CL 120/10


Conseil

Cent vingti�me session

Rome, 18 - 23 juin 2001

RAPPORT DE LA VINGT SEPTI�ME SESSION DU COMIT� DE LA S�CURIT� ALIMENAIRE MONDIALE

Rome, 28 mai - 1er juin 2001

Table des mati�res



 

 

COMPTE TENU DE L'IMPORTANCE DE TOUTES LES QUESTIONS EXAMIN�ES � LA VINGT-SEPTI�ME SESSION DU CSA, L'ENSEMBLE DU RAPPORT EST PORT�
� L'ATTENTION DU CONSEIL

 

 


I. QUESTIONS D'ORGANISATION

1. Le Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale a tenu sa vingt-septi�me session du 28 mai au 1er juin 2001, au si�ge de la FAO � Rome. Ont assist� � la session des repr�sentants de 117 des 129 Membres du Comit�, des observateurs de 2 autres �tats Membres de la FAO, de 4 autres �tats Membres de l'ONU, du Saint-Si�ge et de l'Ordre souverain de Malte, des repr�sentants de 4 organismes et programmes des Nations Unies et des observateurs d'une organisation intergouvernementale et de 34 organisations non gouvernementales internationales. Le rapport comprend les annexes ci-apr�s: Annexe A - Ordre du jour (tel qu'adopt�); Annexe B - Composition du Comit�; Annexe C - Pays et organisations repr�sent�s � la session; Annexe D - Liste des documents; Annexe E - Allocution d'ouverture prononc�e par le Directeur g�n�ral adjoint. La liste compl�te des participants est disponible aupr�s du Secr�tariat du CSA.

2. La session a �t� ouverte par M. Aidan O'Driscoll (Irlande), Pr�sident sortant. Il a inform� le Comit� de la d�mission, d�but janvier, de Mme Ana Maria Deustua Aravedo (P�rou) et de Mme Patricia Garamendi (�tats-Unis d'Am�rique) du Bureau du CSA. Le Comit� a �lu, pour remplacer les membres sortants, M. Miguel Barreto (P�rou) et Mme Carolee Heileman (�tats-Unis d'Am�rique). M. Paul Ross (Australie) et M. Bader Allawi (Iraq) conservent leurs fonctions de membres du Bureau. �tant donn� l'importance de la fonction sp�ciale remplie par le CSA pour l'examen des dispositions relatives au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s, une proposition a �t� faite de renforcer la composition du Bureau afin que toutes les r�gions y soient repr�sent�es. Suite � cette proposition, le Pr�sident a invit� des repr�sentants des r�gions non repr�sent�es (Afrique et Asie) � aider le Bureau dans ses travaux. Mme Neela Gangadharan (Inde) et M. Costa Mahalu (Tanzanie) ont �t� d�sign�s � cette fin.

3. M. D.A. Harcharik, Directeur g�n�ral adjoint, a prononc� l'allocution d'ouverture au nom du Directeur g�n�ral.

4. Le Comit� a nomm� un Comit� de r�daction compos� des d�l�gations des pays suivants: Australie, Bangladesh, Belgique, Cuba, �gypte, �tats-Unis, Guin�e, Japon, Kowe�t, Lesotho, Norv�ge, Royaume-Uni, Su�de et Tha�lande sous la pr�sidence de M. Fernando Gerbasi (Venezuela).

5. Le Comit� a not� que Mme Barbara Huddleston, Secr�taire du Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale, prendrait sa retraite vers la fin de l'ann�e apr�s avoir travaill� pour le Comit� pendant dix-sept ans. Le Comit� l'a remerci� de tout coeur pour tout le travail accompli, ses comp�tences techniques et son d�vouement et lui a pr�sent� ses meilleurs voeux de bonheur pour l'avenir.

II. �VALUATION DE LA S�CURIT� ALIMENTAIRE MONDIALE

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

6. Le document CFS:2001/2 contient une �valuation de la s�curit� alimentaire mondiale qui souligne, notamment, les causes et les effets de l'ins�curit� alimentaire dans les pays en d�veloppement.

7. L'attention a �t� appel�e sur la situation pr�caire de la s�curit� alimentaire dans les territoires palestiniens. Des regrets ont �t� exprim�s sur le fait que la Cisjordanie et la Zone de Gaza n'ont pas �t� mentionn�es dans l'�valuation de la s�curit� alimentaire mondiale.

8. Les indicateurs propos�s par le Secr�tariat pour la surveillance de la s�curit� alimentaire mondiale par le Comit� sont accept�s et devraient �tre utilis�s dans les futures �valuations. Diverses suggestions ont �t� formul�es et figurent dans les recommandations.

