FO:LACFC/2000/REP |
RAPPORT
de la
VINGT ET UNIÈME SESSION
de la
COMMISSION DES FORÊTS POUR L'AMÉRIQUE LATINE
ET LES CARAÏBES
Santa Fe de Bogotá (Colombie)
4 - 8 septembre 2000
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Santiago (Chili)
2000
RÉSUMÉ DES RECOMMANDATIONS ET DES DEMANDES FORMULÉES PAR LA COMMISSION À SA VINGT ET UNIÈME SESSION
LA SITUATION DE LA FORESTERIE DANS LA RÉGION
RÉUNION SATELLITE SUR LES PROGRAMMES FORESTIERS NATIONAUX
QUESTIONS RÉGIONALES IDENTIFIÉES PAR LA COMMISSION À PORTER À L'ATTENTION DU COMITÉ DES FORÊTS
ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR (Point 1)
SITUATION DE LA FORESTERIE DANS LA RÉGION (Point 3)
QUESTIONS TECHNIQUES (Point 7)
DATE ET LIEU DE LA PROCHAINE SESSION (Point 12)
REPRÉSENTANTS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET DE SES INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES
OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES
OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES
1. La Commission a reconnu que les institutions forestières se heurtaient encore à un grand nombre de difficultés, et en particulier au manque de coordination avec les autres institutions, au faible statut hiérarchique des administrations forestières publiques et au manque de capacité institutionnelle et de décentralisation. Elle a aussi souligné que les institutions forestières étaient maintenant confrontées à de nouveaux enjeux et à de nouvelles demandes du secteur et elle a donc recommandé à la FAO d'entreprendre une analyse détaillée de différents modèles administratifs afin d'adapter ces institutions aux besoins actuels et futurs (par. 12).
Les programmes forestiers nationaux dans la région
2. La Commission a recommandé d'utiliser dans toute la mesure possible les quatre groupes sous-régionaux comme mécanismes de soutien des programmes forestiers nationaux (par. 35).
Réseaux de coopération technique
3. Le représentant de Cuba a indiqué que la dendroénergie revêtait une très grande importance dans son pays, de même que dans d'autres pays de la région, et à la suite de consultations avec les responsables du secteur de l'énergie de Cuba, il a recommandé que le Bureau régional de la FAO continue dans toute la mesure possible à appuyer le réseau de coopération de l'Amérique latine sur la dendroénergie (par. 39).
4. La Commission a demandé à la FAO d'évaluer l'opportunité d'organiser le troisième Congrès latino-américain sur les bassins versants dans le cadre de l'Année internationale de la montagne (par. 40).
Prévention et maîtrise des incendies de forêt
5. La Commission a également déclaré que la grande majorité des incendies de forêt était d'origine humaine et qu'ils éclataient invariablement dans les zones agricoles adjacentes aux terres forestières. Elle a donc recommandé que les gouvernements intéressent les ministères de l'agriculture à la question des incendies de forêt lorsque ces ministères n'étaient pas chargés eux-mêmes des services forestiers (par. 58).
Année internationale de la montagne - 2002
6. La Commission a également souligné que c'était dans les zones montagneuses que les bienfaits écologiques procurés par les forêts étaient le plus manifestes et a donc recommandé à la FAO et aux pays de la région de s'efforcer d'accroître ces avantages (71).
Foresterie et Protocole de Kyoto
7. La Commission a pris note avec satisfaction des activités de la FAO réalisées dans le cadre de la CCCC et du Protocole de Kyoto et a recommandé qu'elle continue à fournir son soutien aux pays, dans les débats scientifiques et techniques sur les retombées de l'inclusion des forêts dans le mécanisme de développement propre, grâce au renforcement des capacités techniques, à la formation et à la mise au point de définitions relatives à la forêt (par. 77).
8. La Commission a attribué une très grande importance au renforcement des institutions locales s'occupant de la compilation des informations sur le secteur forestier entreprise dans le cadre du projet "Information et analyse pour la gestion durable des forêts en Amérique latine". Elle a également recommandé l'inclusion des secteurs privé et public et a demandé que les groupes sous-régionaux de la CFLAC appuient le projet (par. 84).
9. La Commission a recommandé que l'étude prospective comprenne des thèmes tels que les services écologiques procurés par les forêts, les liens entre la société et les forêts, les relations entre les cultures ethniques et la forêt, les produits forestiers non ligneux, les tendances du commerce international et la contribution du secteur forestier aux économies nationales, pour ne mentionner que quelques-uns des sujets intéressant la région. Elle a aussi recommandé que les activités des projets relatifs à l'information et à l'étude prospective respectivement soient étroitement corrélées, afin que celles relatives à l'information puissent fournir des données servant à l'étude prospective, y compris les aspects théoriques et pratiques des études sur les chaînes de production (par. 86).
10. La Commission a rappelé qu'à sa dix-neuvième session (Panama, 1996) elle avait recommandé l'établissement de mécanismes de travail sous-régionaux. Elle avait établi quatre groupes sous-régionaux: Amérique centrale et Mexique, Caraïbes, Amazonie et Cône sud, le président et les vice-présidents de ces groupes sous-régionaux formant le comité exécutif de la Commission (par. 88).
11. La Commission a recommandé l'inclusion dans le projet des différents éléments des chaînes de production et de l'évaluation des ressources forestières. Elle a aussi souligné la nécessité de tenir compte de la capacité technique installée (matériels et logiciels), de la mise en oeuvre employant des ressources humaines et de la participation des populations rurales autochtones (par. 99).
12. Du fait que les institutions forestières publiques sont des organes de coordination et d'exécution indispensables pour la mise en valeur durable des forêts dans chaque pays, et que les initiatives nationales et internationales ne sauraient être réalisées efficacement en l'absence d'institutions forestières publiques renforcées, la Commission a recommandé que le Comité des forêts recherche des stratégies appropriées pour promouvoir leur développement dans les pays de la région (par. 108).
1. La Commission des forêts pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CFALC) de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a tenu sa vingt et unième session du 4 au 8 septembre 2000 à Santa Fe de Bogotá à l'aimable invitation du gouvernement de la République de Colombie. A la session ont participé des délégués de 16 Etats Membres, des représentants d'institutions spécialisées des Nations Unies et des observateurs de cinq organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales. L'ordre du jour figure à l'annexe A, la liste complète des participants à l'annexe B, la liste des documents soumis à l'examen de la Commission à l'annexe C et les rapports des groupes sous-régionaux à l'annexe D.
2. M. Fidel Ramos, faisant fonction de président en exercice de la CFALC, a présidé la cérémonie d'ouverture. Ont assisté à la cérémonie Mme María Angela Andrade Pérez, Directrice technique chargée des écosystèmes, Mme Simonetta Grassi, représentante de la FAO a.i. en Colombie, M Kyran D. Thelen, secrétaire de la Commission, M Wulf Killmann, directeur de la Division des produits forestiers du Département des forêts de la FAO, qui a souhaité la bienvenue aux participants au nom du Directeur général de la FAO, Son Excellence Rodrigo Villalba Mosquera, ministre de l'agriculture et du développement rural, qui a prononcé une allocution, et Son Excellence Juán Mayr Maldonado, ministre de l'environnement, qui a également souhaité la bienvenue aux participants au nom du gouvernement de la République de Colombie et a déclaré ouverte la session.
