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Documents de la réunion |
Rapport de la
DEUXIÈME CONSULTATION TECHNIQUE
SUR LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE
Rome, 22 -23 février 2001
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Rome, 2001
PRÉPARATION DE CE DOCUMENT
Le présent document contient le rapport définitif de la deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Distribution:
Tous les membres de la FAO
Participants à la session
Autres pays et organisations nationales et internationales intéressés
Département des pêches de la FAO
Fonctionnaires des pêches des bureaux régionaux de la FAO
FAO. Rapport de la deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Rome, 22 -23 février 2001. FAO Rapport sur les pêches.No. 646. Rome, FAO. 2001. 41p
RÉSUMÉ
La deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome (Italie) les 22 et 23 février 2001. Cinquante-sept membres de la FAO et des observateurs d'un État non membre de la FAO ont assisté à la Consultation. Des représentants d'une institution spécialisée du système des Nations Unies étaient également présents, ainsi que des observateurs de douze organisations intergouvernementales et de sept organisations internationales non gouvernementales. La Consultation a travaillé à la mise au point définitive d'un projet de Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non signalée et non réglementée, afin de le soumettre au Comité des pêches à sa vingt-quatrième session qui s'est tenue au siège de la FAO à Rome (Italie) du 26 février au 2 mars 2001. La Consultation a travaillé sur le projet de Plan d'action international dont le texte avait été établi par la première Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tenue à Rome (Italie) du 2 au 6 octobre 2000 (rapport FAO sur les pêches No. 634). Le rapport de la deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, qui contient le texte révisé du Plan d'action international, a été adopté le 23 février 2001, étant entendu qu'il serait soumis au Comité des pêches pour examen et adoption éventuelle.
TABLE DES MATIÈRES
OUVERTURE DE LA CONSULTATION, ÉLECTION DU PRÉSIDENT, DU VICE-PRÉSIDENT ET DU RAPPORTEUR
ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA CONSULTATION
EXAMEN DU PROJET DE PLAN D'ACTION CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE
ADOPTION DU RAPPORT DE LA CONSULTATION
ANNEXES
B: LISTE DES PARTICIPANTS
C: LISTE DES DOCUMENTS
D: PROJET DE PLAN D'ACTION INTERNATIONAL VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE
OUVERTURE DE LA CONSULTATION, ÉLECTION DU PRÉSIDENT, DU VICE-PRÉSIDENT ET DU RAPPORTEUR
1. La deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome (Italie) les 22 et 23 février 2001. Étaient présents 57 Membres de la FAO et des observateurs d'un État non membre de l'Organisation, ainsi que des représentants d'une institution spécialisée des Nations Unies et des observateurs de douze organisations intergouvernementales et de sept organisations internationales non gouvernementales.
2. On trouvera à l'Annexe B la liste des délégués et observateurs et à l'Annexe C la liste des documents dont la Consultation était saisie.
3. La Consultation a été ouverte par son Secrétaire, M. David Doulman. Celui-ci a fait savoir à la Consultation que M. Andrew Jackson (Royaume-Uni) continuerait à assurer la présidence de la Consultation et que M. Alvaro Valdéz Fernández-Baca, Vice-Ministre péruvien des pêches, et M. Mohamed Said Ould Benaouf, Chef du Service des opérations au Ministère mauritanien des pêches, assureraient les fonctions de Vice-Président et de Rapporteur, respectivement.
ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA CONSULTATION
4. Le Président a souhaité la bienvenue aux participants et a appelé leur attention sur les paragraphes 8 à 14 du rapport de la Consultation technique tenue en octobre 2000. Il a indiqué à ce propos que:
- la version espagnole du rapport avait été vérifiée par le Secrétariat en fonction des questions soulevées (paragraphe 13 du rapport);
- le Secrétariat avait préparé et distribué une estimation du coût pour la FAO du Plan d'action international (paragraphe 14).
5. Le Président a également appelé l'attention des participants sur les observations soumises par écrit par la délégation mexicaine et par l'observateur de Greenpace international et les documents ci-après ont été mis à la disposition de la deuxième Consultation technique:
- Lettre datée du 20 février 2001 adressée par le Représentant permanent suppléant du Canada auprès de la FAO à M. Z.S. Karnicki, Directeur de la Division des politiques et de la planification de la pêche;
- Nouveaux libellés suggérés par la Norvège, les États-Unis d'Amérique et Birdlife International. On a noté que d'autres propositions de texte supplémentaires soumises au Secrétariat seraient distribuées pour information.
6. Le Président a en outre appelé l'attention sur le rapport du Groupe de travail ad hoc mixte FAO/OMI sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et sur des questions connexes, qui s'était réuni au siège de la FAO à Rome du 9 au 11 octobre 2000. Ce document, dont la Consultation a été saisie, avait déjà été distribué à tous les Membres de la FAO par le biais de leur Représentation. Le Président a demandé à la Consultation de tenir compte dans ses délibérations des recommandations du Groupe de travail.
7. La Consultation a décidé de commencer par examiner les questions indiquées aux paragraphes 9 et 10 du rapport de la précédente Consultation. Elle est convenue également d'examiner les réserves soumises par écrit avant de donner la parole aux délégations souhaitant faire des observations supplémentaires en fonction du temps disponible.
8. Le Président a ouvert le débat sur le projet de Plan d'action international en résumant les éléments clés et l'approche adoptée lors de la Consultation d'octobre 2000. Les délégations du Canada, des États-Unis d'Amérique, du Mexique, de la Norvège et de Greenpeace international ont fait une brève déclaration. Le Canada a confirmé qu'il avait émis une réserve générale sur l'ensemble du texte. Il a été pris acte de cette réserve.
9. Le Président a fait observer que l'ordre du jour de la Consultation était très chargé et a exprimé l'espoir que la Consultation pourrait achever ses travaux dans les délais prévus de façon qu'un projet de Plan d'action international contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée puisse être soumis au Comité des pêches pour adoption à sa vingt-quatrième session. La Consultation est convenue que, comme lors de sa session précédente, tous les débats se tiendraient en plénière, mais que de petits groupes pourraient être constitués, le cas échéant, pour traiter de questions spécifiques.
10. La Consultation a adopté l'ordre du jour tel qu'il figure à l' Annexe A .
EXAMEN DU PROJET DE PLAN D'ACTION CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE
11. Les participants ont débattu de ce point de l'ordre du jour en s'appuyant sur l'Annexe D du document FI:IUU2/2001/2 (FAO, Rapport sur les pêches No. 634).
ADOPTION DU RAPPORT DE LA CONSULTATION
12. Le rapport de la Consultation, y compris le projet de Plan d'action international révisé (Annexe D), a été adopté le 23 février 2001, avec les observations ci-après des délégations et étant entendu que le rapport serait soumis au Comité des pêches à sa vingt-quatrième session pour examen et adoption éventuelle:
La Communauté européenne a tenu à faire savoir qu'à son avis la définition de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée figurant au paragraphe 3 n'est pas tout à fait appropriée, mais qu'elle pourrait l'accepter pour faciliter l'adoption du Plan d'action international, étant entendu que la Communauté européenne ne reconnaîtrait pas cette définition comme ayant la moindre validité en dehors du contexte du Plan d'action. La Communauté européenne a noté également qu'il aurait valu la peine de constituer un groupe de travail chargé de réexaminer cette définition, mais que cela n'avait pas été possible faute de temps;
Le Canada a fait savoir qu'il partageait la préoccupation de la Communauté européenne et a émis une réserve générale sur l'ensemble du projet de Plan d'action;
Le Japon a émis des réserves concernant les paragraphes 45 et 69bis du projet de Plan d'action, mais a noté qu'il appuierait néanmoins l'adoption du projet de Plan d'action;
Le Brésil a émis des réserves sur les paragraphes 43bis, 61 et 62 du projet de Plan d'action;
Le Mexique a émis des réserves sur les paragraphes 50, 61, 62 et 63 du projet de Plan d'action;
L'Angola, l'Indonésie et les Philippines ont fait savoir que les pays en développement auraient besoin d'une assistance pour respecter le calendrier d'exécution indiqué au paragraphe 21 du projet de Plan d'action;
L'Indonésie a signalé en outre son intention de soulever, lors de la session du Comité des pêches, des questions liées à l'application des mesures relevant de l'État du port et des mesures relatives au commerce prévues dans le projet de Plan d'action;
L'Australie a signalé son intention de soulever, lors de la session du Comité des pêches, d'autres questions, notamment à propos du Groupe de travail ad hoc mixte FAO/OMI;
Le Panama a tenu à faire savoir qu'il jugeait préoccupants les paragraphes 61 et 62 du projet de Plan d'action;
Les États-Unis ont fait savoir qu'ils appuyaient vivement l'adoption du projet de Plan d'action, bien qu'il ne s'agisse pas d'un texte idéal et qu'un petit nombre de délégations aient encore à son sujet de sérieuses réserves;
Le Chili a fait savoir qu'il recommanderait l'adoption du projet de Plan d'action, tout en reconnaissant les préoccupations de certaines délégations.
13. Avant de déclarer la Consultation close, le Président a remercié tous les délégués de leur travail et s'est félicité de la volonté de coopérer et de parvenir à un compromis manifestée par de nombreuses délégations. Le Président a également remercié le Vice-Président, le Rapporteur et le Secrétariat de l'appui qu'ils avaient fourni à la Consultation.
14. La Consultation a remercié son Président, M. Andrew Jackson, de sa conduite éclairée et des efforts qu'il avait déployés pour aider la Consultation à poursuivre l'élaboration du projet de Plan d'action.
***
ANNEXE A
1. Ouverture de la Consultation
2. Adoption de l'ordre du jour et organisation de la Consultation
3. Examen du Plan d'action international de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée
4. Adoption du rapport de la Consultation
ANNEXE B
ALGERIA/ALGÉRIE/ARGELIA
Smaïl MIMOUNE
Directeur central
Ministère de la pêche et des ressources halieutiques
Rue des 4 Canons
Alger
Tel: +213 21 43 31 73/75
Fax: +213 21 72 73 73
ANGOLA
Carlos Alberto AMARAL
Représentant permanent suppléant de la
République d'Angola auprès de la FAO
Ambassade de la République d'Angola
Via Filippo Bernardini 21
00165 Rome
Italie
Tél: +39 0639366902/39366941
Fax: +39 06634960ARGENTINA/ARGENTINE
Holger MARTINSEN
Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto
Esmeralda 1212
1007 Buenos Aires
Fernanda MILLICAY (Sra)
Secretario de Embajada
Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto
Esmeralda 1212
1007-Buenos Aires
Tel: +54 11 4819 8008
Fax: +54 11 4819 8009
Email: [email protected]AUSTRALIA/AUSTRALIE
Glenn HURRY
Assistant Secretary
Fisheries and Aquaculture Branch
Department of Agriculture Fisheries
and Forestry
GPO Box 858
Canberra ACT 2601
Tel: +61 2 6272 5777
Fax: +61 2 6272 4875
Email: [email protected]
Kevin BRAY
Manager
International Fisheries
Department of Agriculture, Fisheries
and Forestry
Barton, Canberra ACT 2600
Tel: +61 2 6272 4477
Fax: +61 2 6272 4215
Email: [email protected]
Paul ROSS
Alternate Permanent Representative
of Australia to FAO
Embassy of Australia
Via Alessandria 215
00198 Rome
Italy
Tel: +39 0685272376
Fax: +39 0685272230
Email: [email protected]BRAZIL/BRÉSIL/BRASIL
H.E. Júlio C. GOMES DOS SANTOS
Permanent Representative
Permanent Representation of Brazil to FAO
Via di S. Maria dell' Anima 32
00186 Rome
Italy
Tel: +39 0668307576/6789353
Fax: +39 066867858
Flavio Celio GOLDMAN
Alternate Permanent Representative
Permanent Representation of Brazil to FAO
Via di S. Maria dell' Anima 32
00186 Rome
Italy
Tel: +39 0668307576/6789353
Fax: +39 066867858
Gabriel CALZAVARA DE ARAÚJO
National Director
Department of Fishery and Marine Life
Ministry of Agriculture and Supply
SQN 316, Bloco A, Mpt 506
Brasilia
Fábio HISSA VIEIRA HAZIN
Advisor
Department of Fishery and Marine Life
Ministry of Agriculture and Supply
SQN 316, Bloco A, Mpt 506
BrasiliaBULGARIA/BULGARIE
Krassimir KOSTOV
Permanent Representative
Permanent Representation of the
Republic of Bulgaria to FAO
Via Pietro Paolo Rubens 21
00197 Rome
Italy
Tel: +39 063224640
Fax: +39 063226122
Email: [email protected]CAMEROON/CAMEROUN/CAMERÚN
Monique BONDJA (Mme)
Chef de Centre de Recherche Appliquée
à la Direction des pêches
Ministère de l’élevage, des pêches
et des industries animales
YaoundéCANADA/CANADÁ
Howard STRAUSS
Director
Oceans, Environmental and Economic
Law Division
Department of Foreign Affairs
and International Trade
125 Sussex Drive
Ottawa, Ontario K1A OG2
Tel: +1 613 992 2104
Fax: +1 613 992 6483
Email: [email protected]
Nadia BOUFFARD (Ms)
Senior Adviser Legal Issues
International Affairs Directorate
Fisheries and Oceans
International Affairs Directorate
200 Kent Street
Ontario K1A 0E6
Ottawa
Tel: +1 613 9931860
Fax: +1 613 9935995
Email: [email protected]
Sylvain SEGARD
Director
Horizontal Policy
Economic Policy Analysis Branch
Fisheries and Oceans
200 Kent Street
Ontario K1A 0E6
Ottawa
Tel: +1 613 9937783
Fax: +1 613 9909574
Email: [email protected]
Allison J. SAUNDERS (Ms)
Oceans Law Section
Department of Foreign Affairs
and International Trade
125 Sussex Drive
Ontario K1A OG2
Ottawa
Tel: +1 613 9962643
Fax: +1 613 9926483
Email: [email protected]
Blair HANKEY
Deputy Permanent Representative
of Canada to FAO
Canadian Embassy
Via Zara 30
00198 Rome
Italy
Email: [email protected]CAPE VERDE/CAP-VERT/CABO VERDE
Arnaldo DELGADO
Représentant Permanent Adjoint de la
République du Cap-Vert auprès de la
FAO
Ambassade de la République
du Cap-Vert
Via Giosué Carducci 4 - Int. 3
00187 Rome
ItalieCHILE/CHILI
Sergio MUJICA MONTES
Director Nacional de Pesca
Servicio Nacional de Pesca
Valparaiso
Tel: +56 32 8194 01
Fax: +56 32 819400
Email: [email protected]
Alejandro COVARRUBIAS
Jefe
Departamento Fiscalización SERNAPESCA
Valparaiso
Tel: +56 32 819301
Fax: +56 32 819300
Email: [email protected]CHINA/CHINE
Xiaobing LIU
Deputy Chief
Division of International Cooperation
Bureau of Fisheries
Ministry of Agriculture
No. 11, Nongzhanguan Nanli
Beijing 100026
Tel: +86 10 64192974
Fax: +86 10 64192951
Xiao JIANGUO
Deputy Division Director
Department of Treaty and Law
Ministry of Foreign Affairs
2 Chaoyangmen Nandajie
Beijing 100701COLOMBIA/COLOMBIE
Bernardo G. ZULUAGA
Representante Permanente Adjunto de la
República de Colombia ante la FAO
Embajada de la República de Colombia
Via G. Pisanelli 4
00196 Roma
Italia
José Alfredo ALDANA MIRANDA
Representente Permanente Alterno de la
República de Colombia ante la FAO
Embajada de la República de Colombia
Via Giuseppe Pisanelli 4, Int. 10
00196 Roma
ItaliaCOSTA RICA
Herbeth NANNE
Presidente
Instituto Costarricese de Pesca
San José
Victoria GUARDIA ALVARADO
DE HERNÁNDEZ (Sra)
Embajador ante la FAO
Representación Permanente de la
República de Costa Rica
ante la FAO
Via Bartolomeo Eustachio 22
00161 Roma
Italia
Tel: +39 0644251046
Fax: +39 0644251048
Email: [email protected]
Asdrubal VASQUEZ
Representante de la Industria Atunera
de Costa Rica
San José
Yolanda GAGO (Sra)
Representante Permanente Alterno
Representación Permanente de la
República de Costa Rica
ante la FAO
Via Bartolomeo Eustachio 22
00161 Roma
Italia
Tel: +39 0644251046
Fax: +39 0644251048
Email: [email protected]
Katia MELONI (Sra)
Asistente
Representación Permanente de la
República de Costa Rica ante la FAO
Via Bartolomeo Eustachio 22
00161 Roma
ItaliaDENMARK/DANEMARK/DINAMARCA
Sally CLINK (Ms)
Office of International Affairs
Department of Fisheries
Ministry of Food, Agriculture
and Fisheries
Holbergsgade 2
1057 Copenhagen K
Tel: +45 33 92 33 01
Fax: +45 33 11 82 71
Email: [email protected]EGYPT/ÉGYPTE/EGIPTO
Mohamed KHALIFA
Deputy Permanent Representative of the
Arab Republic of Egypt to FAO
Embassy of the Arab Republic
of Egypt
Via Salaria 267 (Villa Savoia)
00199 Rome
Italy
Tel: +39 068440191
Fax: +39 068554424
Email: [email protected]ERITREA/ÉRYTHRÉE
Yohannes TENSUE
Alternate Permanent Representative
of Eritrea to FAO
Embassy of Eritrea
Via Boncompagni 16
00187 Rome
Italy
Tel: +39 0642741293
Fax: +39 0642086806EUROPEAN COMMUNITY/ COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE/ COMUNIDAD EUROPEA
(Member Organization/Organisation membre/Organización Miembro)Serge BESLIER
Chef d'unité
Commission européenne
Direction générale XIV - Pêche
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles
Belgique
Tel: +32 2 2950115
Fax: +32 2 2963986
M.A. BENITEZ SALAS (Mme)
Chef d'unité
Commission européenne
Direction générale XIV - Pêche
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles
Belgique
Tel: +32 2 2995472
Fax: +32 2 2962338
Email: [email protected]
Christopher HEDLEY
Editor
Internet Guide to International
Fisheries Law
Law of the Sea Consultancy
and Research
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles
Belgique
Email: [email protected]
Per HELLER
Administrateur Principal
Direction générale commerce
Unité "Agriculture et Pêches"
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles
Belgique
Fernando FLORINDO
Council of the European Union
General Secretariat
Rue de la loi 175
B-1048 Brussels
Belgium
Tel: +32 2 2856196
Fax: +32 2 2858261
Email: [email protected]FIJI
Maciu LAGIBALAVU
Director of Fisheries
Ministry of Agriculture, Fisheries, Forests and ALTA
Private Mail Bag
Raiwaqa
SuvaFINLAND/FINLANDE/FINLANDIA
Heikki LEHTINEN
Senior Planning Officer
Department of Fisheries and Game
Ministry of Agriculture and Forestry
Kluuvikatu 4 A
PO Box 232
00171 Helsinki
Tel: +358 9 1602196
Fax: +358 9 1602284
Email: [email protected]FRANCE/FRANCIA
Philippe FORIN
Chef
Bureau des ressources, réglementations
et affaires internationales
Ministère de l'agriculture et de la pêche
3 Place de Fontenoy
75007 Paris
Daniel SILVESTRE
Chargé de mission
Secrétariat général de la mer
116 Boulevard Raspail
75007 Paris
Alain PARRES
Président
Comité national des pêches
et des élevages marins
c/o UAPF
59 Rue des Mathurins
75008 ParisGERMANY/ALLEMAGNE/ALEMANIA
Marlies REIMANN
Federal Ministry for Food, Agriculture
and Forestry
Rochusstr. 1
D-53123 Bonn
Tel: +49-228-529 4349
Fax: +49-228-529 4410
Email: [email protected]GREECE/GRÈCE/GRECIA
Vassilios SKOUNTIS
Lt. Commander (Hellenic Coast Guard)
Head of Fisheries Department
Ministry of Merchantile Marine
Grig. Lambraki 150
185 18 Pireaus
Tel: +301 4220694
Fax: +301 4115798
Email: [email protected]GUATEMALA
Acisclo VALLADARES MOLINA
Representante Permanente de la
República de Guatemala ante la FAO
Embajada de la República de Guatemala
ante la Santa Sede
Piazzale S. Gregorio VII 65
00165 Roma
Italia
Tel: +39 066381632
Email: [email protected]
Rita CLAVERIE DE SCIOLLI (Sra)
Representante Permanente Adjunto de la
República de Guatemala ante la FAO
Embajada de la República de Guatemala
ante la Santa Sede
Piazzale S. Gregorio VII 65
00165 Roma
Italia
Ileana RIVERA DE ANGOTTI (Sra)
Representante Permanente Alterno de la
República de Guatemala ante la FAO
Embajada de la República de Guatemala
ante la Santa Sede
Piazzale S. Gregorio VII 65
00165 Roma
ItaliaICELAND/ISLANDE/ISLANDIA
Stefán ÁSMUNDSSON
Legal Adviser
International Law
Ministry of Fisheries
Skúlagata 4
150 Reykjavík
Tel: +354 5609670
Fax: +354 5261853
Email: [email protected]
Jón Erlingur JÓNASSON
Deputy Permanent Representative
of Iceland to FAO
Via Nazionale 163
00184 Rome
ItalyINDIA/INDE
Neela GANGADHARAN (Ms)
Alternate Permanent Representative
of the Republic of India to FAO
Embassy of the Republic of India
Via XX Settembre 5
00187 Rome
Italy
Nita CHOWDHURY (Miss)
Joint Secretary (Fisheries)
Ministry of Agriculture
Department of Animal Husbandry
and Dairying
Krishi Bhawan
New DelhiINDONESIA/INDONÉSIE
Etty R. AGOES
Special Assistant to the Minister on Legal Affairs
Ministry of Marine Affairs and Fisheries
Jl. Veteran III No. 2
Jakarta 10110
Tel: +62 21 3857008
Fax: +62 21 3446733
Email: [email protected]
Saut P. HUTAGALUNG
Chief
Fishing Port Division
Directorate General of Fisheries
Ministry of Marine Affairs and Fisheries
JL. Harsono RM No. 3
Ragunan, Pasar Minggu
Jakarta
Tel: +62 21 78832629
Fax: +62 21 7803196
Timbul SITUMORANG
Alternate Permanent Representative
of Indonesia to FAO
Embassy of the Republic of Indonesia
Via Campania 55
00187 Rome
ItalyIRAN, ISLAMIC REPUBLIC OF/IRAN, RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'/IRÁN, REPÚBLICA ISLÁMICA DEL
Aminollah TAGHAVI MOTLAGH
General Manager
Fishery Affairs Department
Fatemi Ave.
Tehran
Tel: +98 216941373
Fax: +98 216941362
Email: [email protected]
Mostafa JAFARI
Alternate Permanent Representative
Permanent Representation of the Islamic
Republic of Iran to FAO
Via Aventina 8
00153 Rome
Italy
Tel: +39 065743594
Fax: +39 065747636IRELAND/IRLANDE/IRLANDA
Jim CONDON
Senior Sea Fisheries Officer
Department of the Marine and Natural
Resources
DublinITALY/ITALIE/ITALIA
Giovanni DELLA SETA
Dirigente Unità Statistica e
Rapporti FAO e ICCAT
Ministero delle Politiche Agricole
e Forestali
Direzione Generale Pesca
e Acquacoltura
Viale dell' Arte 16
00144 Roma
Tel: +39 0659084785
Fax: +39 0659084176
Email: [email protected]JAPAN/JAPON/JAPÓN
Masayuki KOMATSU
Counsellor
Fisheries Policy Planning Department
Fisheries Agency of Japan
Ministry of Agriculture, Forestry
and Fisheries
1-2-1 Kasumigaseki
Chiyoda-ku
Tokyo
Tel: +81 3 35911086
Fax: +81 3 35020571
Keiko SUZUKI (Ms)
Assistant Director
Fishery Division
Economic Affairs Bureau
Ministry of Foreign Affairs
1-2-1 Kasumigaseki
Chiyoda-ku
Tokyo
Tel: +81 3 35803311
Fax: +81 3 35033136
Email: [email protected]
Takanori OHASHI
Programme Coordinator
Fisheries Agency of Japan
Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries
Tokyo
1-2-1 Kasumigaseki
Chiyoda-ku
Tokyo
Tel: +81 3 35911086
Fax: +81 3 35020571
Email: [email protected]
Tsuyoshi IWATA
Assistant Section Chief
International Affairs Division
Fisheries Agency of Japan
Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries
Tokyo
1-2-1 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo
Tel: +81 3 35911086
Fax: +81 3 35020571
Email: [email protected]
Eiko OZAKI (Ms)
Manager
International Department
Federation of Japan Tuna Fisheries
Cooperative Associations
3-22 Kudankita 2-Chome,
Chiyoda-KuTokyo 102-0073
Tel. +81 3 32646167
Fax: +81 3 32347455
Email: [email protected]
Masashi NISHIMURA
Assistant Manager
International Section, Operations Division
Japan Fisheries Association
Sankaido Bldg.
9-13 Akasaka 1, Minato-Ku
Tokyo 107-0052
Tel.: +81 3 3585-6683
Fax: +81 3 3582 2337
Email: [email protected]
Hideki MORONUKI
Alternate Permanent Representative
of Japan to FAO
Embassy of Japan
Via Quintino Sella 60
00187 Rome
ItalyKENYA
Samuel C. YEGON
Alternate Permanent Representative of
the Republic of Kenya to FAO
Embassy of the Republic of Kenya
Via Archimede 164
00197 Rome
ItalyKOREA, REPUBLIC OF/CORÉE, RÉPUBLIQUE DE/COREA, REPÚBLICA DE
Pyung-Shik SHIN
Director-General
International Cooperation
Ministry of Maritime Affairs
and Fisheries
139 Chungjong No.3
Seodaemun-Gu
Seoul 120-715
Tel: +82 2 31486150
Fax: +82 2 31486996
Email: [email protected]
Chiguk AHN
Assistant Director
International Cooperation Division
Ministry of Maritime Affairs
and Fisheries
139 Chungjong No.3
Seodaemun-Gu
Seoul 120-715
Tel: +82 2 31486992
Fax: +82 2 31486996
Email: [email protected]
Sun Pyo KIM
Senior Researcher
Ministry of Maritime Affairs
and Fisheries
139 Chungjong No.3
Seodaemun-Gu
Seoul 120-715KUWAIT/KOWEÏT
Fatimah HAYAT (Ms)
Permanent Representative
Permanent Representation of the State
of Kuwait to FAO
Via San Saba 18
00153 Rome
ItalyLIBYAN ARAB JAMAHIRIYA/LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE/ LA JAMAHIRIYA ÁRABE LIBIA
Issam M. ZAWIA
Alternate Permanent Representative Permanent Representation of the Socialist
People's Libyan Arab Jamahiriya to FAO
Via Nomentana 365
00162 Rome
ItalyMALAYSIA/MALAISIE/MALASIA
Roseley KHALID
Alernate Permanent Representative
of Malaysia to FAO
Embassy of Malaysia
Via Nomentana 297
00162 Rome
Italy
Tel : +39 06 8419296
Fax : +39 06 8555110
Email : [email protected]MALTA/MALTE
Francis MONTANARO MIFSUD
Permanent Representative
Permanent Representation of Malta to FAO
Lungotevere Marzio 12
00186 Rome
Italy
Matthew CAMILLERI
Fisheries Consultant
Ministry of Agriculture and Fisheries
Barriera Wharf
Valletta
Tel: +356 650934
Fax: +356 659380
Email: [email protected]MAURITANIA/MAURITANIE
Mohamed Said OULD BENAOUF
Chef
Service des opérations
Ministère des pêches et de l'économie
maritime
BP 126
Rim-Nkc
Nouakchott
Cherif OULD TOUELIEB
Directeur
Service de l'aménagement
Ministère des pêches et de l'économie
maritime
BP 126, Rim-Nkc
NouakchottMEXICO/MEXIQUE/MÉXICO
Mara A. MURILLO CORREA (Sra)
Directora General de Política
y Fomento Pesquero
Secretaría de Agricultura, Ganadería,
Desarrollo Rural, Pesca y Alimentación
Periferico sur 4209-5º Piso
Jardines en la Montaña
México, D.F.
Hector MARQUEZ SOLIS
Director General
Análisis y Seguimiento de Tratados
Comerciales Internacionales
Secretaría de Comercio y Fomento
Industrial (SECOFI)
C.P. 06179
México, D.F.
Tel: +52 5 7299119
Fax: +52 2 7299308
Email: [email protected]
Maria Teresa BANDALA MEDINA (Sra)
Directora
Dirección General de Medio Ambiente
y Recursos Naturales
Secretaría de Relaciones Exteriores
Av. R. Flores Magón 1
CP. 06995
México, D.F.
María DE LOS ANGELES ARRIOLA AGUIRRE (Sra)
Representante Permanente Alterna de los
Estados Unidos Mexicanos ante la FAO
Embajada de los Estados Unidos
Mexicanos
Via Lazzaro Spallanzani 16
00161 Roma
Italia
Claudia GONZÁLEZ EGUÍA (Sra)
Secretaría de Medio Ambiente, Recursos
Naturales y Pesca (SEMARNAP)
Via Lazzaro Spallanzani 16
00161 Roma
ItaliaMOROCCO/MAROC/MARRUECOS
Salah BEN CHERIFI
Chef d'URD de suivi et observation
directe des stocks
Institut National de recherche halieutique
2 Rue Tiznit
20200 Casablanca
Tel : +212 22 268192
Email : [email protected]
Jamila ALAOUI (Mrs)
Représentant Permanent suppléant
Ambassade du Royaume du Maroc
Via Lazzaro Spallanzani 8-10
00161 Rome
Italie
Tél: +39 064402524/4402587
Fax: +39 064402695NAMIBIA/NAMIBIE
Hashali HAMUKUAYA
Deputy Director
Ministry of Fisheries and Marine
Resources
Private Bag 13355
Windhoek
Tel: +264 61 2053071
Fax: +264 61 220558
Email: [email protected]NEW ZEALAND/NOUVELLE-ZÉLANDE/NUEVA ZELANDIA
William EMERSON
Senior Policy Analyst
Ministry of Fisheries
101 The Terrace
Wellington
Tel: +64 4 4702650
Fax: +64 4 470 2669
Email: [email protected]NORWAY/NORVÈGE/NORUEGA
Johàn H. WILLIAMS
Director General
Ministry of Fisheries
PO Box 8118 Dep
0032 Oslo
Terje LOEBACH
Senior Legal Adviser
Directorate of Fisheries
PO Box 185
5804 Bergen
Alf Hakon HOEL
Associate Professor
University of Tromso
Institute of Political Science
9037 Tromso
Turid RODRIGUES EUSEBIO
Ministry of Foreign Affairs
PO Box 8114 Dep
0032 Oslo
Ziv BOEDTKER (Ms)
Deputy Permanent Representative
of Norway to FAO
Royal Norwegian Embassy
Via delle Terme Deciane 7
0153 Rome
Italy
Tel: +39 06 5717031
Fax:+39 06 57170316
Email: [email protected]OMAN/OMÁN
Nasser Ben Saif AL KIYUMI
Director of Fisheries Leasing
and Monitoring
Ministry of Agriculture and Fisheries
PO Box 467
Muscat 113
Tel: +968 696374
Fax: +968 605634PANAMA/PANAMÁ
Franco ARNULFO
Director-General
Dirección General de Recursos
Marinos y Costeros
Apto 8062, Zona 7
Panama
Tel: +507 2327510
Fax: +507 2326477
Email: [email protected]
Horacio MALTEZ
Representante Permanente Adjunto
Representación Permanente de la
República de Panamá ante la FAO
Viale Regina Margherita 239 - piso 4
00198 Roma
ItaliaPERU/PÉROU/PERÚ
Alvaro VALDEZ FERNÁNDEZ-BACA
Vice-Ministro de Pesquería
Calle 1 Oeste N. 060
Urb. Corpac San Isidro
Lima 27
Tel: +51 1 2243334
Fax: +51 1 2242950
Email: [email protected]
Jorge VÉRTIZ CALDERÓN
Asesor del Despacho Ministerial de Pesquería
Calle 1 Oeste No. 060
Urb. CORPAC SAN ISIDRO
Lima
Jorge A. ZUZUNAGA ZUZUNAGA
Asesor del Despacho Viceministerial de Pesquería Calle 1 Oeste No. 060
Urb. CORPAC SAN ISIDRO
Lima 27
Tel: +51 1 4753218
Fax: +51 1 2242950
Email: [email protected]PHILIPPINES/FILIPINAS
Annaliza A. VITUG
Officer in Charge
Legal Division and Licensing Division
Bureau of Fisheries and Aquatic
Resources
860 Arcadia Bldg.
Quezon Avenue
Quezon City 1100
Email: [email protected]
Noel DE LUNA
Alternate Permanent Representative
of the Philippines to FAO
Embassy of the Republic of the
Philippines
Viale delle Medaglie d'Oro 112
00136 Rome
Italy
Tel: +39 0639746717
Fax: +39 0639740872
Email: [email protected]
Maria Theresa LAZARO
Foreign Service Officer
Center for Maritime Ocean Affairs
Department of Foreign Affairs
Roxas Boulevard
Paray CitySIERRA LEONE
Abdulai SHERIFF
Addetto Consolare
Viale B. Buozzi 58
00197 Rome
ItalySPAIN/ESPAGNE/ESPAÑA
Carmen Paz MARTÍ DOMÍNGUEZ (Sra)
Jefa de Área
Subdirección General de Organismos
Multilaterales de Pesca
Ministerio de Agricultura, Pesca
y Alimentación
José Ortega y Gasset, 57
28006 Madrid
José Luis PAZ ESCUDERO
Consejero Técnico
Secretaria General de Pesca Maritima
José Ortega y Gasset 57
28006 Madrid
Tel: +34 91 4025000
Fax: +34 91 3090154SRI LANKA
G.L.W. SAMARASINGHE
Secretary
Ministry of Fisheries and Aquatic Resources Development
Maligawatta
Colombo 10
Tel: +94 1 437948
Fax: +94 1 437948
M.T.K. NAGODAVITHANA
Director General
Department of Fisheries and Aquatic Resources
Maligawatta
Colombo 10
Tel: +94 1 472187
Fax: +94 1 449170
Email: [email protected]
G. PIYASENA
Director
Planning and Monitoring
Ministry of Fisheries and Aquatic Resources Development
Maligawatta
Colombo 10
Tel: +94 1 329440
Fax: +94 1 329440
Email: [email protected]SWEDEN/SUÈDE/SUECIA
Stefan DE MARÉ
Director
Ministry of Agriculture
S-10333 Stockholm
Rolf AKESSON
Head of Section
Ministry of Agriculture, Food and Fisheries
Drottninggatan 21
S-10333 StockholmTANZANIA/TANZANIE/TANZANÍA
M. NDAGALA (Mrs)
Principal Fisheries Officer
Ministry of Natural Resources and Tourism
P.O. Box 2462
Dar-es-Salaam
Tel: +255 22 2116159
Email: [email protected]THAILAND/THAÏLANDE/TAILANDIA
Maitree DUANGSAWASDI
Deputy Director General
Department of Fisheries
Kasetklang Chatuchak
Bangkok 10900
Tel:+662 5620524
Fax:+662 5620554
Email: [email protected]
Santana DUANGSAWASDI (Ms)
Department of Fisheries
Ministry of Agriculture
Kasetklang Chatuchak
Bangkok 10900
Wimol JANTRAROTAI
Director
Foreign Fisheries Affairs Division
Department of Fisheries,
Kaset-Klang Chatuchak,
Bangkok 10900
Tel: +662 5798215
Fax:+662 5620530
Email: [email protected]TURKEY/TURQUIE/TURQUÍA
Ahmet SAYLAM
Alternate Permanent Representative
of Turkey to FAO
Embassy of the Republic of Turkey
Via F. Denza 27 – Int. 16
00197 Rome
Italy
Tel: +39 064469932/3
Fax: +39 0680662266
Email: [email protected]UNITED KINGDOM/ROYAUME-UNI/REINO UNIDO
Andrew JACKSON
Head of Maritime Service
Aviation, Maritime, Science and Energy
Department (AMSED)
Foreign and Commonwealth Office
King Charles Street
London SW1A 2AH
Tel: +44 20 7270 2628
Fax: +44 20 7270 3189
Email: [email protected]
Nick GRIFFITHS
Aviation, Maritime, Science and Energy
Department (AMSED)
Foreign and Commonwealth Office
King Charles Street
London SW1A 2AH
Trevor PERFECT
Senior Executive Officer
Fisheries Section, Branch A
Ministry of Agriculture, Fisheries and
Food
Nobel House
17 Smith Square
LondonUNITED STATES OF AMERICA/ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE/ESTADOS UNIDOS DE AMÉRICA
David A. BALTON
Director
Office of Marine Conservation
US Department of State
2201 C Street NW
Washington DC 20520
H. STETSON TINKHAM
Senior Fishery Officer
Office of Marine Conservation
OES/OMC, Rm 5806
US Department of State
Washington D.C. 20520-7818
Tel: +001 202 6473941
Fax: +001 202 7367350
Email: [email protected]
Dale JONES
Chief
National Oceanic and Atmospheric Administration
Office for Law Enforcement
8484 Georgia Ave., Suite 415
Silver Spring MD 20910
Tel: +1 301 4272300 x130
Fax: +1 301 4272055
Email: [email protected]
