Incrustée dans la région de Tillabéry, la communauté urbaine de Niamey sétend sur une superficie de 23 930 km2. Elle est subdivisée en trois communes et présente la double caractéristique de circonscription déconcentrée et dentité décentralisée.
LES PROBLÈMES LOCAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT
Les contraintes:
difficultés de mobilisation des finances régionales;
incivisme fiscal;
disparition de plusieurs unités industrielles;
diminution perpétuelle de superficies cultivables face à lurbanisation croissante;
altération du potentiel de production par les différents déchets nuisibles;
coût élevé des aménagements hydro-agricoles;
abondance des déchets sur des espaces non bâtis;
divagation des animaux dans les rues de la ville;
prédominance du secteur informel;
coût élevé de lénergie;
insuffisance de lentretien routier;
insuffisance du système de drainage;
insuffisance des infrastructures et équipements collectifs de gestion des ordures ménagères et dévacuation des eaux usées;
surpeuplement des logements;
insécurité urbaine.
Les atouts:
Les solutions envisagées:
augmenter le taux de scolarisation;
améliorer le rendement scolaire;
augmenter le taux dalphabétisation;
promouvoir la santé de la mère et de lenfant, y compris la planification;
promouvoir la participation communautaire structurée;
promouvoir lhygiène du milieu;
réduire lampleur de la pauvreté;
renforcer les chaînes de solidarité;
améliorer le statut de la femme et de lenfant;
renforcer les capacités institutionnelles des structures dencadrement des populations défavorisées;
appliquer la législation dans tous les domaines;
réviser la CCI et le Code du travail;
valoriser les ressources humaines;
réduire le taux du chômage des jeunes diplômés;
développer la pratique du sport de masse;
participer aux compétitions nationales;
préparer les jeux de la Francophonie dans les disciplines retenues;
promouvoir la vie associative;
informer et orienter les jeunes vers des circuits socioéconomiques;
sauvegarder le patrimoine culturel;
former, renforcer et perfectionner les ressources humaines dans les différentes disciplines de la culture;
augmenter quantitativement et qualitativement les productions vivrières;
organiser les producteurs en coopératives et associations;
relancer lindustrie animale;
préserver la santé animale et humaine;
sauvegarder et renforcer le couvert végétal;
récupérer les terres;
vulgariser les foyers améliorés;
empoissonner les mares;
lutter contre la jacinthe deau;
améliorer lexploitation et la gestion des eaux de surface;
aménager les points deau;
renforcer les capacités institutionnelles de lOFEDES pour assurer une bonne maintenance des ouvrages hydrauliques;
initier et mettre en uvre une politique harmonieuse dans le drainage et le traitement des eaux usées;
réorienter le schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources pour assurer un meilleur équilibre écologique;
renforcer les capacités de desserte et dalimentation en eau de la CUN;
assurer la sécurité des personnes et des biens;
optimiser les recettes des carrières;
promouvoir les énergies nouvelles et renouvelables;
renforcer le tissu industriel;
susciter les investissements privés;
renforcer les capacités institutionnelles de la Chambre de commerce;
renforcer le contrôle et la coordination des activités commerciales;
promouvoir et renforcer les capacités du secteur privé;
promouvoir lartisanat;
maîtriser leffectif des opérateurs économiques par branche et secteur dactivité;
accroître les structures touristiques de la CUN;
renforcer les capacités daccueil;
maîtriser leffectif des artisans par branche et secteur dactivité;
promouvoir lautoconsommation;
améliorer les prestations de service;
réaliser un deuxième pont sur le fleuve Niger dici 2004;
étendre le réseau routier;
réhabiliter 150 km de routes bitumées;
accélérer le processus de décentralisation;
moderniser ladministration;
faciliter la circulation de linformation au sein de la partie centrale et entre les ministères techniques décentrés;
créer et entretenir les espaces verts, les parcs dagréments;
lutter contre la pollution;
améliorer qualitativement et quantitativement la gestion foncière et lhabitat;
définir le rôle des intervenants et créer un cadre de concertation;
adopter une technique appropriée au moindre coût;
réactualiser les textes législatifs et réglementaires;
promouvoir le secteur privé et associatif.
