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Appui au développement de la filière petits ruminants aux Comores - TCP/COI/3804​

Year of publication 2025

Place of publication Rome, Italie ;

Pages 8

Publisher FAO ;

Product type Project

Synopsis (short abstract) L’Union des Comores est un importateur d’animaux, notamment de caprins et de bovins destinés à l’abattage, car la production nationale ne parvient plus à répondre aux besoins du pays. Ces importations entraînent l’introduction de maladies émergentes telles que la peste des petits ruminants (PPR) et la fièvre aphteuse, tout en provoquant une fuite de devises vers l’extérieur. Pourtant, les caprins locaux contribuent à l’amélioration du quotidien des populations rurales en servant de forme d’épargne rapidement mobilisable en cas de problèmes liés à l’éducation des enfants ou à d’autres besoins familiaux. Bien que les caprins soient des animaux rustiques bien adaptés aux conditions climatiques des Comores, l’insuffisance des compétences techniques des éleveurs et l’absence d’encadrement entraînent une faible productivité, insuffisante pour répondre aux besoins protéiques nationaux, d’où le recours massif aux importations. La mise en place de centres ruraux de développement économique (CRDE) par le gouvernement a été identifiée comme une opportunité pour installer des centres de reproduction pilotes de caprins et d’ovins, promouvoir cette filière, vulgariser les techniques modernes d’élevage, et former les éleveurs à la gestion des champs fourragers et à la conduite des petits ruminants.

Language French

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    Les Comores, à travers leur Plan de développement intérimaire (PDI), ont identifié des actions stratégiques visant à transformer le secteur agricole afin de garantir une production alimentaire et nutritionnelle suffisante et de qualité. Pour la période 2020-2024, il était attendu que les projets et programmes mis en œuvre contribuent à fournir des quantités adéquates de denrées riches en énergie et en protéines, dans le but de lutter efficacement contre la malnutrition au sein de la population. Malgré la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets agricoles, la sécurité alimentaire demeure un objectif non atteint. Le pays continue de dépendre des importations de denrées alimentaires en provenance des pays voisins, notamment Madagascar et la République-Unie de Tanzanie, pour compléter sa production locale. Cette situation coexiste avec un paradoxe: les Comores disposent de potentialités agricoles importantes encore sous-exploitées, faute de moyens techniques, financiers et infrastructurels adaptés.
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    En février 2022, une épidémie de chenilles légionnaires d’Afrique (Spodoptera exempta) a été signalée dans la région de Mboinkou, au nord-est de la Grande Comore, avant de se propager aux régions voisines. Dans ces zones, la chenille a provoqué d'importants dégâts, détruisant entièrement les cultures de maïs et de canne à sucre, tout en envahissant les espaces verts situés dans les cours des habitations et le long des routes. Ces dégâts s'ajoutent à ceux déjà causés par la chenille légionnaire d’automne (Spodoptera frugiperda), qui s’attaque aux mêmes cultures. Espèce très polyphage, Spodoptera exempta cible principalement les familles botaniques des Poacées et des Cypéracées. Parmi ses hôtes préférentiels figurent l’avoine, l’orge, le riz, le mil, la canne à sucre, le sorgho, le maïs et le gingembre. Sa grande capacité de propagation représente une menace sérieuse pour l’agriculture à l’échelle nationale.
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