Comment libérer notre société des pesanteurs socio-éducatives, du fatalisme, de lobscurantisme et des fuites des responsabilités qui font obstacle à son épanouissement et à son équilibre?
Cest pour résoudre ces contradictions internes à la société nigérienne que tous les plans de développement initiés par les gouvernements successifs ont placé la formation au centre de toutes les priorités, dautant que celle-ci constitue une arme essentielle de lutte contre la fatalité et quelle valorise les ressources humaines.
Plusieurs ministères techniques ont privilégié la formation en communication pour le développement pour lajuster aux savoirs traditionnels à travers une verbalisation collective des messages.
Au niveau de toutes les structures de formation engagées dans la conception des politiques sectorielles de la santé, de léducation et du développement rural, etc., lon admet cette certitude. Mieux les populations seront associées à la formulation des objectifs de communication, à la définition des stratégies et au choix des instruments didactiques, mieux elles simpliqueront dans le processus social qui conduit à la résolution des problèmes.
ÉCOLE NATIONALE DE SANTÉ PUBLIQUE: CONTRAINTES, ATOUTS ET BESOINS
Héritière de lEcole nationale des infirmiers (ENI) créée en 1964 pour répondre aux besoins du pays en personnel de santé (infirmiers et hygiénistes notamment), lEcole nationale de santé publique (ENSP) de Niamey a vu le jour en octobre 1970.
Par-delà le contenu des programmes de formation qui privilégient lapproche par compétence, les étudiants de toutes les filières sont initiés aux techniques de linformation-éducation-communication (IEC), cette communication interpersonnelle dont la force réside dans la réciprocité des échanges, le counselling, qui est un processus par lequel un agent de santé ou de laction sociale explique par lexemple à une femme les différentes méthodes contraceptives pour lui permettre dopérer un choix adapté à sa situation bio-psychologique. La scolarité dure trois ans et sadresse autant aux boursiers de lEtat quà des candidats privés, nationaux ou étrangers.
Face à la baisse du savoir-être sans doute liée à la conjoncture économique, à labsence de vocation du personnel de santé et de laction sociale et, dans une certaine mesure, à la faiblesse des moyens de travail, il apparaît de plus en plus que le terrain ne constitue plus un modèle pour les étudiants.
Cest pourquoi lécole veut renforcer ses capacités techniques de production pour accroître son efficacité offensive dans différents domaines: les jeux de rôle, le micro-enseignement, la vidéographie et les discussions de groupe. A cette fin, il conviendrait de modifier et déquiper toute la chaîne de production (salle audiovisuelle, production, montage, etc.). Dores et déjà, lENSP a identifié lIFTIC comme cadre formel de cette formation.
INSTITUT PRATIQUE DE DÉVELOPPEMENT RURAL: CONTRAINTES PÉDAGOGIQUES ET TECHNIQUES
Etablissement professionnel technique du 2e cycle du second degré, lInstitut pratique de développement rural (IPDR), situé à une trentaine de kilomètres de la capitale, a connu depuis sa création en 1933 un long cheminement qui lui vaut dêtre aujourdhui le véritable pilier de formation des cadres du développement rural.
Avec une vingtaine de vacataires mis à disposition par les ministères techniques (développement rural, ressources animales, environnement et lutte contre la désertification, ressources en eau) auprès desquels se trouvent une dizaine dappelés du service civique, lIPDR manque de formateurs pour animer les huit départements de la formation modulaire et continue.
En outre, le manque de moyens nécessaires à la production des outils didactiques, à la confection et à lappropriation par les étudiants des thèmes de vulgarisation (diapositives, films documentaires, boîtes à images) ne sexplique autrement que par lobsolescence de la salle audiovisuelle, des équipements de reprographie et de vidéographie.
En conséquence, depuis 1995, lIPDR, par essence une école de terrain, ne dispense plus de formation en méthodes actives de recherche participative (MARP) au profit de ses étudiants engagés, dès leur sortie, dans lauto-encadrement du monde paysan. Même les stages de terrain organisés à leur intention dans les projets, ONG ou certaines institutions spécialisées (Centre AGHRYMET, Institut national de recherche agronomique du Niger (INRAN), ACMAD, ICRISAT, etc.) pêchent par défaut dans la mesure où ils ne débouchent sur aucune recherche-action.
INSTITUT NATIONAL DE DOCUMENTATION, DE RECHERCHE ET DANIMATION PÉDAGOGIQUES
Chargé de la recherche, de lexpérimentation et de ladaptation des méthodes, procédés et moyens pédagogiques nécessaires à lamélioration qualitative du système éducatif, lINDRAP a été créé en 1974 pour assurer la production de manuels, former les enseignants et entreprendre des recherches didactiques.
Etablissement public à caractère administratif, lINDRAP a procédé depuis 1995 à la restructuration des programmes denseignement en vue de les adapter au vécu quotidien des élèves qui, dans les écoles expérimentales et bilingues, apprennent dans leurs propres langues.
Cette exigence a été formulée en 1998 par la loi dorientation du système éducatif qui, en favorisant lenseignement des langues, permet - en phase dapprentissage - de briser la barrière psychologique que constitue le français.
La généralisation nest pas encore effective même si elle est aiguillonnée par lAgence intergouvernementale de la francophonie (AIF) et la Banque mondiale (BM) qui situent aujourdhui lenseignement en langues nationales au fronton de toutes leurs exigences.
La communication éducative sadresse aux enseignants qui, dans le domaine de la communication scolaire, doivent maîtriser les méthodes de pédagogie active.
Ces méthodes mettent laccent sur la communication interactive qui consiste à placer lapprenant dans une situation de partenaire réel.
LA FORMATION À DISTANCE
LINDRAP assure la formation des enseignants des premier et second degrés à travers lémission éducative «La voix de lenseignement», diffusée sur les antennes de la Voix du Sahel.
Cette émission, qui dispose dune tranche horaire de 30 minutes par semaine, permet de vulgariser les nouvelles méthodes didactiques et favorise un échange fécond entre lINDRAP et les enseignants en matière notamment de renouvellement des connaissances et de mutation des idées sur léducation en général.
Lencadrement des professeurs de français du secondaire
Cette formation est sponsorisée par lAgence intergouvernementale de la francophonie qui, en lespace de deux ans, a formé près de 400 professeurs de français. Dans les années 70 déjà, lINDRAP avait initié un module identique en direction des maîtres du primaire dont la formation était sanctionnée par une certification.
De fait, la formation à distance constitue un véritable palliatif pour lINDRAP soumis, lui aussi, à des tensions financières exacerbées et à de nombreuses difficultés dordre technique et professionnel.
LE CENTRE AGHRYMET
Créé en 1974, le Centre régional dagro-hydro-météorologie (AGHRYMET) de Niamey est une institution spécialisée du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) qui regroupe neuf Etats: Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad.
Etablissement public inter-étatique doté de la personnalité morale et de lautonomie financière, le Centre AGHRYMET bénéficie dun statut international et sa mission essentielle est de promouvoir linformation et la formation dans le domaine de lagro-écologie. Spécialisé dans les sciences et techniques appliquées aux secteurs du développement agricole, de laménagement de lespace rural et de la gestion des ressources naturelles, ce centre a un double objectif:
contribuer à la sécurité alimentaire et à laugmentation de la production agricole dans les pays membres du CILSS;
aider à lamélioration de la gestion des ressources naturelles du Sahel.
En 1993, après la restructuration du CILSS, les activités opérationnelles du Centre AGHRYMET ont été regroupées au sein de deux programmes majeurs: la formation et linformation.
Le Programme majeur formation est consacré à des enseignements de niveau supérieur (techniciens et ingénieurs), au perfectionnement des cadres, à la documentation et à la recherche en appui à la formation.
Le Programme majeur information intervient surtout dans la collecte des données, le traitement et la gestion de linformation. Les programmes du centre sont soutenus par des bailleurs de fonds (Allemagne fédérale, Belgique, Etats-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Programme des Nations Unies pour le développement - PNUD, Suisse et Union européenne) et son fonctionnement est pris en charge par le CILSS.
LINFORMATION ET LÉDUCATION POUR LA SANTÉ
Depuis la conférence dAlma-Ata (URSS) de 1978 qui jeta les bases des soins de santé primaires, le Niger a mis en place, dès 1985, un Bureau de léducation au sein de la Direction de lenseignement et de léducation nutritionnelle.
En 1987, ce bureau sest mué en Division de léducation pour la santé, avec la prévention comme intervention prioritaire. La restructuration des services a alors commencé avec la mise en place effective des représentations de cette structure dans les régions, arrondissements et communes.
