c’est nécessaire, après les essais, le pulvérisateur
doit continuer à fonctionner normalement et rester conforme
aux normes sur les fuites selon la méthode d’essai 1.
8. Méthode d’essai 8 - RESISTANCE CHIMIQUE
Pour PE, PM, PN, PC, PC
Cet essai s’applique à tous les éléments qui
entrent en contact direct avec les formulations de pesticides concentrées
ou diluées. Sont exclus de cet essai les bretelles, le rembourrage
et tous les joints, qui ne sont pas constamment en contact avec les
produits chimiques
8.1 Peser et mesurer les composants individuels de l’appareil
8.2 Les immerger, dans une solution contenant 40% de kérosène,
20% de toluène et 40% de xylène pendant 12 heures à
une température de 20 à 25oC
8.3 Rincer les composants avec de l’eau propre, les sécher
et les conserver pendant une période de 24 heures dans l’air
à une température de 20-25oC et une humidité
relative de 60 % ± 5 %
8.4 Peser et mesurer de nouveau les composants individuels.
Pour être conforme :
- les modifications de poids et de taille des composants, par rapport
aux mesures initiales, ne doivent pas dépasser ± 5% ;
- Les composants doivent pouvoir être de nouveau assemblés
et doivent remplir leur fonction d’origine.
9. Méthode d’essai 9 - RETENTION DE LIQUIDE DANS LE PULVERISATEUR
Pour PE, PM, PP, PN
9.1 Pour PE, PM, PP, avant de commencer l’essai, actionner le pulvérisateur
muni d’une buse, avec la lance et le tuyau dans leur position de travail
normal, jusqu’à ce que le pulvérisateur soit vide à
son niveau nominal, c’est à dire quand le jet au niveau de
la buse est perturbé par l’air
9.2 Pour PN, actionner le pulvérisateur jusqu’au moment où
il n’y a plus de gouttelettes émises au niveau de tuyau d’air,
c’est à dire quand le pulvérisateur est vide à
son niveau nominal
9.3 Placer le pulvérisateur sur une surface horizontale de
manière à ce que la cuve soit en position verticale
et nivelée
9.4 Verser 5 litres d’eau dans la cuve
9.5 Faire fonctionner le pulvérisateur à une pression
d’utilisation normale avec la lance et le tuyau dans leur position
normale de travail, jusqu’à ce que le pulvérisateur
soit de nouveau vide à son niveau nominal
9.6 Verser de nouveau dans la cuve, 5 litres d’eau colorée,
comme indiqué dans le paragraphe 1.2
9.7 Faire fonctionner le pulvérisateur jusqu’à ce
qu’il soit de nouveau vide et récupérer tout le liquide
dans un récipient propre, c’est à dire plus d’eau à
vidanger. Pour PN, détacher le tuyau de liquide du tuyau d’air
pour faciliter la collecte du liquide
9.8 Mélanger l’eau récupérée pendant
30 secondes
9.9 Prélever un échantillon et déterminer le
taux de concentration du colorant au moyen de la fluorimètrie
ou de la spectrophotométrie.
Pour être conforme, l’essai doit donner une valeur indiquant
que la quantité d’eau restant des 5 litres d’origine (voir
paragraphe 9.3) dans le pulvérisateur ne doit pas dépasser :
- 1,5 % de la capacité nominale de la cuve du pulvérisateur
pour PE, PM, PN ;
- 25 ml pour PP.
10. Méthode d’essai 10 - BUSES ET QUALITE DU JET
Pour PE, PM, PP
Pour cet essai, la qualité du jet produit par une buse à
tester est exprimée en termes de distribution des différentes
tailles de gouttelettes, en comparaison avec celle produite par une
série de buses à fente de références conventionnelles
qui sont mentionnées dans le Tableau 1.
