Réseau CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire

Directives pour les groupes thématiques

Table des matières

I. Introduction

II. Le Réseau CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire

III. La stratégie du Réseau CAC: la création de partenariats aux différents niveaux

IV. Mise en place et fonctionnement des groupes thématiques

V. Appui international aux groupes thématiques

VI. Conclusion


I. Introduction

1. Les présentes directives ont pour objet de faciliter l'application de la décision du Comité administratif de coordination (CAC) concernant la création d'un Réseau consultatif international sur le développement rural et la sécurité alimentaire. En particulier, elles ont pour but d'appuyer, dans chaque pays, la mise en place et le fonctionnement des groupes thématiques sur le développement rural et la sécurité alimentaire.

2. Elles ont été préparées en partant du principe que les groupes thématiques répondent à la demande, qu'ils sont attentifs aux spécificités des pays et que, de ce fait, ils ont des besoins propres qui varient selon les facteurs liés au contexte. Ces directives contiennent des suggestions sur les mesures à prendre, mais elles sont par essence des "notes d'orientation" devant être adaptées aux besoins et à la situation particulière de chaque pays. Elles ne sont donc pas rigides.

3. Les sections ci-après décrivent l'historique, les objectifs et les différents niveaux du Réseau du CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire. Elles expliquent le rôle et la finalité des groupes thématiques et donnent des conseils sur la constitution et le fonctionnement de ces groupes. On trouvera également une description du système international qui soutient et appuie les groupes thématiques.

II. Le Réseau CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire

Historique et cadre institutionnel

4. L'Engagement sept du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation (SMA) confie au Comité administratif de coordination (CAC) un rôle important dans le suivi du Sommet, comme il ressort de la citation ci-après (par.59h) du Plan d'action qui stipule que les gouvernements:

"inviteront le CAC, par l'intermédiaire de son Président, le Secrétaire général de l'ONU, à assurer une coordination interinstitutions appropriée conformément à la Résolution 50/227 de l'Assemblée générale des Nations Unies et, au moment de décider de la présidence de tout mécanisme du CAC chargé du suivi interinstitutions du Sommet mondial de l'alimentation, à reconnaître, dans l'esprit de la Résolution 1996/36 du Conseil économique et social, le rôle majeur joué par la FAO dans la sécurité alimentaire, dans le cadre de son mandat."

5. A sa session d'avril 1997, le Comité administratif de coordination a décidé de créer un Réseau consultatif international sur le développement rural et la sécurité alimentaire. Ce réseau remplace l'ancien Sous-Comité du CAC sur le développement rural. C'est notamment un mécanisme de suivi interinstitutions du Sommet mondial de l'alimentation, et un soutien à la Coalition populaire pour éliminer la faim et la pauvreté. Le Réseau a reçu l'approbation et l'appui du Secrétaire Général des Nations Unies et des Directeurs Généraux de 20 organismes du système des Nations Unies.

La FAO est déterminée à garantir une approche coordonnée en ce qui concerne les questions de sécurité alimentaire, notamment au niveau des pays. C'est dans cet esprit qu'elle a entrepris de gérer le nouveau Réseau du CAC conjointement avec le Fonds international de développement agricole et en coopération étroite avec le Programme mondial de l'alimentation, ainsi qu'avec d'autres partenaires concernés. Jacques Diouf, Directeur Général de la FAO, discours prononcé à l'occasion de la cérémonie pour la Journée mondiale de l'alimentation de la FAO, le 16 octobre 1997.

 

"J'apprécie les modalités innovatrices de l'action que le réseau compte mener et me félicite de l'intention d'impliquer les organisations de la société civile dans le travail du réseau du CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire, et en particulier dans les activités des groupes thématiques au sein du Système des coordonnateurs résidents". Lettre du Secrétaire Général M. Kofi Annan adressée au Directeur Général de la FAO en date du 25 août 1997.

6. En sa qualité d'organe chargé par le Sommet mondial de l'alimentation de surveiller l'application de son Plan d'action, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a un rôle primordial à jouer dans le suivi des progrès du Réseau du CAC et, en particulier, de ceux de ses groupes thématiques favorisant un suivi coordonné du Sommet. Dans ce contexte, à sa vingt-quatrième session, "le Comité a souligné l'importance d'une étroite coopération entre la FAO, le PAM, le FIDA, la Banque mondiale, le FMI, le PNUD, l'UNICEF et d'autres organisations internationales, ainsi qu'avec des institutions de coopération bilatérale, aux fins de l'application du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation. A cet égard, le Comité s'est félicité de l'entrée en activité du réseau sur le développement rural et la sécurité alimentaire du CAC, mis en place pour favoriser l'échange d'informations et l'établissement de réseaux interactifs entre les institutions des Nations Unies à tous les niveaux, ainsi que la coopération au niveau national par le biais de groupes thématiques pour le développement rural et la sécurité alimentaire relevant du système des coordonnateurs résidents des Nations Unies".

