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COMITÉ DES FORÊTS |
QUATORZIÈME SESSION |
Rome (Italie), 1 - 5 mars 1999 |
RAPPORT DE LA DEUXIÈME SESSION DU GROUPE D'EXPERTS EXTÉRIEURS DE HAUT NIVEAU EN MATIÈRE DE FORESTERIE ADRESSÉ AU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA FAO |
INTRODUCTION
1. Le Groupe d'experts extérieurs de haut niveau en matière de foresterie s'est réuni au siège de la FAO, à Rome, les 26 et 27 janvier 1998.
2. Les membres du groupe ci-après ont participé à la session à titre individuel: M. W. Gröbl (Allemagne), M. Y. Hardy (Canada), M. B. Hägglund (Suède), M. M.N. Salleh (Malaisie), M. J. Tohá (Chili) et M. M. Goumandakoye (Niger). Mme Y. Ntiamao-Baidu (Ghana), qui avait également été invitée, n'a pas pu assister à la session. M. Gröbl a présidé le Groupe et M. D. McGuire, forestier (foresterie communautaire), Division des politiques et de la planification forestières, a assumé les fonctions de Rapporteur.
3. M. M. Hosny El-Lakany, Sous-Directeur général, Département des forêts, a souhaité la bienvenue aux membres du Groupe et a prononcé une allocution décrivant le Département des forêts de la FAO et passant brièvement en revue les domaines couverts par chaque division et groupe.
4. M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO, s'est adressé au Groupe et a remercié ses membres d'avoir accepté de mettre à la disposition de l'Organisation leur expérience et leurs connaissances pour mieux définir le rôle de la FAO face aux défis auxquels sont confrontés les forêts mondiales et le secteur forestier.
5. Le Groupe a félicité le Directeur général de la FAO d'avoir désigné un forestier comme Directeur général adjoint de l'Organisation et d'avoir nommé rapidement le nouveau Sous-Directeur général chargé du Département des forêts. Ces décisions rapides envoyaient d'excellents signaux à la communauté forestière mondiale.
6. Le Groupe est convenu de l'ordre du jour de sa session, comme
suit (Les documents fournis à titre d'information aux membres
du Groupe sont énumérés à l'Annexe
A du présent document).
7. Après avoir débattu des questions particulières figurant à son ordre du jour, le Groupe est parvenu aux conclusions et recommandations ci-après.
POINT 2 DE L'ORDRE DU JOUR: SUITE DONNÉE AUX RECOMMANDATIONS FORMULÉES PAR LE GROUPE D'EXPERTS EXTÉRIEURS DE HAUT NIVEAU EN MATIÈRE DE FORESTERIE
8. Le Groupe a noté qu'en règle générale les recommandations formulées en 1994 par le Groupe d'experts extérieurs de haut niveau en matière de foresterie (document CL 107/6-Sup.1) demeuraient valides.
9. Parmi toutes les recommandations soumises au Directeur
général en 1994, le Groupe a noté que,
d'après le rapport de suivi de la FAO, les recommandations 3,
4 et 5 n'avaient pratiquement pas été suivies d'effet.
Vu la pertinence et l'importance de ces recommandations, qui visaient
le rôle de chef de file de la FAO en matière de
foresterie mondiale, le Groupe a proposé que le Directeur
général:
- a) Outre les conseils stratégiques et politiques donnés à la CDD sur les questions de foresterie mondiale, fasse en sorte que la FAO donne aussi des avis à d'autres organisations internationales et à l'ensemble de la communauté internationale;
- b) Prononce chaque année une déclaration largement diffusée sur les progrès accomplis en matière de foresterie durable, qui mette en lumière les résultats obtenus et les défis à relever dans quelques domaines choisis intéressant les forêts; cette déclaration devrait évoquer les stratégies et les mesures adoptées par la FAO et inclure des recommandations adressées à d'autres acteurs de ce secteur. Elle devrait appeler l'attention sur la publication de la FAO intitulée Situation des forêts du monde et sur le travail de l'Organisation en matière d'évaluation des ressources forestières mondiales, dont la qualité et la diffusion devraient être renforcées.
- c) Prenne l'initiative d'une campagne symbolique faisant l'objet d'une vaste publicité sur la protection, la restauration et la mise en valeur d'une essence forestière ou d'un type de forêt rare ou menacée (comme Prunus africana, Araucaria angostifolia, Santalum album).
