 |
Les forêts et le changement climatique: une vérité opportune. 2008. Rome, Forestry Commission, Royaume-Uni et FAO. ISBN 978-92-5-006019-4.
Les modèles des précipitations évoluent, les niveaux des mers s’élèvent, les glaciers reculent et la glace de la mer Arctique s’amincit. Le XXe siècle a peut-être été le siècle le plus chaud des mille dernières années. Cet ouvrage sur les forêts et le changement climatique, une présentation sur vidéo de 17 minutes produite par la FAO et la Commission des forêts du Royaume-Uni, montre combien les forêts peuvent contribuer à l’atténuation des changements climatiques et souligne l’importance de renverser la tendance à la perte de forêts.
La vidéo révèle que, pour absorber et emmagasiner le carbone, l’arbre est la «machine» parfaite. Elle fait toutefois observer que, s’il est vrai que les forêts emmagasinent plus de carbone que tous les stocks mondiaux restants de pétrole, l’élimination et à la dégradation continues des forêts sont responsables du cinquième à peu près des émissions de gaz à effet de serre de la planète, soit plus que n’en produit l’ensemble du secteur mondial des transports. Cependant, certaines régions ont su inverser ces tendances négatives.
Une section consacrée à l’atténuation explique comment la société est à même de combattre les changements climatiques en conservant et en gérant les forêts existantes, en s’attaquant aux causes de la déforestation et en plantant de nouvelles forêts. La présentation préconise l’utilisation du bois comme source d’énergie renouvelable et comme matière première, montrant que les produits ligneux emmagasinent le carbone pendant toute la durée de leur vie, jusqu’au moment où ils se décomposent ou sont brûlés. Une section sur l’adaptation explique comment le changement climatique mondial nuira à la santé et à la composition des forêts; elle souligne l’importance de s’adapter et de planifier à l’avance pour affronter ces changements.
Ce DVD informatif fournit un aperçu concis et précis des nombreux services importants fournis par les forêts et des conséquences néfastes si la tendance actuelle à la perte de forêts se poursuit. Avec ses images percutantes et son langage simple, il est adapté aux écoles, aux salles de conférence et à des projections individuelles par tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de la planète. Le DVD multilingue comprend des présentations en anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe. Une version en italien peut également être obtenue sur demande ([email protected]).
 |
Les forêts et l’énergie: questions principales. 2008. Étude FAO: Forêts n° 154. Rome, FAO. ISBN 978-92-5-205985-1.
La hausse de la consommation énergétique et des prix des combustibles fossiles, associée aux inquiétudes croissantes suscitées par les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance vis-à-vis des importations d’énergie, stimule la recherche de sources d’énergie qui peuvent remplacer les combustibles fossiles. Les forêts jouent un rôle clé dans la demande mondiale de sources d’énergie de substitution. La biomasse ligneuse offre des niveaux élevés d’efficacité énergétique et produit moins d’émissions de carbone que les combustibles fossiles. La présente publication examine la contribution actuelle et future du bois à la production de bioénergie, ainsi que les effets potentiels du développement des biocombustibles liquides sur les forêts.
Suivant un aperçu de l’offre et de la demande mondiales d’énergie avec des projections jusqu’en 2030, la publication examine la contribution de la dendroénergie dans le cadre d’un examen plus général des différentes récoltes bioénergétiques utilisées pour produire des biocombustibles de première et deuxième générations. Elle évalue les avantages de différentes sources de bioénergie et les dangers de la conversion des forêts. Elle étudie aussi les forces du marché et les innovations technologiques en cours pour la production de dendroénergie. Des options et recommandations pour le développement bioénergétique sont fournies, l’accent étant mis sur l’importance de l’utilisation intégrée des terres et du transfert de technologies dendroénergétiques de pointe aux pays en développement.
Cette publication servira tant aux spécialistes qu’au grand public intéressé à mieux connaître le rôle des forêts dans la production d’énergie. Elle est également disponible en anglais, arabe, chinois, espagnol et russe.
 |
Forest faces: hopes and regrets in Philippine forestry. 2008. RAP publication 2008/04. Bangkok, Thaïlande, Bureau régional de la FAO pour l’Asie et le Pacifique et Environmental Science for Social Change (ESSC).
La gestion forestière aux Philippines a fait l’objet d’échecs et de succès spectaculaires. Un taux élevé de pertes de forêts, et en même temps une profonde attention portée par la société civile et les médias à la déforestation, aux problèmes de gouvernance des forêts et aux droits des populations autochtones, témoigne de la complexité des rapports entre les Philippins et leurs forêts.