3. L'ordre du jour provisoire a été adopté sans changement.
4. Conformément aux articles II-1 et II-5 de son Règlement intérieur, la Commission a élu un président, trois vice-présidents et un rapporteur. Les membres suivants de la Commission ont été élus à l'unanimité:
Président:
María Angela Andrade (Colombie), groupe sous-régional pour l'Amazonie
Vice-présidents:
Víctor Sosa Cedillo (Mexique), groupe sous-régional pour l'Amérique centrale et le Mexique
Jorge Luis Menéndez (Argentine), groupe sous-régional pour le Cône Sud
Maximo Aquino Méndez (République dominicaine), groupe sous-régional pour les Caraïbes
Rapporteur:
Atilio Ligrone (Uruguay)
M Kyran Thelen, forestier principal de la FAO, a fait fonction de secrétaire.
(a) Présentation de la situation de la foresterie dans la région
5. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/2 "Situation de la foresterie dans la région Amérique latine et Caraïbes" qui avait été préparé pour la période 1998-1999 d'après les rapports des pays disponibles au moment de la rédaction, et d'autres sources d'information. En conséquence la note du Secrétariat devait être considérée comme provisoire et serait mise à jour et développée après la réunion. Une fois tous les rapports reçus et en tenant compte du résultat des débats qui se dérouleront pendant la réunion, un nouveau document d'information, donnant plus de détails sur la situation de la foresterie dans la région, serait rédigé et mis en circulation.
6. Le Secrétariat a indiqué que la superficie des forêts naturelles dans la région s'élevait à près de 1 000 millions d'hectares, dont plus de 90 pour cent étaient situés en Amérique du Sud, 8 pour cent en Amérique centrale et au Mexique et le reste aux Caraïbes.
7. Parmi les principales questions figuraient le déboisement, les incendies de forêt et la nécessité de progresser vers une gestion durable des forêts naturelles. En ce qui concerne le déboisement, sa cause principale était l'expansion des terres agricoles et la surexploitation; cependant, les dernières estimations de ERF 2000 faisaient état d'un recul de ce phénomène.
8. La Commission a noté que seul un pourcentage limité des forêts de la région faisait l'objet d'une gestion durable. Néanmoins, un certain nombre de mécanismes, dont les conventions internationales, les critères et indicateurs et les forêts modèles, servaient à promouvoir l'engagement à améliorer la gestion forestière. La Commission a également noté dans plusieurs pays un accroissement de la superficie forestière en cours de certification suivant les normes de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) ou du Forest Stewardship Council (FSC).
9. La Commission a été informée qu'il y avait désormais dans la région 12 millions d'hectares de plantations qui revêtaient une importance croissante aux fins de l'industrie forestière et que des politiques visant à promouvoir des initiatives apparentées étaient appliquées dans de nombreux pays.
10. La Commission a constaté que les politiques forestières de nombreux pays de la région s'étaient améliorées. Malgré l'absence de politiques explicites dans la plupart des pays, la législation, les programmes forestiers nationaux et les règlements forestiers indiquaient que la politique implicite avait eu un effet positif sur la situation de la foresterie dans la région. Malgré des lacunes dans la mise en oeuvre, la formulation des politiques avait fait l'objet d'une participation accrue et l'intégration avec les autres secteurs s'était améliorée.
11. Parmi les principales questions relatives à la politique forestière de la région figuraient la gestion durable, la dégradation des forêts, l'exploitation incontrôlée, les systèmes de concession et la planification de l'utilisation des terres.
12. La Commission a reconnu que les institutions forestières se heurtaient encore à un grand nombre de difficultés, et en particulier au manque de coordination avec les autres institutions, au faible statut hiérarchique des administrations forestières publiques et au manque de capacité institutionnelle et de décentralisation. Elle a aussi souligné que les institutions forestières étaient maintenant confrontées à de nouveaux enjeux et à de nouvelles demandes du secteur et elle a donc recommandé à la FAO d'entreprendre une analyse détaillée de différents modèles administratifs afin d'adapter ces institutions aux besoins actuels et futurs.
13. La Commission a également été informée que l'Amérique latine était responsable de 12% de la production forestière mondiale et que le bois de feu représentait 65 pour cent de ce volume. Elle a aussi noté que la contribution du secteur forestier au produit national brut était encore insignifiante dans de nombreux pays de la région et que les biens et services forestiers non ligneux n'étaient pas inclus dans la comptabilité nationale
14. On a noté que dans la région la société prenait davantage conscience de l'importance sociale et écologique des services forestiers, et qu'il existait un grand nombre d'ONG oeuvrant dans le domaine forestier.
15. L'importance écologique des forêts était largement reconnue dans tous les pays et la Commission a noté qu'il y avait eu une extension des zones protégées, qui couvraient désormais 11% de la superficie totale de la région. Néanmoins, des lacunes subsistaient au niveau de la gestion de ces zones et les incendies de forêt avaient représenté ces dernières années un problème écologique grave.
16. La Commission a reconnu que pour faire progresser la gestion durable des forêts dans la région un effort de recherche considérable serait nécessaire, notamment en ce qui concerne les forêts naturelles, et de nombreux pays ont déclaré qu'il fallait modifier les structures forestières institutionnelles afin de combler ces lacunes.
17. Plusieurs pays ont formulé des observations concernant le rapport sur la situation de la foresterie dans la région et certains (Argentine, Brésil, Cuba et Venezuela) ont demandé que des aspects manquants y soient inclus. Le Secrétariat en a pris dûment note afin de les introduire dans le document final.
b) Présentations des groupes sous-régionaux de la Commission
18. Les groupes sous-régionaux ont fait rapport sur les activités entreprises pendant la période intersessions, dans le cadre de la Commission, et sur les succès obtenus et les changements survenus dans leurs pays respectifs. Ces rapports ont été complétés par des contributions de représentant des pays individuels.
a) Examen des activités du programme ordinaire et de terrain, y compris la suite donnée aux recommandations et demandes de la Commission à sa vingtième session
19. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/3 "Examen des activités du programme ordinaire et de terrain, y compris la suite donnée aux recommandations et demandes de la Commission à sa vingtième session"
20. La Commission a reconnu les progrès réalisés dans la mise en oeuvre du Programme ordinaire de la FAO concernant le secteur forestier. Elle a également demandé que plus d'attention soit accordée à certains aspects, comme l'analyse de la situation régionale par rapport à celle du reste du monde.
21. La Commission a été mise au courant de la deuxième étape du processus de décentralisation du programme de terrain, qui sera désormais administré par les représentants de la FAO dans chaque pays, mesure visant à accroître l'efficacité des ressources de l'Organisation et à faire en sorte que les décisions administratives relatives aux projets soient prises plus près des pays bénéficiaires. A cet égard, la Commission a reconnu que la décentralisation du programme de terrain et son assignation aux représentations de la FAO dans la région conférerait à l'Organisation beaucoup plus d'importance.
22. La Commission a noté avec satisfaction que le programme de terrain avait été renforcé dans la région, contrairement à la tendance observée dans les autres régions.
23. La Commission a pris connaissance avec satisfaction de la suite donnée aux recommandations, adressées aux pays de la région lors de sa vingtième session, concernant la lutte contre les incendies de forêt, le soutien au CCAB-AP, l'accent mis sur des questions désignées comme prioritaires jusque-là, la formulation de projets et la capacité de négociation, l'analyse de l'avenir des réseaux de coopération technique de la FAO dans la région, l'amélioration des liens entre les institutions et l'échange des informations produites par la recherche, la suite donnée à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement et l'évaluation des ressources forestières, y compris la formation et les méthodes y relatives.
b) Évaluation des ressources forestières 2000 (ERF 2000)
24. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/4 "Evaluation des ressources forestières 2000 (ERF 2000)".