B. RECOMMANDATIONS

9. Le Comit� a formul� les recommandations suivantes:

Pour les gouvernements

Pour la FAO

Concernant les indicateurs, envisager de:

Concernant l'�valuation des facteurs qui pourraient influer sur la s�curit� alimentaire, envisager ce qui suit:

Pour toutes les parties concern�es

10. Il a �t� sugg�r� que la FAO, en collaboration avec d'autres partenaires, lance, de mani�re urgente, une mission d'enqu�te en Cisjordanie et dans la Zone de Gaza pour �valuer la gravit� de l'ins�curit� alimentaire et proposer des solutions imm�diates et � long terme. Selon une autre opinion, la FAO a le mandat et les comp�tences voulus pour d�terminer les circonstances dans lesquelles une mission d'�valuation des besoins doit �tre envoy�e pour faire face � une situation d'urgence alimentaire et comment elle doit se d�rouler, selon les crit�res �tablis.

III. LES EFFETS DU VIH/SIDA SUR LA S�CURIT� ALIMENTAIRE

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

11. L'ampleur et les ramifications de l'�pid�mie de VIH/SIDA et ses effets d�vastateurs sur la nutrition, la sant�, la production agricole, la s�curit� alimentaire et le d�veloppement �conomique et social constituent un �norme d�fi humanitaire et de d�veloppement pour toutes les nations.

12. Le VIH/SIDA ne peut plus �tre consid�r� comme un probl�me strictement sanitaire et il faut reconna�tre qu'il s'agit d'une crise majeure qui compromet la r�alisation des objectifs du SMA et peut constituer une menace pour la soci�t� elle-m�me. Une large coalition de tous les secteurs et des partenaires du d�veloppement en vue d'une action concert�e et rapide destin�e � affronter efficacement la question du VIH/SIDA est n�cessaire, et doit �tre soutenue par un engagement politique solide aux plus hauts niveaux des gouvernements.

13. Le VIH/SIDA, lorsqu'il est associ� � la pauvret�, � la malnutrition et � la marginalisation sociale, cr�e un lien de cause � effet qui fait de ces facteurs � la fois une cons�quence de la maladie et un �l�ment contribuant � sa diffusion. Des initiatives int�gr�es au niveau des communaut�s devraient constituer un �l�ment important des programmes nationaux visant � pr�venir et � limiter les effets du VIH/SIDA. Les questions de parit�, y compris le statut social et la vuln�rabilit� des femmes, leurs droits de succession et leur acc�s aux ressources telles que la terre, les connaissances, les techniques, les intrants agricoles, les services de sant� et les services sociaux, doivent �tre sp�cifiquement prises en compte.

14. Une bonne nutrition est essentielle pour prolonger et favoriser une existence plus productive parmi les populations � risque et les populations touch�es. L'�ducation nutritionnelle, les recommandations concernant le r�gime alimentaire et le soutien aux conditions de vie des orphelins, des personnes �g�es et des m�nages d�munis sont n�cessaires. Des programmes d'alimentation compl�mentaire et une aide alimentaire peuvent s'av�rer n�cessaires. Les pauvres doivent avoir acc�s aux m�dicaments contre le VIH/SIDA � des prix abordables.

15. Dans les pays gravement touch�s, le VIH/SIDA bouleverse les syst�mes agricoles et compromet la situation nutritionnelle et la s�curit� alimentaire des familles rurales. Toutes les dimensions de la s�curit� alimentaire, � savoir la disponibilit�, la stabilit�, l'acc�s et l'emploi des produits alimentaires sont touch�es: lorsque les adultes tombent malades et meurent, les familles doivent faire face � la baisse de la productivit� ainsi qu'� la perte des connaissances transmises d'une g�n�ration � l'autre sur les m�thodes de culture autochtones et � l'�puisement de leurs biens de production.

16. Plusieurs pays ont montr� qu'ils �taient dispos�s et aptes � lutter efficacement contre l'�pid�mie de VIH/SIDA et � aider les autres � le faire. Il convient d'apprendre et de partager ces enseignements, et d'intensifier la coop�ration internationale.

17. Certains membres ont indiqu� que le domaine de la FAO est essentiellement celui de l'agriculture et ils ont estim� que la FAO avait un r�le limit� � jouer dans la lutte contre le VIH/SIDA.

B. RECOMMANDATIONS

18. Le Comit� a fait les recommandations suivantes:

� l'intention des gouvernements

� l'intention de la FAO

� l'intention de toutes les parties concern�es

IV. L'APPLICATION DE TECHNOLOGIES ET DE PRATIQUES AGRICOLES APPROPRI�ES ET LEUR IMPACT SUR LA S�CURIT� ALIMENTAIRE ET L'�RADICATION DE LA PAUVRET�: LE�ONS � TIRER DE QUELQUES EXP�RIENCES � L'�CHELON COMMUNAUTAIRE

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

19. L'utilisation de technologies appropri�es peut avoir un impact positif sous la forme de revenus am�lior�s et d'une plus grande s�curit� alimentaire pour les m�nages de petits agriculteurs. Toutefois, les conditions pr�alables ci-apr�s doivent �tre remplies pour en assurer la durabilit� et la reproductibilit�: paix et s�curit�, d�bouch�s commerciaux, environnement politique et �conomique favorable, degr� d'instruction ad�quat, existence d'un service de vulgarisation efficace et int�r�t des agriculteurs. Compte tenu de ces conditions pr�alables, on s'est inqui�t� de la reproductivit� et de la valeur d'exemple des �tudes de cas pr�sent�s.