Le présent ouvrage offre une série d’histoires et de réflexions personnelles qui permettent de mieux comprendre les souffrances et les épreuves associées à la perte et à la dégradation des forêts dans ce pays. Plus de 50 interviews avec des Philippins appartenant à de nombreux secteurs et à différentes générations fournissent un tableau des espoirs, craintes, satisfactions et frustrations d’une population profondément liée à la forêt.
Les personnages présentés dans ce livre, admirablement conçu et richement illustré par des photographies, sont nombreux: décideurs, scientifiques, chefs de tribus, fabricants de meubles, écoliers, spécialistes urbains, ouvriers de pépinières, agriculteurs, gardes forestiers, cueilleurs de produits forestiers ligneux et non ligneux, chefs religieux, historiens, sociologues, travailleurs communautaires, et bien d’autres. Les questions en jeu comprennent la pauvreté des populations montagnardes, la mise en œuvre impropre de politiques bien intentionnées et les dangers du contrôle des activités illégales. Les réflexions sur le passé se combinent à des perspectives sur les mesures à prendre aujourd’hui.
Comme elle le fait observer dès le début, cette publication avalise le commentaire bien connu de Jack Westoby selon lequel «La foresterie ne concerne pas les arbres mais les gens». Elle intéressera non seulement les Philippins, mais aussi tous ceux qui étudient les rapports entre les forêts et les populations.
 |
Re-inventing forestry agencies: experiences of institutional restructuring in Asia and the Pacific. P. Durst, C. Brown, J. Broadhead, R. Suzuki, R. Leslie et A. Inoguchi, éds. 2008. RAP Publication 2008/05. Bangkok, Thaïlande, Bureau régional de la FAO pour l’Asie et le Pacifique.
À mesure que les intérêts de la foresterie transcendent de façon croissante la simple production de bois pour assumer des dimensions sociales, environnementales et culturelles, les institutions forestières doivent s’adapter. Un grand bond a-t-il plus de succès qu’une transition progressive? La participation du secteur privé est-elle plus importante que celle du secteur public, et les petites institutions sont-elles meilleures que les plus grandes? Qui bénéficie du transfert des responsabilités, et y a-t-il des perdants? Comment faire la distinction entre le changement réel et le changement superficiel? Cette étude concernant neuf institutions forestières situées en Chine, aux États-Unis, en Inde, en Malaisie, au Népal, en Nouvelle-Zélande, aux Philippines et au Viet Nam examine ces questions, ainsi que des questions apparentées.
Face aux appels croissants en faveur de la conservation des forêts et à la demande accrue de services forestiers, les institutions responsables doivent surmonter les défis qu’entraîne la réforme et prouver leur valeur vis-à-vis de la société. Grâce à une analyse comparative, la présente publication aidera les institutions qui envisagent leur transformation à mieux comprendre les questions, défis et possibilités inhérents à la réforme des organisations forestières dans un monde en voie de changement rapide.
 |
Europeans and wood: what Europeans think of wood. E. Rametsteiner, R. Oberwimmer et I. Gschwandtl. 2007. Réseau des communicateurs forestiers du CMPFE et de la FAO-CENUE. ISBN 978-83-926647-0-3.
Les changements survenus dans la manière dont la société considère les forêts et l’intérêt du grand public pour les économies plus respectueuses de l’environnement exercent leur influence sur l’exploitation des forêts pour la production de matières premières, et ce non seulement en ce qui concerne les produits de plus en plus raffinés mais aussi l’énergie renouvelable. Ces changements ont des effets profonds sur les décideurs et les propriétaires et gestionnaires forestiers à qui s’offrent de nouvelles occasions d’entreprendre une production de plus en plus intégrée et à valeur ajoutée croissante, et d’adopter des mesures appropriées de gouvernance de l’utilisation de la ressource.