Objectifs

7. Le Réseau du CAC donne la possibilité aux différents partenaires de travailler de concert sur des objectifs communs, à partir de leur engagement en faveur du développement rural et de la sécurité alimentaire dans le monde. Parmi les objectifs du Réseau, on distingue:

Principes directeurs

8. Le Réseau du CAC est centré sur les spécificités des pays; il est tributaire de la demande et est orienté vers l'action, ce qui lui permet de réagir aux priorités et besoins nationaux. Il constitue un mécanisme interactif de communication permettant d'établir des liens et facilitant la mise en commun des connaissances et l'apprentissage. Il encourage les démarches participatives, le pluralisme et l'implication de toutes les parties prenantes. Il vise à promouvoir les complémentarités et les synergies entre partenaires et à améliorer la durabilité des efforts accomplis aux fins du développement rural et de la sécurité alimentaire.

III. La stratégie du Réseau CAC: la création de partenariats aux différents niveaux

9. Le Réseau du CAC sert d'intermédiaire entre les différents partenaires oeuvrant en faveur du développement rural et de la sécurité alimentaire. Il est un mécanisme informel et souple qui met l'accent sur l'action des pays. Il met en contact les groupes thématiques nationaux et les organisations partenaires, qu'elles soient ou non des Nations Unies, aux niveaux national, régional et mondial.

Au niveau national

10. Au niveau national, le Réseau est composé de groupes thématiques s'occupant de développement rural et de sécurité alimentaire, et qui sont mis en place dans le cadre du système des coordonnateurs résidents des Nations Unies. A ces groupes participent habituellement les organismes des Nations Unies représentés dans le pays, des représentants du gouvernement, des donateurs bilatéraux et multilatéraux, des institutions nationales, des organisations de la société civile et du secteur privé. Les groupes thématiques sont stimulés par la demande et accordent une attention particulière aux spécificités du pays. Ils se constituent eux-mêmes en réseaux nationaux: ils établissent des liens avec toutes les parties prenantes dans le pays afin de promouvoir des partenariats actifs, au service d'une amélioration de la sécurité alimentaire et du développement rural.

11. Les groupes thématiques ont également vocation de servir d'appui complémentaire au Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV). Au niveau national, ils peuvent en outre se proposer comme outil de soutien pour les campagnes sur le thème "De la nourriture pour tous", lancées pour promouvoir les partenariats entre les gouvernements et la société civile dans le cadre du suivi du SMA. Les groupes thématiques seront également utiles à la promotion des travaux de la Coalition populaire pour éliminer la faim et la pauvreté. En effet, ils pourront mener à bien des actions de sensibilisation dans le Sud et dans le Nord du monde pour encourager la réforme des politiques et les initiatives de la société civile.

Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV)

Par Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV), on entend tout système ou réseau de systèmes qui recueille, analyse et diffuse des informations sur les populations en situation d'insécurité alimentaire ou qui risquent de l'être (qui sont-elles, où se trouvent-elles, pourquoi sont-elles en situation d'insécurité alimentaire ou de vulnérabilité). C'est donc un outil d'analyse permettant de surveiller l'application du Plan d'action du SMA et d'évaluer l'accomplissement de ses objectifs relatifs à la réduction de la sous-alimentation. A sa vingt-quatrième session, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a pris note du « rôle joué par les groupes thématiques du Réseau du CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire dans la promotion des SICIAV au niveau national ».

Aux niveaux sous-régional et régional

12. Le Réseau vise à relier les groupes thématiques des pays avec les partenaires des échelons sous-régional et régional. Il stimule les interactions entre ces groupes, au sein des régions et entre celles-ci, ainsi que la coopération entre les pays en développement. Les liens créés peuvent stimuler la création d'ensembles de groupes thématiques en fonction des intérêts sous-régionaux et régionaux, des thèmes/enjeux communs (comme le SICIAV) ou de la similitude des conditions (agro-écologiques, culturelles, linguistiques, etc.). Le Réseau favorise par ailleurs les contacts avec d'autres réseaux sous-régionaux et régionaux, tels que d'unités sous-régionales en matière de ressources du PNUD, le Réseau africain pour la sécurité alimentaire durable (RASAD), Fidamerica du FIDA, etc.

Au niveau mondial

13. Au niveau mondial, le Réseau associe les organisations intéressées des Nations Unies qui participent aux groupes thématiques nationaux tout en les appuyant. Il est également ouvert aux partenaires internationaux ne faisant pas partie du système des Nations Unies. Le Réseau est placé sous la coordination et la gestion conjointes de la FAO et du FIDA, en étroite coopération avec le PAM. Le Secrétariat du Réseau a son siège à la Division du développement rural de la FAO; il est responsable de la gestion et du fonctionnement du Réseau au jour le jour. Le FIDA est responsable de la composante suivi-évaluation du Réseau du CAC et assure notamment, par le biais du forum d'évaluation de son site Web (EVARESA1), la collecte, l'analyse et la diffusion d'expériences et des meilleures pratiques de différents pays.