20. La grande vari�t� des technologies disponibles aupr�s des stations de recherche devrait �tre pleinement exploit�e et la contribution potentielle de toutes les technologies, qu'elles soient simples ou complexes, devrait b�n�ficier d'une attention �gale. La participation des agriculteurs aux frais d'entretien des infrastructures, telles que les p�rim�tres d'irrigation et les routes rurales, pourrait assurer la durabilit� et l'utilisation de celles-ci. Toutefois, une bonne analyse des donn�es concernant les populations cibl�es et un meilleur suivi des processus de changement aideraient � comprendre si les technologies ont vraiment le potentiel d'am�liorer les moyens d'existence et de r�duire l'ins�curit� alimentaire � long terme. les nouvelles technologies pourraient avoir des effets diff�rents sur les divers membres d'une communaut� donn�e. Lorsque l'on introduit de nouvelles technologies, il convient d'�valuer les �ventuels effets n�gatifs aussi bien que positifs et de tenir compte, en outre, de leur impact sur l'environnement.

B. RECOMMANDATIONS

21. Le Comit� a fait les recommandations ci-apr�s:

� l'intention des gouvernements

� l'intention de la FAO

V.1 EXAMEN DES DOCUMENTS DE TRAVAIL POUR LE
SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION: CINQ ANS APR�S

22. Sur ce th�me, trois documents d'information ont �t� examin�s et certaines constatations et conclusions se sont d�gag�es. Les membres du Comit� ont pr�sent� au Secr�tariat des propositions visant � renforcer les documents et le Secr�tariat a indiqu� qu'il s'efforcerait d'en tenir compte sans pour autant att�nuer les grandes orientations et le caract�re direct de ces documents.

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

23. Le document CFS:2001/Inf.6 intitul� "Promouvoir la volont� politique de lutter contre la faim" aborde de mani�re franche et directe un probl�me extr�mement complexe et, en g�n�ral, les suggestions sur la mani�re dont les engagements pourraient se traduire en actions concr�tes sont le fruit d'une s�rieuse r�flexion. Le document reconna�t que la faim est � la fois une cause et un effet de l'extr�me pauvret� et que l'�radication de la faim est une �tape vitale de la lutte contre la grande pauvret�. L'incorporation de mesures d'�radication de la faim dans les documents de strat�gie de r�duction de la pauvret� des pays en d�veloppement devrait b�n�ficier du plein appui des organisations internationales pertinentes et/ou des pays et l'objectif du Sommet pour 2015 devrait �galement �tre inclus de mani�re explicite parmi les objectifs internationaux de d�veloppement du Mill�naire.

24. Des membres du Comit� ont sugg�r� de renforcer comme suit le document CFS:2001/Inf.6:

25. Le document CFS:2001/Inf.7 intitul� "Mobiliser des ressources pour combattre la faim" analyse la mobilisation des ressources ainsi que les ressources n�cessaires � l'agriculture � l'appui de la s�curit� alimentaire. Il pr�sente des informations et des analyses sur ce sujet, dans les limites des donn�es disponibles. Des ressources doivent �tre mobilis�es � un niveau suffisant pour pouvoir s'attaquer � toutes les causes de la faim, en se concentrant sur les domaines prioritaires au sein de l'agriculture et dans les secteurs autres que l'agriculture de fa�on � parvenir au d�veloppement agricole et rural et � la s�curit� alimentaire pour tous.

26. Des membres du Comit� ont sugg�r� de renforcer comme suit le document CFS:2001/Inf.7:

27. Le document d'information "R�alisation des objectifs fix�s lors du Sommet mondial de l'alimentation: nouveaux d�fis" (CFS:2001/Inf.6 et Inf.7/Add.1) vient compl�ter les documents d'information "Promouvoir la volont� politique de lutter contre la faim" (CFS:2001/Inf.6) et "Mobiliser des ressources pour combattre la faim" (CFS:2001(Inf.7). Il fournit une vue d'ensemble de plusieurs grandes questions affectant la s�curit� alimentaire qui ont surgi depuis le Sommet mondial de l'alimentation et r�sume quelques-unes des mesures prises par la FAO et par ses partenaires pour y faire face.

28. Des membres du Comit� ont sugg�r� de renforcer comme suit le document CFS:2001/Inf.6 et Inf.7/Add.1:

B. RECOMMANDATIONS

29. Le Secr�tariat est invit� � tenir compte des propositions figurant aux paragraphes 23, 25 et 27 lors de la mise au point finale des trois documents d'information pour le SMA: cinq ans apr�s.

V.2 DISPOSITIONS RELATIVES AU SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION: CINQ ANS APR�S

30. Comme demand� par le Conseil � sa cent dix-neuvi�me session, en novembre 2000, le Comit� a examin� les propositions formul�es dans le document CFS/2001/5 concernant les dispositions prises en vue du Sommet mondial de l'alimentation (SMA): cinq ans apr�s.