- d) Rende hommage chaque année, à l'occasion d'une grande manifestation, telle qu'une Journée mondiale des forêts, qui ne soit pas seulement axée sur la plantation d'arbres, quelques personnes ayant apporté une contribution exceptionnelle aux forêts et à la foresterie et à la mise en oeuvre de tel ou tel aspect du programme forestier local, national, régional ou mondial (attribution, par exemple, d'un Prix Nobel de foresterie). Prévoie également une récompense pour une action méritoire en matière de foresterie qui serait accordée lors de chaque Congrès forestier mondial, afin de donner à la foresterie davantage de visibilité.
10. En outre, le Groupe a proposé ce qui suit:
- a) Vu la nécessité pour la FAO de renforcer son profil et sa visibilité en matière de foresterie, le Groupe a recommandé que la FAO réagisse activement aux grandes questions d'actualité en matière de foresterie, aux catastrophes régionales touchant les forêts et à d'autres événements importants, comme les incendies de forêts en Indonésie et l'impact mondial du phénomène El Niño sur la foresterie.
- b) Le Groupe a recommandé que la FAO s'efforce d'être indépendante et ponctuelle dans la communication et l'analyse de l'information factuelle.
- c) Le Groupe a reconnu l'importance de la recherche et de la vulgarisation et a appuyé les programmes actuels de la FAO dans ces domaines. Toutefois, il a recommandé que la FAO joue un rôle plus actif dans la promotion de la recherche et la fourniture de conseils dans des domaines stratégiques liés à la foresterie mondiale.
- d) L'assistance fournie traditionnellement par la FAO à la foresterie dans les pays en développement devrait être revue, compte tenu de l'amélioration des capacités techniques nationales constatée dans de nombreux pays en développement depuis quelques années. Son assistance devrait être davantage axée sur l'amélioration du savoir-faire technologique, grâce notamment à l'échange de connaissances et de données d'expérience entre pays. En tant que seule organisation internationale menant un large éventail d'activités forestières un peu partout dans le monde, la FAO est bien placée pour fournir ce type de service.
- e) La FAO et le Département des forêts, conformément à leur mandat, devraient axer leurs activités sur l'aide à la mise au point de méthodologies et la fourniture d'un soutien technique aux pays membres pour la formulation et l'évaluation de leurs politiques forestières, tout en cherchant à renforcer leur capacité institutionnelle en matière de foresterie, en général, et de politiques sectorielles, en particulier.
- f) Une attention particulière devrait être consacrée à la fourniture aux pays de conseils concernant l'élaboration de politiques, de lois et de mécanismes institutionnels en matière de foresterie qui, tout en tenant dûment compte de la nécessité pour les pays de gérer durablement leurs ressources naturelles, puissent contribuer activement à leur développement socio-économique et à l'amélioration de leur environnement.
- g) Vu l'importance croissante des questions forestières mondiales, la nécessité d'y répondre de toute urgence et les ressources financières limitées dont elle dispose actuellement, la FAO devrait s'employer activement à identifier des sources de financement pour les activités forestières, en faveur notamment des pays au couvert forestier peu étendu.
- h) Le Groupe a recommandé que la FAO évalue en permanence ses propres activités en matière de foresterie, notamment le type et la fréquence des réunions organisées, de façon que l'Organisation ne perde jamais de vue sa mission et ses principaux objectifs.
- i) Le Groupe a recommandé que la FAO examine les questions ci-après et propose des stratégies concernant le rôle de la foresterie dans:
- l'adaptation aux changements climatiques;
- l'approvisionnement en eau, compte tenu des besoins des ménages, de l'industrie et de l'agriculture et;
- la protection du sol.
POINT 3 DE L'ORDRE DU
JOUR:
STRATÉGIE ET AVANTAGES COMPARATIFS DE LA FAO
EN MATIÈRE DE GESTION DURABLE DES FORÊTS
11. La FAO a pour mandat de traiter un large éventail de questions forestières à l'échelle mondiale. Toutefois, avec des ressources humaines et financières limitées, l'Organisation devrait chercher avant tout à fournir des conseils en matière de politique et des informations. Elle devrait centrer davantage ses efforts sur l'analyse des forces qui déterminent l'évolution des forêts et de la foresterie mondiales.
