CL 123/15


Conseil

Cent vingt-troisi�me session

Rome, 28 octobre – 2 novembre 2002

Rapport de la centi�me session du Comit� financier,
Rome, 9 – 13 septembre 2002

Table des mati�res


  


 QUESTIONS SOUMISES � L�ATTENTION DU CONSEIL

Rapport de la centi�me session du Comit� financier
 

Paragraphes


QUESTION BUDG�TAIRES
- Rapport sur l�ex�cution du programme (2000-2001) 5 - 14
- Plan � moyen terme 2004-09 15 - 22
- Devise fonctionnelle et protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change 23 - 30

QUESTIONS FINANCI�RES
- Questions financi�res: faits marquants 34 - 40
- Comptes v�rifi�s: FAO 2000-2001 41 � 45


QUESTIONS RELATIVES AUX RESSOURCES HUMAINES

- Paiement des indemnit�s pour frais d’�tudes – Statut du personnel –
Nouvel article 301.3.35

67


AUTRES QUESTIONS
- Rapport int�rimaire sur la gestion des placements � long terme 70 - 76
- Rapport int�rimaire sur le projet Oracle 77 � 90

 

 

Introduction

1. Le Comit� a soumis au Conseil le pr�sent rapport de la centi�me session.

2. Les repr�sentants ci-apr�s �taient pr�sents:

   Pr�sident:

M. Humberto Oscar Molina Reyes (Chili)
 

   Vice-Pr�sidents:

M. Anthony Beattie (Royaume-Uni)
M. Hideki Moronuki (Japon)
Mme Fatimah Hasan J. Hayat (Kowe�t)
M. Adnan Bashir Khan (Pakistan)
M. Abdoukarim Diouf (S�n�gal)
M. Rolf Gerber (Suisse)
Mme Perpetua M.S. Hingi (Tanzanie)
Mme Carolee Heileman (�tats-Unis d'Am�rique)

3. Le Pr�sident a indiqu� au Comit� que M. Eiji Suzuki (Japon) se trouvait malheureusement dans l'impossibilit� d'assister � la session. Le Comit� a not� que M. Hideki Moronuki avait �t� d�sign� pour remplacer M. Suzuki.

4. Lors de l’adoption de l'ordre du jour, le Comit� s’est inqui�t� de ce que le Programme alimentaire mondial (PAM) n’avait pas encore communiqu� les documents n�cessaires dans toutes les langues requises pour les points de l’ordre du jour en rapport avec cette organisation. Il a rappel� que les documents auraient d� �tre soumis un mois avant le d�but de la session au minimum. Il a d�cid� que, pour pouvoir examiner ces points de fa�on appropri�e avant la prochaine session du Conseil ex�cutif du PAM, il serait n�cessaire de tenir une session extraordinaire du Comit� financier les 7 et 8 octobre 2002. Le repr�sentant du PAM a indiqu� que tous les documents seraient disponibles avant le terme de la pr�sente session et que le PAM assumerait le co�t de la session extraordinaire.

Questions budg�taires

RAPPORT SUR L’EX�CUTION DU PROGRAMME (2000/01)

5. Le Comit� s’est d�clar� satisfait du Rapport sur l’ex�cution du Programme 2000/01 et des am�liorations qui ont �t� apport�es � sa pr�sentation. Ce rapport est un document comptable capital qui fournit des informations quantitatives sur les r�alisations de l'Organisation et constitue donc une importante source de renseignements pour les Membres.

6. Le Comit� a not� que la pr�sentation du Rapport sur l’ex�cution du Programme serait sensiblement modifi�e � partir de l’exercice 2002-03. Il a �t� inform� � cet �gard que le nouveau mod�le de pr�sentation du Rapport sur l’ex�cution du Programme serait soumis l’ann�e prochaine au Comit� du Programme pour examen. Le Comit� a recommand� qu’� l’avenir le Rapport sur l’ex�cution du Programme inclue des indicateurs d’ex�cution et d’impact et qu’il englobe l’int�gralit� des strat�gies employ�es pour examiner les questions int�ressant l’ensemble de l’Organisation. Il a not� que le r�sum� devrait fournir une synth�se concise de tout le rapport et il a propos� d’inclure des donn�es comparatives dans les tableaux contenant des donn�es financi�res et d’autres donn�es quantitatives afin de faciliter le travail d'analyse effectu� par les �tats Membres.

7. Le Comit� a not� que les d�penses de l’Organisation en 2000/01 �taient inf�rieures au niveau autoris� et il s’est f�licit� qu'aucun transfert entre les chapitres budg�taires n’ait �t� n�cessaire, essentiellement sous l’effet de la variance favorable des d�penses de personnel.

8. Bien que le total des contributions volontaires ait augment� en raison de l’expansion du programme P�trole contre vivres mis en place en Iraq, le Comit� s’est inqui�t� de la baisse continue des ressources extrabudg�taires consacr�es � des activit�s autres que les op�rations d’urgence et il a exprim� le souhait que cette tendance puisse �tre invers�e. Le Comit� a not� que les demandes d’aide d’urgence ne cessent d’augmenter et il s’est f�licit� de la collaboration accrue entre la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM) pour faire face aux situations d’urgence. Il a �galement accueilli favorablement la coop�ration croissante avec le Fonds international de d�veloppement agricole (FIDA) et le PAM dans les domaines de la s�curit� alimentaire et de la lutte contre la pauvret�.