Eugene PROULX
Special Agent in Charge
United States Department of Commerce
National Marine Fisheries Service
Southeast Enforcement Division
National Oceanic and Atmospheric Administration
9721 Executive Center Drive, N.
St Petersburg FL 33702
Tel: +1 813 5705344
Fax: +1 813 5705355
Internet: [email protected]
Greg SCHNEIDER
International Trade Specialist
National Marine Fisheries Service
National Oceanic and Atmospheric Administration
1315 East-West Highway
Silver Spring MD 20910
Tel: +1 301 7132379 x145
Fax: +1 301 7132384
Email: [email protected]
Michael B. CERNE
Chief
Fisheries Law Enforcement
Commandant (G-OPL-4)
US Coast Guard
2100 Second St. S.W.
Washington DC 20593
Tel:+1 202 2671785
Fax: +1 202 2674082
Email: [email protected]
Justin LEBLANC
Vice President
Government Relations
National Fisheries Institute
1901 North Fort Myer Drive, Suite 700
Arlington, VA 22209
Tel: +1 703 5248880
Fax:+1 703 5244619
Email: [email protected]
Michele KURUC
Assistant General Counsel for
Enforcement and Litigation
US Department of Commerce
National Oceanic and Atmospheric Administration
8484 Georgia Ave., 4th Fl.
Silver Spring, MD 20910
Tel:+1 301 4272202
Fax:+1 301 4272211
Michael P. SISSENWINE
Science and Research Director
National Marine Fisheries Service
Northeast Fisheries Science Center
166 Water Street
Woods Hole, MA 02543-1026
Tel:+1 508 4952233
Fax:+1 508 4952232
Email: [email protected]
Mark STEVENS
Fisheries Campaigner
The Antarctica Project/Antarctic Southern Ocean Coalition
1630 Connecticut Ave., N.W.
Washington, D.C. 20009
Tel:+1 202 2380524
Fax:+1 202 2342482
Email: [email protected]URUGUAY
Julio César LUPINACCI
Representante Permanente
Oficina del Representante Permanente
ante la FAO
Embajada de la República Oriental
del Uruguay ante la Santa Sede
Via Antonio Gramsci 9
00197 Roma
Tel: 063218904
Fax: 063613249
Email: [email protected]
Laura GALARZA (Sra)
Oficina del Representante Permanente
ante la FAO
Embajada de la República Oriental
del Uruguay ante la Santa Sede
Via Antonio Gramsci 9
00197 Roma
Tel: 063218904
Fax: 063613249
Email: [email protected]VENEZUELA
Juan Nicolás ALVARADO
Director General Encargado
Ministerio de la Producción y el Comercio
Parque Central
Piso 10
Caracas
Gustavo LAGARDE
Director
Administracíon y Control Pesquero y Acuicola
Ministerio de la Producción y el Comercio
Parque Central
Piso 10
Caracas
Lima del Carmen LIMA DE ALVARADO (Sra)
Ministerio de la Producción y el Comercio
Parque Central
Piso 10
CaracasVIET NAM
Nguyen Thi Xuan HUONG (Mrs)
Alternate Permanent Representative of the
Socialist Republic of Viet Nam to FAO
Embassy of the Socialist Republic of Viet Nam
Via Clitunno 34-36
00198 Rome
ItalyYEMEN
Ahmed AL-HAWRI
Permanent Representative
Permanent Representation of the Republic
of Yemen to FAO
Via Alessandro Malladra 10B - Int. 10
00157 Rome
ItalyOBSERVERS FROM UNITED NATIONS MEMBER STATES
OBSERVATEURS D'ÉTATS MEMBRES DES NATIONS UNIES
OBSERVADORES DE ESTADOS MIEMBROS DE LAS NACIONES UNIDASRUSSIAN FEDERATION/ FÉDÉRATION DE RUSSIE/ FEDERACIÓN DE RUSIA
Alexander YAKIMUSHKIN
Alternate Permanent Observer
of the Russian Federation to FAO
Via L. Magrini 10/B33
00146 Rome
Tel/Fax: +39 065592972
Email: [email protected]
Igor SINELNIKOV
State Committee on Fisheries
of the Russian Federation
MoscowREPRESENTATIVES OF UNITED NATIONS AND SPECIALIZED AGENCIES
REPRÉSENTANTS DES NATIONS UNIES ET INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES
REPRESENTANTES DE LAS NACIONES UNIDAS Y ORGANISMOS ESPECIALIZADOSUNITED NATIONS/
ORGANISATION DES NATIONS UNIES/
ORGANIZACIÓN DE LAS NACIONES UNIDASAndré TAHINDRO
Senior Law of the Sea Officer
Division for Oceans Affairs and the
Law of the Sea
Office of Legal affairs
2 United Nations Plaza
Room DC, 2-0432
New York, NY 10017
USA
Tel: +1 212 9633946
Fax: +1 212 9635847
Email: [email protected]OBSERVERS FROM INTER-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS
OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES
OBSERVADORES DE ORGANIZACIONES INTERGUBERNAMENTALESCOMMISSION FOR THE CONSERVATION OF ANTARCTIC MARINE LIVING RESOURCES/ COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE MARINES DE L'ANTARCTIQUE/COMISIÓN PARA LA CONSERVACIÓN DE LOS RECURSOS MARINOS VIVOS DEL ANTÁRTICO
Esteban DE SALAS
Executive Secretary
CCAMLR
PO Box 213
North Hobart TAS 7002
Australia
Tel: + 61 3 62310366
Fax: +61 3 62349965
Email: [email protected]COMMISSION FOR THE CONSERVATION OF SOUTHERN BLUEFIN TUNA
Campbell McGREGOR
Executive Secretary, CCSBT
PO Box 37
Deakin West, ACT 2600
Australia
Tel: +61 2 62828396
Fax: +61 2 62828407
Email: [email protected]INDIAN OCEAN TUNA COMMISSION/
COMMISSION DES THONS POUR L'OCÉAN INDIEN/COMISIÓN DEL ATÚN PARA EL OCÉANO INDICODavid ARDILL
Secretary
IOTC
PO Box 1011
Victoria
Seychelles
Email: [email protected]INTER-AMERICAN TROPICAL TUNA COMMISSION/COMMISSION INTERAMÉRICAINE DU THON TROPICAL/COMISIÓN INTER-AMERICANA DEL ATÚN TROPICAL
Robin ALLEN
I-ATTC
Scripps Institute of Oceanography
8604 La Jolla Shores Drive
La Jolla, CA 92037-1508
USA
Tel: +1 858 5467019
Fax: +1 858 5467133
Email: [email protected]INTERNATIONAL COMMISSION FOR THE CONSERVATION OF ATLANTIC TUNAS/COMMISSION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DES THONIDÉS DE L'ATLANTIQUE/COMISIÓN INTERNACIONAL PARA LA CONSERVACIÓN DEL ATÚN DEL ATLÁNTICO
Victor RESTREPO
ICCAT
Corazón de Maria, 8-6°
28002 Madrid
SpainLEAGUE OF ARAB STATES/LIGUE DES ÉTATS ARABES/LIGA DE LOS ESTADOS ÁRABES
Khaldoun ROUEIHA
Lega degli Stati Arabi
Piazzale delle Belle Arti 6
00196 Roma
Italia
Tel: +39 063226897
Fax: +39 063611454
Email: [email protected]NORTHEAST ATLANTIC FISHERIES COMMISSION/ORGANISATION DES PÊCHES DE L'ATLANTIQUE NORD-OUEST/
ORGANIZACIÓN DE PESQUERÍAS DEL ATLÁNTICO NOROESTETissa AMARATUNGA
Assistant Executive Secretary
NAFO
PO Box 638
Dartmouth, N.S.Canada B2Y 3Y9
Tel: +1 902 4685590
Fax: +1 902 4685538
Email: [email protected]NORTHEAST ATLANTIC FISHERIES COMMISSION/COMMISSION DES PÊCHES DE L'ATLANTIQUE NORD-EST/COMISIÓN DE PESQUERÍAS DEL ATLÁNTICO NORDESTE
Kjartan HOYDAL
Secretary, NEAFC
22 Berners Street
London W1T 3DY
United Kingdom
Tel: +44 20 76310016
Fax: +44 20 76369225
Email: [email protected]NORTH PACIFIC ANADROMOUS FISH COMMISSION/COMMISSION DES POISSONS ANADROMES DU PACIFIQUE NORD
Vladimir FEDORENKO
Executive Director
NPAFC
889 West Pender Street
Vancouver, B.C.,V6C 3B2
Canada
Tel: +1 604 775 5550
Fax: +1 604 775 5577
Email: [email protected]SECRETARIAT OF THE PACIFIC COMMUNITY/SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA COMMUNAUTÉ DU PACIFIC SUD
Tim ADAMS
Director
Marine Resources Division
SPC
PO Box D5
98848 Noumea Cedex
New Caledonia
Tel: +687 2620124
Fax: +687 263818
Email: [email protected]SOUTHEAST ASIAN FISHERIES DEVELOPMENT CENTRE/CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DES PÊCHES DE L'ASIE DU SUD-EST/CENTRO DE DESARROLLO DE LA PESCA EN ASIA SUDORIENTAL
Yasuhisa KATO
Special Advisor
SEAFDEC
PO Box 1046
Kasetsart Post Office
Bangkok 10903
Thailand
Tel: +662 9406326
Fax: +662 9406336
Email: [email protected]SOUTH PACIFIC FORUM FISHERIES AGENCY/ORGANISME DES PÊCHES DU FORUM DU PACIFIQUE SUD/ORGANISMO DE PESCA DEL FORO PARA EL PACÍFICO SUR
Feleti P. TEO
Director
FFA
PO Box 629
Honiara
Solomon Islands
Tel: +677 21124
Fax: +677 23995
Email: [email protected]OBSERVERS FROM NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS
OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
OBSERVADORES DE ORGANIZACIONES NO GUBERNAMENTALESBIRDLIFE INTERNATIONAL
John COOPER
Coordinator
BirdLife International
Seabird Conservation Programme
Avian Demography Unit
University of Cape Town
Rondebosch 7701, South Africa
Tel: +27 21 6503426
Fax: +27 21 650 3434
Email: [email protected]
Euan DUNN
Senior Marine Policy Officer
RSPB
BirdLife International
The Lodge
Sandy, Bedfordshire SG19 2DL
United Kingdom
Tel: +44 1767 680551
Fax: +44 1767 692365
Daniel OWEN
Barrister
4 Field Court
Gray's Inn
London WC1R 5EF
United Kingdom
Tel: +44 20 74406900
Fax: +44 20 72420197
Email: [email protected]EUROPEAN BUREAU FOR CONSERVATION AND DEVELOPMENT/BUREAU EUROPÉEN POUR LA CONSERVATION ET LE DÉVELOPPEMENT
Despina SYMONS (Ms)
Rue de la Science 10
1000 Brussels, Belgium
Tel: +32 2 2303070
Fax: +32 2 2308272
Email: [email protected]GREENPEACE INTERNATIONAL
Simon REDDY
Adviser, Political Unit
Canonbury Villas
London N1 2PN
United Kingdom
Tel: +44 20 78658284
Fax: +44 20 78658201
Email: [email protected]
Matthew GIANNI
Oceans Campaign Coordinator
Greenpeace International
Keizersgracht 176
1016 DW Amsterdam
The Netherlands
Email:[email protected]
Desley MATHER (Ms)
Fisheries Campaigner,
Greenpeace International
Liverpool St., Sydney, N.S.W. 2001
Australia
Email:[email protected]
Hélène BOURS (Ms)
European Fisheries Campaigner
Route d'Amonines 15
B-6987 Rendeux
Belgium
Tel: +32 84 477177
Fax: +32 84 477973
Email: [email protected]INTERNATIONAL COOPERATIVE ALLIANCE/
ALLIANCE COOPÉRATIVE INTERNATIONALE/ALIANZA COOPERATIVA INTERNACIONALLino VISANI
Permanent Representive
ICA
Geneva
SwitzerlandINTERNATIONAL COUNCIL OF WOMEN/
CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES/
CONSEJO INTERNACIONAL DE MUJERESLydia ROSSINI VAN HISSENHOVEN (Ms)
Permanent Representative of ICW
Via Thailandia 26
00144 Rome
Italy
Tel/Fax: +39 065923993
Yvonne MELCHIORRI (Ms)
Representative ICW
Viale Aventino 89
00100 Rome
Italy
Tel: +39 065743947
Fax: +39 0657136190
Email: [email protected]WORLD CONSERVATION UNION/
ALLIANCE MONDIALE POUR LA NATURE/ UNIÓN MUNDIAL PARA LA NATURALEZAJohn WAUGH
Multilateral Relations, IUCN
1630 Connecticut Ave., NW
Washington DC 20009-1053
USA
Anna WILLOCK
Traffic Oceania/IUCN Species Programme
PO Box 528
Sydney NSW 2001
Australia
Tel: +61 2 92801671
Fax: +61 2 92121794
Email: [email protected]
Charlotte DE FONTAUBERT
Marine Advisor
2000 P. Street, NW
Washington DC 20036
USAWORLD WIDE FUND FOR NATURE/
FONDS MONDIAL POUR LA NATURE/
FONDO MUNDIAL PARA LA NATURALEZAThomas GRASSO
Director
Marine Conservation Policy, WWF
1250 24th Street NW
Washington, DC 20037-1132, USA
Tel: +1 202 7789604
Fax: +1 202 8875293
Email: [email protected]BUREAU DE LA CONSULTATION TECHNIQUE
Président:
M. Andrew Jackson (Royaume-Uni)
Vice-Président:
M. Alvaro Valdez Fernández-Baca (Pérou)
Rapporteur:
M. Mohamed Said Ould Benaouf (Mauritanie)
DÉPARTEMENT DES PÊCHES DE LA FAO
Ichiro Nomura
Sous-Directeur général
Z. Karnicki
Directeur
Division des politiques et de la planification de la pêche :SECRÉTARIAT
David J. Doulman
Secrétaire de la Consultation
[email protected]
William R. Edeson
Juriste
Grant Bryden
Chargé de Liaison
[email protected]
Janet C. Webb
Chargé de réunions
[email protected]
Marianne Guyonnet
Secrétaire
[email protected]
Indra Gondowarsito
Secrétaire
[email protected]
Rine Sola
Secrétaire
[email protected]
***
ANNEXE C
FI:IUU/2000/1
Ordre du jour et calendrier
2
Rapport de la Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, Rome (Italie), 2 - 6 octobre 2000 (FAO Rapport sur les pêches No 634)
FI:IUU/2000/Inf.1
Liste des documents
Inf.2
Liste des participants
Inf.3
Observations reçues du Secrétariat sur le projet de plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée du 6 octobre 2000
Inf.4
Déclaration des compétences et droits de vote de la Communauté européenne et de ses États Membres
ANNEXE D
I. INTRODUCTION
1. Dans le contexte du Code de conduite pour une pêche responsable et de son objectif global de pêche durable, la question de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les pêcheries mondiales donne lieu à des préoccupations graves, qui vont croissant. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée compromet les efforts de conservation et de gestion des stocks de poissons dans toutes les pêches de capture. Lorsqu'ils se trouvent confrontés à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les organes nationaux et régionaux de gestion des pêches peuvent voir leurs objectifs de gestion mis en échec. Cette situation entraîne la perte de perspectives sociales et de débouchés économiques tant à court qu'à long terme et nuit à la sécurité alimentaire et à la protection de l'environnement. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée peut provoquer l'effondrement d'une pêcherie ou porter gravement préjudice aux efforts de reconstitution des stocks déjà très appauvris. Les instruments internationaux existants visant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ont jusqu'ici été inefficaces, faute de volonté politique, d'un rang de priorité suffisant, de capacités et de ressources pour les ratifier ou y adhérer et pour les appliquer.