12. La FAO devrait renforcer son aptitude à donner des conseils politiques et à proposer des buts, des stratégies et des concepts en matière de conservation, de gestion et de mise en valeur durable des forêts, y compris les éléments éventuels d'une convention sur les forêts.
13. La FAO devrait adresser ses conseils en matière de foresterie mondiale, non pas seulement aux gouvernements nationaux, mais aussi à tous les acteurs du secteur forestier et de secteurs connexes, aux niveaux national et international. L'Organisation devrait aussi s'assurer que ces avis sont partagés et conformes aux travaux de tous les départements concernés de la FAO.
14. En tant que maître d'oeuvre pour le Chapitre 11 d'Action 21, la FAO devrait jouer un rôle de chef de file dans le dialogue international sur les forêts et renforcer ses activités en matière de stratégie politique.
15. La FAO devrait s'impliquer davantage dans les initiatives régionales et sous-régionales concernant les forêts et les secteurs connexes, afin de promouvoir la gestion durable des forêts.
16. La FAO devrait situer ses activités en matière de foresterie dans une perspective plus large, en tenant compte d'autres questions et tendances mondiales, comme la sécurité alimentaire, la mondialisation, la réduction de la pauvreté, etc. L'Organisation devrait fournir des avis stratégiques sur l'utilisation des terres à l'échelle mondiale, par exemple, sur la superficie minimale des forêts mondiales compte tenu de la nécessité d'assurer la sécurité alimentaire et la stabilité de l'environnement. Les travaux de la FAO dans le secteur forestier devraient souligner les multiples avantages des forêts et des arbres.
17. Dans le contexte forestier mondial, la FAO devrait donner l'exemple en attaquant de front les questions forestières soulevées dans la Convention sur la diversité biologique, la Convention cadre sur les changements climatiques et la Convention sur la lutte contre la désertification, dans lesquelles les questions forestières figurent en bonne place. En même temps, le Groupe a recommandé que la FAO montre la voie en ce qui concerne le reboisement des vastes superficies de terres dégradées qui existent actuellement dans le monde. Elle pourrait à cet effet évaluer l'étendue des terres dégradées dans le cadre du Programme d'évaluation des ressources forestières et donner des avis sur les superficies susceptibles d'être reboisées, les essences appropriées et d'autres questions techniques connexes.
18. Dans sa stratégie, la FAO devrait envisager de mettre un terme à la dégradation des forêts et non pas simplement de la freiner. Les buts exprimés devraient être assortis de délais précis.
19. Vu le rôle croissant joué par le secteur privé dans la gestion des forêts, le Groupe a vivement recommandé que la FAO mette au point des programmes de renforcement dynamique des liens avec le secteur privé.
20. La FAO devrait mettre au point un cadre institutionnel et une structure bureaucratique moins complexes de façon à pouvoir traiter les problèmes du secteur forestier de manière plus créative et novatrice, en mettant en place, par exemple, de nouveaux mécanismes de consultation, de dialogue et de collaboration avec les ONG et le secteur privé. Les accords de fonds fiduciaires bilatéraux et multilatéraux peuvent fournir l'occasion de court-circuiter les obstacles bureaucratiques traditionnels et d'obtenir les ressources financières nécessaires à certaines activités de l'Organisation qui ne sont pas couvertes par les crédits budgétaires du Programme ordinaire.
21. Le Groupe a encouragé la FAO à continuer à accorder un rang de priorité élevé à ses activités d'évaluation des ressources forestières, dans la mesure où des informations fiables et facilement accessibles étaient nécessaires pour promouvoir la gestion durable des forêts.
22. Dans son évaluation mondiale des ressources forestières, la FAO devrait prêter davantage attention au suivi de l'évolution de la base de ressources, et non pas simplement à l'état des ressources.
23. Les résultats de l'Evaluation des ressources forestières 2000 devraient être publiés en temps opportun et présentés de façon plus lisible.
24. Le Groupe a souligné le développement rapide des technologies de l'information et la nécessité pour la FAO de conduire la foresterie à l'ère de la technologie de l'information.