9. Des Membres ont exprim� leur soutien au Programme sp�cial pour la s�curit� alimentaire (PSSA) et se sont f�licit�s que les ressources soient ax�es sur les pays � faible revenu et � d�ficit vivrier (PFRDV). Le Comit� s’est f�licit� que les recommandations contenues dans l’�valuation r�cente de ce programme soient en cours d’application.

10. Le Comit� s’est f�licit� de l’am�lioration de la couverture linguistique et il a exhort� l’Organisation � poursuivre ses efforts dans ce sens.

11. On s’est inqui�t� de ce que le syst�me utilis� pour l’�valuation de la repr�sentation g�ographique du personnel de la FAO, �tabli en 1956, soit aujourd’hui d�pass�. Le Comit� a �t� inform� qu'un document sur la question serait pr�sent� au Conseil � sa cent vingt-troisi�me session.

12. Le Comit� a pris note des �conomies r�elles effectu�es gr�ce � la d�centralisation, mais a constat� que celle-ci aurait �t� plus efficace si la mise au point de syst�mes et la formation avaient fait l’objet de pr�paratifs suppl�mentaires. Le Comit� a �t� inform� qu’une �valuation de la d�centralisation �tait pr�vue en 2003.

13. Le Comit� a constat� que le Rapport sur l’ex�cution du programme ne traitait pas des gains d’efficience pour l’exercice. Un document sur les gains d’efficience avait �t� soumis au Conseil � sa cent dix-neuvi�me session et le Secr�tariat s’et engag� � le mettre � jour d�s que possible.

14. Le Comit� a approuv� le Rapport sur l’ex�cution du Programme qui sera soumis au Conseil et � la Conf�rence.

PLAN � MOYEN TERME 2004-09

15. Le Comit� s’est f�licit� du Plan � moyen terme 2004-09, document qu’il a jug� utile et qui repr�sentait une am�lioration sensible par rapport au pr�c�dent Plan � moyen terme. Il a estim� que ce plan traitait des strat�gies pour aborder les questions intersectorielles, de fa�on �quilibr�e par rapport aux autres questions examin�es.

16. Le Comit� a not� que le Plan tenait d�ment compte des r�sultats de grandes r�unions internationales telles que le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s, et les Conf�rences de Monterrey et de Johannesburg.

17. Le Comit� s’est f�licit� des informations compl�mentaires concernant les estimations de contributions volontaires additionnelles, qui contribuaient � donner une image plus compl�te des ressources disponibles pour la r�alisation du Programme. Il s’est �galement f�licit� de la communication d’informations compl�mentaires sur les perspectives de mobilisation de nouvelles ressources extrabudg�taires et sur les possibilit�s d’utilisation de ces ressources pour les activit�s mentionn�es dans le Plan � moyen terme.

18. Le Comit� a �t� inform� des risques susceptibles d’entraver la mise en œuvre du Plan � moyen terme, � savoir:

19. Le Comit� s’est f�licit� des propositions relatives � la mise en valeur des ressources humaines, reconnaissant leur importance pour le traitement des questions de port�e intersectorielle suivantes: la garantie de l’excellence, le renforcement de l'interdisciplinarit� et la poursuite de l’am�lioration de la gestion. Il a �galement soulign� qu'il importait d'�largir les partenariats et alliances d�j� �tablis avec d'autres organismes du syst�me des Nations Unies, des institutions financi�res internationales, ainsi que des organisations non gouvernementales et organisations de la soci�t� civile.

20. Le Comit� a �t� inform� des avantages que pouvait pr�senter pour l’Organisation une budg�tisation des investissements pour le financement exceptionnel d’immobilisations. Tout en reconnaissant qu’il s’agissait d’une pratique bien accept�e, il a demand� des informations compl�mentaires afin de pouvoir analyser les avantages de cette formule. Il a �t� indiqu� au Comit� qu’un document plus d�taill� sur ce type de budg�tisation serait �labor� � son intention.

21. Certains membres du Comit� se sont d�clar�s favorables � la mobilisation de nouvelles ressources pour diff�rents secteurs � caract�re tr�s prioritaire: for�ts, p�ches, mesures phytosanitaires, Convention internationale pour la protection des v�g�taux, pesticides, Codex et ressources phytog�n�tiques. De nombreux membres ont indiqu� qu’ils accordaient une attention particuli�re � la mobilisation de ressources compl�mentaires pour le Programme de coop�ration technique (PCT) et le PSSA, tandis que d’autres se sont interrog�s sur l’opportunit� des augmentations propos�es pour ces programmes.