Tableau 1
Buses de références déterminant les différentes
catégories de qualité du jet
Type de buse
|
Débit (l/min)
|
Pression (bar)
|
Limites des catégories
|
Buse à fente 110°
|
0,48
|
4,5
|
Très fines et fines
|
Buse à fente 110°
|
1,20
|
3,0
|
Fines et moyennes
|
Buse à fente 110°
|
1,96
|
2,0
|
Moyennes et grosses
|
Buse à fente 80°
|
2,92
|
2,5
|
grosses et très grosses
|
Pour évaluer une buse
10.1 Choisir un minimum de trois exemples de buses à tester
d’une manière aléatoire à partir d’un lot contenant
un minimum de 25 buses
10.2 Evaluer la qualité du jet de chaque buse en employant
la même méthode utilisée pour calibrer les buses
de références de la figure 2, comme il est décrit
dans les paragraphes de 10.3 à 10.7 ci-dessous
10.3 Pulvériser de l’eau propre à travers les buses
aux pressions et aux débits mentionnés dans le tableau
1
10.4 Déterminer la distribution des différentes tailles
des gouttelettes pour chaque débit par un échantillonnage
des gouttelettes en vol en utilisant un instrument à rayon
laser approprié
10.5 Procéder à l’échantillonnage de l’ensemble
du nuage de pulvérisation formé par la buse à
une distance variant entre 350 et 500 mm à partir de la buse
10.6 Reporter les résultats obtenus dans un graphique sous
forme de pourcentage du volume cumulé de bouillie (axes des
x) et de dimensions des gouttelettes mesurées (axe des y) comme
indiqué dans la Figure 2
10.7 Comparer le graphique obtenu par la buse testée avec
les catégories de distribution des buses de référence.
Pour être conforme, la distribution moyenne des trois buses
testées doit correspondre aux catégories de qualité
du jet des buses de références avancées par le
fabricant du pulvérisateur. La conformité est atteinte
quand la majorité du volume cumulé à un débit
et une pression donnés, correspond à la catégorie
appropriée dans l’intervalle 10 à 90 %
Figure 2 - Un exemple de détermination de la qualité
du jet basé sur des graphes du volume cumulé/dimension
des gouttes
11. Méthode d’essai 11 - PRESSION DE LA CUVE ET DU CYLINDRE
Pour la cuve du PP et le Cylindre de pression de PE
11.1 Démonter les connexions du tuyau de sortie, la soupape
de sécurité et le manomètre. Fermer ensuite hermétiquement
les orifices de ces éléments ainsi que d’autres orifices
situés dans la cuve/cylindre avec des bouchons filetés
11.2 Quand la cuve/cylindre n’est pas équipée d’une
connexion permettant d’utiliser une source de pression extérieure,
employer une connexion d’entrée de pression en la substituant
à un des orifices bouchés cités précédemment
(voir paragraphe 11.1)
11.3 Remplir complètement la cuve/cylindre avec de l’eau
et la placer dans une cage de protection
11.4 Accoupler la cuve/Cylindre à une pompe hydraulique par
l’intermédiaire de la connexion d’entrée
11.5 Mettre la cuve/Cylindre sous pression et la maintenir pendant
1 minute comme indiqué ci-dessous:
- cinq fois la pression nominale (20 bars) pour la cuve du PP ayant
la possibilité d’utiliser une source de pression externe ;
- deux fois la pression nominale (8 bars), pour la cuve du PP avec
uniquement une pompe manuelle intégrée et sans possibilité
en option d’utiliser une source de pression externe et pour les
cylindres de pression des PE et PM.
Pour être conforme, la cuve ou le cylindre de pression :
- ne doit pas se déformer de façon permanente ;
- ne doit pas présenter plus de 5 ml de fuites. Méthode
d’essai 1
12 Méthode d’essai 12 - DURABILITE DU PULVERISATEUR
Pour les PE, PM, PN, PC
12.1 Remplir le pulvérisateur avec de l’eau jusqu’à
sa capacité nominale
12.2 Pour le type PE, fixer le levier de la pompe à un dispositif
d’entraînement mécanique de manière à ce
qu’il ne se bute pas aux positions limites en haut et en bas pour
chaque course
12.3 Pour le matériel entraîné par moteur électrique
ou moteur à essence, (PM, PN, PC) actionner le moteur à
la vitesse de rotation recommandée par le fabricant pour être
conforme aux débits spécifiés dans le paragraphe
12.4
12.4 Pulvériser l’eau au débit et à la pression
maximum recommandés par le fabricant
12.5 S’assurer que la cuve ne devient jamais complètement
vide au cours de la période d’essai. Ceci peut être réalisé,
soit en récupérant l’eau de la buse(s) dans un récipient
séparé permettant ainsi au contenu d’être recyclé
par siphonnage à la cuve ou par l’alimentation en eau de la
cuve à partir d’une autre source
12.6 Poursuivre l’opération :
- PE pendant 250 heures ;
- PM, PN, PC pour 50 heures.
Pour l’équipement entraîné par moteur à
essence ou par moteur électrique, la période de 50 heures
d’essai ne doit pas être continue. Elle peut être intermittente
avec un laps de temps de repos pendant la nuit.