25. La Commission a été mise au courant de l'évaluation des ressources forestières (ERF) pour 2000, qui fait partie intégrante d'une démarche continue que la FAO actualise tous les 10 ans pour faire rapport sur l'état du couvert forestier aux niveaux régional, sous-régional et national. A cette occasion, l'évaluation a été entreprise avec la participation active de tous les pays concernés, à l'aide d'une méthode directe et transparente fondée essentiellement sur la compilation, l'évaluation et l'analyse de la documentation produite par les pays eux-mêmes.
26. La Commission a également été informée que la Consultation d'experts du programme FRA, tenue en mars 2000 à Rome, avait formulé des recommandations en vue de l'élaboration du rapport pour l'an 2000. Parmi ces recommandations revêtaient une importance particulière: i) la compilation et l'analyse fouillée de toute la documentation disponible dans les pays sur le couvert forestier et son évolution, avec la participation des experts concernés au niveau de chaque région. Cette information devrait être évaluée et jaugée en fonction de sa pertinence, de l'époque de sa collecte et de son intérêt pour l'estimation du couvert forestier et des changements survenus dans les ressources forestières; ii) le modèle mathématique utilisé pour le rapport de 1990 devrait être révisé intégralement et on ne devrait donc pas l'employer pour le nouveau rapport; iii) le besoin d'intensifier le prélèvement d'échantillons par l'emploi d'images satellitaires et d'établir un système stratifié d'échantillonnage par zone écologique; et iv) la mise au point d'un processus participatif et transparent.
27. Une brève description a aussi été fournie sur la méthode qu'emploie la FAO pour évaluer les ressources forestières au niveau national et régional, en consultation avec les pays auxquels seront ensuite soumis les résultats.
28. La Commission a noté que les estimations réalisées à ce jour avaient révélé la présence fréquente de disparités et d'incohérences dans les données nationales produites en des moments différents et provenant de différentes sources nationales, ce qui imposerait une évaluation minutieuse de la documentation et plus d'attention de la part des institutions fournissant l'information.
29. La Commission s'est félicitée des efforts accomplis par la FAO pour surveiller le couvert forestier mondial grâce au programme FRA-2000 et a affirmé que toute restriction relative aux chiffres devrait être clairement signalée.
30. Les dernières estimations du programme FRA 2000 faisaient état d'un recul du déboisement. Toutefois, la Commission a estimé qu'il fallait davantage d'informations et de débats sur le taux annuel de déboisement, car certains pays ont contesté la tendance à la baisse signalée par le Secrétariat, vu les problèmes de fiabilité qui avaient caractérisé les méthodes utilisées par le passé.
c) Les programmes forestiers nationaux dans la région
31. Le Secrétariat a présenté le document FO: LACFC/2000/5 "Les programmes forestiers nationaux dans la région".
32. La Commission a été mise au courant des progrès réalisés par un certain nombre de pays en matière de formulation, d'examen et de mise en oeuvre des programmes forestiers nationaux dans la région et a noté avec satisfaction l'appui qu'ils avaient reçu de la FAO et du projet GCP/RLA/127/NET "Appui aux programmes forestiers nationaux dans la région Amérique latine et Caraïbes", financé par le gouvernement des Pays-Bas et mis en oeuvre par la FAO. La Commission a remercié les Pays-Bas et a invité ce pays à continuer à fournir son soutien aux pays de la région. Elle a observé que le travail accompli par la FAO à l'appui des programmes forestiers nationaux était un excellent exemple de l'efficace de la coopération de l'Organisation au développement forestier des pays.
33. La Commission a reconnu l'intérêt et le soutien croissants dont jouissent dans le monde entier les programmes forestiers nationaux comme cadre global pour la formulation, la planification et la réalisation du développement durable des forêts dans la région, notamment en vue de concrétiser les propositions du Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF) et comme importante composante du Forum des Nations Unies sur les forêts (UNFF) proposé récemment.
34. Certains pays ont indiqué que, pour favoriser leur processus de décentralisation, il conviendrait que les programmes forestiers nationaux soient élaborés non seulement au niveau du gouvernement central mais aussi des administrations locales. Ils ont également indiqué qu'il importait de faire participer les collectivités locales à la formulation des politiques et de prêter l'attention voulue aux questions de parité hommes-femmes. La Commission a invité la FAO à fournir son appui dans ces deux domaines.
35. La Commission a recommandé d'utiliser dans toute la mesure possible les quatre groupes sous-régionaux comme mécanisme de soutien des programme forestiers nationaux. Enfin, elle a demandé que ces programmes et des politiques forestières explicites soient formulées dans une perspective à long terme et non pas seulement pour la durée du mandat d'un gouvernement.
d) Réseaux de coopération technique
36. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/6 "Réseaux de coopération technique dans le secteur forestier appuyés par le Bureau régional de la FAO pour l'Amérique Latine et les Caraïbes".
37. La Commission a été informée de la suite donnée aux recommandations formulées à sa vingtième session demandant l'examen de l'avenir des cinq réseaux de coopération technique du secteur forestier compte tenu des difficultés rencontrées dans leur mise en oeuvre, et a noté que le réseau sur la gestion des bassins versants et celui sur les parcs nationaux, les autres zones protégées et la faune sauvage resteraient opérationnels. Elle a accueilli avec satisfaction le rapport sur les activités entreprises par ces réseaux pendant la période intersessions.
38. La Commission a recommandé l'échange de connaissances et de données d'expériences dans la région et a demandé à la FAO de l'appuyer car, bien souvent, les pays n'étaient pas à même de l'entreprendre isolément. Elle a aussi reconnu que cette activité devait faire partie intégrante du travail des groupes sous-régionaux, et que ceux-ci devraient préparer des projets visant à intensifier le partage des informations dans la sous-région.
39. Le représentant de Cuba a indiqué que la dendroénergie revêtait une très grande importance dans son pays, de même que dans d'autres pays de la région et, à la suite de consultations avec les responsables du secteur de l'énergie de Cuba, il a recommandé que le Bureau régional de la FAO continue dans la mesure du possible à appuyer le réseau de coopération technique de l'Amérique latine sur la dendroénergie. Le délégué de l'Argentine a fait sienne cette recommandation et a également affirmé que, lors des prochaines réunions de la Commission, le thème des réseaux de coopération technique devrait être traité séparément et non plus dans le cadre de l'examen du programme ordinaire.
40. En ce qui concerne le réseau de coopération technique de l'Amérique latine sur la gestion des bassins versants, la Commission a demandé que la FAO examine l'opportunité d'organiser le troisième Congrès latino-américain sur les bassins versants dans le cadre de l'Année internationale de la montagne.
41. Le Directeur exécutif de l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) a présenté son organisation. Il a souligné que l'OIBT était une organisation intergouvernementale qui favorisait les débats, la consultation et la coopération internationale sur différents aspects du commerce international et de l'utilisation des bois tropicaux, ainsi que de la gestion durable de sa ressource de base. L'organisation se composait de 56 membres (pays producteurs et consommateurs) dont 11 (producteurs) se trouvaient en Amérique latine et aux Caraïbes. Ses membres représentaient 95% du commerce international des bois tropicaux et 75% pour cent des forêts tropicales du monde.
42. Les projets, un aspect important du travail de l'Organisation, étaient son principal moyen d'aider les pays membres à mettre en pratique leurs politiques. Elle dépensait quelque 20 millions de dollars E.-U. par an à cette fin.
43. Le Directeur exécutif a ajouté que l'OIBT avait d'excellents rapports avec la FAO et qu'elle avait l'intention d'élargir cette coopération dans la région.
44. Le Directeur de la division de la biodiversité de la Commission de l'Amérique centrale pour l'environnement et le développement (CCAD) a parlé des Conseils des forêts et des aires protégées d'Amérique centrale (CCAB-AP) lesquels, dans le cadre de la nouvelle structure, avaient formulé un plan de travail visant à fournir des avis au Forum des ministres de l'environnement de l'Amérique centrale, et à promouvoir la concrétisation des engagements requis par l'Alliance pour le développement durable de l'Amérique centrale ainsi que d'autres engagement internationaux. Une activité spécifique de ces conseils serait d'appuyer le couloir biologique mésoaméricain, qui était un élément prioritaire du programme de la Commission de l'Amérique centrale pour l'environnement et le développement.
45. La Coordinateur régional pour l'Amérique du sud du programme forestier de l'Alliance mondiale pour la nature (UICN) a parlé de son organisation. Il a rappelé qu'elle avait été fondée en 1948 et qu'elle réunissait 77 Etats, 112 organismes gouvernementaux, 770 organisations non gouvernementales ainsi que 10 000 scientifiques et experts provenant de 181 pays en un partenariat mondial unique en son genre. Sa vision était celle "d'un monde juste qui apprécie et conserve la nature". Sa mission était "d'influencer, encourager et aider les sociétés dans le monde entier à conserver l'intégrité et la diversité de la nature, et de garantir que l'utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable".
46. Les problèmes environnementaux auxquels elle s'intéressait en Amérique du sud comprenaient le déboisement, la dégradation des sources et des zones humides, l'érosion génétique, la désertification et la dégradation des environnements marins et côtiers.
47. Le Chef du projet de sylviculture des forêts naturelles du Centre agronomique tropical de recherche et d'enseignement (CATIE) a fait rapport sur l'Unité de gestion des forêts naturelles créée en 1984 et qui a joué jusqu'à présent un rôle fondamental en renforçant la structure technique et opérationnelle de la gestion des forêts en Amérique centrale, notamment des forêts primaires et secondaires. Ses principales réalisations à ce jour étaient: i) l'instauration d'une entente écologique et sylvicole qui a conduit à la mise au point d'activités pratiques de gestion des forêts; ii) le renforcement des compétences théoriques et techniques du personnel des institutions publiques, des ONG et des universités, et des responsables de la gestion des forêts; iii) l'introduction de changements dans les politiques forestières nationales susceptibles de promouvoir l'amélioration de la gestion; iv) la création de modèles simplifiés pour l'élaboration de plans de gestion forestière; v) une contribution au développement et à l'unification du système des concessions forestières communautaires au Guatemala; et vi) le transfert de technologies à différents niveaux et à différents acteurs. L'unité se consacrait actuellement à l'homologation des critères et indicateurs de gestion durable des forêts, à l'évaluation de l'impact de l'exploitation forestière sur la biodiversité et à la création de modèles de croissance et de rendement.
48. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/7 "Suite donnée à la CNUED et au FIF en matière de foresterie".
49. La Commission a été mise au courant des résultats de la quatrième et dernière session (31 janvier - 11 février 2000) du Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF-4), tenue au Siège des Nations Unies à New York, qui avait deux objectifs principaux: conclure le débat sur les questions restées en suspens et s'accorder sur un texte pour la Catégorie III "Arrangements et mécanismes internationaux pour promouvoir l'aménagement, la conservation et le développement durable de tous les types de forêts".
50. La Commission a été informée que les délégués étaient parvenus à une conclusion et avaient formulé des propositions sur des questions restées en suspens et qu'ils avaient adopté un texte pour la Catégorie III intitulé "Arrangements internationaux sur les forêts", qui décrivait les objectifs, l'objet, les fonctions, la structure, les modalités de fonctionnement et les mécanismes de coordination et de mise en oeuvre de l'arrangement international proposé dans le but de "promouvoir l'aménagement, la conservation et le développement durable de tous les types de forêts et de renforcer l'engagement politique à long terme pour y parvenir",
51. La Commission a également été informée qu'à cette fin il avait été proposé de créer un nouvel organe intergouvernemental de haut niveau qui recevrait le nom de Forum des Nations Unies sur les forêts (UNFF) et qui serait établi par le Conseil économique et social et l'Assemblée générale des Nations Unies.
52. La Commission a reconnu que le processus GIF/FIF avait permis de porter le débat sur les forêts au plus haut niveau possible et de renforcer le rôle joué par les programmes forestiers nationaux en vue de réaliser les objectifs envisagés.
a) Prévention et maîtrise des incendies de forêt
53. Le Secrétariat a présenté le document FO: LACFC/2000/8 "Prévention et maîtrise des incendies de forêt".
54. La Commission a été informée que les incendies de grande envergure qui avaient éclaté dans différentes parties du monde, et qui avaient été aggravés par les fortes sécheresses de 1997-1998 avaient accru la préoccupation des décideurs, du grand public, des organisations internationales et des médias, car ces incendies affectaient non seulement les personnes, mais aussi les biens et les ressources naturelles et, de ce fait, l'environnement humain.
55. La Commission a observé que l'étendue et l'impact des incendies de forêt étaient liés non seulement à des facteurs comme les combustibles, l'environnement et le climat, mais aussi à la politique et à la législation nationales et à des objectifs institutionnels dans des domaines névralgiques, comme les établissements humains, le régime foncier, les règlements relatifs à l'environnement, la gestion des forêts et les pratiques agricoles.
56. La Commission a noté avec satisfaction que la coopération instaurée entre les pays de la région pour lutter contre les incendies de forêt s'était accrue considérablement au cours de la dernière décennie, après les grands incendies qu'avait connus la région pendant cette période. On trouvait des exemples de cette coopération dans les pays d'Amérique centrale qui se réunissaient périodiquement pour adopter des politiques et des stratégies communes, et en Argentine et au Venezuela qui avaient prêté leur assistance au Brésil pendant les graves incendies qui avaient éclaté dans l'Etat de Roraima en 1998.
57. Un certain nombre d'amendements au texte du rapport ont été proposés et le Secrétariat en a pris dûment note pour les inclure dans le document final.
58. La Commission a déclaré également que la grande majorité des incendies de forêt étaient d'origine humaine et qu'ils éclataient invariablement dans les zones agricoles adjacentes aux terres forestières. La Commission a donc recommandé que les gouvernements intéressent les ministères de l'agriculture à la question des incendies de forêt, lorsque ces ministères n'étaient pas chargés eux-mêmes des services forestiers.
59. C'est pourquoi les collectivités rurales et agricoles devaient participer aux activités de prévention des incendies.
60. Certains pays ont souligné la nécessité d'améliorer les indices de danger d'incendies afin de renforcer les services d'alerte et de prévention.
61. La Commission a reconnu l'importance d'intensifier la coopération horizontale à cet égard et a demandé à la FAO de faciliter l'échange de connaissances techniques de données d'expériences entre les pays.
62. L'effet préjudiciable des gaz à effet de serre émis lors des incendies de forêt a également été mentionné.
b)Année internationale de la montagne - 2002
63. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/9 "Année internationale de la montagne - 2002".