22. Le Comit� a not� que les montants figurant dans le Plan � moyen terme devaient �tre consid�r�s comme indicatifs et non contraignants pour les �tats Membres. � la lumi�re du d�bat, certains membres ont estim� que le niveau du budget pr�vu dans le Plan �tait trop �lev� et qu’il serait par cons�quent utile de disposer d’autres cas de figure fond�s sur un niveau de ressources semblable aux montants du budget approuv�s ces derni�res ann�es. Selon un autre point de vue, un plan � moyen terme sur six ans devait faire appara�tre une tendance � la croissance qui permettrait � l’Organisation d’accomplir son mandat efficacement, en prenant en compte les demandes des Membres et les engagements pris lors des derniers Sommets. Par cons�quent, le document devait �tre accept� sous sa forme actuelle.

DEVISE FONCTIONNELLE ET PROTECTION DU PROGRAMME DE TRAVAIL ET BUDGET CONTRE LES FLUCTUATIONS DE TAUX DE CHANGE

23. Le Comit� s’est f�licit� de la fa�on dont l’Organisation a r�pondu � l’engagement qu’elle avait pris ant�rieurement de solliciter l’avis d’un expert ext�rieur � propos de la question de la devise fonctionnelle et de la protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change et il a accueilli avec satisfaction l’expos� utile et d�taill� du Secr�tariat.

Devise fonctionnelle

24. Le Comit� a pris note de l’avis de l’expert ext�rieur, selon lequel, en vertu des principes de comptabilit� g�n�ralement admis, le principal crit�re appliqu� pour d�cider de la devise fonctionnelle �tait l’environnement �conomique imm�diat de l’Organisation, consid�r� du point de vue des op�rations de tr�sorerie (recettes et d�penses).

25. Le Comit� a pris note de la conclusion de l’expert ext�rieur, selon lequel le dollar E.-U. �tait actuellement la devise fonctionnelle appropri�e pour la FAO, et il convenait de suivre l’�ventuelle modification des conditions qui d�terminent le choix de la devise fonctionnelle. Il a demand� des pr�cisions sur l’exp�rience d’autres organismes du syst�me des Nations Unies, en particulier l’ONUDI, qui a chang� de devise fonctionnelle.

Protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change

26. Le Comit� a rappel� que la question de la protection du Programme de travail et budget contre les fluctuations de taux de change � l’int�rieur d’un m�me exercice et entre deux exercices lui �tait soumise r�guli�rement depuis septembre 2000. Il a rappel� que, de l'avis g�n�ral, le programme de travail approuv� devait �tre prot�g� dans toute la mesure possible des effets des fluctuations des taux de change.

27. Le Comit� a not� la recommandation des experts ext�rieurs, favorable au principe d’une mise en recouvrement fractionn�e, ainsi que l’avis semblable �mis par le Commissaire aux comptes lors de sa session de mai 2002.

28. Le Comit� a reconnu que le document original sur la proposition concernant la mise en recouvrement fractionn�e comportait deux options: selon la premi�re, la contribution des membres �tait fractionn�e de telle sorte qu’il acquitte une proportion d�finie � l’avance en euros et le solde en dollars E.-U.; selon la seconde, les membres avaient la possibilit� de choisir la devise (euro ou dollar E.-U.) dans laquelle acquitter leurs contributions. Il a examin� les raisons qui ont conduit le Secr�tariat � marquer sa pr�f�rence pour la premi�re option, en vertu de laquelle chaque membre est tenu de verser une part pr�d�finie de sa contribution en euros et le solde en dollars E.-U. Ces raisons sont notamment les suivantes:

    1. la premi�re option garantissait le versement d’une part pr�d�finie dans chaque monnaie, ce qui permettait de faire co�ncider les recettes globales et les pr�visions de d�penses pour chaque monnaie et d’�liminer la n�cessit� de recourir � une couverture des risques;
    2. la seconde option laissait la r�partition finale entre les monnaies � l’appr�ciation des �tats Membres et pouvait rendre n�cessaires des transactions suppl�mentaires en devises qui permettent de faire co�ncider les recettes et les d�penses dans chaque monnaie;
    3. la seconde option augmentait �galement le risque que le calendrier des versements dans l'une ou l'autre monnaie ne co�ncide pas avec les flux de d�penses, de sorte que des transactions suppl�mentaires en devises devaient �tre effectu�es;
    4. la premi�re option accordait un traitement �quivalent � tous les membres puisqu’ils devaient tous supporter un certain risque de fluctuations des taux de change.

29. Le Comit� a not� la complexit� du sujet tout en reconnaissant que la Conf�rence devrait prendre une d�cision dans le cadre de l’examen du Programme de travail et budget 2004-05. Si le taux de change applicable pour le prochain budget demeurait au niveau de celui appliqu� pour le Programme de travail et budget 2002-2003, les fluctuations du taux de change ne devraient pas avoir de r�percussions sur le prochain budget. Cependant, le Comit� s’est inqui�t� du fait que, au taux de change actuel d’environ 1,00 dollar E.-U. pour 1,00 euro, le Programme de travail 2004-2005 pourrait �tre grev� d’un montant pouvant aller jusqu’� 35 millions de dollars E.-U. Il a demand� au Secr�tariat d’apporter des pr�cisions sur la question en pr�sentant un expos� destin� � tous les �tats Membres avant la prochaine session du Conseil (octobre 2002). Il est �galement convenu que le Secr�tariat pourrait poursuivre les travaux pr�paratoires sur les aspects pratiques de la mise en oeuvre (tels qu'ils sont d�finis dans le document et comme l’a demand� le Comit� financier) dans le but d’en rendre compte au Comit� � sa session de mai 2003, en tenant compte du fait que l’approbation du Conseil devait �tre confirm�e avant que la Conf�rence ne rende sa d�cision relative au Programme de travail et budget 2004-2005, en novembre 2003.