La formation des agents des Antennes régionales dinformation et déducation par la santé (ARIEPS) démarre en 1988-1989 et ceux des antennes sous-régionales en 1992-1994. Quarante-deux districts sanitaires sont concernés.
Avec la restructuration du Ministère de la santé publique qui intervient en 1993, la Direction de la prévention sanitaire et de lassainissement est créée et les agents ARIEPS et ASRIEPS viennent renforcer les effectifs de la nouvelle structure qui, en tandem avec CARE International, entreprend une enquête sur les capacités dappréhension, les aptitudes de compréhension et les attitudes de comportement des ménages face aux problèmes de santé du pays.
Un atelier national est organisé, les résultats de lenquête sont amendés, mais à ce jour encore, aucun acte officiel ne les a validés. En 1989, un comité a été institué, avec pour mission délaborer une politique nationale en matière de santé.
Le gouvernement de la transition post-conférence nationale ne donne aucune suite au projet qui sera remis sur le tapis avec lavènement du pouvoir du Conseil de réconciliation nationale.
LES ACTIONS CONCRÈTES DE LA DIRECTION DE LIEPS
Ces actions sexercent à trois niveaux:
la conception et la supervision;
la production de supports éducatifs (dépliants, affiches, pagivoltes, boîtes à images);
les productions audiovisuelles (cassettes audio, vidéo, etc.) qui font lobjet découtes collectives au sein des cellules villageoises danimation.
A lheure actuelle et grâce à la coopération luxembourgeoise, près de 600 récepteurs radio ont été distribués à ces cellules dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Zinder.
Il en est de même des unités vidéo et des mégaphones remis aux populations, soit par Luxdéveloppement, soit par la Banque mondiale pour lutter contre les MST/SIDA ou dans le cadre du Projet population. A cette fin, chaque village-cible a bénéficié dun groupe électrogène. Des considérations techniques limitent actuellement leur utilisation.
En outre, la Direction de linformation et de léducation pour la santé utilise à plein temps (du lundi au vendredi), la Voix du Sahel pour vulgariser ses chroniques sanitaires en langues nationales ou La Voix de la Santé pour sensibiliser les locuteurs de la langue française.
Les émissions conçues et réalisées par les agents de la DIEPS sont diffusées aussi sur les stations privées, en loccurrence radio Anfani de Zinder et sur certaines chaînes privées où, généralement, la DIEPS nest pas directement impliquée dans la gestion des plages horaires.
Autre domaine dintervention de la DIEPS: la communication institutionnelle. Elle assure pratiquement toute la production des projets et programmes suivants: projets Alafia, Helen Keller International, CARE International, UNICEF, FNUAP, Association nigérienne pour le bien-être familial, Santé de la reproduction, Jeunes-sport, programmes SIDA, paludisme, vaccination, lutte contre les maladies diarrhéiques, infections respiratoires aiguës, allaitement maternel exclusif, nutrition, onchocercose, ver de Guinée, tuberculose, etc.
LASSOCIATION DES RADIOS CLUBS DU NIGER
LARCN est assurément le réseau de communication pour le développement le plus ancré dans le monde rural dont elle extériorise depuis longtemps les modes de pensées, les comportements et les pratiques sociales.
Elle avait été conçue, à lorigine, pour accompagner les efforts entrepris par les pouvoirs publics pour ouvrir les aires agro-pastorales sur lorganisation coopérative et les nouveaux modes de production (culture attelée, culture asine, etc.).
Depuis, cette structure enfantée par le Commissariat général au développement a connu bien des déboires institutionnels. Au fil des ans et au gré des événements, elle est sans cesse ballottée dune administration à une autre.
De la promotion humaine au Ministère du plan, en passant par le Ministère de lagriculture et le Conseil national de développement, lACRN sest logée finalement au Ministère de la communication qui en a fait sa chasse gardée.
Malgré son rattachement à ce ministère, qui la considère comme une association dutilité publique, lARCN fonctionne dans un état complet de dénuement. Elle ne dispose pas de budget et, de temps à autre, on lui jette quelques subsides pour laider à vivre.
Au plan statutaire, lARCN est dirigée par un Comité technique présidé par le Directeur de la communication. Depuis une décennie quil a été institué, ce comité na jamais fonctionné.