2. à sa vingt-troisième session, en février 1999, le Comité des pêches de la FAO a traité de la nécessité de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Le Comité s'est déclaré préoccupé par les informations indiquant un accroissement de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris des activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance". Peu après, une réunion ministérielle sur la pêche organisée par la FAO en mars 1999 a déclaré que, sans préjudice des droits et des engagements des États au regard du droit international, la FAO "élaborera un Plan d'action mondial pour traiter efficacement de toutes les formes de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris les activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance", au moyen d'efforts coordonnés des états, de la FAO, des organisations régionales de gestion des pêches compétentes et d'autres organismes internationaux compétents tels l'Organisation maritime internationale (OMI), conformément à l'article IV du Code de conduite." Le Gouvernement australien, en coopération avec la FAO, a organisé une Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée à Sydney (Australie), du 15 au 19 mai 2000. Par la suite, une Consultation technique de la FAO sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome du 2 au 6 octobre 2000, suivie d'une deuxième Consultation technique, qui a eu lieu à Rome les 22 et 23 février 2001.
II. NATURE DE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE ET PORTÉE DU PLAN D'ACTION INTERNATIONAL
3. Dans le présent document:
3.1 Par pêche illicite, on entend des activités de pêche:
3.1.1 effectuées par des navires nationaux ou étrangers dans les eaux placées sous la juridiction d'un État, sans l'autorisation de celui-ci, ou contrevenant à ses lois et règlements;
3.1.2 effectuées par des navires battant pavillon d'États qui sont parties à une organisation régionale de gestion des pêches compétente, mais qui contreviennent aux mesures de conservation et de gestion adoptées par cette organisation et ayant un caractère contraignant pour les États ou aux dispositions pertinentes du droit international applicable; ou
3.1.3 contrevenant aux lois nationales ou aux obligations internationales, y compris celles contractées par les États coopérant avec une organisation régionale de gestion des pêches compétente.
3.2 Par pêche non déclarée, on entend des activités de pêche:
3.2.1 qui n'ont pas été déclarées, ou l'ont été de façon fallacieuse, à l'autorité nationale compétente, contrevenant ainsi aux lois et règlements nationaux; ou
3.2.2 entreprises dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches compétente, qui n'ont pas été déclarées ou l'ont été de façon fallacieuse, contrevenant ainsi aux procédures de déclaration de cette organisation.
3.3 Par pêche non réglementée, on entend des activités de pêche:
3.3.1 qui sont menées dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches compétente par des navires sans nationalité, ou par des navires battant pavillon d'un État non partie à cette organisation, ou par une entité de pêche, d'une façon non conforme ou contraire aux mesures de conservation et de gestion de cette organisation; ou
3.3.2 qui sont menées dans des zones, ou visent des stocks pour lesquels il n'existe pas de mesures applicables de conservation ou de gestion, et d'une façon non conforme aux responsabilités de l'État en matière de conservation des ressources biologiques marines en droit international.
3.4 Nonobstant le paragraphe 3.3, il peut arriver que des activités de pêche non réglementée se déroulent sans contrevenir au droit international applicable et qu'il ne soit pas nécessaire, par conséquent, de prendre à leur encontre les mesures envisagées dans le Plan d'action international (PAI).
4. Le Plan d'action international est facultatif. Il a été élaboré dans le cadre du Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO, comme envisagé à l'Article 2 d) de celui-ci.
5. Le Code de conduite de la FAO, et en particulier ses articles 1.1, 1.2, 3.1 et 3.2, s'appliquent à l'interprétation et à la mise œuvre du présent Plan d'action international et à ses rapports avec d'autres instruments internationaux. Le présent Plan d'action international s'adresse également, selon qu'il convient, aux entités se livrant à la pêche, comme indiqué dans le Code. Le Plan d'action répond à des problèmes spécifiques touchant aux pêches et rien dans ce Plan ne peut préjuger des positions prises par les États dans d'autres instances.
6. Dans le présent texte, il est entendu que:
- la référence aux États inclut les organisations d'intégration économique régionale pour les questions qui sont de leur compétence;
- le terme "régional" inclut les entités sous-régionales, selon qu'il convient;
- l'expression "organisation régionale de gestion des pêches" désigne un organisme ou un instrument international, selon qu'il convient, habilité à prendre des mesures de conservation et de gestion des pêches;
- l'expression "mesures de conservation et de gestion" désigne les mesures visant à préserver une ou plusieurs espèces de ressources biologiques marines qui sont adoptées et appliquées conformément au droit international pertinent;
- l'expression "Convention des Nations Unies de 1982" désigne la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982;
- l'expression "Accord de 1993 de la FAO" désigne l'Accord visant à favoriser le respect par les navires de pêche en haute mer des mesures internationales de conservation et de gestion, approuvé par la Conférence de la FAO le 24 novembre 1993;
- l'expression "Accord de 1995 sur les stocks de poissons" désigne l'Accord aux fins de l'application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s'effectuent tant à l'intérieur qu'au-delà des zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs; et
- l'expression "Code de conduite" désigne le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO.
7. Le présent document constitue pour tous les États un nouvel engagement à mettre en œuvre le Code de conduite.
III. OBJECTIF ET PRINCIPES
8. Le Plan d'action international a pour objectif de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée en proposant à tous les États des mesures systématiques, efficaces et transparentes à mettre en œuvre par le biais, notamment, d'organisations régionales de gestion des pêches appropriées, établies conformément au droit international.
9. Le Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée intègre les principes et les stratégies ci-après. Toute l'attention voulue devra être portée aux besoins particuliers des pays en développement, conformément aux dispositions de l'article 5 du Code de conduite.
9.1 Participation et coordination: Pour être pleinement efficace, le Plan d'action international devrait être mis en œuvre par tous les États soit directement, en coopération avec d'autres États, soit indirectement, par le biais d'organisations régionales de gestion des pêches compétentes ou de la FAO et d'autres organismes internationaux appropriés. Le succès de sa mise en œuvre reposera notamment sur une coordination et une consultation étroites et efficaces, et le partage, entre les États et les organisations régionales et mondiales compétentes, des informations permettant de réduire l'incidence de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La pleine participation des parties prenantes, qui incluent l'industrie, les communautés de pêcheurs et les organisations non gouvernementales, à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devrait être encouragée.
9.2 Mise en œuvre progressive: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient reposer sur la mise en œuvre graduelle la plus rapide possible des plans d'action nationaux et sur des actions régionales et mondiales conformes au présent Plan d'action.
9.3 Approche systématique et intégrée: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient porter sur tous les facteurs intéressant les pêches de capture. Dans cette optique, les États devraient envisager des mesures s'appuyant sur le principe de la responsabilité première de l'État du pavillon et tirant parti de tous les pouvoirs dont ils disposent conformément au droit international, notamment des mesures relevant de l'État du port ou de l'État côtier, ainsi que des mesures à caractère commercial ou visant à obtenir que leurs ressortissants ne soutiennent ni ne pratiquent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les États sont encouragés à utiliser toutes ces mesures, selon qu'il conviendra, et à coopérer afin que ces mesures soient appliquées de manière intégrée. Le Plan d'action devrait viser toutes les incidences, qu'elles soient économiques, sociales ou écologiques, de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
9.4 Conservation: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient être compatibles avec la conservation et l'utilisation durable à long terme des stocks de poissons et avec la protection de l'environnement.
9.5 Transparence: Le Plan d'action international devrait être mis en œuvre de manière transparente, conformément à l'article 6.13 du Code de conduite.
9.6 Non-discrimination: Le Plan d'action international devrait être élaboré et appliqué sans aucune discrimination de forme ou de fait à l'encontre d'aucun état ou de ses navires de pêche.
IV. ACTIONS CLÉS POUR LUTTER CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE
10. Supprimé.
V. MISE EN ŒUVRE DE MESURES VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE
Responsabilités de tous les États
Instruments internationaux
11. Les États devraient donner pleinement effet aux normes appropriées du droit international, en particulier telles qu'elles sont exprimées dans la Convention des Nations Unies de 1982, afin de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
12. Les États sont encouragés, de manière prioritaire, à ratifier ou à accepter la Convention des Nations Unies de 1982, l'Accord des Nations Unies de 1995 sur les stocks de poissons et l'Accord de la FAO de 1993 ou à y adhérer, selon qu'il convient. Les États qui n'ont pas encore ratifié ou accepté les instruments internationaux pertinents, ou qui n'y ont pas encore adhéré, ne devraient pas agir d'une manière incompatible avec ces instruments.
13. Les États devraient mettre en œuvre pleinement et efficacement tous les instruments internationaux appropriés relatifs aux pêches qu'ils ont ratifiés ou acceptés ou auxquels ils ont adhéré.
13bis. Le présent Plan d'action ne se substitue pas aux obligations énoncées dans l'Accord des Nations Unies de 1995 sur les stocks de poisson et dans l'Accord de la FAO de 1993 sur le respect des obligations, pour les États parties à ces instruments.
13ter. Les États devraient appliquer pleinement et effectivement le Code de conduite et les plans d'action internationaux qui y sont associés.
13quat. Les États dont des ressortissants pêchent en haute mer dans des pêches non réglementées par une organisation régionale de gestion des pêches compétente devraient s'acquitter pleinement de leurs obligations au titre de la section VII de la Convention des Nations Unies de 1982 et prendre vis-à-vis de leurs ressortissants toutes les mesures nécessaires pour assurer la conservation des ressources biologiques de la haute mer.