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

31. Les membres ont r�affirm� qu'il importait que le processus ne rouvre pas le d�bat sur un point quelconque de la D�claration de Rome et du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation et reste centr� sur les mesures concr�tes n�cessaires pour atteindre les objectifs du SMA.

32. En ce qui concerne les pr�paratifs de cet �v�nement, le Comit� a not� que deux r�unions-d�bat de haut niveau avec des financements extrabudg�taires �taient pr�vues et que les rapports des r�unions-d�bat seraient soumis sous la forme de documents d'information comme contribution au processus intergouvernemental. Le Comit� a not� en outre que les r�unions-d�bat feraient rapport sur leurs constatations et leurs conclusions lors de s�ances ouvertes auxquelles tous les pays seraient convi�s.

33. Le Comit� a not� qu'il �tait pr�vu que d'autres organisations accueillent des manifestations suppl�mentaires pendant la p�riode du Sommet et a demand� � �tre tenu inform� des r�unions envisag�es.

34. En ce qui concerne le financement extrabudg�taire, le Comit� a �t� inform� qu'un soutien �tait recherch� pour les activit�s ayant trait aux pr�paratifs du Sommet et pour le financement des frais de voyage et de subsistance des repr�sentants des pays en d�veloppement et d'organisations non gouvernementales assistant au SMA: cinq ans apr�s.

35. Le Comit� a rappel� qu'il souhaitait que le co�t du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s reste aussi limit� que possible. Il s'est f�licit� de l'assurance re�ue que le Conseil examinerait toute incidence financi�re suppl�mentaire sur le Programme ordinaire et le financement extrabudg�taire des recommandations du Comit� concernant notamment les tables rondes, les parties prenantes et les n�gociations pr�vues pendant le SMA: cinq ans apr�s. Un rapport sur le co�t de cette manifestation, couvrant toutes les sources de financement, serait �tabli, comme cela avait �t� le cas pour le SMA lui-m�me, en vue de sa soumission au CSA � sa session de 2002.

36. Le Comit� a approuv� dans l'ensemble les propositions formul�es dans le document concernant la conduite des r�unions consacr�es du SMA: cinq ans apr�s, dans le cadre de la Conf�rence. Le Comit� a not�, en particulier, que les propositions concernant les d�bats en s�ance pl�ni�re et l'organisation connexe, ainsi que les dispositions prises concernant la participation d'observateurs (organisations intergouvernementales et non gouvernementales) �taient conformes aux pr�c�dents �tablis lors du SMA.

37. On a not� que le Conseil �tait le mieux plac� pour d�cider, lorsqu'il examinerait la question g�n�rale de l'organisation de la Conf�rence, des dispositions sp�ciales � prendre pour assurer la pr�sidence de la partie de la Conf�rence consacr�e au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s.

38. En ce qui concerne la r�solution qui serait adopt�e � l'issue du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s, le Comit� a estim� qu'elle devrait �tre concise, cibl�e et concr�te. Comme propos� dans le document, le Bureau s'est engag� � identifier les �l�ments d'un projet de r�solution concis fond� sur les vues formul�es par les membres du Comit�.

B. RECOMMANDATIONS

39. La n�cessit� d'assurer � cet �v�nement la visibilit� qu'il m�rite a �t� soulign�e et apr�s consultation entre les membres, les recommandations ci-apr�s ont �t� formul�es en vue de leur examen par le Conseil.

Tables rondes

40. Le Comit� recommande d'organiser comme suit les Tables rondes:

N�gociations relatives � la R�solution

41. Le Comit� recommande qu'un groupe de travail, ouvert � tous les pays invit�s au SMA: cinq ans apr�s, soit cr�� par le Conseil pour mener des n�gociations concernant cette r�solution � sa session de juin prochain et que les �l�ments du projet de r�solution identifi�s par le Bureau soient communiqu�s � ce groupe de travail.

Parties prenantes

42. Le Comit� recommande que, parall�lement au SMA: cinq ans apr�s, se tienne un dialogue entre diverses parties prenantes auquel participeraient les d�l�gations des �tats membres qui le souhaiteraient. Cette r�union aurait deux co-pr�sidents et se tiendrait le jeudi 8 novembre. Un rapport oral serait pr�sent� en s�ance pl�ni�re.

V.I AUTRES QUESTIONS

A. ORGANISATION DE LA VINGT-HUITI�ME SESSION

43. Le Comit� a examin� le document CFS:2001/6 - "Questions th�matiques propos�es pour la vingt-huiti�me session du Comit� de la S�curit� alimentaire mondiale" pr�par� par le Bureau. Il a retenu la question de "L'impact des catastrophes sur la s�curit� alimentaire et la lutte contre la pauvret� � long terme - incidences politiques" comme question th�matique � examiner lors de sa prochaine session et "L'impact de l'acc�s � la terre sur la s�curit� alimentaire et la lutte contre la pauvret� rurale - exemple de r�forme fonci�re r�ussie dans quelques pays" comme th�me de la table ronde informelle de sa vingt-huiti�me session, en 2002. Il a d�cid� �galement de recommander au nouveau Bureau qu'� sa vingt-neuvi�me session, en 2003, le point permanent sur la nutrition soit consacr� au "R�le de l'aquaculture dans l'am�lioration de la s�curit� alimentaire au niveau communautaire - examen de cas durables".

