1. Trois sessions de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) ont eu lieu depuis 1996, année de la première session du Comité de l'aquaculture. Les sessions de la Commission ont coïncidé avec le processus de réforme de cet organe.
2. À sa vingt-deuxième session qui a eu lieu à Rome du 13 au 16 octobre 1997, la Commission a reçu le rapport de la première session du Comité de l'aquaculture et elle est convenue que la deuxième session de ce Comité pourrait avoir lieu en utilisant des fonds extrabudgétaires. La Commission a recommandé que la FAO continue à soutenir les activités du Comité par l'intermédiaire de son Programme ordinaire.
3. À sa vingt-troisième session qui a eu lieu à Rome du 7 au 10 juillet 1998, la CGPM a examiné les progrès réalisés par les réseaux sur l'aquaculture et l'organisation d'une Consultation sur l'application de l'Article 9 du Code de conduite de la FAO pour une pêche responsable dans la région de la Méditerranée. L'Italie et la Commission européenne ont souligné l'importance du développement de l'aquaculture dans la zone de la CGPM et ont fait part de leur intérêt pour la promotion de la coopération en matière d'aquaculture dans les pays de la CGPM. Étant donné la situation transitoire concernant le budget autonome, la plus haute priorité a été donnée aux réunions statutaires et aux activités dont le financement était assuré, telle que la Consultation citée plus haut. À cette session, la CGPM a commencé l'examen des propositions concernant le budget autonome, le système et le barème des contributions ainsi que le budget annuel comme point de départ des négociations futures. Les activités liées à l'aquaculture, aussi bien pour les réunions statutaires que pour les réseaux qui dépendent de la CGPM, ont été prises en compte dans le budget proposé.
4. La vingt-quatrième session de la CGPM a eu lieu à Alicante (Espagne) du 12 au 15 juillet 1999; elle avait été précédée par une session extraordinaire sur le financement des activités de la CGPM. À cette session extraordinaire, consacrée au niveau du budget annuel de la Commission, il a été convenu qu'une part importante de ce budget devait être allouée aux activités de soutien à l'aquaculture. Faute d'un budget autonome, il a été demandé que des crédits extrabudgétaires soient dégagés pour organiser la deuxième réunion du Comité de l'aquaculture. Des priorités ont également été fixées à des niveaux supérieur et inférieur pour des activités qui seraient menées par les réseaux. Pour des raisons économiques, il a été convenu que, pendant la période transitoire, la deuxième session du Comité de l'aquaculture ne se déroulerait qu'en deux langues. L'Espagne a offert de financer un certain nombre d'activités non spécifiées liées à l'aquaculture.