Pour être conforme :
- Le pulvérisateur doit fonctionner efficacement pendant
la période d’essai, sans panne mécanique, ni défaillance,
ni besoin de maintenance autres que des resserrages mineurs;
- après cet essai, le pulvérisateur doit être
conforme aux normes de fuites selon la méthode d’essai 1;
- pour le PE, quand il est rempli à sa capacité nominale,
la pompe doit maintenir la pression de 3 bars au débit nominal
(maximum recommandé par le fabricant) pendant toute la période
d’essai sans dépasser 30 coups par minute ;
- pour le type PM, pendant toute la période d’essai, la
pompe doit maintenir la pression de 3 bars au débit nominal
(maximum recommandé par le fabricant).
Pour les pulvérisateurs de type PP, équipés
d’un système de pompage manuel
12.7 Dans ce cas, ne pas remplir le réservoir avec de l’eau
12.8 Fixer le levier du piston de la pompe à un dispositif
d’entraînement mécanique de manière à ce
qu’il ne se bute pas aux positions limites en haut et en bas pour
chaque course
12.9 Incorporer une soupape de sécurité au système,
qui se déclenche à une pression de 4 bars, pour libérer
complètement la pression dans la cuve et se remettre ensuite
en place
12.10 Poursuivre l’opération pour un cycle de 2.500 cycles
de déclenchement de la soupape
12.11 Cet essai doit être conduit à une température
de 20°C ±5°C
Pour être conforme :
- la pompe ne doit pas avoir de pannes mécaniques, de défaillances
ou besoins de réparation pendant la période de contrôle
;
- après l’essai, la pompe doit être capable de mettre
la cuve à une pression de 3 bars, avec un maximum de 45 coups
de pompe, la cuve remplie à sa capacité nominale ;
- le pulvérisateur doit également répondre
aux exigences des méthodes essai 11 et 13.
13 Méthode d’essai 13 - DURABILITE DU PULVERISATEUR A PRESSION
PREALABLE
Pour PP
Cet essai est conçu pour tester la durabilité du pulvérisateur
entier et pas seulement de la cuve.
13.1 Quand la cuve n’est pas pourvue d’une connexion permettant un
approvisionnement en pression à partir d’une source extérieure,
une connexion d’entrée appropriée doit être fixée
13.2 Incorporer au système, une soupape de sécurité
libérant complètement à 4 bars la pression de
la cuve et se remettant ensuite en place
13.3 Placer le pulvérisateur avec toutes ces fixations habituelles
(c’est à dire entièrement avec le tuyau, et la lance,
obturer par un disque plein remplaçant la buse), avec la gâchette
ouverte, dans une cage de protection
13.4 Mettre la cuve à une pression de 4 bars pendant 10.000
cycles de pression
13. 5 L’essai doit être mené à une température
de 20°C ±5°C
Pour être conforme :
- la cuve ne doit pas se déformer de façon permanente
;
- Le pulvérisateur ne doit pas avoir plus de 5 ml de fuites.
Méthode d’essai 1
14 Méthode d’essai 14 - PERFORMANCE DU PULVERISATEUR A DOS
PNEUMATIQUE
L’essai doit être effectué par temps d’air calme
14.1 Remplir le pulvérisateur avec de l’eau jusqu’à
sa capacité nominale
14.2 Poser trois perches de 1,5 m de long et de 12,5 cm de diamètre,
aligné et à des distances de 5 m et placer des papiers
hydrosensibles proches du sommet de chaque perche
14.3 Maintenir le canon du pulvérisateur à angle droit
par rapport aux perches et pulvériser l’eau sur les papiers
hydrosensibles au débit minimum recommandé par le fabricant
14.4 Marcher à une vitesse de 1 m/s parallèlement
à la ligne des perches à une distance de 10 m, avec
le tube de pulvérisation face à ces perches et aux papiers
hydrosensibles. Orienter la sortie du pulvérisateur d’une manière
régulière vers les papiers hydrosensibles
14.5 Répéter l’opération cinq fois, en changeant
à chaque fois les papiers hydrosensibles.
Pour répondre aux normes, le nombre moyen de gouttelettes
pulvérisées ne doit pas être inférieur
à 30 par centimètre carré.
15 Méthode d’essai 15 - FIABILITE DU MECANISME DE DEMARRAGE
DU MOTEUR
Pour les PM, PN
15.1 Adapter le moteur à un banc de contrôle permettant
au mécanisme de démarrage de fonctionner successivement
pendant 2.500 cycles successifs
15.2 Débrancher le système d’alimentation de carburant
et d’allumage du moteur
15.3 S’assurer de la lubrification des moteurs à deux temps
pendant que le tuyau est débranché.
Pour être conforme, le mécanisme doit fonctionner efficacement
pendant toute la durée du contrôle, sans pannes, sans
défaillances ou sans besoins de maintenance
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