Législation nationale
Législation
14. La législation nationale devrait porter de manière effective sur tous les aspects de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
15. La législation nationale devrait porter, notamment, sur les normes de valeur probante et la recevabilité, y compris, le cas échéant, sur l'utilisation de preuves électroniques et des nouvelles technologies.
Contrôle de l'État sur ses ressortissants
16. À la lumière des dispositions pertinentes de la Convention des Nations Unies de 1982 et sans préjudice de la responsabilité principale de l'État du pavillon, chaque État devrait autant que possible prendre des mesures ou coopérer pour s'assurer que ses ressortissants placés sous sa juridiction ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou ne la favorisent pas. Tous les États devraient coopérer pour identifier leurs ressortissants qui possèdent effectivement ou exploitent des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
16bis. Les États devraient dissuader leurs ressortissants de placer leurs navires de pêche sous la juridiction d'un État qui ne s'acquitte pas de ses obligations d'État du pavillon.
Navires sans nationalité
17. (Intégré dans le paragraphe 16)
18. Les États devraient prendre des mesures, conformément au droit international, au sujet des navires sans nationalité s'adonnant en haute mer à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Sanctions
19. Les États devraient s'assurer que les sanctions applicables à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée des navires et, dans toute la mesure possible, des ressortissants relevant de leur juridiction sont d'une sévérité suffisante pour contrecarrer efficacement ce type de pêche et pour priver les contrevenants des profits qui en découlent. Il pourra être nécessaire d'adopter un régime civil fondé sur un mécanisme de sanctions administratives. Les États devraient assurer l'application cohérente et transparente des sanctions.
États non coopérants
19 bis. Toutes les mesures possibles devraient être prises, conformément au droit international, pour prévenir, contrecarrer et éliminer les activités d'États qui ne coopèrent pas avec une organisation régionale de gestion des pêches compétente et qui pratiquent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Incitations économiques
19ter. Les États devraient, dans la mesure où leur législation nationale le permet, éviter d'accorder un soutien économique, y compris des subventions, à des sociétés, navires ou personnes se livrant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Suivi, contrôle et surveillance
20. Les États devraient s'engager à exercer un suivi, un contrôle et une surveillance (SCS) systématiques et efficaces de la pêche, du commencement des opérations jusqu'à la destination finale, sans oublier le lieu de débarquement, notamment par les moyens suivants:
20.1 en mettant au point et en appliquant des régimes d'accès aux eaux et aux ressources, y compris un régime d'autorisation des navires;
20.2 en tenant le registre de tous les navires et de leurs propriétaires et exploitants actuels placés sous leur juridiction autorisés à mener des opérations de pêche;
20.3 en mettant en place, le cas échéant, un système de surveillance des navires, conformément aux normes nationales, régionales ou internationales pertinentes, y compris en exigeant que les navires placés sous leur juridiction aient à bord un système de surveillance des navires;
20.4 en mettant en place, le cas échéant, un programme d'observateurs, conformément aux normes nationales, régionales ou internationales pertinentes, y compris en exigeant que les navires placés sous leur juridiction accueillent des observateurs à bord;
20.5 en assurant la formation et la sensibilisation de toutes les personnes participant aux opérations de suivi, contrôle et surveillance;
20.6 en planifiant, en finançant et en menant les opérations de suivi, contrôle et surveillance de façon à renforcer le plus possible leur capacité de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;
20.7 en faisant comprendre au secteur des pêches la nécessité d'activités de suivi, contrôle et surveillance pour éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et en l'incitant à une participation volontaire à cet effet;
20.8 en faisant mieux connaître les questions de suivi, contrôle et surveillance dans le cadre des systèmes judiciaires nationaux;
20.9 en établissant et en entretenant des systèmes d'acquisition, d'archivage et de diffusion de données de suivi, contrôle et surveillance, compte tenu des règles applicables en matière de confidentialité;
20.10 en assurant l'application effective de régimes d'arraisonnement et d'inspection nationaux et, le cas échéant, convenus à l'échelon international qui soient conformes au droit international et tiennent compte des droits et obligations des chefs de bord et des inspecteurs.
Plans d'action nationaux
21. Les États devraient, dans un délai de deux ans à compter de l'adoption du présent Plan d'action, élaborer et appliquer des plans d'action nationaux pour mieux atteindre les objectifs du présent Plan d'action international et donner pleinement suite à ses dispositions dans le cadre de leurs programmes et budgets de gestion des pêches. Ces plans devraient également prévoir, le cas échéant, des mesures visant à donner suite aux initiatives prises par les organisations régionales de gestion des pêches compétentes en vue de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce faisant, les États devraient encourager la pleine participation et l'engagement de toutes les parties prenantes intéressées, qui incluent l'industrie, les communautés de pêcheurs et les organisations non gouvernementales.
22. Au moins tous les quatre ans, à partir de l'adoption de ces plans d'action nationaux, les États devraient examiner leur état d'avancement afin d'identifier des stratégies économiquement rationnelles permettant d'en accroître l'efficacité et de s'acquitter de leurs obligations en matière d'établissement de rapports destinés à la FAO au titre de la Section VII du Plan d'action.
23. Les États devraient veiller à la cohérence des efforts nationaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Coopération entre les États
24. Les États devraient coordonner leurs activités et coopérer directement et, le cas échéant, par le truchement des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. En particulier, les États devraient:
24.1 échanger des données ou des informations, de préférence sous présentation normalisée, provenant des registres des navires qu'ils ont autorisés à pêcher, en respectant toutes les règles applicables en matière de confidentialité;
24.2 coopérer à l'acquisition, à la gestion et à la validation en bonne et due forme de toutes les données et informations appropriées se rapportant aux opérations de pêche;
24.3 autoriser leurs agents de suivi, contrôle et surveillance ou leurs responsables de l'application des lois à coopérer aux enquêtes sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et leur donner les moyens voulus pour ce faire; à cet effet, les États devraient recueillir et tenir à jour des données et des informations relatives à ces opérations de pêche;
24.4 coopérer aux transferts de compétences et de technologies;
24.5 coopérer pour rendre les politiques et les mesures compatibles;
24.6 élaborer des mécanismes de coopération qui permettent, notamment, de réagir rapidement aux pratiques de pêche illicite, non déclarée et non réglementée;
24.7 coopérer aux activités de suivi, contrôle et surveillance, y compris dans le cadre d'accords internationaux.
24bis. À la lumière de l'Article VI de l'Accord de 1993, les États du pavillon devraient mettre à la disposition de la FAO et, le cas échéant, d'autres États et organisations régionales ou internationales compétentes, des renseignements sur les navires qui sont radiés de leurs registres ou dont l'autorisation de pêcher a été annulée, indiquant si possible les raisons de ces changements.
24ter. Afin de faciliter la coopération et l'échange d'informations, chaque État et chaque organisation régionale ou internationale devraient désigner et faire connaître des points de contact officiels initiaux.
24quat. Les États du pavillon devraient envisager de conclure des accords ou des arrangements avec d'autres États et coopérer en vue de l'application des lois pertinentes et des mesures ou dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial.
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24quint. Les États devraient faire largement connaître au public, y compris grâce à la coopération avec d'autres États, tout ce qui se rapporte à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux mesures prises pour l'éliminer, sans préjudice des règles applicables en matière de confidentialité.
25. (devient 13quat.)
Capacités techniques et ressources
26. Les États devraient veiller à ce que les capacités techniques et les ressources nécessaires pour appliquer le Plan soient disponibles, y compris, le cas échéant, en instituant des fonds spéciaux aux niveaux national, régional ou mondial. À cet égard, la coopération internationale devrait jouer un rôle important.
[LES ALINÉAS 26BIS, 26TER ET 26QUAT DEVIENNENT 24BIS, 24TER ET 24QUAT.]
Responsabilités de l'État du pavillon
Immatriculation des navires de pêche
27. Les États devraient s'assurer que les navires de pêche autorisés à battre leur pavillon ne s'adonnent à aucune activité de pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne favorisent pas ce type d'activité.
28. L'État du pavillon devrait s'assurer, avant d'immatriculer un navire de pêche, qu'il peut s'acquitter de son obligation de veiller à ce que le navire ne soit pas utilisé pour la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
29. Les États devraient éviter d'accorder leur pavillon à des navires qui, dans le passé, sont contrevenus aux dispositions en matière de conservation et de gestion, sauf dans les cas où:
29.1 le navire a changé de propriétaire et le nouveau propriétaire peut établir de manière probante que le propriétaire ou l'exploitant précédent n'a plus d'intérêts juridiques, financiers ou de fait dans le navire, ni n'exerce de contrôle sur celui-ci ; ou
29.2 ayant pris en considération tous les faits pertinents, l'État du pavillon conclut qu'attribuer son pavillon au navire n'aurait pas pour conséquence de faciliter la pêche illicite, non déclarée et non réglementée
30. Tous les États parties à un contrat d'affrètement, y compris les États du pavillon et d'autres États acceptant un tel contrat, devraient, dans les limites de leurs juridictions respectives, faire en sorte que les navires affrétés ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
31. Supprimé.
32. Les États du pavillon devraient contrecarrer le changement de pavillon visant à contrevenir aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial. Autant que possible, les mesures et les normes qu'adoptent les États du pavillon devraient être uniformes afin de ne pas inciter les propriétaires à changer leurs navires de pavillon.
33. Les États devraient prendre toutes les mesures possibles, y compris refuser à un navire l'autorisation de pêcher et de battre leur pavillon, pour prévenir les changements successifs de pavillon, pratique consistant à changer un navire de pavillon afin de contourner les mesures ou les dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial ou de faciliter le non-respect de telles mesures ou dispositions.
34. Bien que les fonctions d'immatriculation d'un navire et de délivrance de l'autorisation de pêcher soient distinctes, les États du pavillon devraient envisager de les exercer de manière à ce que chacune tienne dûment tenu compte de l'autre. Les États du pavillon devraient veiller à établir des liens appropriés entre la tenue de leur registre des navires et celle des registres des activités de leurs navires de pêche. Lorsque ces fonctions ne sont pas assurées par une même entité administrative, les États devraient veiller à ce que les entités chargées de ces fonctions coopèrent et s'informent mutuellement, selon qu'il convient.
35. L'état du pavillon devrait envisager de subordonner sa décision d'immatriculer un navire de pêche à la possibilité pour lui d'autoriser ce navire à pêcher dans les eaux placées sous sa juridiction, ou en haute mer, ou à la délivrance au navire, par un état côtier, d'une autorisation de pêcher une fois qu'il sera placé sous la juridiction dudit État du pavillon.
Registre des navires de pêche
36. Chaque État du pavillon devrait tenir un registre des navires de pêche autorisés à battre son pavillon. Le registre des navires de pêche de chaque État du pavillon devrait inclure, pour les navires autorisés à pêcher en haute mer, tous les renseignements indiqués aux alinéas i) et ii) de l'Article VI de l'Accord de 1993 de la FAO. Il peut aussi inclure:
36.1 les noms précédents, le cas échéant, s'ils sont connus;
36.2 le nom, l'adresse et la nationalité de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle le navire est immatriculé;
36.3 le nom, l'adresse physique, l'adresse postale et la nationalité des personnes physiques ou morales chargées de gérer l'exploitation du navire;
36.4 le nom, l'adresse et la nationalité des personnes physiques ou morales ayant la propriété effective du navire;
36.5 l'historique du nom du navire, ainsi que la liste de tous ses propriétaires précédents et, s'il est connu et conformément à la législation nationale, l'historique des activités de ce navire contraires aux mesures ou dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial; et
36.6 les dimensions du navire et, le cas échéant, une photographie prise au moment de son immatriculation ou après la dernière modification apportée à sa structure, montrant le profil latéral du navire.
36bis Les États du pavillon peuvent aussi exiger que les renseignements énumérés au paragraphe 36 figurent dans leur registre des navires de pêche qui ne sont pas autorisés à pêcher en haute mer.
Autorisation de pêcher
36ter. Les états devraient adopter des mesures pour faire en sorte qu'aucun navire ne puisse pêcher à moins d'y avoir été autorisé conformément au droit international, et en particulier aux droits et obligations énoncés aux Articles 116 et 117 de la Convention des Nations Unies de 1982, dans le cas de la haute mer ou à la législation nationale pour ce qui est des zones sous juridiction nationale.
36quat. L'État du pavillon devrait s'assurer que chacun des navires autorisés à battre son pavillon pêchant dans des eaux situées hors de sa juridiction ou de sa souveraineté détient une autorisation valide de pêcher délivrée par ledit État du pavillon. Lorsqu'un État côtier délivre une autorisation de pêcher à un navire, l'État du pavillon de ce navire devrait s'assurer qu'aucune activité de pêche n'a lieu dans les eaux de cet État côtier sans autorisation de pêcher délivrée par ledit État du pavillon.