64. La Commission a été informée qu'en 1998, l'Assemblée générale des Nations Unies avait déclaré 2002 Année internationale de la montagne, reconnaissant par là l'importance du développement durable des zones montagneuses, et avait a invité la FAO à préparer cet événement en tant qu'organisation chef de file, pour tout le système des Nations Unies. En outre, à sa cent quinzième session, le Conseil a recommandé à la FAO d'évaluer les besoins de financement et a proposé un important programme de vulgarisation, des initiatives catalytiques et des activités locales et nationales.
65. La Commission a été informée que l'Année internationale de la montagne avait pour objectifs de mieux sensibiliser l'opinion publique à la question des écosystèmes montagneux et au rôle important qu'ils jouent en remplissant de nombreuses fonctions stratégiques et productives au service de la société, d'encourager la conservation et la mise en valeur durable de ces ressources, et de promouvoir et de défendre le patrimoine culturel des collectivités montagnardes.
66. Les objectifs de l'Année de la montagne devraient être réalisés à l'aide d'une série de mécanismes, incluant la création et l'échange d'informations, la sensibilisation, l'enseignement et la vulgarisation, la documentation sur les meilleures pratiques, la promotion de la législation et de la formulation de politiques et le suivi à différents niveaux.
67. La Commission a aussi été mise au courant des mesures préparatoires prises par la FAO en vue de l'Année internationale de la montagne et a noté avec satisfaction les activités qu'entreprenait le Bureau régional de la FAO avec les pays de la région.
68. La Commission a reconnu l'importance des montagnes d'Amérique latine et des Caraïbes, et notamment leur dimension, le grand nombre de personnes qui y vivent, leurs importantes cultures et leurs ressources naturelles. Elle a également noté l'état de dégradation des écosystèmes montagneux, en particulier des forêts et de la biodiversité, le manque de planification et de gestion intégrée et l'absence de politiques spéciales pour les zones montagneuses.
69. La Commission a reconnu l'importance du secteur forestier dans les zones montagneuses et a déclaré qu'il devrait être intégré à la gestion des autres ressources naturelles au niveau du bassin versant.
70. Certains pays ont fait état de leur expérience à cet égard et ont recommandé que la FAO rassemble et analyse les informations produites au fil des ans afin d'identifier les principaux problèmes et de déterminer le moyen le plus approprié de les surmonter.
71. La Commission a également souligné que c'était dans les zones montagneuses que les bienfaits écologiques procurés par les forêts étaient le plus manifestes, et a donc recommandé à la FAO et aux pays de la région de s'efforcer d'accroître ces avantages.
c) La foresterie et le Protocole de Kyoto
72. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/10 "La foresterie et le Protocole de Kyoto: les questions fondamentales".
73. La Commission a été informée de la Convention-cadre des Nations Unies concernant le changement climatique (CCCC), qui a été adoptée en 1992 pour stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère en vue d'arrêter la détérioration du système climatique mondial due à l'action de l'homme.
74. La Commission a également reçu des informations sur le Protocole de Kyoto, qui représente un engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle a reconnu l'importance de ce protocole qui servirait de mécanisme de mise en oeuvre de la Convention-cadre concernant le changement climatique. Le Protocole contribuait à la réalisation de projets et d'activités qui visent à promouvoir la gestion durable des forêts et l'utilisation de sources d'énergie de substitution.
75. La Commission a reconnu que les pratiques forestières contribuaient à stabiliser le CO2 dans l'atmosphère en maintenant le niveau de carbone dans les forêts grâce à leur protection, leur conservation et leur gestion durable; en accroissant l'absorption nette du CO2 atmosphérique grâce à l'augmentation des superficies boisées; et en réduisant les émissions de CO2 grâce à l'utilisation de la biomasse à la place des combustibles fossiles.
76. La Commission a également reconnu le rôle important que peuvent jouer les forêts dans le cadre du mécanisme de développement propre qui permet aux pays de l'Annexe 1 d'utiliser les réductions d'émissions certifiées résultant d'activités de projet dans des pays non compris dans l'Annexe, ainsi que le prévoit l'article 12 du Protocole de Kyoto.
77. La Commission a pris note avec
satisfaction des activités de la FAO réalisées dans le cadre de la CCCC et du
Protocole de Kyoto et a recommandé qu'elle continue
a fournir son soutien aux pays, dans les débats scientifiques et techniques sur
les retombées de l'inclusion des forêts dans le mécanisme de développement
propre, grâce au renforcement des capacités techniques, à la formation et à la
mise au point de définitions relatives à la forêt. La Commission a également
reconnu l'importance de faire participer les collectivités locales aux débats
sur le mécanisme de développement propre.
78. Plusieurs amendements ont été apportés au rapport soumis par le Secrétariat et ont été dûment pris en compte en vue de leur inclusion dans le document final.
79. Le Secrétariat a présenté le document FO: LACFC/2000/11 "Séminaire en cours de session: Projets d'information sur le secteur forestier et Etude prospective pour l'Amérique latine et les Caraïbes"
80. La Commission a été informée que le séminaire en cours de session avait pour objectif de fournir un aperçu des projets de la Commission européenne (CE) et de la FAO sur les informations concernant le secteur forestier en Amérique latine et aux Caraïbes et de proposer une étude prospective pour cette région à la Commission pour décision et orientation.
81. La Commission a reconnu l'importance d'améliorer la qualité et l'accessibilité des informations forestières qui sont à la base de la planification, de la mise au point et de la formulation des politiques du secteur forestier. Elle a attiré notamment l'attention sur la nécessité de renforcer la capacité du personnel et des institutions s'occupant de la compilation, du traitement et de l'analyse des données sur les forêts.
82. A la suite de nombreuses interventions favorables, la Commission a réitéré son appui à la proposition de la FAO d'entreprendre un projet d'information et d'analyse pour la gestion durable des forêts et une étude sur les tendances et les perspectives du secteur forestier en Amérique latine et aux Caraïbes.
83. La Commission a approuvé la proposition d'entreprendre avec les experts nationaux des activités conjointes relatives au projet d'information forestière et à l'étude sur les tendances et les perspectives.
84. La Commission a attribué une grande importance au renforcement des institutions locales s'occupant de la compilation des informations sur le secteur forestier entreprise dans le cadre du projet "Information et analyse pour la gestion durable des forêts en Amérique latine". Elle a également recommandé l'inclusion des secteurs privé et public et a demandé que les groupes sous-régionaux de la CFALC appuient le projet.
85. La Commission a noté avec intérêt les initiatives de l'OIBT visant à promouvoir la formation aux statistiques forestières dans un certain nombre de pays d'Amérique latine. Elle a également accueilli avec satisfaction la proposition de cette organisation de collaborer avec elle à la préparation de l'Etude prospective sur le secteur forestier pour l'Amérique latine et les Caraïbes.
86. La Commission a recommandé que l'étude prospective comprenne des thèmes tels que les services écologiques procurés par les forêts, les liens entre la société et les forêts, les relations entre les cultures ethniques et les forêts, les produits forestiers non ligneux, les tendances du commerce international, et la contribution du secteur forestier aux économies nationales, pour ne mentionner que quelques-uns des sujets intéressant la région. Elle a aussi recommandé que les activités des projets relatifs à l'information et à l'étude prospective, respectivement, soient étroitement corrélées afin que celles relatives à l'information puissent fournir des données servant à l'étude prospective, y compris les aspects théoriques et pratiques des études sur les chaînes de production.