Le présent ouvrage fournit un aperçu détaillé de la manière dont le public évalue les produits forestiers, sur la base d’un sondage d’opinions et d’enquêtes auprès des entreprises. Le rapport, qui complète celui intitulé Europeans and their forests, publié en 2003 par la Conférence ministérielle sur la protection des forêts en Europe (CMPFE) et le Réseau européen des communicateurs forestiers, révèle que la plupart des Européens sont favorables à l’adoption du bois, qu’ils trouvent chaud, naturel et respectueux de l’environnement. Toutefois, malgré l’intérêt généralisé porté à l’environnement, la majorité des Européens sont plus susceptibles de baser leurs achats sur la qualité, l’esthétique et le prix que sur des questions environnementales. Le grand public est porté davantage à appliquer des considérations écologiques aux articles tirés du papier qu’aux autres produits ligneux. En outre, bien que l’utilisation d’énergie renouvelable soit largement appuyée, la plupart des gens pensent qu’elle consiste en énergie solaire, éolienne ou hydroélectrique; le rôle actuel et futur de la dendroénergie n’est guère reconnu, et la prise de conscience du rôle que peuvent jouer le bois et la dendroénergie dans l’atténuation des changements climatiques est encore faible.
Le document termine sur l’image de l’industrie forestière en Europe. Bien qu’on l’estime rarement novatrice ou intéressante pour l’emploi, on considère qu’elle est dans l’ensemble respectueuse de l’environnement, encore que les opinions varient largement.
Cette publication donne un aperçu des domaines où de nouveaux efforts de communication s’imposent pour améliorer les informations données au public et promouvoir l’utilisation du bois.
 |
The role of coastal forests in the mitigation of tsunami impacts. K. Forbes et J. Broadhead. 2007. RAP Publication 2007/1. Bangkok, Thaïlande, Bureau régional de la FAO pour l’Asie et le Pacifique.
Le rôle des forêts littorales dans l’atténuation des catastrophes naturelles est devenu rapidement un thème important de discussion à la suite du tsunami survenu en 2004 dans l’océan Indien, qui a détruit des côtes et fait de nombreuses victimes. Certains des efforts de reconstruction ont concerné la remise en état et la réparation des forêts côtières, une action impulsée par la supposition que des forêts de mangroves intactes aident à atténuer les impacts dévastateurs des tsunamis. Cependant, du fait de l’absence générale d’éléments probants tangibles, la valeur de ces efforts a été mise en question.
La FAO a produit le présent ouvrage pour affronter le thème et rassembler des données scientifiques sur les aspects matériels de l’atténuation des tsunamis par les forêts côtières. La publication fait observer que la protection qu’offrent ces forêts est liée à la taille et la force du tsunami, aux caractéristiques de la forêt (largeur, hauteur, densité et répartition de la végétation) et au substrat du sol. Le diamètre, la hauteur et l’élasticité des arbres jouent aussi un rôle important. Les arbres et les forêts présents le long des côtes peuvent fournir une protection moins coûteuse que l’érection de structures de protection, tout en offrant d’autres avantages et services.
Cette brève publication présente tous les faits actuels concernant ce thème. Bien qu’elle ne puisse couvrir toutes les questions relatives à l’établissement de forêts côtières, les informations qu’elle contient, intégrées à des considérations économiques, sociales et environnementales, peuvent contribuer à améliorer la gestion des arbres et des forêts littoraux dans le monde entier.
 |
Between earth and sky: our intimate connection to trees. N. Nadkarni. 2008. Berkeley et Los Angeles, États-Unis, University of California Press. ISBN 978-0-520-24856-4.
Ce volume est une représentation personnelle, spirituelle et poétique de ce que signifient les arbres. L’auteur a rassemblé les points de vue sur les arbres et les forêts de scientifiques, d’étudiants, d’artistes, de prêtres, de musiciens, d’activistes, de bûcherons, de législateurs et de populations autochtones appartenant à quatre continents, et les a présentés dans un hommage à la nature plein de passion et d’une grande beauté. Grâce à des anecdotes, d’abondantes preuves scientifiques, des réflexions personnelles, des poèmes et des illustrations, l’auteur étudie la biologie des arbres, les biens et services qu’ils procurent, la fourniture d’abri et de protection, et leur rôle dans la santé et la guérison, pour pénétrer enfin dans les domaines de l’imagination humaine, de l’art, de la religion et de la spiritualité.
Ce livre écrit avec une grande finesse se lira avec plaisir et apportera de nouvelles connaissances à tous les amoureux des arbres, des forêts et de la nature.
 |
Conservation and use of wildlife-based resources: the bushmeat crisis. 2008. CBD Technical Series No. 33. Montréal, Canada, Convention sur la diversité biologique.
Dans certains pays, la chasse anarchique de la faune sauvage dans les forêts tropicales, pour la consommation alimentaire ou comme viande de brousse, cause de graves pertes de biodiversité. Ce rapport présente un résumé des connaissances actuelles sur la crise et propose des mesures pour l’utilisation durable de la faune sauvage. Il examine aussi les interactions avec d’autres secteurs, notamment les secteurs forestier, agricole et halieutique.