LES ORIENTATIONS GÉNÉRALES DU PLAN DE DÉVELOPPEMENT:
LES OBJECTIFS DE LA RÉGION EN MATIÈRE DE COMMUNICATION POUR LE DÉVELOPPEMENT
Les objectifs de la région en matière de communication pour le développement consistent à:
améliorer la communication pour le développement institutionnel;
valoriser les langues nationales;
adapter les contenus et programmes des médias aux besoins des populations;
augmenter le parc informatique;
créer une radio régionale;
créer une télévision communautaire;
renforcer les compétences techniques des cadres et agents en techniques de communication pour le développement;
renforcer la culture citoyenne;
combattre lincivisme fiscal;
promouvoir un cadre de vie sain.
LES DOMAINES DACTIVITÉS DE LA COMMUNICATION POUR LE DÉVELOPPEMENT
Les domaines dactivités de communication pour le développement sarticulent autour de:
LINVENTAIRE
1. Equipements de télécommunication |
||||||
|
||||||
1. Stations terriennes |
||||||
|
||||||
|
· Goudel: 13 m; |
|||||
|
||||||
2. Faisceaux hertziens |
||||||
|
||||||
|
· PK5 - Axe sud (Zinder): FH 665 (2+1); |
|
||||
|
· PK5 - Say TFH 150 (1+1); |
Inadapté et vétuste |
||||
|
· PK5 - Karma (Liptako) TFH 250 / 6 (1+1); |
|
||||
|
||||||
3. Centraux des produits à valeur ajoutée |
||||||
|
||||||
|
|
Année |
Capacité installée |
% doccupation |
|
|
|
· Ny X25 |
1989 |
29 |
73 % |
|
|
|
· Ny Internet Serv. |
1998 |
1635 |
|
Lenteur dans la connexion |
|
|
· Ny Eltex |
1981 |
257 |
36 % |
|
|
|
· Ny Cellulaire |
1998 |
2.109 |
70 % |
Inadapté avec problèmes de communication |
|
|
||||||
4. Centraux téléphoniques |
||||||
|
||||||
Centraux: (A-B-C-D) E10 installés en 1993 |
Saturés |
|||||
Central administratif: CP 100D en 1970 |
||||||
2. Equipements de radio |
||||||
|
||||||
ORTN |
Pas de radio régionale |
|||||
|
||||||
|
· 1 émetteur FM De 1 kW |
|||||
|
||||||
Privées |
Effet de proximité |
|||||
|
||||||
|
· R&M, Anfani, Ténéré, Souda, Tambara, Saraounia |
|
||||
|
||||||
Communautaires |
||||||
|
||||||
BLU |
Réseau important |
|||||
|
|
|||||
Radios-clubs |
Quelques centres opérationnels |
|||||
|
||||||
3. Equipements de télévision |
||||||
|
||||||
ORTN |
Vétuste |
|||||
|
||||||
|
· Pas de TV régionale |
|||||
|
||||||
Privée |
||||||
|
||||||
|
· Ténéré Insuffisance de couverture |
|||||
|
||||||
Communautaires |
||||||
|
||||||
Vidéo 250 |
Informelle |
|||||
|
|
|||||
CTVC 52 installés |
6 fonctionnels |
|||||
|
||||||
4. Informatique et Internet |
||||||
|
||||||
|
· 3 Mini - ordinateurs |
|
||||
|
· 1650 Ordinateurs |
Forte pénétration |
||||
|
· 10 Cyber-Café |
Important |
||||
|
· Télécentres |
|
||||
|
||||||
5. Presse écrite |
||||||
|
||||||
|
Très diversifiée mais insuffisance de professionnalisme |
|||||
|
||||||
6. Outils de communication de proximité |
||||||
|
||||||
Diapositives, vidéo, affiches, livrets, fiches, dépliants, albums photos, pagnes et tee-shirts, calendriers et casquettes. |
Parfois inadaptés et choquent les sensibilités |
|||||
|
||||||
7. Espaces de communication |
||||||
|
||||||
Lieux de culte, courses hippiques, marchés, écoles, foyers de jeunes, cérémonies religieuses (baptêmes, mariages) |
Adaptés aux us et coutumes et assez exploités |
|||||
|
||||||
8. Outils de communication institutionnels |
||||||
|
||||||
Séminaires, réunions, ateliers, bulletins de liaison, NTICs, Voyages détude etc. |
Très développés |
|||||
|
||||||
9. Outils de communication traditionnels |
||||||
|
||||||
Théâtre populaire, chants, récits, proverbes du terroir, visites inter-villageoises |
Très peu exploités |
LES CONTRAINTES:
LES BESOINS EXPRIMÉS:
infrastructures de télécommunications performantes, moins lourdes et à moindre frais;
accès à lInternet;
Fonds daide à la presse;
accès aux informations officielles à toutes les radios privées;