87. Le Secrétariat a présenté le document FO:LACFC/2000/12 "Ateliers des groupes sous-régionaux de la Commission sur les activités passées et en cours et la préparation des plans de travail".
88. La Commission a rappelé qu'à sa dix-neuvième session (Panama, 1996) elle avait recommandé l'établissement de mécanismes de travail sous-régionaux. Elle avait établi quatre groupes sous-régionaux: Amérique centrale et Mexique, Caraïbes, Amazonie et Cône Sud, le président et les vice-présidents de ces groupes sous-régionaux formant le comité exécutif de la Commission.
89. La Commission a noté que pendant la période précédente, Cuba avait représenté les pays des Caraïbes, Panama ceux d'Amérique centrale et le Mexique, le Pérou le groupe de l'Amazonie et l'Uruguay les pays du Cône sud. Le comité exécutif de la CFALC avait tenu des réunions intersessions à Santiago, en Uruguay, et à Rome, et les groupes sous-régionaux avaient organisé des réunions au Honduras, à la Grenade et à Cuba.
90. La Commission a également rappelé qu'à sa dernière session les groupes sous-régionaux avaient préparé des plans de travail qui comprenaient les activités à mettre en oeuvre pendant la période intersessions.
91. La Commission a décidé que, pendant la session en cours, les groupes sous-régionaux réviseraient leurs plans de travail précédents et rédigeraient de nouveaux plans indiquant les priorités et activités réalisables avant la prochaine session. Tout soutien demandé à la FAO ou à d'autres organisations serait indiqué. Ils devraient prendre en compte les activités prioritaires de la FAO, y compris les programmes forestiers nationaux, l'Année internationale de la montagne et le projet d'information et d'analyse pour la gestion durable des forêts. Les propositions qui en sont issues figurent à l'annexe D.
RÉUNION SATELLITE SUR LES PROGRAMMES FORESTIERS NATIONAUX (PFN)
92. Pour donner suite à la note du Secrétariat sur les programmes forestiers nationaux, (PFN) (Point 4c), une réunion satellite s'est tenue pour mieux analyser ce thème.
93. Les pays ont confirmé l'importance qu'ils accordaient aux programmes forestiers nationaux qui constituaient un cadre global pour les activités de mise en valeur durable des forêts.
94. La réunion a été mise au courant des progrès réalisés dans la concertation internationale sur les forêts, du plan de développement forestier de la Colombie et du programme forestier national du Brésil, ainsi que de l'état d'avancement des propositions pour l'action du Groupe intergouvernemental sur les forêts (GIF) dans sept pays de l'Amérique centrale. Le Programme arbres, forêts et communautés rurales (FTPP) a également été présenté et l'accent a été mis sur la participation des communautés locales à l'élaboration et à la mise en oeuvre des politiques forestières.
95. Le soutien fourni par le groupe des forêts du Bureau régional de la FAO aux PFN de la région a fait l'objet d'un rapport qui faisait état de l'établissement du centre régional d'information et de documentation sur les programmes forestiers nationaux, de la publication quadrimestrielle du bulletin sur le programme forestier national, de l'organisation d'ateliers, de séminaires et de cours à l'appui des PFN pendant lesquels ont été formés plus de 500 forestiers provenant de 30 pays de la région, ainsi que de la création et du fonctionnement d'un réseau de points de contact sur les PFN dans 33 pays de la région pour échanger des informations et renforcer la coopération horizontale entre les pays.
RÉUNION SATELLITE SUR LE PROJET D'INFORMATION POUR L'AMÉRIQUE LATINE
96. La FAO a informé la Commission de la tenue d'une réunion satellite du projet "Information et analyse pour la gestion durable des forêts: intégrer les efforts nationaux et internationaux dans 13pays tropicaux d'Amérique latine".
97. Les objectifs et la portée du projet, ainsi que l'information à fournir par les pays et les différentes étapes de sa mise en oeuvre ont été présentés. L'attention a été appelée sur les ateliers thématiques qui seraient tenus pendant la première étape. Enfin, la liste des coordinateurs nationaux du projet dans les pays respectifs a été donnée.
98. La Commission a été mise au courant des efforts faits pour inclure les pays du Cône sud dans les activités du projet grâce aux fonds du Programme ordinaire ou à des projets appuyant de telles activités.
99. La Commission a recommandé l'inclusion dans le projet des différents éléments des chaînes de production et de l'évaluation des ressources forestières. Elle a aussi souligné la nécessité de tenir compte de la capacité technique installée (matériels et logiciels), de la mise en oeuvre employant des ressources humaines et de la participation des populations rurales autochtones.
100. La Commission a mis l'accent sur l'importance de fournir un soutien aux activités de formation à la formulation des politiques forestières et d'analyse sectorielle.
101. La Commission a insisté sur la nécessité d'introduire les informations rassemblées récemment par les pays des Caraïbes dans l'étude sur les tendances forestières et les perspectives pour l'Amérique latine et les Caraïbes.
102. La Commission a demandé que les questions suivantes soient examinées lors de la prochaine session du Comité des forêts:
103. L'importance d'améliorer la qualité et l'accessibilité des informations forestières qui sont à la base de la planification, de l'élaboration et de la formulation des politiques forestières. L'accent a également été mis sur l'importance de la proposition de la FAO de diriger le projet d'information et d'analyse pour la gestion durable des forêts, ainsi que l'étude prospective pour l'Amérique latine et les Caraïbes.
104. L'importance croissante que jouent les PFN comme cadre global pour la formulation, la planification et la mise en oeuvre du processus forestier dans la région, notamment pour donner suite à la proposition du Forum intergouvernemental sur les forêts. La Commission a aussi noté que le travail de la FAO en faveur des PFN dans la région était un excellent exemple de la coopération efficace qu'elle pouvait fournir en faveur du développement forestier dans les pays de la région.
105. L'importance du secteur forestier dans les zones montagneuses d'Amérique latine et des Caraïbes, et la possibilité fournie par l'Année internationale de la montagne 2002 de mieux sensibiliser l'opinion publique à ces écosystèmes. De même, la nécessité d'intégrer la gestion forestière dans la gestion générale des ressources naturelles au niveau du bassin versant, et d'analyser les expériences des pays à cet égard et d'en tirer des enseignements.
106. Etant donné le rôle important que jouent les forêts dans la mise en oeuvre de la Convention-cadre des Nations Unies concernant le changement climatique, la Commission a demandé que la FAO contribue à renforcer les capacités techniques nationales en fournissant des renseignements et une formation relatives à la convention et à ses instruments.
107. L'importance des groupes sous-régionaux établis dans le cadre de la Commission comme instruments facilitant l'intégration et l'échange d'informations et d'expériences parmi les pays à l'appui de leurs politiques et programmes forestiers nationaux.
108. Du fait que les institutions forestières publiques sont des organes de coordination et d'exécution indispensables pour la mise en valeur durable des forêts dans chaque pays, et que les initiatives nationales et internationales ne sauraient être réalisées efficacement en l'absence d'institutions forestières publiques renforcées, la Commission a recommandé que le Comité des forêts recherche des stratégies appropriées pour promouvoir leur développement dans les pays de la région.
109. Vu les profondes incertitudes qui entourent la façon dont les pays de la région abordent la gestion des forêts indigènes, les différentes attitudes adoptées à cet égard, la nécessité de faire participer les collectivités locales et de créer des avantages et de réaliser le développement durable, les membres de la Commission ont demandé l'aide de la FAO pour faire en sorte que la gestion intégrée des ressources naturelles par les collectivités soit reconnue comme une stratégie valable pour la conservation des forêts.