Outils pour la mise en réseau

14. Le Réseau privilégie les nouvelles technologies de l'information et, selon les cas, a recours à d'autres moyens de communication.

Page d'accueil du Réseau CAC sur la toile World Wide Web

Bienvenue sur le site Internet du Réseau CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire. Ce réseau international donne aux différents partenaires l'occasion de travailler ensemble sur des objectifs communs et sur la base d'un engagement en faveur du développement rural et de la sécurité alimentaire sur la planète.

Ce site a un double objectif: faire connaître les activités du Réseau et stimuler le partage d'expériences, et faciliter la création de liens et de réseaux interactifs entre pays et régions et entre les membres du Réseau à tous niveaux.

Nouveautés: cette section décrit les progrès accomplis et les activités et programmes des groupes thématiques du Réseau; elle donne des informations d'actualité, annonce des événements intéressants et fait part des nouveautés.

Historique: créé en avril 1997, ce Réseau constitue le mécanisme de suivi interinstitutions du Sommet mondial de l'alimentation. Il appuie la Coalition populaire pour éliminer la faim et la pauvreté. C'est un mécanisme informel à deux niveaux: tout d'abord, au niveau national, des groupes thématiques sur le développement rural et la sécurité alimentaire, établis dans le cadre du système des coordonnateurs résidents des Nations Unies et, ensuite, au siège, un réseau d'organisations qui soutient ces groupes.

Membres: géré conjointement par la FAO et le FIDA, en collaboration étroite avec le PAM, le Réseau comprend actuellement 20 organisations des Nations Unies qui appuient les groupes thématiques dans les pays.

Pays: attentifs aux spécificités des pays et à la demande, les groupes thématiques préparent des programmes et des activités en fonction des priorités et des besoins nationaux. Ils sont composés de différents partenaires, notamment des organismes des Nations Unies, des institutions nationales, des donateurs bilatéraux et des organisations de la société civile.

Thèmes: les groupes thématiques choisissent des sujets prioritaires sur lesquels ils concentrent leur attention de façon coordonnée en vue du développement de politiques et d'activités de terrain. Cette section approfondit des thèmes clés.

Ressources: cette section présente les ressources utiles, telles que publications, matériel de formation, outils de suivi et d'évaluation et adresses Internet.

IV. Mise en place et fonctionnement des groupes thématiques

Etapes clés

15. La mise en place et le fonctionnement des groupes thématiques devront refléter la complexité des conditions nationales. Les suggestions présentées ci-après devront donc être adaptées à la situation et aux besoins spécifiques de chaque pays.

Mise en place des groupes thématiques

16. Les représentants de la FAO, ou ceux du PNUD dans les pays où la FAO n'est pas représentée, devront promouvoir, dans le cadre du Système des coordonnateurs résidents des Nations Unies, la création d'un groupe thématique interinstitutions sur le développement rural et la sécurité alimentaire. A cet effet, ils sont encouragés à se concerter avec le Coordonnateur résident des Nations Unies et avec tous les autres partenaires concernés. S'il existe déjà un groupe thématique sur la sécurité alimentaire et/ou sur le développement rural, celui-ci devra être invité à prendre part au Réseau pour que l'appui technique et le partage des expériences soient assurés.

La naissance de chaque groupe thématique est conditionnée par le contexte du pays

Le Réseau CAC se veut un mécanisme souple et informel et il ne peut donc y avoir "une seule et unique façon" de mettre en place des groupes thématiques. Jusqu'ici, ceux-ci ont émergé de différentes façons, en réponse à des contextes institutionnels distincts.

  • De nouveaux groupes thématiques sur le développement rural et la sécurité alimentaire ont été créés dans plusieurs pays en 1997 et début 1998 suite à la décision du CAC de constituer le Réseau (par ex., Burkina Faso, Chili, Guinée, Pakistan, Tunisie).
  • Dans quelques pays, les groupes thématiques ont remplacé les comités et groupes nationaux qui avaient vu le jour en 1996/97 pour assurer la préparation ou le suivi du Sommet mondial de l'alimentation. Dans ce cas, les termes de référence et le programme de travail de ces groupes déjà spécialisés en matière de sécurité alimentaire ont été élargis pour être davantage axés sur les questions interdisciplinaires du développement rural (par ex., Chine et Pérou).
  • Dans la plupart des pays, la création des groupes thématiques reflète une situation nationale complexe caractérisée par l'existence de multiples groupes s'occupant de questions liées au développement rural et/ou à la sécurité alimentaire. Dans certains cas, les pays ont opté pour le renforcement et l'élargissement de groupes existant (par ex., Bangladesh). Dans d'autres, ils établissent des réseaux locaux associant tous les groupes travaillant dans les domaines du développement rural et de la sécurité alimentaire (par ex., Madagascar).