37. Les navires devraient être munis d'une autorisation de pêcher qu'ils devraient, le cas échéant, conserver à bord. Chaque autorisation délivrée par un État indiquera, au minimum:
37.1 le nom du navire et, le cas échéant, de la personne physique ou morale autorisée à pêcher;
37.2 les zones de pêche autorisées, ainsi que la portée et la durée de l'autorisation;
37.3 les espèces, les engins de pêche autorisés et, le cas échéant, d'autres mesures de gestion applicables.
37bis. La délivrance d'une autorisation peut aussi être sujette à d'autres conditions visant, notamment:
37bis.1 les systèmes de suivi des navires;
37bis.2 l'établissement de rapports sur les captures. Ceux-ci peuvent devoir inclure:
37bis.2.1 des séries chronologiques de statistiques sur les captures et l'effort de pêche, par navire;
37bis.2.2 les captures totales, chiffrées ou en masse nominale, ou les deux, par espèces (ciblées et accessoires) selon qu'il convient pour chaque campagne saisonnière de pêche (la masse nominale se définit comme l'équivalent du poids vif des captures);
37bis.2.3 des statistiques sur les rejets, y compris estimations, le cas échéant, exprimées en nombre ou en masse nominale par espèce, selon qu'il convient pour chaque pêche;
37bis.2.4 des statistiques sur l'effort de pêche, selon qu'il convient pour chaque méthode de pêche; et
37bis.2.5 le lieu de pêche, la date et la durée de la pêche et d'autres statistiques sur les opérations de pêche.
37bis.3 les rapports et autres obligations relatives au transbordement, lorsque celui-ci est autorisé;
37bis.4 la présence d'un observateur;
37bis.5 la tenue de journaux de pêche et de journaux de bord;
37bis.6 le matériel de navigation permettant de respecter les limites de zones et les zones d'accès réglementé;
37bis.7 le respect des conventions internationales pertinentes et des lois et règlements nationaux relatifs à la sécurité en mer, à la protection de l'environnement marin et aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial;
37bis.8 le marquage des navires de pêche, conformément aux normes internationalement reconnues, telles que les spécifications et directives normalisées de la FAO pour les marques d'identification des navires de pêche. Les engins de pêche des navires seront eux aussi marqués conformément aux normes internationalement reconnues;
37bis.9 le cas échéant, le respect d'autres aspects des accords de pêche applicables à l'État du pavillon; et
37bis.10 l'attribution au navire, chaque fois que possible, d'un numéro d'identification unique, reconnu sur le plan international, qui permette de l'identifier indépendamment des éventuels changements d'immatriculation ou de nom survenus au fil du temps.
38. Les États du pavillon devraient s'assurer que leurs navires de pêche, de transport et d'appui ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne la favorisent pas. À cet effet, les États du pavillon devraient s'assurer qu'aucun de leurs navires ne réapprovisionne des navires de pêche s'adonnant à de telles activités ou ne transborde des poissons dans ou à partir de tels navires, sauf à des fins humanitaires, comme le sauvetage des membres de l'équipage.
39. Les États du pavillon devraient s'assurer que, dans toute la mesure possible, tous leurs navires de pêche, de transport et d'appui effectuant des transbordements en mer disposent d'une autorisation préalable à cet effet et rendent compte à l'administration nationale des pêches ou à une autre institution désignée:
39.1 de la date et du lieu de tous leurs transbordements de poissons en mer;
39.2 de la masse par espèce et par zone de pêche des captures transbordées;
39.3 du nom, de l'immatriculation, du pavillon et de toute autre information ayant trait à l'identification des navires participant au transbordement; et
39.4 du port de débarquement de la capture transbordée.
40. Devient 26quat.
41. Devient 26bis.
42. Devient 26ter.
43. Les États du pavillon devraient mettre à la disposition des organismes nationaux, régionaux et internationaux appropriés, y compris la FAO, les données figurant dans les rapports sur les captures et les transbordements, agrégées par zone et par espèce, de manière complète, ponctuelle et régulière, en tenant compte des règles applicables en matière de confidentialité.
MESURES DE L'ÉTAT CÔTIER
43bis. Dans l'exercice des droits souverains des États côtiers d'explorer, d'exploiter, de conserver et de gérer les ressources biologiques marines sous leur juridiction, conformément à la Convention des Nations Unies de 1982 et au droit international, chaque État côtier devrait appliquer des mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans sa zone économique exclusive. L'État côtier devrait notamment envisager, conformément à la législation nationale et au droit international et dans la mesure possible et appropriée, de:
43bis.1 mettre en place un suivi, un contrôle et une surveillance efficaces des activités de pêche dans la zone économique exclusive;
43bis.2 promouvoir la coopération et l'échange d'informations avec d'autres États, le cas échéant, notamment avec les États côtiers voisins et avec les organisations régionales de gestion des pêches;
43bis.3 s'assurer qu'aucun navire ne s'adonne à la pêche dans ses eaux sans autorisation valable de pêcher délivrée par cet État côtier;
43bis.4 s'assurer qu'une autorisation de pêcher n'est délivrée que si le navire concerné est inscrit sur un registre des navires;
43bis.5 s'assurer que chaque navire pêchant dans ses eaux tient un journal de bord faisant état de ses activités de pêche, le cas échéant;
43bis.6 s'assurer que le transbordement en mer et la transformation du poisson et des produits dérivés dans les eaux de l'État côtier sont autorisés par cet État côtier ou effectués conformément aux réglementations appropriées en matière de gestion;
43bis.7 réglementer l'accès des navires de pêche à ses eaux d'une façon qui contribue à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée; et
43bis.8 ne pas accorder de licence pour pêcher dans ses eaux à un navire ayant déjà été identifié comme pratiquant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
MESURES DU RESSORT DES ÉTATS DU PORT
44. Les États devraient prévoir des mesures conformes au droit international permettant à l'État du port de contrôler les navires de pêche, afin de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ces mesures devraient être appliquées de manière équitable, transparente et non discriminatoire.
44bis. Telle qu'utilisée aux paragraphes 44 à 53, l'expression "accès au port" signifie l'accès des navires de pêche étrangers aux ports ou aux installations terminales au large aux fins, notamment, du réapprovisionnement en carburant, de l'avitaillement, du transbordement et du débarquement, sans préjudice de la souveraineté d'un État côtier, conformément à sa législation nationale et à l'Article 25.2 de la Convention des Nations Unies de 1982, ainsi qu'à d'autres dispositions pertinentes du droit international.
44ter. Nonobstant les paragraphes 44, 44bis et 45, l'accès au port devrait être autorisé, conformément au droit international, en cas de force majeure ou de détresse ou pour dépanner des personnes, des navires ou des aéronefs en danger ou en détresse.
45. Avant d'autoriser l'accès au port, les États devraient exiger des navires de pêche et des navires utilisés pour des activités liées à la pêche qui demandent l'autorisation d'entrer dans leurs ports qu'ils les avertissent suffisamment longtemps à l'avance de leur entrée dans le port et fournissent un exemplaire de leur autorisation de pêcher et des renseignements détaillés sur leur sortie en mer et la quantité de poisson se trouvant à bord, compte dûment tenu des règles applicables en matière de confidentialité, afin de s'assurer que le navire n'a pas participé ni collaboré à des activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
46. Lorsqu'un État du port détient la preuve qu'un navire ayant obtenu l'autorisation d'entrer dans ses ports a participé à des activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, l'État du port ne devrait pas autoriser ce navire à accoster ou à transporter du poisson dans ses ports et devrait avertir l'État du pavillon du navire concerné.
47. Les États devraient faire connaître les ports auxquels les navires battant pavillon étranger peuvent être autorisés à avoir accès et devraient s'assurer que ces ports ont la capacité d'effectuer des inspections.
47bis. Dans l'exercice de leur droit d'inspecter les navires de pêche, les États du port devraient recueillir les informations ci-après pour les communiquer à l'État du pavillon et, le cas échéant, à l'organisation régionale de gestion des pêches compétente:
47bis.1 État du pavillon et identification détaillée du navire;
47bis.2 nom, nationalité et qualifications du chef de bord et du maître de pêche;
47bis.3 engins de pêche;
47bis.4 captures présentes à bord, y compris origine, espèces, forme et quantité;
47bis.5 le cas échéant, d'autres informations exigées par les organisations régionales de gestion des pêches ou d'autres instruments internationaux; et
47bis.6 captures totales débarquées et transbordées.
47ter. Si, au cours d'une inspection, il est constaté qu'il y a un motif raisonnable de suspecter que le navire s'est adonné à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou a facilité ce type de pêche dans des zones situées hors de la juridiction de l'état du port, celui-ci devrait, outre les mesures qu'il peut prendre conformément au droit international, notifier sur le champ ses observations à l'État du pavillon du navire et, le cas échéant, aux États côtiers concernés et à l'organisation régionale de gestion des pêches appropriée. L'État du port peut prendre toute autre mesure avec le consentement ou à la demande de l'État du pavillon.
47quat. En appliquant les dispositions des paragraphes 47bis et 47ter, les États devraient assurer la confidentialité des informations ainsi recueillies, conformément à leur législation nationale.
48. Les États devraient établir et publier une stratégie et des procédures nationales régissant le contrôle par l'état du port des navires menant des opérations de pêche et des activités connexes, y compris définir des prescriptions en matière de formation, de soutien technique et de qualification et des directives opérationnelles générales à l'intention des agents de l'état du port chargés des contrôles. Les États devraient également tenir compte, lors de l'élaboration et de la mise en œuvre de cette stratégie, de la nécessité éventuelle de renforcer les capacités.
49. Les États devraient coopérer, selon qu'il convient, bilatéralement, multilatéralement et dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches afin d'élaborer des mesures compatibles en matière de contrôle exercé par l'état du port sur les navires de pêche. Ces mesures devraient porter sur les informations à recueillir par l'État du port, les procédures de collecte des informations et les dispositions à prendre en cas de suspicion que le navire est contrevenu aux mesures adoptées dans le cadre des systèmes nationaux, régionaux ou internationaux.
50. Les États devraient envisager d'élaborer, dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, les mesures à prendre par les états du port, en partant du principe que les navires autorisés à battre le pavillon d'États qui ne sont pas parties à une organisation régionale de gestion des pêches et qui ne se sont pas engagés à coopérer avec cette organisation régionale de gestion des pêches qui ont été identifiés comme pratiquant des activités de pêche dans la zone de compétence de cette organisation risquent de compromettre l'efficacité des mesures de conservation et de gestion de ladite organisation. Ces mesures prises par l'État du port peuvent consister à interdire le débarquement et le transbordement des captures, à moins que le navire ne puisse établir que la capture a été effectuée conformément aux mesures de conservation et de gestion. L'identification des navires par l'organisation régionale de gestion des pêches devrait suivre des procédures convenues et avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.
51. Les États devraient renforcer leur coopération, notamment en faisant circuler l'information pertinente au sein des organisations régionales de gestion des pêches et des États et entre eux, au sujet des contrôles exercés par les états du port.
52. Modifié, devient 81bis.
53. Supprimé.
MESURES RELATIVES AU COMMERCE INTERNATIONALEMENT CONVENUES
53bis. Les mesures visées aux paragraphes 54bis à 66 doivent être appliquées d'une manière qui reconnaisse le droit des États à commercialiser du poisson et des produits de la pêche exploités de façon durable et devraient être interprétées et appliquées conformément aux principes, droits et obligations fixés par l'Organisation mondiale du commerce et mises en oeuvre de manière équitable, transparente et non discriminatoire.
54. Dans des cas exceptionnels, lorsque d'autres mesures se sont révélées inefficaces pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les États devraient prendre toutes les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour empêcher que du poisson pêché par des navires identifiés par des organisations régionales compétentes de gestion des pêches comme s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ne fasse l'objet d'un commerce ou ne soit importé sur leur territoire. Cette identification se fera conformément à l'Article 50 du Plan d'action. Les mesures relatives au commerce devraient être conformes au droit international, notamment aux principes, droits et obligations établis dans les Accords de l'OMC, et être appliquées de façon équitable, transparente et non discriminatoire. Les mesures unilatérales sont à éviter.
54bis. Les États devraient veiller à ce que les mesures portant sur le commerce international du poisson et des produits de la pêche soient transparentes, fondées sur des preuves scientifiques, le cas échéant, et conformes aux règles convenues sur le plan international.