110. La Commission a estimé qu'il était primordial de renforcer l'action du Comité des forêts de la FAO visant à promouvoir les chaînes de production forestière dans les projets qu'elle met en oeuvre, ainsi que d'autres activités entreprises par le biais du programme de soutien aux programmes forestiers nationaux.
111. La délégation du Guatemala a signalé que lors du premier congrès forestier latino-américain, tenu à Lima, Pérou, en 1999, il avait été convenu que le prochain congrès aurait lieu au Guatemala en 2002.
112. Plusieurs délégations de pays producteurs d'acajou ont souligné la nécessité de renforcer la recherche et l'échange d'informations relatives à ce genre.
113. La Commission a invité la FAO à fournir un appui aux réunions intersessions des groupes sous-régionaux.
114. La Commission a accepté l'offre de la délégation de l'Argentine, faite au nom du Secrétariat de la division des politiques relatives au développement durable et à l'environnement du ministère du développement social et de l'environnement, d'accueillir la vingt-deuxième session de la Commission en 2002.
Adoption de l'ordre du jour.
Élection du Bureau.
La situation de la foresterie dans la région
Présentation de la situation de la foresterie dans la
région
Présentations des groupes sous-régionaux de la
Commission
Rapports de la FAO:
Examen des
activités du programme ordinaire et de terrain, y compris la suite donnée aux
recommandations et demandes formulées par la Commission à sa vingtième session
Évaluation des ressources forestières 2000 (ERF 2000)
Les programmes forestiers dans la région
Réseaux de coopération technique
Activités d'autres organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales dans la région.
Suite donnée à la CNUED et au FIF en matière de foresterie.
Questions techniques:
Prévention et maîtrise des incendies de forêt
Année internationale de la montagne - 2002
La foresterie et le Protocole de Kyoto
Séminaire en cours de session: Projets d'information sur
le secteur forestier et Etude prospective pour l'Amérique latine et les
Caraïbes.
Ateliers des groupes sous-régionaux de la
Commission sur les activités passées et en cours et la préparation des plans de
travail.
Questions régionales identifiées par la
Commission à porter à l'attention du Comité des forêts.
Autres questions.
Date et lieu de
la prochaine session.
Adoption du report.
Helio dos Santos Pereira
Gerente de Projetos de Reflorestamento
Programa Nacional de Florestas
Ministério do Meio Ambiente
Esplanada dos Ministérios, 722 Bloco B 7° andar
CEP 70.688-019, Brasilia D.F.
Tél:
(5561) 3171496
Fax: (5561) 3237936
Email: [email protected]
Thelma Krug
Coordenadora Geral de Observação da
Terra
Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais, INPE
Av. dos Astronautas 1758
C.P.
515
12210-097 São José dos Campos - SP
Tél: (5512) 3456450
Fax: (5512)
3456460
Email: [email protected]
Mariane Bravo Leilie
Primera Secretaria
Embajada de Brasil
Calle 93 # 14 -
20 8° Piso
Santa Fe de Bogotá
Tél: (571) 2180800
Fax: (571)
2188393
Email: [email protected]
Vitor Afonso Hoeflich
Chefe da Embrapa Florestas
Caixa Postal 319
CEP 83411-000
Colombo- PR
Tél: (5541) 6661299
Fax: (5541) 6661276
Email: [email protected]
María Angela Andrade
Directora Técnica de Ecosistemas
Ministerio del Medio Ambiente
Calle 37, N° 8-40, piso 2
Santa Fe
de Bogotá D.C.
Tél: (571) 3323400
Fax: (571) 3406206, 3406207
Email:
[email protected]
Lombardo Tibaquirá
Coordinador de Ecosistemas
Forestales
Ministerio del Medio Ambiente
Calle 37, N° 8-40, piso 2
Santa Fe
de Bogotá D.C.
Tél: (571) 3323400, extensión 342/343
Fax: (571) 3406207, 3406206
Email: [email protected]
Nelson Lozano Castro
Ministerio de Agricultura y
Desarrollo Rural
Coordinador Area de Cadenas
Productivas Forestales
Av. Jimenez No. 7-65
Santa Fe de Bogotá D.C.
Tél: (571)
2822030 - 2845529
Fax: (571) 2831285
Email: [email protected]
Mónica Cuellar
Investigador
IDEAM
Diag. 97 No. 17-60 piso 7
Santa Fe de Bogotá D.C.
Tél:
(571) 6356114
Email: [email protected]
David Ojeda
Subdirector de Ecosistema
IDEAM
Diag. 97 No. 17-60 piso 7
Santa Fe de Bogotá D.C.
Tél.:
(571) 6356114
Fax: (571) 6356003
Email: [email protected]
Gustavo A. Herrera Ch.
Presidente (E)
Corporación Nacional de Investigación y Fomento Forestal
CONIF
Av. Circunvalar No. 16-20
Santa Fe de Bogotá D.C.
Tél: (571)
3429089
Email: [email protected]
Guillermo Londoño
Presidente
Junta Directiva ACOFORE
Cra. 8º
No. 124-80 Int.1
Santa Fe de Bogotá D.C.
Tél: (571) 6129424,6125154
Fax:
(571) 2158818
Email: [email protected]
Fidel Ramos Perea
Viceministro Area Forestal, Café y Cacao
Ministerio de Agricultura
Av.
Independencia y Conill
La Habana
Tél: (537) 818313, 845214
Fax:
(537) 335086, 819731
Email: [email protected]
Elías Linares Landa
Director Nacional Forestal
Dirección Nacional Forestal
Ministerio de Agricultura
Av.
Independencia y Conill La Habana
Tél: (537) 817875,
845476
Fax: (537) 817875
Email: [email protected]
Claudio Cabrera Gaillard
Gerente, Instituto Nacional de Bosques, INAB,
7a. Avenida 12-90 "A", Zona 13
Guatemala, C.A.
Tél: (502) 3618072
Fax: (502) 3618070
Email: [email protected]
[email protected]
Gerardo Paiz Schwartz
Subsecretario Ejecutivo
Consejo Nacional de Areas Protegidas, CONAP
4a. Calle 6-17, Zona 1
Guatemala,
C.A.
Tél: (502) 2201821 al 27
Fax: (502) 2201827 al 30
Email: [email protected]
[email protected]
[email protected]
Julio López Payés
Instituto Nacional de Bosques INAB
Coordinador Fomento y Desarrollo Forestal
7º Ave. 6 -80 Zona 13
Guatemala,
C.A.
Tél: (502) 4402555, 4720746
Fax: (502) 4720746, 361010
Email: [email protected]
[email protected]
Víctor E. Sosa Cedillo
Director General Forestal
Subsecretaría de Recursos Naturales
Secretaría de Medio Ambiente, Recursos Naturales y Pesca,
SEMARNAP
Av. Progreso N° 5, Col. del Carmen - Coyoacán
04100 México, D.F.
Tel: (525)
5542690, 5540625, 5751767
Fax: (525) 5543599, 5540625
Email: [email protected]
Alejandra Nuñez Becerra
Directora General de
Proyectos Especiales
Secretaría de Medio Ambiente,
Recursos Naturales y Pesca, SEMARNAP
Periférico Sur
4209, piso 1,
Col. Jardines en la Montaña
14210 México, D.F.
Tél: (525)
6280845
Fax: (525) 6280877
Email: [email protected]
J. Alfredo Martínez Torres
Subdirector, Secretaría
de Medio Ambiente, Recursos Naturales y Pesca, SEMARNAP
Av. Progreso N° 5, Col. del Carmen, Coyoacán, 04100 México,
D.F.