44. Le Comit� est convenu de tenir sa vingt-huiti�me session au si�ge de la FAO, � Rome, � une date qui serait fix�e par le Directeur g�n�ral en consultation avec le Pr�sident.

 

ANNEXE A

I. QUESTIONS D'ORGANISATION

  1. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier
  2. D�claration du Directeur g�n�ral ou de son repr�sentant
  3. Composition du Comit�

II. �VALUATION DE LA S�CURIT� ALIMENTAIRE MONDIALE

III. POINT PERMANENT SUR LA NUTRITION: IMPACT DU VIH/SIDA SUR LA S�CURIT� ALIMENTAIRE

IV. QUESTION TH�MATIQUE: L'APPLICATION DE TECHNOLOGIES ET DE PRATIQUES AGRICOLES APPROPRI�ES ET LEUR IMPACT SUR LA S�CURIT� ALIMENTAIRE ET L'�RADICATION DE LA PAUVRET� - LE�ONS � TIRER DE QUELQUES EXP�RIENCES � L'�CHELON COMMUNAUTAIRE

V. SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION: CINQ ANS APR�S

VI. AUTRES QUESTIONS

  1. Organisation de la vingt-huiti�me session
  2. Questions diverses
  3. Rapport de la session

 

ANNEXE B

Afghanistan
Afrique du Sud
Alg�rie
Allemagne
Angola
Arabie saoudite, Royaume d'
Argentine
Australie
Autriche
Bangladesh
Belgique
B�nin
Bolivie
Botswana
Br�sil
Bulgarie
Burkina Faso
Burundi
Cameroun
Canada
Cap-Vert
Chili
Chine
Chypre
Colombie
Communaut� europ�enne
(Organisation Membre)
Congo, R�p. d�m. de Cor�e
Costa Rica
C�te d'Ivoire
Croatie
Cuba
Danemark
�gypte
El Salvador
�mirats arabes unis
�quateur
�rythr�e
Espagne
Estonie
�tats-Unis d'Am�rique
�thiopie
F�d�ration de Russie
Fidji
Finlande
France
Gabon
G�orgie
Ghana
Gr�ce
Guatemala
Guin�e
Guin�e-Bissau
Ha�ti
Honduras
Hongrie
Inde
Indon�sie
Iran
Iraq
Irlande
Islande
Italie
Jama�que
Japon
Jordanie
Kenya
Kowe�t
Lesotho
L'ex-R�publique yougoslave de Mac�doine
Liban
Lib�ria
Libye
Madagascar
Malaisie
Malawi
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
Mozambique
Myanmar
Namibie
Nicaragua
Niger
Nig�ria
Norv�ge
Nouvelle-Z�lande
Oman
Ouganda
Pakistan
Panama
Paraguay
Pays-Bas
P�rou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
R�publique de Cor�e
R�publique dominicaine
R�publique pop. d�m. de
Cor�e
R�publique tch�que
Roumanie
Royaume-Uni
Saint-Marin
S�n�gal
Slovaquie
Slov�nie
Soudan
Sri Lanka
Su�de
Suisse
Swaziland
Syrie
Tanzanie
Tchad
Tha�lande
Togo
Tunisie
Turquie
Uruguay
Venezuela
Viet Nam
Y�men
Zimbabwe

 

ANNEXE C

AFGHANISTAN
AFRIQUE DU SUD
ALG�RIE
ALLEMAGNE
ANGOLA
ARABIE SAOUDITE,
ROYAUME D'
ARGENTINE
AUSTRALIE
AUTRICHE
BANGLADESH
BELGIQUE
B�NIN
BOLIVIE
BOTSWANA
BR�SIL
BULGARIE
BURKINA FASO
BURUNDI
CAMEROUN
CANADA
CAP-VERT
CHILI
CHINE
CHYPRE
COLOMBIE
COMMUNAUT� EUROP�ENNE
(Organisation membre)
CONGO, R�P. D�M. DU
COSTA RICA
C�TE D'IVOIRE
CROATIE
CUBA
DANEMARK
�GYPTE
EL SALVADOR
�MIRATS ARABES UNIS
�QUATEUR
�RYTHR�E
ESPAGNE
ESTONIE
�TATS-UNIS
D'AM�RIQUE
�THIOPIE
F�D�RATION DE
RUSSIE
FIDJI
FINLANDE
FRANCE
GABON
GR�CE
GUATEMALA
GUIN�E
HA�TI
HONDURAS
HONGRIE
INDE
INDON�SIE
IRAN
IRAQ
IRLANDE
ISLANDE
ITALIE
JAMA�QUE
JAPON
JORDANIE
KENYA
KOWE�T
LESOTHO
LIBAN
LIBYE
MADAGASCAR
MALAISIE
MALAWI
MALI
MALTE
MAROC
MAURICE
MAURITANIE
MEXIQUE
MOZAMBIQUE
MYANMAR
NIGER
NIG�RIA
NORV�GE
NOUVELLE-Z�LANDE
OMAN
OUGANDA
PAKISTAN
PANAMA
PARAGUAY
PAYS-BAS
P�ROU
PHILIPPINES
POLOGNE
PORTUGAL
QATAR
R�P. DE COR�E
R�P. POP. D�M. DE
COR�E
R�PUBLIQUE DOMINICAINE
R�PUBLIQUE TCH�QUE
ROUMANIE
ROYAUME-UNI
S�N�GAL
SLOVAQUIE
SLOV�NIE
SOUDAN
SRI LANKA
SU�DE
SUISSE
SYRIE
TANZANIE
THA�LANDE
TUNISIE
TURQUIE
URUGUAY
VENEZUELA
VIET NAM
Y�MEN
ZIMBABWE