Conclusion

30. Le Comit� a d�cid� qu’il devait disposer d’un suppl�ment d’information avant de pouvoir en arriver � une conclusion sur la question et faire une recommandation au Conseil. Notamment, il a souhait� obtenir des informations compl�mentaires sur l'exp�rience d'autres organismes du syst�me des Nations Unies ayant adopt� le principe de mise en recouvrement fractionn�e, en particulier l’AIEA et l’UNESCO. Le Comit� a �galement demand�des informations sur les co�ts diff�rentiels susceptibles d’�tre li�s � la mise en recouvrement fractionn�e.

RAPPORT SUR LES D�PENSES D’APPUI – D�PENSES ET RECOUVREMENTS

31. Le Comit� a examin� le second Rapport sur les d�penses d’appui depuis l’adoption par le Conseil de la politique de remboursement des d�penses d’appui en novembre 2000, qui a subi quelques modifications en septembre 20011.

32. Le Comit� a accueilli avec int�r�t les informations concernant l’exp�rience en mati�re d’application de la nouvelle politique adopt�e pour les taux de remboursement des d�penses d’appui.

33. Il a approuv� le taux de remboursement des d�penses d’appui de 5 pour cent pour les contributions volontaires destin�es � financer la fourniture d’installations et de services pour des sessions ne relevant pas de la FAO.

Questions financi�res

FAITS MARQUANTS

34. Le Secr�tariat a pr�sent� le document intitul� ��Questions financi�res: faits marquants�� qui r�capitule les r�sultats financiers des six premiers mois de l’exercice, ainsi qu’un document de travail sur l’�tat des contributions mises en recouvrement � la date du 6 septembre 2002. Le document intitul� �Questions financi�res: faits marquants� r�sume les recettes et les d�penses par source de financement, l’utilisation et le solde des fonds, ainsi que l’�tat des contributions au Programme ordinaire.

35. Le Secr�tariat a soulign� l’aggravation de la situation financi�re de l’Organisation et a port� � l’attention du Comit� les principaux points suivants:

36. Le Comit� s’est d�clar� satisfait du document intitul� �Questions financi�res: faits marquants�, soulignant l'utilit� des informations qu'il contenait. Le Secr�tariat est convenu de soumettre une mise � jour des pr�visions de tr�sorerie et de la situation financi�re sous la forme de documents de travail en pr�vision des futures sessions du Comit� financier.

37. Le Comit� s’est d�clar� pr�occup� par l’aggravation de la situation financi�re de l’Organisation, qu’il s’agisse des liquidit�s ou du d�ficit du Fonds g�n�ral.

38. Le Comit� a reconnu que les retards dans le versement des contributions pouvaient contraindre l’Organisation � emprunter � l’ext�rieur, mais il a exprim� l'espoir que des emprunts bancaires puissent �tre �vit�s, ce type op�ration entra�nant des d�penses suppl�mentaires.

39. Le Secr�tariat a confirm� que les principaux facteurs qui contribuent � affaiblir la situation financi�re de l’Organisation �taient notamment les retards intervenus dans le versement des contributions mises en recouvrement, la poursuite des pertes enregistr�es sur les placements � long terme, ainsi que l'imputation de certaines d�penses non inscrites au budget comme l’amortissement des d�penses d’assurance m�dicale apr�s cessation de service.

40. Le Comit� financier a reconnu que, pour pouvoir agir efficacement face � la situation financi�re fragile de l’Organisation, les rapports devraient porter sur des p�riodes plus longues et il a demand� � ce propos au Secr�tariat d’�tablir des pr�visions de tr�sorerie et de couverture jusqu’au terme de l’actuel exercice selon diff�rents cas de figure.

COMPTES V�RIFI�S�: FAO 2000-2001

41. En vertu de l'Article XXVII 7(1) du R�glement g�n�ral de l'Organisation, le Comit� a examin� les comptes v�rifi�s de la FAO pour l'exercice 2000-2001.

42. Le Commissaire aux comptes a not� qu’il avait publi� une opinion sans r�serve sur les comptes v�rifi�s de la FAO pour l'exercice 2000-2001 et il a r�sum� les principales conclusions de son rapport comme suit:

43. En r�ponse aux questions et observations du Comit�, le Secr�tariat a fourni les �claircissements suivants:

44. Le Comit�, prenant note des observations et des �claircissements fournis par le Commissaire aux comptes et le Secr�tariat, a recommand� que le Conseil soumette � la Conf�rence, pour adoption, les comptes v�rifi�s pour l’exercice 2000-2001. Le Comit� a soumis au Conseil le projet de r�solution ci-apr�s pour qu’il le transmette � la Conf�rence.
 

