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Stratégie sylvopastorale et renouveau des pratiques pastorales en forêt au Maroc

Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022









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    Mise au point d’un protocole expérimental de culture de Terfess en la forêt de la Maâmora (Maroc)
    Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
    2022
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    Un des objectifs du projet "L'accord de Paris en action" financé par l'Initiative internationale pour le climat du Ministère Fédéral Allemand de l'Environnement BMU dans la forêt de la Maâmora au Maroc est l’accompagnement des efforts de réhabilitation de la subéraie dégradée par des approches participatives permettant d’intégrer les populations locales dans les actions de restauration des écosystèmes forestiers. Des actions de restauration participative et intégrée seront ainsi entreprises dans le cadre d’un plan de développement participatif. Pour compléter ce dispositif, il est essentiel de développer et valoriser des filières du territoire notamment la production de Terfess qui permettront aux populations locales de diversifier leurs sources de revenus, et ainsi de réduire les pressions anthropiques sur les écosystèmes boisés liées aux activités de pâturage et collecte de bois de feu, tout en garantissant aux usagers des biens et services forestiers et en valorisant les terres marginales à l’intérieur de la forêt. La forêt de Maâmora recèle un potentiel considérable en Terfess qui mérite d’être valorisé. D’où la nécessité d’étudier les différents aspects scientifique, ethnobotanique, alimentaire, juridique et commercial pour élaborer une stratégie de conservation et de valorisation. Une action de recherche sur les Terfess a été retenue avec finalité l’expérimentation et la mise en œuvre de techniques pour la production et la favorisation du développement de ces champignons. Les premiers livrables sont : i) procédurier du protocole expérimental pour l’élaboration de pratiques culturales innovantes, susceptibles de valoriser les sites naturels de production dégradés, d’en créer d’autres et d’assurer un rendement soutenu ; 2) kit pédagogique de sensibilisation des acteurs de la filière ; 3) guide de domestication ; 4) formation sur les champignons et la culture du Terfess dans la Maâmora au profit des cadres et techniciens de l’équipe de recherche dudit projet. Mots clés : Restauration, Approche participative, Maâmora, Terfess, Maroc ID: 3485838
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    Diversité des espèces ligneuses de la forêt urbaine des espaces scolaires des villes de Niamey et Maradi au Niger : un appel à l'action pour verdir la cour d'école pour une éducation durable
    XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
    2022
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    Les espaces scolaires urbains sont essentiels à la conservation de la biodiversité notamment les espèces ligneuses qui fournissent de nombreux services écosystémiques aux élèves, aux enseignants et à la ville où sont implantées les écoles. Cependant, peu ou pas d'études ont exploré le rôle des cours d'école urbaines dans la conservation de la biodiversité et la séquestration du carbone. Cette étude a donc évalué la structure et les valeurs des essences des espaces scolaires urbains dans les villes de Niamey et Maradi. Un total de 60 écoles a été sélectionné sur la base d’un échantillonnage orienté par quota dans les villes de Niamey et de Maradi (30 écoles dans chaque ville). Les données ont été collectées par le biais d'une enquête, un inventaire forestier et des observations du terrain. Les résultats ont révélé qu'un total de 97 essences appartenant à 35 familles et 81 genres. De plus, Azadiractha indica est l’essence dominante dans les cours des écoles de deux villes. L'indice de similarité était de 64% indiquant une forte similarité entre les flores des cours d'école dans les deux villes. La valeur du stock de carbone était de 48,91 et 27,49 t/ha dans les écoles primaires de Niamey et Maradi respectivement. De plus, l'analyse de la structure des forêts des cours d'école urbaines a montré des valeurs élevées des paramètres structurels indiquant la vitalité de la forêt urbaine des espaces scolaires de ces deux villes. La capacité des élèves à nommer les plantes, les animaux et les services écosystémiques de leurs cours d'école est considérablement faible. Cette étude recommande l'utilisation d’essences à usages multiples dans les initiatives de verdissement des écoles pour une éducation de qualité. En outre, l'étude recommande une enquête plus approfondie sur les effets de la structure de la forêt urbaine de l'école sur les performances scolaires des élèves et leur potentiel allergène des essences trouvées dans les écoles urbaines. Mots clés: Alphabétisation écologique, Education environnementale, une école verte, Ecoles en forêt, Sahel ID: 3622719
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    Durabilité de la production de la ressource bois dans la Forêt Classée de la Téné (Côte d’Ivoire)
    Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
    2022
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    La Forêt Classée de la Téné (FCT) a été reboisée sur plus de 8 000 ha, en espèces exotiques et indigènes pour la production de bois depuis 1986. Des inventaires botaniques et des enquêtes ethnobotaniques, ont permis d’estimer la valeur écologique et de conservation, les relations entre les communautés riveraines et ce système de production. Les forêts (109 espèces) et les espaces de reboisement pluri-spécifiques (104 espèces) sont plus riches, plus stables et plus diversifiés que les jeunes et vieilles plantations mono-spécifiques de Teck. Les plantations pluri-spécifiques ont la plus forte valeur écologique: 7 espèces endémiques et 5 espèces ménacées selon la liste rouge de l’UICN, 116,01 tC/ha stocké dans les arbres. Les communautés rivéraines utilisent diversement 128 espèces dont 55% proviennent de la FCT. Les reboisements multi-spécifiques à base de Cedrela odorata, se revèlent plus aptes que les forêts et les plantations mono-spécifiques pour la résilience naturelle et la fourniture des services écosystémiques. Ces reboisements pluri-spécifiques peuvent donc constituer une bonne alternative à la dégradation des forêts résiduelles en termes de conservation et d’atténuation des effets du changement climatique. Mots clés : Reboisement, services écosystémiques, communauté locale, diversité biologique, Côte d’Ivoire ID: 3471288

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