formation des journalistes et animateurs non professionnels;
création de radios et télévisions communautaires pour accompagner le processus de décentralisation;
mise en place dun système de communication efficace (pour permettre une meilleure circulation de léchange dinformation);
programmes adaptés aux valeurs socioculturelles nigériennes;
introduction démissions fiables pour le développement;
renforcement des capacités de formation de lIFTIC;
formation des journalistes et animateurs en langues nationales aux techniques de traduction;
combler le dispositif juridique insuffisant dans le domaine de la publicité et des reportages audiovisuels faits par les agences extérieures;
création dun Conseil régional de la communication pour lexécution et le suivi de la politique nationale de la communication pour le développement;
institutionnalisation dun plan de communication au sein des structures étatiques, projets, ONG, etc. qui nen disposent pas.
À LATTENTION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE:
réorganiser les vidéo-clubs à travers des mesures réglementaires.
À LATTENTION DE LÉTAT:
compléter les textes juridiques régissant le monde de la communication;
faire une relecture des textes en matière de communication déjà existants;
vulgariser les lois sur la liberté de la presse et les textes fondamentaux;
créer un Conseil régional pour la mise en uvre de la politique nationale de communication pour le développement;
institutionnaliser et exécuter effectivement les plans de communication au sein des structures de lEtat, des projets et ONG;
instituer un budget au niveau de chaque association, ONG, projet et institution étatique pour leurs besoins en communication;
renforcer les capacités des radios de proximité à caractère commercial par la libéralisation du Fonds daide à la presse;
faciliter laccès aux informations officielles à tous les médias.
À LATTENTION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE ET DE LÉTAT:
créer des radios et télévisions communautaires dans toutes les communes pour accompagner la décentralisation;
créer une radio régionale;
renforcer les capacités démissions des radios communautaires, notamment celle de Goudel;
mettre en place un système de communication efficace afin de permettre une meilleure circulation de linformation, déchanges dexpériences, de connaissances et de savoirs.
À LATTENTION DE LÉTAT ET DES PARTENAIRES AU DÉVELOPPEMENT:
développer et moderniser les infrastructures de télécommunication en opérant un choix minutieux des équipements moins lourds, moins coûteux et plus performants;
renforcer la téléphonie afin de favoriser laccès à Internet;
instituer une formation permanente des journalistes et animateurs non professionnels, à travers des ateliers, forums et déjeuners de presse;
doter lInstitut de formation aux techniques de linformation et de la communication (IFTIC) en moyens matériels et humains conséquents pour assurer les nouvelles orientations et missions afin de servir de référence en matière de formation en communication pour le développement;
soutenir les associations socioprofessionnelles, ONG et structures de lEtat dans la formation de leurs agents à travers les activités de modules de formation en communication qui seraient définis en fonction de leurs besoins et exécutés à la carte;
renforcer les capacités techniques des cellules de communication existantes au niveau des institutions publiques et des ONG, et créer des cellules auprès des ONG et institutions qui nen disposent pas;
organiser des séminaires et ateliers de formation initiale ou de recyclage en techniques de communication;
former des journalistes et animateurs aux principes et techniques de traduction en langues nationales;
élaborer des lexiques spécialisés dans divers secteurs de développement.
À LATTENTION DES MÉDIAS: