ANALYSE DE LA RENTABILITE FINANCIERE DU FONCTIONNEMENT DE LA STATION PISCICOLE LANDJIA |
par C. LIETAR Expert associé F. A. O. |
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1. Bilan de la production piscicole en étang (1982)M
1.1. Les dépensesM
1.1.1. La main d'oeuvreM
1.1.2. Matériel et électricitéM
1.1.3. TransportM
1.1.4. Alimentation des bassinsM
1.2. Recettes réaliséesM
1.3. Bilan.M
2. Analyse de la production de Tilapia nilotica en (1982)
2.1. Analyse des rendements
2.2. La survie
2.3. La répartition et destination des poissons après la vidange
2.4. Destination des alevins et fretins
2.5. La rentabilisation des alevins et fretins
2.6. Destination des poissons marchands.
3. Analyse financière de la production piscicoleM
3.1. Coût par kilogramme de poisson produit et coût de production
par are et par an.
3.2. Valeur de la production
4. L'élevage associé pores-poissonM
4.1. Bilan de la production des pores Large White (1982).
4.1.1. La main d'oeuvre
4.1.2. Petit matériel, électricité, frais vétérinaires
4.1.3. Transport
4.1.4. Coût des aliments
4.1.5. Stock d'entrée (1/1/1982)
4.1.6. Achat porcelets
4.1.7. Production vendue
4.1.8. Stock de sortie (31/12/1982)
4.1.9. Bilan
4.2. Analyse du bilan
4.2.1. La reproduction
4.2.2. L alimentation et le Q.N.
4.2.3. Potentiel de production avec 4 truies et 1 verrat
4.2.4. Potentiel de production avec 6 truies et 1 verrat
5. L'élevage associé volaille-poissonM
5.1. Bilan de la production de volailles(1982)
5.1.1. La main d'oeuvre
5.1.2. Le transport
5.1.3. Achat des poussins d'un jour
5.1.4. Electricité, équipement et médicaments
5.1.5. Aliments
5.2. Production et recettes
5.3. Bilan
5.4. Analyse du bilan
5.5. Potentiel de production de canards avec l'équipement existant.
6. La fabrication des aliments, coût des matières premières et prix
de revient des mélangesM
6.1. Evaluation des stocks, des achats, des consommations, des vente
et des pertes des aliments
6.2. Le prix de revient des mélanges
6.2.1. La main d'oeuvre
6.2.2. Electricité et petit matériel
6.2.3. Transport
6.2.4. Coût des matières premières des mélanges
6.2.5. Valeur des pertes
6.2.6. Prix de revient des mélanges
6.2.6.1. Rapport entre le coût total et le coût des matières première
6.2.6.2. Compositions des mélanges préparées et leur prix de revient
6.3. Consommation des aliments
6.3.1. Consommation par la production des Tilapia nilotica
6.3.2. Consommation par l'écloserie (Clarias lazera)
6.3.3. Consommation par l'élevage des porcs
6.3.4. Consommation par l'élevage des volailles
6.4. Vente d'aliments
6.4.1. Vente aux autres stations (Bambari et Bouar) au prix d'achat
6.4.2. Vente aux privés
6.5. Bilan
7. Bilan total de la station et conclusions.
8. Bilan provisoire d'une année de croisière de la station Piscicole
de la Landjia
8.1. Ampleur de la production
8.1.1. Tilapia nilotica
8.1.2. Pores Large-White
8.1.3. Canards de Pekin
8.2. Les coûts
8.2.1. La main d'oeuvre
8.2.2. Le transport
8.2.3. L'alimentation
8.2.3.1. L'alimentation des étangs
8.2.3.2. L'alimentation des porcs
8.2.3.3. L'alimentation des canards
8.2.4. Mise en charge des bassins et achat des canetons
8.2.4.1. Besoins en alevins
8.2.4.2. Achat canetons
8.2.5. Electricité
8.2.6. Autre coûts
8.2.7. Total coûts
8.3. Productions, recettes et bénéfices
8.4. Rentabilité financière interne de la station
Liste des tableaux.
Les activités de la station piscicole de la Landjia ont comme buts la vulgarisation (station d'alevunage et de démonstration) et l'autofinancement. Afin d'assurer une continuité dans le développement de la pisciculture familiale après le projet (fin 1984) il faut absolument que la station soit autofinancée pour quelle puisse continuer à produire des alevins.
Cette étude analyse la situation actuelle de la station. On a pris comme base les pièces comptables de la station et on les a ajustées en ce qui concerne les dépenses, la ou le projet est intervenu pour des frais de réhabilitation (la main-d'oeuvre du premier semestre et la mise en place de l'équipement de l'élevage des canards). Il en résulte qu'en 1982 la station n'a pas équilibré les dépenses avec les recettes.
Cette analyse nous indique les options à prendre pour l avenir. Il en résulte que pour l'année 1984 (année de croisière) la station produira 19,6 tonnes de poisson (T. nilotica), dont 15 tonnes en intensif (220 ares) et 4,6 tonnes en semi-intensif (195 ares), 72 pores (Large White) finis (6,8 tonnes) et 2.700 canards (C. de Pékin) (6 tonnes). Dans ce cas la station aura le plein emploi de tout les moyens de production de la situation actuelle.
Le rapport coût-bénéfice est le plus avantageux pour la production piscicole, suivi par la production parcine. En bénéfice absolu ce seront les canards qui rapporteront le plus, ensuite les porcs et les poissons. Tout dépendra cépendant de la mesure dans laquella la station pourra résoudre le problème du vol.
Le taux de rentabilité interne est évalué à 9,8% sur une période de 15 ans, avec valeur actuelle de la station de 15.000.000F et 2.064.000 F de bénéfice par an sauf pour 1983 (opération nulle).