Et contrairement au CND qui recherchait des marchés et les lui attribuait pour lui permettre de réaliser des émissions destinées aux télévisions communautaires et aux télé-clubs, le Ministère de la communication ne se préoccupe guère des moyens de fonctionnement de cette association.
Aujourdhui, elle vit de ses prestations de services et de lappui dont elle bénéficie auprès des partenaires au développement.
LARCN produit essentiellement des émissions radiophoniques dont les thèmes défrayent généralement la chronique: femmes et enfants pour lUNICEF, MST/SIDA pour Lux-développement, état de droit pour lUSAID, code de la famille pour lAssociation des femmes juristes du Niger, etc.
Avec près de 517 animateurs villageois disséminés sur lensemble du territoire national, lARCN qui a une longue expérience en matière de communication de proximité, doit survivre à toutes ses contraintes en adhérant systématiquement à la philosophie et aux options de la PNCD.
LALPHABÉTISATION ET LA FORMATION PERMANENTE
La loi 98-12 du 1er juin 1998 consacre lappartenance de léducation non formelle au système éducatif nigérien et stipule notamment que cette forme doffre éducative est assurée dans les centres dalphabétisation et de formation des adultes.
Elle se définit comme un processus qui permet de dispenser à tous un minimum de savoir, de savoir-faire et de savoir-être correspondant aux besoins de lépanouissement individuel et collectif.
Les actions dalphabétisation satisfont cette définition à travers plusieurs expériences pédagogiques destinées aux adultes non scolarisés ou prématurément déscolarisés. En règle générale, les actions sappuient sur trois moments forts ou phases:
1. la pré-alphabétisation, ou préparation de la campagne, comprend la fixation des objectifs, la sensibilisation, la sélection des sites, lélaboration des supports, la sélection des alphabétiseurs à la base, et enfin la formation de ces derniers;
2. lalphabétisation consiste en lorganisation des apprentissages des compétences de base en lecture, écriture, calcul écrit et lacquisition de connaissances générales à travers les discussions de thèmes éducatifs. La réussite de cette phase dépend de la régularité et de la qualité du suivi pédagogique;
3. la post-alphabétisation est définie comme lensemble des expériences pédagogiques organisées pour permettre aux adultes nouvellement alphabétisés dutiliser les savoirs et savoir-faire quils viennent dacquérir; plus généralement, elle signifie lutilisation des compétences en alphabétisation; sans ces opportunités de consolidation des acquis, les résultats de la phase précédente se perdent facilement.
Avec une multitude de centres de décisions et dinterventions, et toute une kyrielle de thèmes complexes mais complémentaires, il importe de dire que face à cette diversité, un pôle centralisateur doit être institué. Ce pôle, qui sera un centre de décisions unique, définira pour les domaines de formation en communication pour le développement un choix de programmes uniques et une typologie des moyens et méthodes pédagogiques adaptés à chaque politique sectorielle. Le mérite dune telle approche est quelle favorise la coordination des activités, la rationalisation des capacités financières et humaines, lharmonisation des moyens institutionnels et une meilleure évaluation de la stratégie.
LInstitut de formation aux techniques de linformation et de la communication pourra être érigé en pôle centralisateur de cette approche, avec pour objectif de tendre progressivement vers une autonomie de tutelle dans la constitution dune banque de données sur les institutions nationales, privées ou internationales impliquées dans la formation en communication professionnelle, mais aussi dans lexécution et la gestion de la formation en communication pour le développement.
La structure sera dirigée, comme cest déjà le cas, par un directeur général spécialisé en communication qui animera ladministration et assurera le contrôle de la gestion. Recruté par appel à candidature, le directeur sera chargé exclusivement de la mise en uvre des politiques et stratégies globales. Il sera secondé par un directeur technique des études, également recruté dans les mêmes conditions, qui sera assisté par cinq cellules animées par des spécialistes ayant fait lobjet, eux aussi, dune stricte sélection:
1. une cellule qui intégrera en une seule unité tous les départements actuels de lIFTIC et qui prendra la dénomination de cellule de formation en communication professionnelle. Cette cellule devra être renforcée en ressources humaines de qualité;
2. une cellule composée de spécialistes en communication sociale, éducative ou institutionnelle chargée de la coordination de toutes les activités en matière de communication pour le développement. Cette cellule sera en relation permanente avec les principaux partenaires du Ministère de la communication. Des cadres de la DIEPS ou de certains ministères techniques (Plan par exemple) ayant déjà une expertise en la matière, pourraient servir de base de constitution à lossature de cette cellule;
3. une cellule de conceptualisation fonctionnelle des lignes stratégiques composée de spécialistes en sciences de léducation et dont le travail consistera à réfléchir en profondeur sur les méthodes didactiques les mieux élaborées et les plus adaptées au contexte psychosocial;
4. une cellule de stratégies opérationnelles de communication pour le développement, composée essentiellement de communicateurs et dagents de développement, qui sera chargée de mettre en place les programmes et messages proposés par la cellule qui définit les lignes stratégiques;
5. une cellule chargée de lanalyse des impacts des messages élaborés, en fait une cellule de suivi-évaluation, animée par un personnel spécialisé dans lanalyse et lévaluation des données.
