42. La délégation du Brésil a rappelé quelle avait présenté un document de travail sur la question à loccasion de la dixième session du Comité et quune Lettre circulaire avait été envoyée par la suite, à laquelle seul le Brésil avait répondu communiquant des informations. Elle a reconnu non seulement limportance dune base de données à jour sur les poussées épidémiques enregistrées dans la région, mais aussi la nécessité dintégrer lanalyse des risques dans le processus de contrôle. La délégation a également parlé de la pandémie de Salmonella enteritidis qui a frappé la région, Brésil compris.
43. La délégation du Chili a rappelé limportance des épidémies de salmonelle dans la région, signalant que pendant la période 1990-1995 il y avait eu une recrudescence dans le pays, notamment des cas de Salmonella enteritidis.
44. La délégation du Costa Rica a informé le Comité que des recherches avaient été conduites sur la salmonelle et dautres nouveaux agents pathogènes, couvrant une vaste gamme de produits, signalant que les informations ainsi recueillies étaient déjà disponibles sur Internet. La délégation a exprimé le souhait de partager ces renseignements avec le Brésil et dautres pays de la région et de collaborer avec eux pour des travaux sur les nouveaux agents pathogènes.
45. La délégation de la Barbade a informé le Comité que le Ministère de la santé et de lenvironnement et le Ministère de lagriculture procédaient à un contrôle des nouveaux agents pathogènes présents dans leau et dans les produits avicoles, respectivement. Elle a indiqué que les données disponibles étaient encore très limitées, mais que le pays préparait conjointement avec lOPS un projet pilote pour une surveillance plus poussée de ces nouveaux pathogènes.
46. La délégation de la République dominicaine a déclaré quun programme sur linnocuité des aliments vendus sur la voie publique était en cours de réalisation, de même que des études physico-chimiques et microbiologiques sur leau bouillie, en raison de lincidence encore élevée des salmonelloses et des parasitoses. Elle a exprimé lopinion que le RIILA pourrait procéder à un inventaire des sérotypes de bactéries pathogènes, ce qui permettrait de contrôler les épidémies de Salmonella sp. dans la région. La formation en matière de bonnes pratiques de fabrication et de manipulation des aliments, est fondamentale pour limiter le problème des maladies dorigine alimentaire.
47. La délégation bolivienne a informé quune composante dun projet FAO sur la microbiologie alimentaire serait mise au point en janvier. Elle a indiqué que cela devrait permettre à la Bolivie de fournir des informations concernant les nouveaux pathogènes dici la prochaine session du Comité. La délégation de lUruguay a reconnu la gravité du problème des nouveaux agents pathogènes dans la région et dans le monde, et limportance dun échange dinformations sur ce point.
48. La délégation des Etats-Unis a donné des informations au sujet de deux nouvelles initiatives du gouvernement américain concernant les maladies dorigine alimentaire. Elle a ainsi indiqué quun réseau de laboratoires de santé publique avait été mis en place pour contrôler les cas de maladies dorigine alimentaire et déterminer à travers des tests spéciaux lempreinte génétique de chaque pathogène, de même quun réseau national informatisé pour la reconnaissance et lidentification des pathogènes, en vue de définir des mesures de lutte; par ailleurs, un projet pour lévaluation des risques liés aux agents pathogènes, en premier lieu Salmonella enteritidis, était en cours dexécution. La délégation a exprimé le souhait de partager ces informations avec les pays de la région.
49. Le représentant de lINPPAZ a informé le Comité de lexistence dun système dinformation régional pour le contrôle épidémiologique des maladies dorigine alimentaire, et indiqué que les activités concernant la salmonelle et autres agents pathogènes pourraient être coordonnées par lINPPAZ puisque ce dernier avait organisé la formation des laboratoires en analyse microbiologique, notamment pour les maladies nouvelles. Le Comité a accepté cette proposition et a demandé à lINPPAZ de préparer un document à présenter au CCLAC à sa prochaine session et de coordonner les travaux avec le Brésil.
50. La délégation du Brésil a accepté la proposition, rappelant toutefois que lobjectif nétait pas seulement de recueillir des données sur les cas de maladies, mais aussi de déterminer à quel stade se trouvaient les agents pathogènes et dappliquer lanalyse des risques au processus de contrôle. Elle a également rappelé que la question de la salubrité des aliments dans les régions touristiques constituait elle aussi un intéressant domaine de travail.
51. Le représentant de Consumers International a manifesté le souhait de pouvoir accéder à ce type dinformations et a reconnu la nécessité de recueillir toutes les données pertinentes disponibles sur la question pour les diffuser par le truchement des sites Internet de lOPS et de la FAO.