B�LARUS
BONIE-HERZ�GOVINE
LITUANIE
UKRAINE
YOUGOSLAVIE

SAINT-SI�GE

ORDRE SOUVERAIN DE MALTE

FONDS INTERNATIONAL DE D�VELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA)
SERVICE DE LIAISON DE L'ONU AVEC LES ORGANISATIONS NON
GOUVERNEMENTALES
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT� (OMS)
ORGANISATION M�T�OROLOGIQUE MONDIALE (OMM)

COMMISSION �CONOMIQUE POUR L'AFRIQUE (CEA)

COALITION ASIATIQUE DES ONG POUR LA R�FORME AGRAIRE ET LE
D�VELOPPEMENT RURAL
UNION MONDIALE DES FEMMES RURALES (UMFR)
ASSOCIATION EUROP�ENNE D'�CONOMISTES AGRICOLES
FOODFIRST INFORMATION AND ACTION NETWORK (FIAN)
GENETIC RESOURCES ACTION
GLOBAL CROP PROTECTION FEDERATION
ALLIANCE INTERNATIONALE DES FEMMES (AIF)
ASSOCIATION INTERNATIONALE RURALE CATHOLIQUE (AIRC)
COMMISSION INTERNATIONALE DES IRRIGATIONS ET DU DRAINAGE (CIID)
COMIT� INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE
ALLIANCE COOP�RATIVE INTERNATIONALE (ACI)
CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES (CIF)
INTERNATIONAL COURT OF THE ENVIRONMENT FOUNDATION (ICEF)
F�D�RATION INTERNATIONALE DES PRODUCTEURS AGRICOLES (FIPA)
F�D�RATION INTERNATIONALE POUR L'�CONOMIE FAMILIALE (FIEF)
F�D�RATION INTERNATIONALE DES MOUVEMENTS D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE
F�D�RATION INTERNATIONALE DES FEMMES DES CARRI�RES JURIDIQUES
ASSOCIATION INTERNATIONALE DE L'INDUSTRIE DES ENGRAIS
INSTITUT INTERNATIONAL JACQUES MARITAIN
MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA JEUNESSE AGRICOLE ET RURALE
CATHOLIQUE
ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS
INTERNATIONAL PARTNERS FOR SUSTAINABLE AGRICULTURE - CSD NGO
CAUCUS
UNION INTERNATIONALE DES ORGANISMES FAMILIAUX
CONF�D�RATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS AGRICOLES (CONTAG)
R�SEAU DES ORGANISATIONS PAYSANNES ET DES PRODUCTEURS AGRICOLES DE L'AFRIQUE DE L'OUEST
PESTICIDES ACTION ASIAN NETWORK
SOCI�T� INTERNATIONALE POUR LE D�VELOPPEMENT
SOROPTIMISTE INTERNATIONALE
VIA CAMPESINA
LIGUE INTERNATIONALE DES FEMMES POUR LA PAIX ET LA LIBERT� (LIFPL)
WORLD ALLIANCE FOR NUTRITION AND HUMAN RIGHTS
ASSOCIATION MONDIALE DES GUIDES ET DES �CLAIREUSES (AMGE)
F�D�RATION SYNDICALE MONDIALE (FSM)
UNION MONDIALE DES ORGANISATIONS F�MININES CATHOLIQUES (UMOFC)

 

ANNEXE D

Cote du document Titre Point de
l'ordre
du jour provisoire

CFS:2001/1 Ordre du jour provisoire annot� I
CFS:2001/2 �valuation de la situation mondiale en mati�re de s�curit� alimentaire II
CFS:2001/3 Impact du VIH/SIDA sur la s�curit� alimentaire III
CFS:2001/4 Application de technologies et de pratiques agricoles appropri�es et leur impact sur la s�curit� alimentaire et l'�radication de la pauvret�: le�ons tir�es de quelques exp�riences communautaires IV
CFS:2001/5 Organisation du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s V
CFS:2001/6 Questions th�matiques propos�es pour la vingt-huiti�me session du Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale VI
CFS:2001/Inf.1/Rev.1 Calendrier propos� I
CFS:2001/Inf.2/Rev.1 Liste des documents  
CFS:2001/Inf.3/Rev.1 Liste des membres du Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale  
CFS:2001/Inf.4 Liste provisoire des d�l�gu�s  
CFS:2001/Inf.5 Communaut� �conomique europ�enne - D�claration de comp�tences I
CFS:2001/Inf.6 et Inf.7/Add.1 R�alisation des objectifs fix�s lors du Sommet mondial de l'alimentation: nouveaux d�fis V
CFS:2001/Inf.8 S�curit� sanitaire et qualit� des aliments - Initiatives r�centes prises par la FAO VI
CFS:2001/Inf.9 Rapport sur l'�tat d'avancement des SICIAV VI

