JM
02.1/2
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Réunion conjointe
Réunion conjointe de la quatre-vingt-septième session du
Comité du Programme
et de la quatre-vingt-dix-neuvième session du Comité financier
Rome, 8 mai 2001 |
Le point sur les nouveaux arrangements visant à renforcer la présence de la FAO dans les pays |
1. En mai et en septembre 2000, la Réunion conjointe du Comité du Programme et du Comité financier a examiné les documents JM 2000/1 "Présence de la FAO dans les pays" et JM 2000/2 "Présence de la FAO dans les pays - Information supplémentaire". En s'appuyant sur ces documents, le Conseil a décidé à sa dix-neuvième session de "renforcer la présence de la FAO dans les pays grâce au détachement de fonctionnaires techniques principaux1".
2. Pour plus de commodité, les principales caractéristiques de cette décision sont énumérées ci-après:
- En 1987, la Conférence a fixé à 78 le nombre maximum de représentations de la FAO2.
- L'Organisation a cherché à renforcer sa présence dans les pays en respectant cette limite et compte tenu des contraintes budgétaires actuelles, grâce aux accréditations multiples, avec ou sans administrateur recruté sur le plan national autonome et par le biais du système de correspondants nationaux.
- Au fil des années, une vingtaine de pays supplémentaires ont exprimé le souhait d'accueillir une représentation de la FAO. Dans la mesure où la limite de 78 Représentations avait été atteinte et compte tenu des contraintes budgétaires, l'Organisation n'a pas pu répondre favorablement à ces demandes.
- Il s'en est suivi une situation d'inégalité entre les membres qu'il est difficile de justifier: un certain nombre d'États Membres ne peuvent bénéficier de la présence d'un représentant de la FAO du simple fait qu'ils sont devenus Membres de l'Organisation après 1987, année où la Conférence a fixé le maximum à 78 ou parce qu'ils ont formulé leur demande après cette date.
- Il a donc été proposé de détacher des fonctionnaires techniques principaux dans certains pays pour y assumer non seulement leurs tâches techniques ordinaires, mais aussi les fonctions attachées au poste de représentant de la FAO. L'Organisation continuerait à assumer les dépenses de personnel liées à ce détachement, y compris les frais de voyage et de consultation de ce fonctionnaire. Le pays hôte serait invité à couvrir les autres dépenses de personnel et d'autres dépenses nécessaires à la bonne exécution des tâches et des programmes confiés à la Représentation de la FAO. Cette solution n'aurait aucune incidence sur le budget du Programme ordinaire de la FAO.
3. Après avoir examiné les propositions susmentionnées, les Comités ont demandé à recevoir à une date ultérieure un rapport intérimaire fondé sur une évaluation des nouveaux arrangements3. S'il est trop tôt pour entreprendre une telle évaluation, les renseignements ci-après sont fournis aux Comités pour faire le point sur la situation.
- À ce jour, des fonctionnaires techniques principaux ont été détachés dans deux pays et des négociations sont en cours qui pourraient être conclues dans un avenir proche pour quatre pays supplémentaires. Huit autres pays sont actuellement à l'étude et trois autres ont déposé récemment une demande.
- À ce jour, les nouveaux arrangements n'ont pas eu une d'incidence budgétaire dans la mesure où les pays où un nouveau bureau de fonctionnaire technique principal détaché a été créé ont accepté d'assumer tous les coûts de la représentation, à l'exception de ceux associés à la fonction de représentant.
- Il est apparu à l'évidence que l'application de ces nouveaux arrangements a été sensiblement freinée par les difficultés rencontrées par certains pays candidats pour fournir les installations et mobiliser les ressources nécessaires.
- On a noté que s'il supprime une injustice, le plan en crée de nouvelles entre les pays qui disposent d'une représentation de la FAO entièrement financée par l'Organisation et ceux qui n'auront qu'un bureau dans le cadre de l'arrangement décrit ci-dessus.
4. En conclusion, si cette approche n'est pas la réponse idéale, en l'absence de ressources budgétaires suffisantes, elle représente une solution partielle pour répondre aux demandes de services à l'échelon national encore insatisfaites.
1 CL 119/REP, paragraphe 59.
2 C 87/REP, paragraphe 188.
3 CL 119/9, paragraphe 27.