PERSONNEL DE LA FAO
Les vastes plantations d'Eucalyptus effectuées dans de nombreux pays n'ont jusqu'à présent que relativement peu souffert d'invasions d'insectes et de maladies. Fréquemment même les dégâts sont insignifiants. Mais il est évident que le développement considérable de plantations pures d'Eucalyptus dans le monde les rendent susceptibles d'être attaquées brutalement avec des résultats qui peuvent être très graves vu l'importance économique prise par cette essence. C'est pourquoi il a été décidé de publier l'article ci-dessous qui s'efforce de donner brièvement une vue d'ensemble de la situation sanitaire des plantations d'Eucalyptus telle qu'elle apparaît actuellement. Cette étude sera sans aucun doute incomplète. Les lecteurs sont invités à soumettre tous renseignements complémentaires à la Division des Forêts de la FAO.
Termites
Les dégâts sont assez importants dans les pépinières et les jeunes plantations. L'on n'insistera pas sur les moyens de destruction en général sur lesquels existe une vaste littérature. L'on se bornera à indiquer que pour la destruction préalable de ces insectes l'Aldrin, le Parathion et le DDT (hydrate de carbone chloré) ont donné d'excellents résultats ainsi que les vapeurs de soufre et surtout de HCH.
En Afrique orientale, par exemple, principalement dans les régions à climat sec, les termites sont un danger pour les plantations jusqu'à 3 ou 4 ans. On emploie comme moyen de lutte le HCH pulvérisé autour du plant (15 g par plant) et aussi le Dieldrin, mais il est évident que plus on traite une quantité importante de sol, plus le traitement sera efficace, car les racines sont attaquées dès qu'elles sortent des zones traitées. On utilise de plus des plants très vigoureux et sains et les plantations sont faites à une densité assez forte pour qu'après l'attaque un nombre de plants suffisant survive. L'Eucalyptus maculata y semble légèrement plus résistant que les autres espèces alors qu'E. citriodora, E. saligna, et E. maideni sont très sensibles. En Malaisie, l'on emploie le même procédé mais E. deglupta est plus résistant. Au Brésil, on a essayé avec succès l'arsenic blanc, l'arséniate de plomb et l'arséniate de sodium mélangés à de la terre autour du trou des plantations dans la proportion de 3 ou 4 pour cent. L'arséniate de plomb et l'arsenic blanc sont les plus efficaces mais ce dernier est plus économique. Le HCH (0,45 % isomère gamma) a obtenu même de meilleurs résultats que l'arsenic, la concentration de 6 grammes pour 100 grammes de terre étant la meilleure. Les résultats ont été également bons en mélangeant ce produit à la terre des pots de terre crue. Le DDT, par contre, s'est montré presque totalement inefficace. Dans ce pays, les Eucalyptus alba, E. resinifera, E. paniculata et E. punctata ont résisté le mieux aux termites.
Fourmis
Les genres Atta et Acromyrmex se sont révélés très nuisibles en Amérique du Sud et représentent un très grave danger pour les plantations et les pépinières. Ces fourmis abondent presque partout, mais il semble y en avoir moins dans les terrains bas et sableux ou cultivés en permanence. En Argentine, l'on considère que 50 fourmilières par hectare au maximum justifient le coût des opérations de destruction des parasites avant la plantation d'Eucalyptus. En effet, la lutte contre ces insectes est difficile et coûteuse étant donné leur capacité de résistance et il suffit qu'il reste 4 ou 5 nids par hectare pour causer de graves dégâts.
Les fourmis, en effet, coupent les feuilles et les bourgeons, causant fréquemment la mort des plants, ce qui rend nécessaire une surveillance constante pendant les 2 ou 3 premières années suivant la plantation. De nombreux insecticides sous forme de gaz ou de liquide ont été utilisés pour détruire les fourmilières; ils doivent, pour être efficaces, pénétrer jusqu'au champignon nourrissier et détruire la reine. On peut citer comme insecticides - l'anhydride sulfureux pur ou en mélange avec de l'arsenic et le sulfure de carbone (environ de 60 à 200 cm3 par fourmilière selon son importance), tous deux insufflés au moyen d'un instrument spécial; le bromure de méthyle, très employé au Brésil, ne nécessite qu'un récipient et un tuyau pénétrant dans la fourmilière (3 cm3 à peu près par ma de fourmilière; 1 kg pour 30 fourmilières). Il existe aussi un mélange de bromure de méthyle et de 20 pour cent de chloropicrine ou de bromure de méthyle et de 80 pour cent de sulfure de carbone - le HCH utilisé soit sous forme de poudre injectée sous pression à l'intérieur des fourmilières, soit sous forme de liquide; les meilleurs résultats sont obtenus avec 200 g par fourmilière de ce produit en poudre à 20 pour cent (2,4 % isomère gamma) ou surtout avec un mélange de 100 g de ce produit à 50 pour cent (6 % isomère gamma) additionné d'un mouillant pour 10 litres d'eau. Le Chlordane et le Lindane sont utilisés en suspension dans l'eau ou pulvérisés sur le terrain et même sur les plantes. L'Aldrin (1-2 kg par ha), l'Endrin et surtout le Dieldrin sont efficaces. Ce dernier, à la concentration de 2 à 5 pour cent est insufflé sous pression à l'intérieur des fourmilières ou bien placé sur le sol tout autour de la fourmilière empêchant les fourmis d'en sortir. L'on a aussi essayé avec succès, au Brésil, de placer un insecticide autour de chaque plant dans un anneau de bambous.