La Conf�rence,

Ayant examin� le rapport de la cent vingt-troisi�me session du Conseil et

Ayant pris connaissance des comptes v�rifi�s de la FAO pour 2000-01, ainsi que du rapport du Commissaire aux comptes y relatif,

Adopte les comptes v�rifi�s de l’Organisation.


45. Le Comit� s’est d�clar� satisfait du travail de la Cour des comptes dont le mandat en tant que Commissaire aux comptes de la FAO s’est achev� avec la v�rification des comptes de l’exercice 2000-01.

COMPTES V�RIFI�S – MUTUELLE DE CR�DIT DE LA FAO 2001

46. Le Secr�tariat a pr�sent� le document qui contient les comptes de la Mutuelle de cr�dit de la FAO pour 2001 ainsi que l'opinion et le rapport du Commissaire aux comptes sur ces comptes.

47. Le Commissaire aux comptes a expliqu� que les comptes indiquent clairement que la Mutuelle de cr�dit est une organisation bien g�r�e et que le rapport inclut des recommandations concernant l’assurance sur les pr�ts, les d�penses d’exploitation et le fait que les comptes de la Mutuelle de cr�dit devraient �tre consolid�s dans ceux de la FAO.

48. En r�ponse aux �claircissements demand�s par le Comit� sur la question de la consolidation des comptes, le Commissaire aux comptes a expliqu� que, comme la Mutuelle de cr�dit fait partie int�grante de la FAO, ses comptes devraient �tre int�gr�s dans ceux de la FAO de mani�re � pr�senter aux �tats Membres des comptes totalement consolid�s.

49. Le Secr�tariat a confirm� que cette question serait examin�e dans le rapport int�rimaire sur la mise en application de la recommandation du Commissaire aux comptes qui sera pr�sent� � la session de mai 2003 du Comit� financier.

50. Le Comit� a approuv� les comptes de la Mutuelle de cr�dit de la FAO pour 2001.

COMPTES V�RIFI�S – GROUPEMENT D’ACHATS DU PERSONNEL 2001

51. Tout en approuvant les �tats financiers du Groupement d’achats du personnel de la FAO pour 2001, le Comit� a not� que le Commissaire aux comptes avait recommand� de consolider les comptes du Groupement dans les �tats financiers de l'Organisation. Il a not� que le Secr�tariat traiterait de cette question � sa prochaine session dans le rapport int�rimaire sur les recommandations �mises � l’issue de la v�rification externe des comptes. Ce document comporterait une analyse des obligations juridiques et financi�res de l'Organisation et des �tats Membres dans le cas o� le Groupement d’achats du personnel serait confront� � des difficult�s �conomiques.

PROGRAMME DE TRAVAIL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES: EXERCICE 2002-2003

52. Le nouveau Commissaire aux comptes s’est pr�sent� et a indiqu� dans les grandes lignes la port�e de son programme de travail pour l’exercice 2002-2003.

53. Les principaux �l�ments du programme de travail seront les suivants: examen des �tats financiers, �tude des activit�s de gestion, �valuation des contr�les internes et �tablissement de rapports sur ces questions. Le Commissaire aux comptes assurera �galement le suivi des recommandations formul�es au cours de v�rifications pr�c�dentes. En outre, des v�rifications sp�ciales pourraient �tre r�alis�es, � la demande du Comit� financier.

54. Dans une premi�re phase, le Commissaire aux comptes consacrera une partie de son temps � se familiariser avec les grandes activit�s de la FAO et avec ses syst�mes et proc�dures de contr�le interne, tant au si�ge que dans les bureaux d�centralis�s. Cela constituera la base de l’approche de la strat�gie de v�rification.

55. Les domaines de gestion qu’il est propos� d’examiner lors de cet exercice sont les suivants:

56. En r�ponse � une suggestion faite par le Comit�, le Commissaire aux comptes a indiqu� qu’il pourrait pr�senter des rapports s�par�s sur des v�rifications sp�cifiques lorsque celles-ci seraient achev�es, conform�ment aux dispositions des Textes fondamentaux et du R�glement financier. Il a �galement pr�cis� que les questions mat�rielles et celles rev�tant une grande importance seraient examin�es avec la direction avant de les inclure de fa�on appropri�e dans le rapport de v�rification, et qu’il �tudierait �galement avec la direction les aspects de faisabilit� et de co�t des recommandations. En r�ponse aux questions pos�es par le Comit�, le Commissaire aux comptes a �galement expliqu� bri�vement comment il comptait allouer les ressources et d�ployer le personnel pour le travail de v�rification.

57. � la demande du Comit�, le Commissaire aux comptes sortant (Cour des comptes) a fait la synth�se de l’exp�rience acquise lors du travail de v�rification, en soulignant notamment la n�cessit� d’une �valuation continue des risques compte tenu des changements radicaux qui ont eu lieu dans l’Organisation au cours des derni�res ann�es. Le Comit� a remerci� le nouveau et l’ancien Commissaire aux comptes et a souhait� la bienvenue � M.�P.K.�Mukhopadhyay, Directeur de la v�rification relevant du Bureau du Contr�leur et V�rificateur g�n�ral de l’Inde.