Ce volume met clairement en évidence l’importance écologique de la faune sauvage, ainsi que la valeur économique, nutritive, sociale et culturelle de la viande de brousse. Il examine les facteurs inhérents à la chasse durable et non durable, et accorde une attention particulière aux impacts sur les moyens d’existence et aux apports protéiques de substitution.
La publication s’achève par des enseignements et des recommandations pratiques à différents niveaux. Elle se propose de stimuler la coordination des mesures prises pour juguler la crise croissante de la viande de brousse à l’échelle internationale, nationale et locale.
 |
Cross-sectoral toolkit for the conservation and sustainable management of forest biodiversity. 2008. CBD Technical Series No. 39. Montréal, Canada, Convention sur la diversité biologique (CDB).
Des activités entreprises dans de nombreux secteurs peuvent influencer la biodiversité forestière. Cette boîte à outils transcende le secteur forestier et suggère des approches en matière d’agriculture, de tourisme, d’exploitation minière, de planification de l’utilisation des terres, d’énergie et de finance qui réduiront les conséquences défavorables sur les forêts et la biodiversité forestière. Les outils proposés comprennent des lois, des codes de conduite, des incitations, des politiques et des instruments fondés sur le marché.
La publication démontre que le développement économique à long terme est compatible avec la conservation des ressources forestières. Il est prévu que la boîte à outils sera mise à jour régulièrement pour devenir un instrument d’Internet. C’est un travail dynamique en cours de mise en œuvre; d’autres secteurs viendront s’y ajouter, comme les transports et la santé.
La boîte à outils, qui offre des directives pratiques et des mesures applicables, tire parti de travaux réalisés précédemment par les organisations partenaires de la CBD, y compris la FAO, le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Elle aidera les pays à identifier des réponses appropriées à la pression croissante exercée sur de fragiles ressources forestières.
 |
Negotiated learning: collaborative monitoring in forest resource management. I. Guijt, éd. 2007. Washington, DC, États-Unis, Resources for the Future. ISBN 978-1-933115-38-2.
En matière de gestion participative des ressources naturelles, comment mener à bien la surveillance collective? Cet ouvrage examine la question par l’entremise d’études de cas et d’enseignements venant de chercheurs et de spécialistes du développement œuvrant dans 11 pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie.
La surveillance collective réussie soulignera l’importance de la participation communautaire, depuis le choix des indicateurs jusqu’à la prise de décisions sur la base des informations collectées. La publication met aussi en évidence l’importance de la création de capacités locales, afin que les communautés soient à même d’assumer un jour la pleine responsabilité de la gestion de leurs ressources forestières.
Les études de cas soulignent les bonnes pratiques, se concentrant sur quatre enseignements de base:
Tout au long de ce volume, ressort la constatation que la surveillance collective est un domaine de pratiques comparativement neuf; il faudra des efforts continus pour améliorer les processus en jeu.
 |
Forests sourcebook: practical guidance for sustaining forests in development cooperation. D. Chandrasekharan Behr, éd. 2008. Washington, DC, États-Unis, Banque mondiale.
La Banque mondiale est la principale source de financement de la mise en valeur des forêts. Le présent volume fournit des informations sur les initiatives les plus importantes prises par la Banque dans le secteur forestier. C’est un aperçu détaillé de la gestion forestière durable dans le cadre de la coopération internationale au développement.
L’ouvrage contient des apports d’experts de haut niveau appartenant à différents domaines de la foresterie internationale. Quarante chapitres couvrent des thèmes aussi divers que la gouvernance en matière forestière, la pauvreté, les inventaires forestiers, la réforme des politiques, les systèmes d’information, la décentralisation, la certification, bref la quasi-totalité des questions liées à la mise en valeur des forêts. Ce sera une référence indispensable pour les organisations œuvrant au développement, les organisations internationales, les chercheurs et les cours universitaires sur la foresterie internationale.
L’un des inconvénients de ce volume si détaillé est que son utilisation comme guide pratique pourrait être limitée. En effet, bien que le texte soit généralement clair, la présence d’une multitude de termes d’«argot» propres aux fonctionnaires de la Banque et d’abréviations (la liste de ces dernières remplit cinq pages) pourrait en compromettre la compréhension par les personnes étrangères à la Banque mondiale.