POINT 4 DE L'ORDRE DU JOUR: RÔLE DE LA FAO EN CE QUI CONCERNE LA SUITE DONNEE AUX DÉCISIONS DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SPÉCIAL SUR LES FORÊTS ET DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES
25. S'appuyant sur les résultats positifs obtenus depuis Rio, la FAO, en tant que maître d'oeuvre du Chapitre 11 d'Action 21 et Organisation présidant l'Equipe de travail interorganisations sur les forêts, devrait assurer la direction technique des activités découlant des recommandations du Groupe intergouvernemental spécial sur les forêts et s'imposer comme chef de file en encourageant et en facilitant l'adoption de mesures concrètes orientées vers la gestion durable des forêts.
26. La FAO devrait fournir un appui plus actif à la mise en oeuvre à l'échelle mondiale du concept de PFN et notamment faciliter l'ajustement de ce concept aux situations nationales et régionales en s'employant à promouvoir la diffusion et la circulation internationale de l'information. Les Comités nationaux de la FAO devraient être renforcés et mettre davantage l'accent sur les questions forestières et leur intégration dans d'autres secteurs.
27. Le Groupe a reconnu l'importance et la pertinence des travaux effectués en ce qui concerne les critères et indicateurs d'une gestion durable des forêts et a recommandé que la FAO s'emploie plus énergiquement à les harmoniser, à les améliorer, à établir des liens entre eux et à assurer leur application.
28. Le Groupe a instamment prié la FAO de faciliter le débat sur l'utilité d'une Convention sur les forêts et de contribuer sur le plan intellectuel à l'élaboration des éléments possibles d'une telle Convention.
29. Le Groupe a recommandé que la FAO recherche un soutien politique plus efficace en faveur de la foresterie et des programmes forestiers auprès des institutions impliquées dans le processus de la CDD.
30. Le rôle du Comité des forêts devrait être renforcé, notamment en ce qui concerne le suivi, l'application et l'affinement des principes forestiers et des recommandations du Groupe intergouvernemental spécial sur les forêts. Le Groupe a encouragé la FAO à poursuivre son examen critique du fonctionnement du Comité des forêts et à formuler des recommandations tendant à améliorer son mandat, sa structure et son fonctionnement.
31. Les rapports nationaux présentés dans le cadre du processus de suivi de la CNUED et concernant l'application des principes forestiers de Rio, l'utilisation des critères et indicateurs de gestion durable des forêts et le respect de la Convention sur la diversité biologique et de la Convention sur la lutte contre la désertification devraient bénéficier d'une attention accrue et faire l'objet d'une évaluation analytique.
32. Le Groupe a approuvé l'examen par la FAO de l'organisation, de la structure et du contenu du Congrès forestier mondial tendant à renforcer l'efficacité de ce forum international sur les forêts.
POINT 5 DE L'ORDRE DU JOUR: POSSIBILITÉS DE PARTENARIAT ET DE FINANCEMENT AVEC D'AUTRES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET DONATEURS
33. Le Groupe a reconnu le rôle joué par la FAO dans la conclusion d'alliances stratégiques et de partenariats judicieux avec d'autres organisations pertinentes, y compris dans le secteur privé et avec les organisations non gouvernementales, aux niveaux mondial, régional et sous-régional, et a approuvé la recherche de nouvelles sources de financement pour financer ces partenariats, qui devraient être fondés sur des programmes d'intérêt commun.
34. Conscient du rôle que joueront les générations à venir dans la protection et l'utilisation durable des forêts, le Groupe a recommandé que la FAO mette au point des programmes spécifiques pour intéresser les jeunes à la foresterie et établir des liens avec des organisations de jeunes du monde entier.
35. Le Groupe a reconnu les efforts fructueux accomplis ces dernières années pour améliorer la transparence des activités de la FAO en matière de foresterie mondiale et a instamment prié l'Organisation de continuer dans cette voie, tant au sein du système des Nations Unies qu'avec d'autres organisations et partenaires.
36. La multiplication des organisations intergouvernementales actives dans le secteur forestier devrait être enrayée d'urgence afin d'éviter un gaspillage d'énergie et la surimposition de la communauté internationale. Les nouvelles Conventions relevant du droit international pourraient être mises à profit à cette fin. En outre, leurs secrétariats coopèrent fréquemment avec le PNUE pour les questions forestières, mais beaucoup moins souvent avec la FAO. Celle-ci devrait donc, en sa qualité de maître d'oeuvre du Chapitre 11 d'Action 21, mettre au point un plan de coopération visant à assurer la transparence des activités des organisations du système des Nations Unies et d'autres organisations internationales dans le secteur forestier et à permettre une division efficace du travail.