Gonipterus scutellatus
Ce charançon, d'origine australienne, est certainement jusqu'ici l'un des insectes ayant causé le plus de dégâts aux plantations d'Eucalyptus. Il est signalé en Nouvelle-Zélande, dans l'Union Sud-Africaine, en Rhodésie du Sud, au Kenya, en Ouganda, dans l'île Maurice, à Madagascar. Il atteint surtout Eucalyptus maideni, E. viminalis, E. globulus, E. camaldulensis, E. robusta, E. citriodora, E. smithii. Par contre, Eucalyptus saligna, E. cladocalyx, E. melliodora, E. crebra, E. fastigata, E. paniculata, E. maculata, semblent résistants. La littérature relative à cet insecte et aux moyens de lutte employés est particulièrement abondante et il n'est pas nécessaire de s'y attarder. Il suffit d'indiquer qu'il est attaqué par un parasite hyménoptère Anaphoidea nitens, originaire également d'Australie, qui a été répandu avec succès généralement et dont la dispersion est très rapide. Par exemple, dans l'île Maurice, les attaques de Gonipterus scutellatus ne sont plus que sporadiques et isolées. Dans l'Union Sud-Africaine le succès a été presque complet, à l'exception des parties élevées et sèches (de 1300 à 2 000 mètres) où les conditions de vie ne favorisent pas ce parasite pourtant très résistant. Malgré cela, depuis 1938, l'on est arrivé à des résultats satisfaisants, sauf dans certains cas avec E. viminalis; le succès de cette lutte varie beaucoup d'ailleurs d'un endroit à l'autre, surtout sur les hauts plateaux; en outre, les conditions locales de climat et le sol ont une influence bien déterminée. On est arrivé maintenant à établir un certain équilibre qui peut toutefois être rompu par une année de sécheresse ou par l'augmentation de la concurrence entre les arbres. Cette lutte biologique s'est montrée très économique et efficace et ce n'est maintenant que très rarement que l'on conseille d'abandonner les plantations d'Eucalyptus viminalis. En Nouvelle-Zélande, le Gonipterus scutellatus attaque Eucalyptus globulus et E. viminalis, à un moindre degré E. radiata et E. gunnii et pas du tout E. linearis et E. amygdalina. Dans ce pays, l'introduction d'Anaphoidea nitens a été également un succès. En Argentine, l'on signale Gonipterus gibberus sur E. globulus et E. camaldulensis.
Eriococcus coriaceus
En Nouvelle-Zélande également l'on signale ce coccide qui a causé de graves dégâts surtout sur E. globulus, E. viminalis, E. gunnii, E. macarthuri, alors que Eucalyptus amygdalina, E. obliqua, E. stuartiana, E. eugenioides, semblent moins attaqués. Cet insecte se trouve sur les rameaux et nervures principales des feuilles et secrète un liquide sur lequel se développe un champignon de couleur noire caractéristique. Toutefois, grâce à une coccinelle Rhizobius ventralis importée d'Australie à laquelle on a adjoint une mouche Pseudoleucopis benefica et un lépidoptère Stathmopoda melanchra, cet insecte ne présente plus un grand danger pour les plantations d'Eucalyptus.
Phoracantha semipunctata
Cet insecte est un coléoptère cérambycide provenant d'Australie et répandu en Afrique du Sud sur Eucalyptus globulus, E. diversicolor, E. saligna, (E. paniculata, E. fastigata, et E. cladocalyx n'y sont pas sensibles) en Rhodésie du Sud sur Eucalyptus saligna et botrioïdes (E. camaldulensis et E. citriodora n'y sont pas sensibles), au Chili, en Argentine sur E. globulus et, E. viminalis et dans le bassin oriental de la Méditerranée sur E. globulus et E. camaldulensis. Il atteint surtout les arbres abattus comme les arbres sur pied en mauvais état ou de jeunes arbres de 15 à 20 cm de diamètre dans des stations peu favorables (Chypre, Israël). La larve de l'insecte creuse des galeries dans le bois rendant celui-ci inutilisable et, en détruisant le cambium cause la mort de l'arbre. Les méthodes de lutte employées à Chypre sont l'abattage et le brûlage des jeunes arbres atteints. On mentionne aussi l'emploi d'arbres pièges dans l'Union Sud-Africaine. En Israël, des travaux importants ont été faits sur le traitement des poteaux d'Eucalyptus immédiatement après abattage.
