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10. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

L’étude a montré que durant la période 1991-99, malgré les efforts développés pour reboiser le pays, le mode de gestion des formations forestières naturelles, n’a pas inversé, et loin de là, le processus de régression du couvert forestier.

Tout en amplifiant les résultats obtenus, dans le sens d’une meilleure implication des collectivités et populations locales, il nous semble important d’insister sur les points suivants, pour essayer d’inverser les tendances en vigueur depuis plus de deux décennies

Rationaliser l’exploitation forestière ligneuse (i) en instaurant des plans simples de gestion avec les collectivités locales, au niveau desquels devra se faire progressivement toute l’exploitation, dans le respect des possibilités des forêts, et ce dans un délai raisonnable, (ii) en responsabilisant les populations locales dans l’exploitation et la mise en valeur des ressources forestières de leurs terroirs (iii) limiter le nombre des organismes d’exploitation forestière à ceux qui sont effectivement opérationnels, et aider à l’instauration d’un système de partenariat entre ces ŒF et les populations rurales organisées pour la production des combustibles ligneux ;

Porter à un niveau appréciable les réalisations en matière de reboisement, avec l’implication des différents acteurs : collectivités locales, populations organisées, ONG, services d’encadrement rural, en apporter les meilleures réponses aux problématiques des diverses zones écologiques (protection, production, restauration et/ou maintien de fertilité des sols, ..) ;

Valoriser plus efficacement les diverses productions des forêts naturelles, au plus grand profit des ruraux, en de l’amélioration de leurs conditions de vie et de revenus ;

Faire l’inventaire des diverses réalisations en matière de plantation forestière, en précisant leur localisation, leur situation, ainsi que leur mode de gestion/

 

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