17. Dans certains cas, les groupes thématiques peuvent opter pour la création de sous-groupes d'étude afin de mieux se concentrer sur des sujets particuliers du développement rural et de la sécurité alimentaire (par ex., la nutrition, l'environnement, réforme agraire et de la sécurité de tenure, les Systèmes d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité - SICIAV). Ces sous-groupes pourront approfondir certains aspects du mandat du groupe thématique principal, contribuant ainsi à la réflexion. Ils pourraient être secondés par l'organisation des Nations Unies spécialisée dans le domaine particulier à l'étude; les membres d'un sous-groupe donné devront avoir la possibilité de participer aux travaux des autres sous-groupes.

Au Pakistan, mise en place de sous-groupes d'étude orientés vers les domaines prioritaires

Au Pakistan, le groupe thématique a créé des sous-groupes dans six domaines du développement rural et de la sécurité alimentaire. Cette approche a été adoptée pour permettre, d'une part, au groupe d'accorder une plus grande attention à certains secteurs prioritaires et, d'autre part, aux organisations des Nations Unies de jouer un rôle significatif dans leur domaine de compétence. La mise en place de ces sous-groupes concerne les domaines suivants, en cohérence avec les priorités du groupe thématique:

  • Politiques et stratégies pour une sécurité alimentaire durable des ménages (coordination: FAO et PNUD);
  • Amélioration des informations et des données statistiques sur les groupes en situation d'insécurité alimentaire et de vulnérabilité (coordination: FAO et PAM);
  • Evaluation et conseils sur l'état nutritionnel, y compris le suivi de la Conférence internationale sur la nutrition -CIN (coordination: OMS et FAO);
  • Renforcement du système de contrôle des aliments (coordination: FAO);
  • Amélioration de la prévision des catastrophes naturelles et des interventions d'urgence, du dispositif d'alerte rapide et d'urgence (coordination: PAM et FAO);
  • Durabilité des ressources et technologies, y compris "De la nourriture pour tous" (coordination: FAO).

Association des partenaires clés

18. Le Réseau se doit d'être pluraliste et doit donc encourager la participation des principaux partenaires du développement et des parties prenantes. La composition des groupes thématiques devra être dictée dans chaque cas par les potentialités et les besoins locaux. Toutefois, les groupes sont encouragés à mobiliser une grande diversité de partenaires, notamment les organisations gouvernementales et non gouvernementales pertinentes possèdent une expérience dans le développement rural et la sécurité alimentaire. Ces organisations peuvent inclure des institutions nationales, des organisations bilatérales et multilatérales, des représentants de la société civile et du secteur privé, en collaboration avec les organisations faisant partie du système des Nations Unies. Les institutions publiques locales et nationales et les organisations civiles devraient jouer un rôle de premier plan dans les groupes thématiques pour garantir la coordination et la complémentarité entre les efforts nationaux et l'appui international fourni au pays.

19. Il est vivement conseillé aux groupes thématiques d'engager un dialogue et de promouvoir des alliances avec les parties prenantes qui ne sont pas encore associées (notamment, les institutions nationales, les instituts universitaires, les mass media, etc.).

Grande diversité des partenaires au Bangladesh

Au Bangladesh, le groupe de consultation sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Local Consulting Group), affilié au Réseau du CAC, a suscité la participation des organisations gouvernementales, des donateurs bilatéraux et de la société civile, en plus de celle des organisations des Nations Unies. Les succès obtenus démontrent le potentiel du Réseau pour créer des alliances entre partenaires distincts. Les organisations suivantes ont ainsi pu être associées:

  • Organisations des NU: FAO, PAM, UNICEF, OMS, PNUD, Banque mondiale.
  • Organisations gouvernementales: service de la vulgarisation agricole au ministère de l'agriculture; unité chargée de la production et du suivi alimentaires, département de l'alimentation au ministère de l'alimentation; ministère de la gestion des catastrophes et des secours; ministère des femmes; service des relations extérieures au ministère des finances; ministère du plan; ministère de la gestion locale; bureau des statistiques; conseil national sur la nutrition au ministère de la santé.
  • Donateurs bilatéraux: Allemagne, Australie, Belgique, Canada (ACDI), Etats-Unis (USAID), France, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni (DFID), Union européenne.
  • Organisations de la société civile: Association of Development Agencies in Bangladesh (ADAB), Helen Keller International, CARE Bangladesh, Centre international d'amélioration du maïs et du blé.