Insectes divers
a) Amérique du Sud
Il existe de nombreux insectes parasites des Eucalyptus mais aucun d'eux n'est vraiment important du point de vue économique. L'on peut citer au Brésil des lépidoptères: un géométride, Thyrinteina arnobia combattu par le DDT à 2 ½ pour cent, un lymantriide, Sarsina violascens combattu au HCH à 3 pour cent et la larve d'un hépialide, Phassus giganteus creusant des galeries aux points de contact des lianes et de l'arbre.
Au Brésil, l'on signale également des coléoptères qui sont, par ordre d'importance économique: - Sternocolapsis quatordecimcostata surtout sur Eucalyptus citriodora, E. alba et E. maculata alors que E. globulus n'est pas attaqué et E. saligna très peu. On peut le traiter par le HCH en poudre (1% isomère gamma) ou liquide (250 g de poudre mouillable à 12% d'isomère gamma dans 100 litres d'eau). - Costalimaita ferruginea qui provient des cotonniers et attaque surtout Eucalyptus citriodora; on peut le traiter par HCH en poudre (1 à 1,5% d'isomère gamma). - Colaspis quadrimaculata et Bolax flavolineatus, ces deux derniers moins importants. En Argentine, l'on signale le Conipterus gibberus contre lequel on utilise le HCH à 10 pour cent ou le Chlordane à 5 pour cent. La lutte biologique contre cet insecte est en voie de développement.
En Argentine, la larve d'un coléoptère Dyscinetus gagates ronge l'écorce du collet des plantules causant leur mort. On le combat avec le Dieldrin ou le Chlordane.
En Argentine et au Brésil, on signale un trips: Isoneurothrips australis, provenant d'Australie, qui détruit les inflorescences des Eucalyptus.
En Equateur, les larves d'un cérambycide, Paramallocera ilinizae, ont été trouvées sur des eucalyptus où elles creusent des galeries dans l'écorce et le cambium pouvant causer la mort de l'arbre.
b) Nouvelle-Zélande
L'on peut signaler dans ce pays un chrysomélide, Paropsis dilatata, qui a causé de graves dégâts dans le sud de l'île aux plantations d'Eucalyptus globulus, E. radiata, E. viminalis, E. regnans, E. gunnii, E. obliqua, E. eugenioides et pour lequel il n'a pas été trouvé de moyens de lutte biologique malgré divers essais. Un chalcide, Rhicnopeltella eucalypti, qui s'attaque uniquement aux rameaux de l'Eucalyptus globulus dont l'on a dû abandonner les plantations dans plusieurs régions car il n'a été trouvé encore aucun moyen de lutte. Enfin un psyllide, Rhinocola eucalypti, parasité efficacement par un eulophide, Pteroptrix maskelii, et un tortricide, Eucolapsis brunnea.
Champignons
Sans citer les champignons provoquant la fonte des semis, de nombreux autres champignons peu importants sont signalés. Par exemple, en Amérique du Sud, la gommose de l'Eucalyptus citriodora due au Phytophtora parasitica qui cause la lésion et la pourriture du collet, une tumeur du collet des plantules due à un champignon du genre Cylindrocladium, le Ganoderma sessile, qui attaque les arbres blessés.
Le Botrytis cinerea est signalé dans de nombreux pays: Portugal, Argentine, sur Eucalyptus camaldulensis. Brésil, sur E. citriodora, E. botrioïdes, E. alba; Kenia, sur E. globulus, E. camaldulensis; Italie, sur E. globulus mais il ne présente pas une importance économique considérable. Il atteint les semis en pépinière ou les très jeunes plants se trouvant dans des conditions défavorables. En Union Sud-Africaine, l'on signale des attaques du Canoderma colossum surtout sur Eucalyptus maculata et E. paniculata, de Lembosiopsis eucalyptina sur le feuillage d'E. delegatensis et E. globulus, de Stereum hirsutum sur les souches de taillis d'E. globulus, produisant l'infection des rejets et enfin d'une pourriture du cur sur E. diversicolor de plus de 40 ans et des rejets sur les vieilles souches d'E. saligna; l'on évite cette dernière en limitant les révolutions à moins de 30 ans et en coupant les souches rez-terre. En Italie, au Congo belge, en Amérique du Sud est mentionné un parasite des feuilles Cercospora eucalypti. Au Maroc, Hypoxylon mediterraneum qui vit surtout sur Quercus suber mais attaque aussi Eucalyptus camaldulensis, E. gomphocephala et E. robusta. A Chypre, on signale un chancre en relation, semble-t-il, avec la présence de Phoracantha semipunctata.
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