Cette technostructure offre un double avantage: toutes les stratégies formulées par la cellule de conceptualisation sont en harmonie parfaite avec la cellule opérationnelle; ensuite, elle est flexible et adaptable, cest-à-dire quune seule personne, en loccurrence le directeur général, peut agir étant donné que tout ce qui doit être réalisé est autorisé, donc conforme aux options et politiques définies par le Gouvernement nigérien et ses partenaires en matière de communication pour le développement.
Technostructure simplifiée de l'IFTIC
AU GOUVERNEMENT NIGÉRIEN:
Adopter, dans les meilleurs délais, la loi portant Politique nationale de la communication pour le développement pour affirmer ainsi sa volonté dasseoir les fondements juridiques, institutionnels et réglementaires de cette politique quelle devra nécessairement intégrer dans le plan quinquennal 2000-2004.
Entreprendre, réaliser et finaliser, en relation avec ses partenaires, lharmonisation des programmes de formation en communication pour le développement pour pouvoir privilégier la formation des communicateurs et agents de développement.
Renforcer les capacités techniques et humaines de lIFTIC qui sera érigé en pôle centralisateur de cette politique de formation.
Assurer le recyclage et le redéploiement des cadres compétents de la DIEPS à lIFTIC pour renforcer léquipe chargée de la cellule de conceptualisation des lignes stratégiques.
Engager le recyclage en module de spécialité du personnel de lANP en vue de soutenir léquipe chargée de la cellule de mise en uvre des stratégies opérationnelles.
Accélérer le processus de création du Centre de formation de développement communautaire en prenant appui sur lIPDR de Kolo dont les compétences techniques, financières et humaines auront été renforcées.
Assurer un encadrement adéquat, la mise en uvre dun plan de formation et de sensibilisation ainsi quun suivi régulier des paysans et des agents de développement.
Promouvoir et soutenir les activités génératrices de revenus pour réduire, ou tout du moins, atténuer les effets de la pauvreté.
Mobiliser les ressources humaines, financières et matérielles nécessaires à la mise en uvre de toutes les politiques sectorielles.
Accroître la scolarisation des jeunes filles et promouvoir lalphabétisation fonctionnelle et la formation permanente des adultes.
Donner la priorité à la formation des formateurs en communication pour le développement en assignant cette mission spécifique à lISP.
Encourager la formation des communicateurs en langues nationales pour promouvoir les modules de formation en communication pour le développement.
Développer et renforcer les capacités des organes de la presse privée et des médias indépendants en libérant laide à la presse pour leur permettre dinscrire leurs activités dans une dynamique de service public.
Exiger désormais, de toute nouvelle ONG, un cahier de charges qui détermine les axes stratégiques de ses interventions en communication interactive.
Intégrer des modules de formation en communication pour le développement dans toutes les filières de lenseignement supérieur.
AUX PARTENAIRES AU DÉVELOPPEMENT:
Soutenir lEtat nigérien dans la mise en uvre de la PNCD à travers un partenariat convergent.
Assurer le pilotage et lexécution des principales activités de restructuration de lIFTIC pendant le quinquennat 2000-2004 et aider au renforcement de ses capacités didactiques, techniques, financières et humaines.
Harmoniser les stratégies dintervention en matière de communication pour le développement.
Simplifier les règles et procédures des requêtes pour faciliter le suivi des activités et leurs effets sur le comportement des ménages.
Recentrer leur appui aux ONG et associations de la société civile pour assurer une meilleure visibilité de leurs actions sur le terrain.