58. Le Comit� a approuv� l’examen par le Commissaire aux comptes des deux premiers domaines mentionn�s au paragraphe 55 ci-dessus. Le Comit� a d�cid� qu’il �tudierait la proposition du Commissaire aux comptes visant � examiner un domaine s�lectionn� d’un Grand Programme de travail, en pr�sence de celui-ci, � sa prochaine session. Le Comit� a �galement d�cid� de passer en revue � sa session de�mai 2003 la question des rapports distincts sur des analyses sp�cifiques.

PLAN D’INCITATION AU PAIEMENT RAPIDE DES CONTRIBUTIONS – D�TERMINATION DU TAUX DE REMISE

59. Le Secr�tariat a pr�sent� le document sur le Plan d’incitation au paiement rapide des contributions en pr�cisant que, conform�ment � une r�solution adopt�e par la Conf�rence � sa vingt-sixi�me session en 1991, le Directeur g�n�ral doit demander l'accord du Comit� financier pour le taux de remise qui sera appliqu� aux contributions de 2003. Le document pr�sente les r�gles suivies pour le syst�me de remise et la m�thodologie actuellement appliqu�e pour d�terminer le montant des remises, qui a �t� approuv�e par la Conf�rence � sa vingt-neuvi�me session en novembre 1997. Il contient en outre des donn�es statistiques sur le Plan d’incitation, ainsi que la liste compl�te des pays pouvant b�n�ficier d'une remise en 2002. Le Comit� a constat� que le taux de remise � appliquer avait �t� d�ment calcul� et s’�tablissait � 0,45 pour cent et que le montant total de la remise pour 2002 s’�levait � 96�327,25 dollars E.-U., montant qui sera d�duit des contributions ordinaires de 2003.

60. Le Comit� s’est demand� si le Plan d'incitation avait v�ritablement pour effet d'encourager les �tats Membres � verser rapidement leurs contributions, notant que de nombreux Membres qui versent leurs contributions en temps voulu ne se sentent certainement pas concern�s par ce Plan. Le Comit� a en outre constat� que certains membres ne pouvaient sans doute pas tirer parti de ce Plan en raison de leur cycle budg�taire. Le Comit� financier a d�cid� de centrer son attention sur l’objet m�me du document qui est l’adoption du taux de remise pour l’ann�e 2002.

61. Le Secr�tariat a confirm� qu’� la demande du Comit�, des informations suppl�mentaires sur les taux de remise appliqu�s les ann�es pr�c�dentes seraient fournies dans les prochains documents. Le Comit� pourra ainsi �tablir des comparaisons entre les diff�rentes ann�es avant de prendre une d�cision pour l'avenir.

62. Le Comit� a examin� et approuv� le taux de remise propos�.

RAPPORTS DE V�RIFICATION EXTERNE SUR LE PROJET DE REL�VEMENT D’URGENCE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES AU KOSOVO

63. Le Comit� financier a approuv�, � sa quatre-vingt dix-huiti�me session, la demande pr�sent�e par la Banque mondiale (le donateur) visant � ce qu’un rapport annuel s�par� de v�rification soit �tabli sur les �tats financiers du projet de rel�vement d’urgence des exploitations agricoles au Kosovo. Le premier rapport de ce type, portant sur les �tats financiers de l’ann�e s’achevant le 31 d�cembre 2000, a �t� examin� par le Comit� � sa quatre-vingt dix-neuvi�me session.

64. Le Commissaire aux comptes a pr�sent� le rapport de v�rification pr�par� pour ce projet pour la p�riode prenant fin le 31 d�cembre 2001 et a �voqu� les principales conclusions de la v�rification, en indiquant une r�serve mineure. Le Commissaire aux comptes �tait principalement pr�occup� par la tenue des comptes et la pr�sentation des �tats financiers. L’�valuation d’ensemble sur l’ex�cution du projet �tait positive.

65. Le Secr�tariat a pr�sent� un compl�ment d’informations sur le projet. Il a mentionn� les donateurs qui ont contribu� au budget total du projet et en a retrac� les principaux �l�ments. Le Secr�tariat a expliqu� que le projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste de rel�vement de l’agriculture mis en œuvre par la FAO au Kosovo, pour un montant d’environ 40�millions de dollars E.-U. (dont un cofinancement de divers pays donateurs).

66. Le Comit� a avalis� le rapport de v�rification externe.

Questions relatives aux ressources humaines

PAIEMENT DES INDEMNIT�S POUR FRAIS D’�TUDES – STATUT DU PERSONNEL – NOUVEL ARTICLE 301.3.35

67. Le Secr�tariat a pr�sent� le rapport sur cette question, en y ajoutant quelques pr�cisions justifiant le maintien de l’indemnit� pour frais d’�tudes jusqu’� la fin de l’ann�e scolaire en cours, sans d�passer une ann�e scolaire, lorsqu’un fonctionnaire d�c�de au cours de l’ann�e scolaire. Le Comit� a examin� cette question et est convenu de soumettre au Conseil, pour adoption, le nouvel article 301.3.35 du Statut du personnel propos� libell� comme suit: ��Le paiement de l’indemnit� en vertu de l’article 301.3.31 du Statut du personnel sera maintenu durant le restant de l’ann�e scolaire en cours, sans d�passer une ann�e scolaire, lorsqu’un fonctionnaire d�c�de au cours de l’ann�e scolaire��.

