225. La délégation de lAfrique du Sud a présenté le document et a informé le Comité quà la demande exprimée par le Comité à sa trente-deuxième session, il avait été convenu de demander les informations pertinentes aux gouvernements afin détudier la demande de la délégation indienne détablir des LMR pour les épices. La délégation a fait remarquer que lInde, le Mexique, la Thaïlande et les Etats-Unis avaient soumis des observations indiquant que:
226. Le Comité a longuement débattu de la procédure à suivre en la matière. Etant donné le manque dinformations sur les BPA et de données dessais supervisées, il nest pas possible dappliquer à la lettre les procédures délaboration de LMR actuelles. Il est également apparu que vu la très faible consommation dépices, il ne fallait pas sattendre à des problèmes dingestion par le régime alimentaire.
227. Plusieurs pays exportateurs et importateurs dépices ont fait savoir que labsence de LMR du Codex posait des problèmes dans le commerce international.
228. La délégation égyptienne a informé le Comité que la surveillance des résidus était effectuée depuis 1995 et quil était donc possible de soumettre des données de résidus. La délégation a suggéré détendre les discussions aux plantes aromatiques et détablir des LMR pour les produits frais et secs. Le Comité a cependant rappelé que conformément à la décision de sa dernière session, la priorité serait accordée aux épices.
229. La délégation indienne, tout en soulignant la complexité de la question, a proposé lélaboration de LMR/LMRE sur la base de données de surveillance et a indiqué que les données de surveillance des résidus de DDT, lindane et BHC pouvaient être fournies. Ce point de vue a été appuyé par plusieurs délégations. La délégation néerlandaise sest félicitée de la collecte de données de surveillance mais a suggéré que, compte tenu de la faible consommation dépices, il pourrait être inutile de fixer des LMRE, à moins que cela ne serve à résoudre des problèmes commerciaux, et a indiqué que les Pays-Bas ne fixait pas de LMRE pour ne pas créer de problèmes commerciaux.
230. La délégation espagnole a proposé de définir des groupes dépices afin de clarifier les utilisations prévues des composés et de savoir sil sagit ou non dune question de traitement après récolte. Elle a suggéré dextrapoler les données dun type dépice à un autre quand cela était possible.
231. La délégation malaisienne était davis quune priorité devrait être donnée à létablissement de LMRE pour le DDT car plusieurs pays producteurs dépices étaient confrontés à des problèmes de résidus de cet insecticide.
232. Le représentant de la délégation des producteurs dépices qui faisait partie de la délégation néerlandaise a fait remarquer quil était peu probable que les fabricants appuient des études de résidus ou fournissent des données sur lutilisation de produits chimiques pour ces cultures mineures; il estimait néanmoins quil était important délaborer des BPA autant que possible et a proposé son assistance pour la poursuite des travaux dans ce domaine.
233. Le Comité a noté que certains composés ne devraient pas être utilisés dans les épices mais a reconnu que létablissement de LMRE pourrait savérer nécessaire vu la contamination de lenvironnement. Cependant, compte tenu du manque de données, le Comité a estimé quil était prématuré de renvoyer cette question à la JMPR.
234. Le Comité est convenu que la délégation de lAfrique du Sud, assistée de lEgypte, de lInde, de lIndonésie et des associations de producteurs dépices, prépare un rapport de situation concis permettant didentifier les combinaisons épice/pesticide les plus importantes, la disponibilité dinformations sur les BPA et de données de résidus (données dessais sur le terrain et de suivi), ainsi que dinformations sur les problèmes commerciaux. Il a également été convenu que le document étudie des orientations pour les étapes suivantes concernant létablissement de LMR/LMRE pour les épices.