37. L'Equipe de travail interorganisations sur les forêts dirigée par la FAO devrait poursuivre activement ses travaux, dont l'utilité n'est plus à démontrer.
POINT 6 DE L'ORDRE DU JOUR: PERSPECTIVES POUR LES DIX PROCHAINES ANNÉES
38. Le déboisement et la dégradation des terres forestières demeurent un problème préoccupant à l'échelle mondiale. Bien que le taux annuel de déboisement ait diminué ces dernières années, d'après les dernières estimations, plus de 13 millions d'hectares de forêts naturelles continuent à disparaître chaque année, essentiellement dans les pays en développement. En particulier, les forêts ombrophiles tropicales et les forêts tropicales humides subissent actuellement des changements rapides, aux conséquences à la fois locales et mondiales, compte tenu de leur importance sur les plans social et économique et de leur rôle dans la conservation de la diversité biologique et la régulation climatique.
39. Les pressions exercées sur les forêts mondiales continuent à croître et exacerbent les problèmes posés par la disparition et la dégradation des forêts. Ces pressions incluent la demande croissante à l'échelle mondiale de produits forestiers ligneux et non ligneux (à des fins de subsistance ou commerciales) et l'expansion des terres agricoles par le biais du défrichement des forêts. Les autres causes de la dégradation des forêts sont le surpâturage, les incendies, la surexploitation du bois d'oeuvre et les mauvaises méthodes d'exploitation. L'augmentation des taux d'accroissement de la population, notamment dans beaucoup de pays en développement, et d'autres tendances économiques, politiques et sociales continueront à avoir un impact majeur sur le couvert forestier et l'état des forêts.
40. Dans ces conditions, le Groupe a estimé nécessaire d'avoir une vision claire de l'avenir des forêts à l'échelle mondiale et du rôle de la FAO en tant que chef de file dans ce secteur. La vision qu'il propose est la suivante:
Il faut de toute urgence arrêter le déboisement et la dégradation des forêts et si possible accroître le couvert forestier de façon qu'il atteigne un niveau optimal. Pour établir celui-ci, il faudra tenir compte des divers biens et services attendus des forêts mondiales et envisager les forêts et les arbres dans le contexte plus large des autres intérêts sectoriels et des autres types possibles et éventuellement concurrentiels d'utilisation des terres. Fondamentalement, les forêts devraient servir à la fois la planète et ses habitants de manière équitable, équilibrée et durable.
41. Pour ce qui est du rôle de la FAO dans cette perspective, le Groupe approuve la mission et la vision déjà proposées par la FAO dans son projet de plan stratégique forestier et l'appuie dans ses efforts pour être reconnue comme chef de file et partenaire pour:
ANNEXE A
- Liste des membres du Groupe
- Ordre du jour provisoire (FO:HLP/98/1/REV.)
- Calendrier provisoire (FO:HLP/98/INF.1/REV.)
- Liste des documents (FO:HLP/98/INF.2)
- Résumé des activités du Département des forêts ((FO:HLP/98/INF.3)
- Rapport du premier Groupe d'experts extérieurs en matière de foresterie (Rome, 19 -21 octobre 1994)
- Projet de Plan stratégique forestier de la FAO
- Déclaration et recommandations du onzième Congrès forestier mondial (Antalya, Turquie, 13-22 octobre 1997)
- Rapport de la treizième session du Comité des forêts (Rome, 10-13 mars 1997)
- Rapport final du Groupe intergouvernemental spécial sur les forêts
- Programme de travail du Forum intergouvernemental sur les forêts
- Plan interorganisations pour l'application des recommandations du Groupe intergouvernemental spécial sur les forêts
- Suite donnée aux recommandations de la première réunion du Groupe d'experts extérieurs de haut niveau en matière de foresterie
- Evolution récente du dialogue international et instruments existants et initiatives en cours sur les forêts
- Notes d'information sur les forêts
- Situation des forêts du monde, 1997