Objectifs

20. Le but principal des groupes thématiques du Réseau CAC est d'offrir un espace de discussion, de planification et de mise en oeuvre d'activités communes dans les domaines du développement rural et de la sécurité alimentaire. C'est un moyen d'intensifier les efforts des gouvernements pour appliquer les engagements du Plan d'action du SMA. Au fur et à mesure de leur consolidation, les groupes thématiques devraient devenir l'un des principaux vecteurs où circuleront les informations nécessaires aux prises de décision interinstitutions relatives au développement rural et à la sécurité alimentaire.

21. Les objectifs spécifiques des groupes thématiques se modulent sur les priorités nationales et sur leur programme de travail. Néanmoins, deux grands objectifs devront être poursuivis:

Plan de travail et calendrier

22. Les groupes thématiques sont encouragés à se donner des termes de référence sur lesquels élaborer et mettre en oeuvre les activités. Ils sont en outre invités à convenir de leurs modes de gestion et de fonctionnement. Pour garder une cohérence avec le Plan d'action du SMA, le mandat et les termes de référence devront être dictés par les priorités et les besoins nationaux, ainsi que par les plans d'action et les programmes nationaux spécifiques (par ex., le Plan d'action national pour le SMA; les documents provisoires de stratégie de développement agricole - horizon 2010; le Programme spécial pour la sécurité alimentaire - PSSA, ainsi que les plans et programmes interinstitutions, tels que le Plan cadre des Nations Unies pour l'aide au développement - UNDAF, les Notes stratégiques de pays, etc.). En outre, les travaux des groupes thématiques devraient représenter une contribution importante à la préparation des documents UNDAF. Les termes de référence devront garantir que les groupes thématiques ne sont une simple enceinte de discussion et d'échange d'informations, mais aussi des groupes actifs pour l'adoption de politiques et la mise en oeuvre de programmes et projets visant à accélérer le développement rural et la sécurité alimentaire. Il est également recommandé que les groupes thématiques élaborent un plan de travail définissant clairement les activités, le calendrier, les rôles et les responsabilités des différents partenaires.

Rôle des animateurs

La plupart des groupes thématiques ont identifié un président/animateur (habituellement le Représentant de la FAO ou celui du PNUD) et un rapporteur, et cela sans distinction de sexe. L'animateur/animatrice a pour rôle principal de:

    1. organiser et présider les réunions;
    2. garantir le respect du plan de travail;
    3. assurer le suivi des progrès accomplis et de la réalisation des objectifs;
    4. encourager la participation de tous les membres aux débats du groupe, à la prise de décision et à l'appui aux activités;
    5. promouvoir, au niveau du pays, la mise en réseau de toutes les parties prenantes;
    6. diffuser les résultats et préparer des rapports sur les activités.

23. Le Plan d'action du SMA inscrit dans un cadre de référence élargi les nombreux thèmes de la sécurité alimentaire et du développement rural qui sont interdépendants. Les groupes thématiques pourraient toutefois souhaiter en approfondir uniquement un nombre limité plutôt que de les traiter tous simultanément. Dans ce contexte, les groupes devraient identifier, en fonction des besoins nationaux, les sujets prioritaires sur lesquels ils porteront toute leur attention. Il sera néanmoins important de garantir une certaine similitude entre les thèmes prioritaires sélectionnés et les grands objectifs du Réseau du CAC.

Thèmes prioritaires

Plusieurs groupes thématiques ont déjà sélectionné des thèmes prioritaires sur lesquels ils concentreront leurs activités. Ces thèmes sont les suivants:

  • la nutrition (Bangladesh, Guinée, Inde, Kenya, Myanmar)
  • l'environnement (Burundi, Cambodge, Zimbabwe)
  • l'impact du phénomène El Niño sur la sécurité alimentaire (Bolivie, Venezuela)
  • les questions agraires (Tchad, Tunisie, Brésil)
  • l'aide alimentaire (Bangladesh, Tchad)
  • la sécurité alimentaire des groupes vulnérables (Cuba)
  • les situations de crise et les catastrophes naturelles (Pakistan, Guinée, sous-région Caraïbes)
  • le transfert des technologies agricoles par le biais de la vulgarisation (Chine)
  • la distribution d'aliments avant et après récolte (Erythrée)
  • le renforcement de la capacité productive des populations rurales (Guinée)
  • le développement du secteur non-agricole (Kenya)
  • l'autonomie locale et la sécurité alimentaire (Inde)
  • l'utilisation de l'eau et la gestion des ressources en eau (Tunisie)
  • les SICIAV - Systèmes d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (Erythrée, Yémen, Pakistan)
  • l'amélioration de la salubrité de l'environnement des ménages et de la sécurité alimentaire (Egypte)
  • l'élevage (Burkina Faso)

Parmi les autres thèmes hautement prioritaires du développement rural et de la sécurité alimentaire, on peut citer:

Le Programme spécial pour la sécurité alimentaire; les questions de genre et développement; les arbres (dans les forêts et en dehors de celles-ci); le transport rural; la santé rurale; l'instruction rurale; le développement rural communautaire (basé sur la demande); l'emploi rural, les implications du VIH/SIDA pour l'agriculture; les nouvelles technologies de communication et les télécentres ruraux; le développement rural alternatif (pour la lutte contre les cultures liées aux drogues); l'horizon 2010; les moyens d'existence durables; les systèmes de gestion de l'information.