Questions relatives � l’organisation

SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION: CINQ ANS APR�S

68. Le Secr�tariat a pr�sent� oralement au Comit� un rapport int�rimaire sur le co�t de la pr�paration et de la tenue du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s. Le Secr�tariat a expliqu� qu’un �tat des d�penses comptabilis�es, qu’elles soient financ�es par le Programme ordinaire ou gr�ce � des ressources extrabudg�taires, ne serait disponible qu’apr�s la cl�ture des comptes provisoires pour 2002. Le Comit� a not� que, conform�ment aux dispositions adopt�es par le Conseil, un rapport complet sur le co�t du Sommet mondial de l'alimentation serait soumis au Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale (CSA) en mai 2003 et a demand� que ce rapport lui soit �galement communiqu� � sa session de mai 2003.

RAPPORTS DU CORPS COMMUN D’INSPECTION DES NATIONS UNIES

69. Le Comit� a pris connaissance des rapports susmentionn�s. Il a not� avec un int�r�t particulier la publication annonc�e par le Corps commun d’inspection d’un rapport intitul� �Examen de la gestion et de l’administration de la FAO�. Il a not�, en outre, que ce rapport serait normalement examin� lors des prochaines sessions du Comit� du programme et du Comit� financier. Le Secr�tariat s’est engag� � le faire traduire et � le distribuer aux membres de ces deux comit�s d�s qu’il serait officiellement transmis � la FAO dans sa version d�finitive.

Autres questions

RAPPORT INT�RIMAIRE SUR LA GESTION DES PLACEMENTS � LONG TERME

70. Le Secr�tariat a donn� un aper�u de la composition et des objectifs du portefeuille � long terme et a fait des observations sur les conditions difficiles du march� et sur les r�sultats du gestionnaire charg� des investissements � long terme au 30 juin 2002 (Fiduciary Trust International). Ont �galement �t� expliqu�es les mesures prises par le Secr�tariat depuis la derni�re session du Comit� en mai 2002, � la lumi�re des recommandations faites par le Commissaire aux comptes et par le Comit� consultatif des placements de la FAO. Ces mesures peuvent �tre r�capitul�es comme suit:

71. Le Comit� a constat� que le Secr�tariat avait l’intention d’effectuer une r�vision approfondie des objectifs du portefeuille � long terme et une r�partition ad�quate des �l�ments d’actif n�cessaires � l’appui de ces objectifs. Cette r�vision concernerait notamment la division des actions d�tenues dans le portefeuille � long terme entre deux gestionnaires sp�cialis�s, l’un ax� sur les rendements et l’autre, sur la croissance des placements, ainsi que la d�finition de valeurs de r�f�rence appropri�es pour la surveillance du portefeuille.

72. Le Comit� a pris acte des pr�occupations du Secr�tariat qui s’inqui�te de ce que le produit tir� du portefeuille � long terme, m�me g�r� de fa�on avertie, ne s’av�re insuffisant pour couvrir les sommes dues au titre des programmes du personnel, notamment en raison des frais croissants li�s � l’assurance-maladie apr�s cessation de service.

73. Le Commissaire aux comptes a �voqu� les points mentionn�s dans son rapport, y compris la n�cessit� d’�valuer la part des actions et des valeurs � revenu fixe, ainsi que les r�sultats du gestionnaire du portefeuille par rapport � la valeur de r�f�rence.

74. Le Comit� a remerci� le Secr�tariat des progr�s r�alis�s dans l’application des recommandations du Commissaire aux comptes et du Comit� consultatif des placements de la FAO, en ce qui concerne le recrutement du nouveau fonctionnaire principal charg� de la tr�sorerie et l’ach�vement de toutes les strat�gies en chantier concernant les placements � court terme.

75. Le Comit� s’est f�licit� de la d�cision du Comit� consultatif des placements de la FAO de se r�unir chaque ann�e en avril pour permettre au Comit� financier d’analyser ses recommandations.

76. Le Comit� a demand� qu’une mise � jour sur les placements � long terme lui soit soumise � sa session de mai 2003.

RAPPORT INT�RIMAIRE SUR LE PROJET ORACLE

77. Le Secr�tariat a pr�sent� un rapport oral sur l’�tat d’avancement du projet Oracle.

78. Pour ce qui est de la situation actuelle, il a signal� que le passage � la version 11i venait d’avoir lieu et que les utilisateurs de cette nouvelle version avaient � ce jour r�agi de mani�re tr�s positive.

79. Le Secr�tariat a �galement signal� des progr�s sensibles en ce qui concerne les am�liorations apport�es aux syst�mes financiers Oracle, au syst�me PIRES de planification, de suivi de l’ex�cution et d’appui � l’�valuation du programme et au syst�me Oracle pour les ressources humaines et les �tats de paie.