 

ANNEXE E

Monsieur le Pr�sident,
Mesdames et Messieurs,

Soyez les bienvenus � la vingt-septi�me session du Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale.

Avec plus de 792 millions de personnes sous-aliment�es dans les pays en d�veloppement, le probl�me de la faim demeure pour l'humanit� un v�ritable d�fi. Mais ce d�fi n'est pas impossible � relever. Le monde peut se d�barrasser du fl�au de la faim et notre Comit� peut l'y aider.

Depuis sa cr�ation � l'issue de la Conf�rence mondiale de l'alimentation de 1974, le Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale joue un r�le cl� dans lutte contre la faim et l'ins�curit� alimentaire. Il contribue � la mise au point d'approches th�oriques, au renforcement de la sensibilisation et de la solidarit� internationales, � l'�tablissement des raisons morales d'agir et � la conception de strat�gies concr�tes visant � ce que chaque �tre humain soit lib�r� de la faim, toujours et partout.

En tant qu'instance du syst�me des Nations Unies charg�e des questions de s�curit� alimentaire, ce Comit� continuera � jouer un r�le central dans la lutte contre la faim et la malnutrition. En particulier, en tant que principal organe responsable du suivi de l'application du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation, ce Comit� a pour mission de promouvoir des mesures nationales et internationales visant � garantir la r�alisation de l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation de 1996 d'ici 2015.

� sa vingt-sixi�me session, en septembre dernier, le Comit� a not� que la r�duction annuelle du nombre de personnes sous-aliment�es dans les pays en d�veloppement �tait insuffisante par rapport � l'objectif fix� par le Sommet. Il a soulign� que pour que cet objectif soit atteint, le nombre de personnes sous-aliment�es devrait diminuer d'au moins 20 millions en moyenne par an. Or, il ne diminue, au mieux, que de 8 millions par an. La communaut� internationale est loin de l'objectif fix� il y a cinq ans.

C'est cette absence de progr�s dans la r�alisation de l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation et l'id�e que cet objectif risque de ne pas �tre atteint d'ici 2015 qui ont incit� le Directeur g�n�ral � proposer que la trente et uni�me session de la Conf�rence de la FAO serve de forum pour examiner, cinq ans apr�s le Sommet mondial de l'alimentation, les progr�s accomplis dans l'application du Plan d'action du Sommet et � inviter les Chefs d'�tat ou de gouvernement � diriger � cette fin leur d�l�gation � la Conf�rence. � sa session de novembre dernier, le Conseil a approuv� cette proposition. Il est �galement convenu que le Comit� de la s�curit� alimentaire mondiale examinerait � sa vingt-septi�me session la teneur et les modalit�s du d�bat sur le Sommet qui aurait lieu pendant la Conf�rence et transmettrait ses recommandations au Conseil.

L'un des points cl�s de l'ordre du jour de la pr�sente session du Comit� est donc l'examen des pr�paratifs en vue du SMA: cinq ans apr�s. Le Secr�tariat a pr�par� trois documents d'information g�n�rale intitul�s:

  1. Raffermir la volont� politique de lutter contre la faim,
  2. Mobiliser des ressources pour lutter contre la faim, et
  3. R�alisation des objectifs fix�s lors du Sommet mondial de l'alimentation: nouveaux d�fis.

Nous attendons avec int�r�t vos observations sur ces documents.

Les dispositions sp�cifiques propos�es par le Secr�tariat pour le point de l'ordre du jour de la trente et uni�me session de la Conf�rence de la FAO se rapportant au Sommet figurent dans le document CFS/2001/5 soumis au Comit� pour examen et d�cision. Il convient notamment de prendre une d�cision en ce qui concerne la pr�paration d'un projet de r�solution � soumettre au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s.

Le deuxi�me point � l'ordre du jour du Comit� est l'�valuation de la situation mondiale en mati�re de s�curit� alimentaire. L'�valuation de la situation faite par le Secr�tariat confirme l'insuffisance des progr�s accomplis dans la r�alisation de l'objectif fix� par le Sommet mondial de l'alimentation de 1996.