Mise en oeuvre des activités

25. Conformément à leur mandat et à leurs termes de référence, il est attendu que les groupes thématiques s'engagent dans des activités concrètes qui contribueront directement au développement rural et à la sécurité alimentaire dans chaque pays. Ces activités seront également utiles pour appuyer les campagnes "De la nourriture pour tous", ainsi que l'effort de sensibilisation concernant la Journée mondiale de l'alimentation. Les groupes thématiques sont également invités à se servir du Réseau comme d'un forum d'échange d'informations et d'expériences pour élargir leurs connaissances, parfaire leur apprentissage et contribuer à une meilleure coordination, à l'échelle nationale, des activités de développement rural et de sécurité alimentaire.

26. A partir des thèmes prioritaires retenus, les groupes thématiques peuvent inclure dans leur programme de travail une vaste gamme d'activités, comme celles citées ci-après:

Exemples d'activités actuellement mises en oeuvre par des groupes thématiques

  • préparation de directives orientées vers l'action afin d'améliorer les services de vulgarisation agricole au niveau du pays, des cantons et des villages (Chine);
  • préparation d'un répertoire des investissements et des projets agricoles dans le pays (Chine);
  • préparation d'une étude sur la production vivrière, la nutrition, les disponibilités alimentaires et l'accès à la nourriture au niveau des ménages (Pakistan);
  • préparation de projets de terrain visant à appuyer le développement rural et la sécurité alimentaire (Cambodge);
  • élaboration de politiques visant à renforcer les institutions locales oeuvrant en faveur des secteurs pauvres, pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages (Inde);
  • activités d'appui au SICIAV - Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (Erythrée);
  • préparation d'une stratégie en faveur du développement agricole et d'un plan d'action comprenant un programme d'investissement destiné au secteur agricole, ainsi qu'une composante pour le renforcement institutionnel (Sénégal);
  • organisation d'ateliers sur les approches et les stratégies en matière de sécurité alimentaire, avec la participation d'ONG, d'universités, d'institutions du secteur public, d'organismes des Nations Unies; diffusion des résultats obtenus (Pérou);
  • préparation d'une étude sur le renforcement des capacités des associations de producteurs (Pérou);
  • évaluation rurale rapide pour recueillir et consolider des données socio-économiques devant permettre de déceler les obstacles qui entravent le développement rural et la gestion des ressources naturelles (Liban).

Sources de financement

27. Le Réseau doit être un mécanisme peu onéreux pour la coordination du suivi du SMA et des activités de développement rural et de sécurité alimentaire. Aucun fonds n'a donc été dégagé pour son fonctionnement. Dans le cadre de son programme ordinaire, la Division du développement rural de la FAO a alloué un budget restreint pour appuyer les activités du Secrétariat du Réseau, situé au siège de la FAO.

28. L'un des principaux objectifs des groupes thématiques du Réseau est d'intensifier les activités des projets et les investissements dans les domaines du développement rural et de la sécurité alimentaire. On espère que des donateurs et/ou des organismes de financement faisant partie du Réseau pourront financer les activités principales planifiées au niveau national ou régional par les groupes thématiques. L'identification des sources de financement pour les projets et activités sera le fait des membres des groupes thématiques, mais les fonctionnaires des organisations participantes, au niveau régional ou au siège, pourront apporter une aide dans ce sens.

Constitution de réseaux

29. L'efficacité et la viabilité à long terme du Réseau seront conditionnées par la capacité et les initiatives des différents partenaires pour fournir un appui, établir des liens aux niveaux national, sous-régional, régional et mondial, susciter un dialogue et promouvoir des opérations conjointes.

La création de réseaux au niveau des pays

30. Les groupes thématiques sont encouragés à créer des liens et à engager un dialogue avec les parties prenantes qui ont des points de vue identiques ou complémentaires (institutions nationales, secteur privé, institutions universitaires, associations paysannes, autres groupes à thème comme les comités des campagnes "De la nourriture pour tous", etc.). Ils pourront ainsi identifier les possibilités de collaboration et les ressources humaines/financières potentielles.

