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L'avenir de la seconde phase RADISCON
Un projet RADISCON a été entrepris dans 29 pays du Proche-Orient, de l'Afrique du Nord, de la corne de l'Afrique et du Sahel pour améliorer ou mettre en place l'information sur les maladies animales aux niveaux national et régional par le biais du renforcement institutionnel pour la surveillance des maladies et la lutte contre certaines maladies.
La seconde phase RADISCON est destinée à compléter les réalisations de la mise en œuvre de la première phase RADISCON par:
- meilleure compréhension des cas de maladie prioritaires dans les pays et au niveau régional par le biais de l'utilisation pratique de techniques de surveillance et de technologie de l'information; et
- plus forte collaboration régionale en matière de surveillance des maladies animales et de lutte progressive contre les maladies prioritaires au niveau régional.
En préparation de la seconde phase, un questionnaire a été envoyé aux pays participants afin de recueillir leurs commentaires, suggestions, attentes et besoins respectifs. Leurs réponses sont résumées ci-dessous.
Quels sont les points forts des systèmes de surveillance et de lutte dans les pays membres?
- services vétérinaires nationaux efficaces et une législation adéquate sont en place.
- moyens ont été mis en œuvre avec les projets nationaux et RADISCON pour le signalement des maladies animales, la collecte, l'analyse et la gestion des données.
- unités d'épidémiologie ont été créées.
- lutte contre les maladies animales et la prévention face à ces maladies sont effectuées en fonction des ressources nationales.
- un appui national, la plupart des pays ont équipé des laboratoires vétérinaires centraux afin de leur permettre d'effectuer des diagnostics de laboratoire et de fournir l'appui de laboratoires à la surveillance et aux recherches sur les maladies.
Comment la seconde phase RADISCON peut-elle améliorer les services vétérinaires nationaux?
- plus de formation et d'assistance technique pour la politique, la stratégie et la planification de la lutte contre la maladie.
- plus de réunions de coordination et de collaboration aux niveaux régional et sous-régional.
- l'harmonisation de la lutte contre les maladies et l'échange d'informations sur les maladies entre les pays et les zones RADISCON.
- les expériences en matière d'analyse des risques.
- les pays participants dans la mise au point et la mise en œuvre d'une surveillance active, de préparation à l'urgence et de plans d'urgence pour la maladie.
- le renforcement institutionnel pour l'analyse des risques d'importation et d'exportation.
Quelles sont les suggestions pour développer la confiance mutuelle?
- d'experts de la lutte contre les maladies animales et de la surveillance de ces maladies au niveau sous-régional.
- d'informations sur les maladies et l'encouragement d'une plus grande collaboration entre les pays pour la surveillance et la lutte contre les maladies animales transfrontalières.
- mise en place de politiques et de stratégies harmonisées de lutte contre les maladies au sein des zones.
- régulière de réunions et d'ateliers de coordination pour échanger les statuts et les programmes de lutte contre les maladies dans chaque zone.
- du commerce de bétail et des produits dérivés au sein de tous les pays RADISCON.
Quels sont les principaux points faibles des systèmes de surveillance et de lutte contre les maladies animales?
- manque de personnel formé en matière de diagnostic d'épidémiologie et de diagnostic de laboratoire.
- politiques et la stratégie de surveillance et de lutte contre les maladies.
- faible prise de conscience parmi les propriétaires et producteurs de bétail.
- pénuries de moyens financiers et techniques pour une réaction d'urgence au diagnostic, à la surveillance et à la lutte contre les maladies animales (alerte précoce et intervention rapide).
- manque de lutte harmonisée contre les maladies entre pays voisins.
- systèmes d'alerte précoce inadéquats.
Conditions requises de formation
- principes et une méthodologie en matière d'enquête épidémiologique de terrain et de surveillance active des maladies.
- techniques de gestion des risques.
- politique de lutte contre les maladies animales et de planification stratégique.
- outils épidémiologiques et des logiciels comme TADinfo et la gestion et l'analyse des données.
- enquêtes et recherches sur les maladies.
- diagnostic de laboratoire des maladies animales transfrontalières (technologie d'usage et technologie avancée).
- renforcement institutionnel en matière de formation (épidémiologie; diagnostic et lutte contre les maladies; gestion des risques).
Principales contraintes à la lutte contre les maladies animales transfrontalières
- manque de stratégies de lutte et de signalement harmonisés régionaux/sous-régionaux pour les maladies animales transfrontalières.
- manque d'unités de coordination de la lutte contre les maladies.
- manque de moyens financiers pour des opérations d'urgence (alerte précoce et intervention rapide).
- manque de compétences et d'expérience en matière de diagnostic de terrain et de laboratoire des maladies.
- manque d'harmonisation frontalière et de coordination et coopération bilatérales dans la lutte contre les maladies.
- manque de système d'identification animale et de contrôle des déplacements des animaux.
Attentes pour la seconde phase RADISCON
- les activités et réalisations accomplies par la mise en œuvre de la pre-mière phase RADISCON.
- un soutien en formation et conseils aux pays participants afin de leur permettre de mettre au point et de mettre en œuvre une surveillance active de la maladie et une stratégie de lutte.
- les programmes RADISCON sous-régionaux de lutte contre les maladies animales prioritaires, tels que la lutte contre la variole ovine dans la zone du Maghreb, et proposer des programmes similaires de lutte contre la maladie pour la fièvre aphteuse et la PPR dans d'autres sous-régions.
- des réunions et une coordination sous-régionales et régionales régulières afin d'améliorer les programmes d'harmonisation et de coopération bilatérale concernant le signalement des maladies animales, la planification et la lutte.
- la capacité de diagnostic de terrain et de laboratoire des maladies animales transfrontalières à travers des cours de formation aux niveaux national et régional.
- les pays participants par le biais de cours nationaux et régionaux de formation pour la mise au point et la mise en œuvre de systèmes de surveillance active des maladies animales transfrontalières aux niveaux national et régional.
- une réunion annuelle pour étudier les progrès en matière d'échange et de capacité d'information sur la santé animale.
Préparation de la seconde phase RADISCON
La seconde phase RADISCON est destinée à compléter les réalisations de la première phase RADISCON pour renforcer les unités épidémiologiques vétérinaires nationales.
Les documents de projet ont été envoyés aux donateurs (FIDA, Organisation des pays exportateurs de pétrole [OPEP], GCC) pour un financement partiel.
Le FIDA s'est déjà montré intéressé pour devenir un partenaire donateur de la seconde phase RADISCON. La première phase RADISCON devait s'achever en décembre 2002 et les bénéfices tirés de ses efforts risquent d'être perdus à moins d'assurer les financements nécessaires.