80. Le Secr�tariat a signal� que la phase initiale du projet Ressources humaines et �tats de paie pourrait �tre men�e � son terme avec le financement disponible, mais que, comme indiqu� pr�c�demment au Comit� financier, le d�roulement des grandes phases suivantes d�pendrait de la disponibilit� de ressources suppl�mentaires.

81. Le Comit� a demand� et obtenu confirmation du fait que la version du logiciel Oracle actuellement utilis�e � la FAO �tait pleinement appuy�e par le fournisseur. Le Comit� s’est interrog� sur l’impact financier de la mise � jour des versions du syst�me financier Oracle et sur la n�cessit� �ventuelle d’une mise � jour permanente.

82. Le Secr�tariat a r�pondu que les mises � jour avaient normalement lieu tous les deux � quatre ans et que les organisations tiraient parti des nouvelles fonctions disponibles dans les versions les plus r�centes. Ces co�ts r�currents repr�sentaient des objets de d�pense qui pouvaient �tre inclus dans un budget d’investissement.

83. Le Comit� a not� le paragraphe�202 du rapport du Commissaire aux comptes sur Oracle et a invit� le Commissaire � formuler des observations � ce sujet.

84. Le Commissaire aux comptes a indiqu� que le projet Ressources humaines et �tats de paie pouvait repr�senter un projet � haut risque, dans la mesure o� les solutions offertes par les principaux fournisseurs ne correspondaient pas pour l’instant aux exigences du syst�me des Nations Unies. Tel �tait le cas du projet �tats de paie du PAM d’introduction r�cente.

85. Le Secr�tariat a confirm� que les solutions offertes actuellement par les principaux fournisseurs ne correspondaient pas pleinement aux exigences du syst�me des Nations Unies, mais qu’il �tait impossible d’�valuer l’importance des changements requis tant que les besoins de l’Organisation n’avaient pas �t� enti�rement d�finis. Si le co�t des changements n�cessaires se r�v�lait beaucoup plus �lev� que pr�vu, d’autres options devraient alors �tre examin�es. Toutefois, la mise en place d’un syst�me int�gr� d’information financi�re et budg�taire et d’information sur les ressources humaines �tait bien le principal objectif du projet Oracle tel qu’envisag� initialement par le Directeur g�n�ral.

86. Le Comit� a demand� s’il �tait vrai que le projet Oracle pour les ressources humaines et les �tats de paie devrait �tre interrompu en d�cembre 2002 si des arri�r�s n’�taient pas vers�s et mis � la disposition du projet.

87. Le Secr�tariat a r�pondu que le recrutement du Directeur du projet ayant �t� retard�, le travail sur la d�finition des besoins de l’Organisation ne serait pas achev� avant la mi-2003 et que le projet �tait donc financ� jusqu’� cette date.

88. Le Comit� a demand� des pr�cisions sur le financement n�cessaire au d�roulement du projet Oracle pour les ressources humaines et les �tats de paie pendant le deuxi�me semestre de 2003. Le Comit� a not� que 2,3 millions de dollars E.-U. seulement avaient �t� vers�s sur les 27 millions de dollars E.-U. demand�s et que les �ventuels arri�r�s disponibles deviendraient caducs fin 2003.

89. Le Secr�tariat a confirm� que le projet devrait �tre mis en attente si aucun financement ne parvenait � l’Organisation avant la mi-2003 et que des estimations plus pr�cises du financement n�cessaire pour 2003 seraient disponibles une fois achev�e la Charte du projet. Le Secr�tariat a mentionn� que la mise en place d’un m�canisme de budg�tisation des investissements faciliterait le r��chelonnement financier du projet apr�s 2003.

90. En conclusion, le Comit� a reconnu que le projet Oracle �tait directement li� aux strat�gies de la FAO pour aborder les questions intersectorielles. Il a not� le passage r�ussi du syst�me financier Oracle � la version 11i. Toutefois, il s’est inqui�t� de l’impact que le manque de ressources pourrait avoir sur le projet. Les difficult�s techniques pos�es par l’articulation de diff�rents syst�mes ont �galement �t� not�es. Le Comit� a approuv� l’id�e de placer le projet en attente si les fonds n�cessaires n’�taient pas disponibles et a souhait� �tre tenu au courant de l’�volution de la situation � sa session de mai 2003.

DATE ET LIEU DE LA PROCHAINE SESSION

91. Le Comit� a rappel� que, conform�ment � la d�cision qu’il avait adopt�e ant�rieurement durant la session, sa cent uni�me session se tiendrait � Rome les 7 et 8 octobre 2002.

92. Il a �galement �t� indiqu� au Comit� que sa cent deuxi�me session devrait, selon un calendrier provisoire, se tenir � Rome, du 5 au 9 mai 2003. La date d�finitive de la session sera fix�e en consultation avec le Pr�sident.

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1 CL 121/4, Rapport de la quatre-vingt-dix-septi�me session du Comit� financier, par. 21-23.