La création de réseaux aux niveaux sous-régional, régional et interrégional

31. L'établissement de liens avec des groupes thématiques se trouvant dans d'autres pays et avec d'autres réseaux partageant les mêmes intérêts constitue un moyen efficace pour échanger des expériences sur les composantes clés du développement rural et de la sécurité alimentaire. Cela devrait conduire à une coopération accrue entre les pays en développement.

La création de réseaux au niveau mondial

32. Le Réseau du CAC représente pour les groupes thématiques un mode interactif de dialogue avec des partenaires internationaux oeuvrant en faveur du développement rural et de la sécurité alimentaire, ainsi qu'une source d'assistance. Le Réseau encourage également l'établissement de liens avec d'autres réseaux, tels que le Programme arbres, forêts et communautés rurales (FTPP) de la FAO, le Forum global de la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, Fidamerica du FIDA, le Programme de constitution de réseaux pour le développement durable du PNUD et le Réseau africain pour la sécurité alimentaire durable (RASAD).

La création de réseaux offre l'occasion de:

  • mettre en commun les connaissances et les meilleures pratiques;
  • constituer des bases de données et des systèmes d'information communs;
  • organiser des réunions, conférences et séminaires;
  • promouvoir des opérations conjointes;
  • identifier et échanger les compétences;
  • organiser des voyages d'étude;
  • organiser des ateliers et des activités de formation;
  • partager les résultats de la recherche;
  • faire coïncider les besoins locaux identifiés avec les ressources disponibles.

Communication

33. Les groupes thématiques devraient également convenir du mode de diffusion des informations et du matériel obtenus par le Réseau aux personnes, groupes, institutions intéressés. Par exemple, les groupes thématiques pourraient réaliser les activités suivantes: informer le public de leurs activités par le biais des mass media locaux et nationaux; intégrer les institutions nationales intéressées à la  liste de discussion électronique  du Réseau; publier des bulletins réguliers d'information ou encore créer des liens à partir des pages Web du Réseau avec les sites des autres partenaires du pays. Les groupes pourraient identifier un responsable de l'information pour ces tâches. Dans ce sens, les chargés d'information régionaux et nationaux des organismes des Nations Unies participant au Réseau pourraient appuyer la diffusion des informations et des expériences. La Journée mondiale de l'alimentation peut également être une excellente occasion pour orienter les débats et pour mettre en avant les progrès accomplis au cours de l'année par le groupe thématique.

Rapports, suivi et évaluation

34. Il est recommandé que les groupes thématiques assurent le suivi des activités nationales de sécurité alimentaire et de développement rural et qu'ils préparent régulièrement des rapports d'avancement. Loin de représenter une charge de travail supplémentaire, cette tâche pourrait se baser sur les rapports de mise en oeuvre du Plan d'action du SMA présentés au Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA). Les rapports devront être soumis au point de contact du Réseau à la FAO. En outre, les groupes thématiques sont encouragés à élaborer un SICIAV national qui sera un outil complémentaire de collecte de données et de suivi, tout en étant utile à l'établissement des rapports.

35. Les informations fournies par les groupes thématiques et par les autres partenaires seront saisies sur une base de données gérée par le Secrétariat du Réseau. Cette base de données est un outil d'échange d'informations, de suivi des progrès et d'évaluation. Les informations envoyées par les groupes thématiques et autres partenaires seront également mises à profit par le Secrétariat du Réseau pour préparer des rapports d'avancement périodiques qui seront ultérieurement soumis aux partenaires du Réseau et au Comité administratif de coordination (CAC). Après deux ans (1999), le CAC procédera à l'évaluation de l'expérience globale et des performances du Réseau et fera des recommandations concernant sa poursuite.

Forum d'évaluation et reseau de savoirs EVARESA sur le Web

36. Les groupes thématiques sont encouragés à participer, sur le site Web, au forum d'évaluation et reseau de savoirs (EVARESA), ouvert par le FIDA pour diffuser les expériences et les meilleures pratiques. Ces informations émanent des évaluations conduites par différentes organisations dans différents pays. Le forum EVARESA donnera aux organisations multilatérales, bilatérales, gouvernementales et non gouvernementales, ainsi qu'aux groupes thématiques, l'occasion de mettre en commun leurs connaissances sur une sélection de thèmes: crédit, services financiers ruraux, développement communautaire, nouvelles technologies agricoles, "genre", sols et eau, participation et acquisition de moyens et pouvoirs, élevage, conservation (y compris agroforesterie), environnement, agriculture en zone aride et semi-aride, etc.

37. Les "leçons apprises " s'inspirent des résultats des évaluations; elles seront distribuées par EVARESA aux membres du forum d'évaluation et reseau de savoirs, mais elles seront également accessibles sur le site Web EVARESA. Les groupes thématiques souhaitant recevoir les informations diffusées par le forum spécialisé d'évaluation devront s'abonner à EVARESA tandis que la participation au Forum est gratuite. Pour participer à EVARESA, on peut visiter le site à l'adresse suivante: <http://www.ifadeval.org/cgi-bin/forum/EVAK.pl>; ou envoyer une demande par courrier électronique à: <[email protected]> en donnant les informations suivantes: nom, type d'organisation, langue de préférence (anglais, espagnol, français), adresse courrier électronique, en plus d'une brève description des activités actuellement mises en oeuvre.