55. Les États devraient coopérer, notamment par le biais des organisations mondiales et régionales de gestion des pêches compétentes, en vue d'adopter les mesures relatives au commerce, convenues sur une base multilatérale, qui pourraient être nécessaires pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée visant des stocks ou espèces de poissons spécifiques. À cet égard, des mesures multilatérales relatives au commerce envisagées par des organisations régionales des pêches pourraient être utiles pour appuyer les efforts de coopération visant à ce que le commerce de certains poissons et produits dérivés n'encourage en aucune façon la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne compromette pas l'efficacité des mesures de conservation et de gestion qui sont conformes à la Convention des Nations Unies de 1982.
56. Les mesures relatives au commerce visant à réduire ou à éliminer le commerce de poissons et de produits dérivés provenant de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée pourraient inclure l'adoption de normes multilatérales en matière de documentation et de certification des captures, ainsi que d'autres mesures appropriées convenues sur le plan multilatéral, telles que les contrôles ou les restrictions à l'importation et à l'exportation. Ces mesures devraient être adoptées de manière équitable, transparente et non discriminatoire. Lorsque de telles mesures sont adoptées, les États devraient faciliter leur application cohérente et efficace.
57. Des mesures relatives au commerce concernant certains stocks ou espèces spécifiques peuvent être nécessaires pour réduire ou éliminer les incitations économiques qui font que les navires s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
58. Supprimé.
59. Les États devraient prendre des mesures pour améliorer la transparence de leurs marchés de façon que l'origine du poisson ou des produits dérivés puisse être identifiée.
60. Les États devraient aider tout autre état qui le leur demande à contrecarrer le commerce du poisson et des produits dérivés pêchés de manière illicite dans la juridiction de cet État. L'assistance devrait être fournie sur la base des conditions convenues par les deux États, dans le plein respect de la juridiction de l'État demandeur.
61. Les États devraient prendre des mesures pour s'assurer que leurs importateurs, transbordeurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services, ainsi que le public, sont conscients des effets négatifs des relations commerciales qu'ils pourraient entretenir avec des navires dont les États, pour ce qui est des navires soumis à leur juridiction, ou les organisations régionales de gestion des pêches compétentes ont établi qu'ils s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et devraient envisager de prendre des mesures pour lutter décourager ce type de relations commerciales. Ces mesures pourraient prévoir que de telles relations commerciales constituent une infraction à la législation nationale. Les identifications des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient, dans tous les cas, avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.
62. Les États devraient prendre des mesures pour s'assurer que leurs pêcheurs sont conscients des effets négatifs des relations commerciales qu'ils pourraient entretenir avec des importateurs, transbordeurs, acheteurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services dont les États, pour ce qui est des navires soumis à leur juridiction, ou les organisations régionales de gestion des pêches compétentes ont établi qu'ils entretiennent des relations commerciales avec des navires dont ils ont établi qu'ils s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et devraient envisager de prendre des mesures pour lutter contre ce type de relations commerciales. L'identification de telles personnes ou de tels navires devrait avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.
63. Les États peuvent prendre des mesures, y compris sur le plan législatif, pour que le commerce de poisson ou de produits de la pêche dérivés de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée soit considéré comme une infraction pour toute personne soumise à leur juridiction.
64. Devient 66bis.
65. Les États devraient s'efforcer d'utiliser le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises pour les poissons et les produits dérivés, afin de contribuer à promouvoir la mise en oeuvre du Plan d'action international.
66. Les exigences en matière de certification et de documentation devraient, autant que possible, être normalisées et des dispositifs électroniques devraient être mis en place, chaque fois que possible, pour assurer leur efficacité, réduire les possibilités de fraude et éviter de surcharger inutilement les opérateurs commerciaux.
RECHERCHE
66 bis. Les États devraient encourager la recherche scientifique sur des méthodes permettant d'identifier les espèces de poissons à partir d'échantillons de produits transformés. La FAO devrait faciliter la mise en place d'un réseau de bases de données de marqueurs génétiques et autres permettant d'identifier les espèces de poissons à partir du produit transformé, et notamment le stock d'origine, chaque fois que possible.
ORGANISATIONS RÉGIONALES DE GESTION DES PÊCHES
67. Supprimé.
68. Supprimé.
69. Les États devraient assurer le respect et l'application des politiques et des mesures se rapportant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée qui sont adoptées par toute organisation régionale de gestion des pêches compétente et par lesquelles ils sont liés. Les États devraient coopérer à la mise en place de telles organisations dans les régions où il n'en existe pas actuellement.
69bis. La coopération de tous les États étant importante pour garantir le succès des mesures prises par les organisations régionales de gestion des pêches compétentes pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les États qui ne sont pas membres d'une organisation régionale de gestion des pêches compétente ne sont pas dispensés de coopérer conformément à leurs obligations internationales avec cette organisation régionale de gestion des pêches. À cette fin, les États devraient s'acquitter de leur devoir de coopération en acceptant d'appliquer les mesures de conservation et de gestion établies par cette organisation régionale de gestion des pêches ou en adoptant des mesures conformes à ces mesures de conservation et de gestion et devraient s'assurer que les navires autorisés à battre leur pavillon ne compromettent pas l'efficacité de ces mesures.
70. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient prendre des mesures pour renforcer ces organes et élaborer des solutions novatrices, conformes au droit international, pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les mesures ci-après devraient être envisagées:
70.1 renforcement institutionnel, selon que de besoin, des organisations régionales de gestion des pêches compétentes en vue d'accroître leur capacité de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;
70.2 définition de moyens d'assurer le respect des mesures de conservation et de gestion, conformément au droit international;
70.3 élaboration et mise en œuvre d'un ensemble de dispositions relatives à l'établissement obligatoire de rapports;
70.4 établissement d'un système d'échange d'informations sur les navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et coopération à cet effet;
70.5 établissement et tenue à jour de registres des navires pêchant dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches, qu'il s'agisse de navires autorisés à pêcher ou de ceux qui s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;
70.6 mise au point de méthodes de compilation et d'exploitation des informations commerciales aux fins de la surveillance de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;
70.7 perfectionnement des systèmes de suivi, contrôle et surveillance, y compris promotion de leur application par les membres de l'organisation dans leurs juridictions respectives, sauf disposition contraire d'un accord international, des systèmes de suivi en temps réel des captures et des navires, d'autres nouvelles technologies, de la surveillance des débarquements, du contrôle dans les ports et de l'inspection et de la réglementation des transbordements, selon qu'il convient;
70.7bis mise au point, dans le cadre d'une organisation régionale de gestion des pêches, le cas échéant, de régimes d'abordage et d'inspection conformes au droit international, reconnaissant les droits et les obligations des patrons de pêche et des inspecteurs.
70.8 mise en place de programmes d'observateurs;
70.9 le cas échéant, mesures relatives au commerce, conformément au Plan d'action international;
70.10 définition des circonstances dans lesquelles des navires seront présumés s'être adonnés à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou l'avoir facilitée;
70.11 élaboration de programmes d'information et de sensibilisation;
70.12 mise au point de plans d'action; et
70.13 comme convenu par les membres de ces organisations, examen des contrats d'affrètement qui pourraient donner lieu à des opérations de pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
71. [Amendé, devient le paragraphe 74bis].
72. Supprimé.
73. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches, devraient compiler et mettre à la disposition des autres organisations régionales de gestion des pêches et de la FAO, dans les meilleurs délais et au moins chaque année, les informations permettant de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et notamment:
73.1 des évaluations de l'ampleur, de l'importance et du caractère des activités de pêche illicites, non déclarées et non réglementées dans la zone de compétence de l'organisation régionale de gestion des pêches;
73.2 l'exposé détaillé des mesures prises pour contrecarrer, prévenir et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;
73.3 les registres des navires autorisés à pêcher, selon qu'il convient; et
73.4 les registres des navires qui s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
74. Le renforcement des institutions et des politiques des organisations régionales de gestion des pêches pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devrait notamment viser à permettre à celles-ci:
74.1 de déterminer leurs objectifs en ce qui concerne la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, à des fins tant internes que de coordination avec d'autres organisations régionales de gestion des pêches;
74.2 de renforcer leurs mécanismes institutionnels, selon qu'il convient, y compris leur mandat, leurs fonctions, leur financement, la prise de décisions, leurs besoins en matière de rapports ou d'information et leurs moyens de coercition, en vue de la mise en œuvre optimale des mesures visant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;
74.3 de régulariser autant que possible la coordination avec les mécanismes institutionnels d'autres organisations régionales de gestion des pêches pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, en particulier en ce qui concerne les aspects relatifs à l'information, l'application effective des mesures et au commerce; et
74.4 d'assurer la mise en œuvre rapide et efficace des politiques et des mesures tant sur le plan interne qu'en coopération avec d'autres organisations régionales de gestion des pêches et organisations régionales et internationales compétentes.
74bis. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient encourager les parties non contractantes intéressées par la pêche concernée à devenir membres de ces organisations et à participer pleinement à leurs travaux. Lorsque ce n'est pas possible, les organisations régionales de gestion des pêches devraient encourager et faciliter la participation et la coopération des parties non contractantes, conformément aux accords internationaux et au droit international applicables, à la conservation et à la gestion des ressources halieutiques pertinentes et à l'application des mesures adoptées par les organisations compétentes. Les organisations régionales de gestion des pêches devraient étudier la question de l'accès aux ressources, afin de stimuler la coopération et d'accroître la durabilité de la pêche, conformément au droit international. Les États, agissant par l'intermédiaire des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient également aider, le cas échéant, les parties non contractantes à appliquer les paragraphes 69 et 69bis du Plan d'action international.
75. Lorsqu'un état ne s'assure pas qu'un navire de pêche autorisé à battre son pavillon ou, dans toute la mesure possible ses ressortissants ne participent pas à des activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée qui affectent les stocks de poisson relevant de la compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches, les États Membres, agissant par le biais de l'organisation, devraient porter le problème à l'attention dudit état. Si le problème n'est pas résolu, les membres de l'organisation peuvent convenir d'adopter des mesures appropriées par le biais de procédures convenues, conformément au droit international.
VI. BESOINS PARTICULIERS DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
76. Les États, avec le soutien de la FAO et des institutions et mécanismes financiers internationaux pertinents, le cas échéant, devraient coopérer pour appuyer la formation et le renforcement des capacités et envisager d'apporter une aide financière, technique ou autre aux pays en développement, et en particulier aux moins avancés d'entre eux et aux petits États insulaires en développement, de façon qu'ils puissent s'acquitter pleinement des engagements qu'ils auront souscrits au titre du Plan d'action international et de leurs obligations en vertu du droit international, y compris de leurs responsabilités en tant qu'États du pavillon et États du port.
77. Les États, avec le soutien de la FAO et des institutions et mécanismes financiers internationaux pertinents, le cas échéant, devraient coopérer:
77.1 à l'examen et à la révision des législations nationales et des cadres réglementaires régionaux:
77.2 à l'amélioration et à l'harmonisation des pêches et de la collecte de données y relatives;
77.3 au renforcement des institutions régionales; et
77.4 au renforcement et au perfectionnement des systèmes intégrés de suivi, contrôle et surveillance, y compris des systèmes de surveillance par satellite.
VII. ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS
78. Les États et les organisations régionales de gestion des pêches devraient rendre compte à la FAO des progrès accomplis dans l'élaboration et l'application de leurs plans visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans le cadre de leur rapport biennal à la FAO sur le Code de conduite. Ces rapports devraient être publiés par la FAO en temps opportun.
VIII. LE RÔLE DE LA FAO
79. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, rassemblera toutes les informations et données appropriées qui pourraient permettre d'analyser plus avant, pour les identifier, les facteurs et les causes qui contribuent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tels que, notamment, le manque de contrôles de gestion des intrants et des extrants, les méthodes de gestion des pêches non durables et les subventions dont profitent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
80. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, appuiera l'élaboration et la mise en œuvre de plans nationaux et régionaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée par le biais de projets d'assistance technique spécifiques menés dans les pays, au moyen de fonds du Programme ordinaire et en utilisant des fonds extrabudgétaires qui seront mis à la disposition de l'organisation à cet effet.
81. Supprimé.
81bis. La FAO devrait, en collaboration avec d'autres organisations internationales compétentes, notamment l'OMI, continuer à étudier la question de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
82. Supprimé.
83. La FAO devrait convoquer une consultation d'experts sur l'application du paragraphe 66 du Plan d'action international.
84. La FAO devrait étudier les avantages qu'il y aurait à établir et à tenir à jour des bases de données régionales et mondiales, regroupant, mais pas exclusivement, les informations stipulées à l'article VI de l'Accord de 1993 de la FAO.
85. Le Comité des pêches de la FAO rendra compte tous les deux ans des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d'action international, en se fondant sur une analyse détaillée effectuée par le Secrétariat.