Notre �valuation indique �galement que 60 millions de personnes vivant dans 35 pays en d�veloppement se trouvent aux prises avec des crises alimentaires caus�es par des catastrophes naturelles et des conflits civils. Ce sont habituellement les pauvres qui sont les plus vuln�rables et qui souffrent le plus des crises alimentaires. M�me s'il est bien �vident que les situations d'urgence exigent des r�actions imm�diates pour �viter des souffrances humaines, la multiplication et l'aggravation des catastrophes tendent � focaliser l'attention nationale et internationale sur les activit�s visant � limiter les d�g�ts � court terme et � d�tourner l'attention, et les ressources n�cessaires, du probl�me moins spectaculaire, mais tout aussi important, de la s�curit� alimentaire � long terme.

Il convient de souligner que lorsque le probl�me de la faim et de la pauvret� chroniques n'est pas r�solu et en l'absence de s�curit� alimentaire durable, un grand nombre de m�nages des pays en d�veloppement deviennent extr�mement vuln�rables dans des situations d'urgence d'origine naturelle ou humaine.

L'�radication de la faim est aussi une premi�re �tape capitale dans la r�duction de la pauvret�. Tant que la faim r�gne dans un pays, il n'est gu�re possible de progresser dans d'autres aspects de la r�duction de la pauvret�.

Tant que la faim s�vit, le fondement d'une croissance �conomique � large base demeure chancelant. Ainsi, il est important que les strat�gies de d�veloppement �conomique et social des pays en d�veloppement, notamment les strat�gies de r�duction de la pauvret�, accordent un rang de priorit� �lev� � l'�radication de la faim.

Le troisi�me point � l'ordre du jour du Comit� est l'impact du VIH/SIDA sur la s�curit� alimentaire. Le fait que 95 pour cent des 36 millions de personnes touch�es par le VIH vivent dans des pays en d�veloppement, dont la plupart se trouvent en Afrique subsaharienne, est un d�sastre suppl�mentaire pour ceux qui sont d�j� pauvres et mal nourris. Toutefois, la maladie frappe aussi les membres les plus productifs �conomiquement de la soci�t� et a donc un impact n�gatif sur le d�veloppement �conomique et social. Outre ces effets imm�diats d�solants aux niveaux personnel et familial, la maladie ne manquera pas de constituer un s�rieux obstacle � la r�alisation de l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation et d'autres objectifs mondiaux de d�veloppement.

Le VIH/SIDA commence seulement � interpeller la sph�re politique. Par exemple, dans la D�claration d'Abuja sur le VIH/SIDA, la tuberculose et d'autres maladies infectieuses, les Chefs d'�tat et de gouvernement africains ont d�cid� de se fixer pour objectif d'allouer au moins 15 pour cent de leur budget annuel � l'am�lioration du secteur sanitaire. En outre, la session extraordinaire de l'Assembl�e g�n�rale des Nations Unies sur le VIH/SIDA, qui doit se tenir du 25 au 27 juin de cette ann�e, contribuera � renforcer la solidarit� politique et internationale face � cette �pid�mie. La FAO, dans son domaine de comp�tence, est pr�te � collaborer avec ses membres, d'autres institutions des Nations Unies et des ONG pour r�duire l'incidence de cette maladie sur le secteur agricole et les populations rurales.

Conform�ment � la recommandation formul�e � sa derni�re session, le Comit� examinera �galement les le�ons � tirer de certaines applications au niveau communautaire de technologies agricoles et leur impact sur la s�curit� alimentaire.
L'int�r�t d'approches communautaires pour promouvoir l'adoption de technologies agricoles am�lior�es est illustr� par les �tudes de cas qui sont soumises au Comit� pour examen. Dans les pays en d�veloppement, la pauvret� est tr�s largement concentr�e dans les zones rurales. En am�liorant la productivit� des petits agriculteurs, on contribue � am�liorer les revenus, la s�curit� alimentaire et la nutrition des m�nages dans les communaut�s rurales. Une meilleure productivit� permet �galement de r�pondre � la demande de denr�es alimentaires �manant des zones urbaines. Les �tudes de cas pr�sent�es dans le document montrent � quel point les approches communautaires sont efficaces et permettent d'am�liorer sensiblement la productivit� des petits agriculteurs, ainsi que les revenus et la s�curit� alimentaire au niveau communautaire.

Monsieur le Pr�sident, les conditions pr�alables indispensables � la r�alisation � long terme des objectifs du Sommet incluent �galement la paix et la s�curit�, l'existence d'une infrastructure physique et institutionnelle, des possibilit�s de cr�dit, des d�bouch�s commerciaux et un environnement politique favorable, notamment en mati�re d'investissement et sur les plans fiscal et commercial. Notre t�che consiste � pr�parer le terrain, de fa�on que les pays puissent agir plus efficacement dans tous ces domaines et faire du mill�naire � peine commenc� un mill�naire v�ritablement lib�r� de la faim.

Monsieur le Pr�sident, nous n'aurions pas pu proposer au Comit� un ordre du jour plus exigeant: �valuation de la situation mondiale en mati�re de s�curit� alimentaire, impact du VIH/SIDA sur la s�curit� alimentaire, technologies agricoles appropri�es, ax�es sur les communaut�s et pr�paration du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans apr�s.

Je vous souhaite tout le succ�s possible dans vos d�lib�rations.

Je vous remercie.