V. Appui international aux groupes thématiques

Le Secrétariat et le Service d'assistance

38. Le Directeur Général de la FAO a désigné le Directeur de la Division du développement rural comme point de contact de la FAO pour le Réseau. La composition du Secrétariat du Réseau à la FAO est la suivante: M. Santiago Funes, point de contact à la FAO; Mme Jennie DeyAbbas, coordinatrice du Réseau, en plus du Service d'assistance aux utilisateurs. Ce Service a pour but d'appuyer concrètement les groupes thématiques, ainsi que de promouvoir les relations et la coopération entre les différents membres et niveaux du Réseau.

39. En particulier, le Service d'assistance a pour rôle de:

40. Le Service d'assistance fournira un appui aux Représentants de la FAO et établira des liens aux niveaux national, sous-régional, régional et mondial.

  1. i. Les groupes thématiques sont encouragés, en tout premier lieu, à rechercher et à obtenir des appuis au niveau national. Les Représentants FAO/PNUD et les membres des groupes thématiques devront tenter d'identifier les ressources et les solutions disponibles sur place.
  2. En deuxième lieu, une assistance peut provenir des bureaux régionaux et sous-régionaux de la FAO, en faisant fond sur les ressources, les informations et l'expertise technique régionales, notamment d'unités sous-régionales en matière de ressources du PNUD. Les bureaux sous-régionaux et régionaux serviront de centre régional de liaison pour le Réseau et auront un rôle important à jouer dans la promotion de la coopération entre pays en développement, dans la création d'ensembles régionaux de groupes thématiques et dans l'établissement de relations avec d'autres réseaux.
  3. Enfin, au cas où aucune assistance ne serait disponible aux niveaux national et régional, les responsables du Service d'assistance se trouvant au siège de la FAO offriront un service d'orientation; ils établiront des liens et fourniront des apports techniques, des informations et du matériel pour appuyer les besoins identifiés par les groupes thématiques.

41. Le développement du Réseau dépend de l'intensification des initiatives, des activités et des interactions. Le Secrétariat, y compris le Service d'assistance, devra donc s'adapter aux besoins en fonction de leur évolution. La mise en place du service définitif ne se concrétisera qu'au terme de la phase pilote expérimentale (juin-décembre 1998).

Le rôle des organisations des Nations Unies

42. En plus de leur participation aux groupes thématiques, les organisations des Nations Unies ont un rôle de premier plan à jouer à l'échelon mondial en fonction de leur domaine particulier d'activité et de leurs compétences techniques. Dans ce contexte, des points de contact ont été identifiés au sein des 20 organisations participantes du système des Nations Unies. Au niveau mondial, la participation de ces organisations au Réseau devrait pouvoir garantir les activités suivantes:

Le rôle des organisations de la société civile

43. Le rôle principal des organisations de la société civile dans le Réseau tient à leur participation aux groupes thématiques au niveau national. En outre, ces organisations pourront contribuer au succès du Réseau par le biais des actions suivantes:

44. La Journée mondiale de l'alimentation, les campagnes nationales "De la nourriture pour tous" et la Coalition populaire pour éliminer la faim et la pauvreté devront également être mises à profit pour encourager la participation des organisations de la société civile au Réseau et pour promouvoir les complémentarités et les synergies entre ces initiatives.

VI. Conclusion

45. Nous osons espérer que ces Directives aident les partenaires au niveau national à poursuivre le suivi coordonné et intégré du Sommet mondial de l'alimentation en participant aux groupes thématiques sur le développement rural et la sécurité alimentaire. Le degré d'efficacité du Réseau dans son ensemble est tributaire des résultats obtenus par les groupes thématiques. En particulier, son succès dépendra de la mise en place et de la consolidation de groupes thématiques viables, dynamiques et actifs, ainsi que de la création de relations entre ceux-ci et avec les autres membres du Réseau.

46. Une authentique collaboration entre les différents partenaires des groupes thématiques devrait permettre: l'amélioration de la coopération interinstitutions et de ses complémentarités et synergies; l'identification des domaines d'action conjointe pour appuyer les objectifs communs; l'intensification de l'échange d'informations et la mise en commun des connaissances; la promotion de démarches communes et participatives; l'élaboration et le financement d'activités et de projets novateurs dans les domaines relevant du développement rural et de la sécurité alimentaire.


1 Voir les paragraphes 36-37 pour de plus amples détails sur le site évaluation et reseau de savoirs (EVARESA)