Tél: (525) 6595323, 6585918
Fax: (525) 5549275, 5549275
Email:
[email protected]
Orlando Ortegano Q.
Director General del Recurso Forestal
Dirección General del Recurso Forestal
Ministerio del Ambiente y de los Recursos Naturales
Centro Simón Bolívar, El Silencio, Torre Sur, piso 22
Caracas
Tél: (582) 4081502,
4081501,4081011
Fax: (582) 4839158
Email: [email protected]
Renzo Silva
Director de Planificación del Recurso
Forestal
Dirección General del Recurso Forestal
Ministerio del ambiente y de los Recursos Naturales
Centro Simón Bolívar, El Silencio,
Torre Sur, piso 22
Caracas
Tél: (582) 4081502, 4081011, 4081010
Fax: (582) 4839158
Email: [email protected]
Glevis M. Lorenzo Peñaloza
Especialista de Industria
y Comercio
Ministerio de la Producción y el Comercio
Av. Libertador cc Los Cedros mzz3
La Florida
Caracas
Tel: (582) 7626848, 7625948,7612442
Fax: (582) 7629864
E-mail: [email protected]
Carlos Eduardo Quintero Briceño
Técnico Administrativo
Ministerio
del Medio Ambiente
Dirección General de Ecosistemas
Calle 37 No. 8-40 piso 2
Santa Fe
de Bogotá, Colombia
Fax: (571) 3406206
Email: [email protected]
Clara Cecilia Mora
Economista
Ministerio del Medio Ambiente
Dirección General de Ecosistemas
Calle 37 No. 8-40 piso 2
Santa Fe
de Bogotá, Colombia
Fax: (571) 3406206
Email: [email protected]
Flor Marina Perilla
Secretaria Ejecutiva
Ministerio del Medio Ambiente
Dirección General de Ecosistemas
Calle 37 No. 8-40 piso 2
Santa Fe
de Bogotá, Colombia
Fax: (571) 3406206
Viviana Alexandra García
Ingeniera Forestal -
asistente
Diag.22 B No. 47-33 Ap.402
Santa Fe de Bogotá, Colombia
Tél.:
(571) 2684900
Email: [email protected]
Claudia Sofía Toledo T
Asistente
Calle 42 No.8-80 Ap.901
Santa Fe
de Bogotá, Colombia
Tél.: (571) 2872437
Fax: (571) 2320107
Email: [email protected]
Wulf Killmann
Directeur
Division des produits forestiers
Département des forêts
FAO
Rome, Italie
Tél: (3906) 57053221
Fax: (3906) 57055618
Email: [email protected]
Simonetta Grassi
Représentante FAO a.i. en Colombie
Apartado Aéreo 5773
Santa Fe
de Bogotá, Colombia
Tél: (571) 3151512, 13
Fax: (571) 3151512
Email: [email protected]
Luis Jorge Pulido Yazo
Oficial de Programas
Representación de la FAO en Colombia
Apartado Aéreo 5773
Santa Fe de
Bogotá, Colombia
Tél.: (571) 3151512
Fax: (571) 3151513
Email: [email protected]
Kyran D. Thelen
Fonctionnaire forestier principal
Secrétaire CFALC
Bureau
régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes
Casilla
10095
Santiago, Chili
Tél:
(562) 3372214
Fax: (562) 3372101/2/3
Email: [email protected]
Torsten Frisk
Fonctionnaire principal
Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes
Casilla 10095
Santiago, Chili
Tél: (562) 3372213
Fax: (562)
3372101/2/3
Email: [email protected]
Carlos Marx R. Carneiro
Conseiller PFN
Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes
Casilla 10095
Santiago, Chili
Tél: (562) 3372187
Fax: (562)
3372101/2/3
Email: [email protected]
Olman Serrano
Chef, Sous-division de l'utilisation
des produits ligneux et non ligneux
Division des
produits forestiers
Département des forêts
Rome, Italie
Tél: (3906) 57054056
Fax: (3906) 57056661
Email: [email protected]
Jorge Malleux
Consultant forestier FRA 2000
Programme d'évaluation des ressources forestières, FORM
Département des forêts
Rome,
Italie
Tél: (3906) 57056608
Fax: (3906) 57055137
Email: [email protected]
Claus M. Eckelmann
Fonctionnaire (gestion des
ressources forestières)
Bureau sous-régional pour les
Caraïbes
P.O. Box 631-C
Bridgetown, Barbados
Tél: (1-246)
4267110, 4267111
Fax: (1-246) 4276075
Email: [email protected]
Becky Ortiz
Assistant chargé des réunions
Département des forêts
Rome,
Italie
Tél: (3906) 57056746
Fax: (3906) 57052151
Email: [email protected]
Michèle Millanès
Assistante chargée des réunions
a.i.
Département des forêts
Rome, Italie
Tél: (3906) 57053641
Fax: (3906) 57052151
Email: [email protected]
Jorge Morales
Oficial Forestal Nacional
Proyecto GCP/RLA/133/EC
Oficina
Regional de la FAO para América Latina y el Caribe
Casilla 10095
Santiago, Chili
Tél: (562) 3372186
Fax: (562)
3372101/2/3
Email: [email protected]
Nancy Ayub A.
Secretaria Grupo Forestal
Oficina Regional de la FAO para América
Latina y el Caribe
Casilla 10095
Santiago, Chile
Tél. (562)
3372215
Fax: (562) 3372101/2/3
Email: [email protected]
Maria Isabel Vergara
Asistente Administrativa
Proyecto GCP/RLA/127/NET
Oficina
Regional de la FAO para América
Latina y el Caribe
Casilla 10095
Santiago, Chile
Tél: (562) 3372188
Fax: (562)
3372101/2/3
Email: [email protected]
Point de l'ordre du jour |
Code |
Titre |
1 |
FO:LACFC/2000/1 |
Ordre du jour provisoire. |
3a |
FO:LACFC/2000/2 |
Situation de la foresterie dans la région Amérique latine et Caraïbes: période 1998-1999. |
4a |
FO:LACFC/2000/3 |
Examen des activités du programme ordinaire et de terrain de la FAO, y compris la suite donnée aux recommandations et demandes formulées par la Commission à sa vingtième session. |
4b |
FO:LACFC/2000/4 |
Evaluation des ressources forestières 2000 (ERF 2000). |
4c |
FO:LACFC/2000/5 |
Les programmes forestiers nationaux dans la région. |
4d |
FO:LACFC/2000/6 |
Réseaux de coopération technique dans le secteur forestier appuyés par le Bureau régional de la FAO pour l'Amérique latine et les Caraïbes. |
6 |
FO:LACFC/2000/7 |
Suite donnée à la CNUED et au FIF en matière de foresterie. |
7a |
FO:LACFC/2000/8 |
Prévention et maîtrise des incendies de forêt. |
7b |
FO:LACFC/2000/9 |
Année internationale de la montagne - 2002. |
7c |
FO:LACFC/2000/10 |
La foresterie et le Protocole de Kyoto: les questions fondamentales. |
8 |
FO:LACFC/2000/11 |
Séminaire en cours de session: projets d'information sur le secteur forestier et étude prospective pour l'Amérique latine et les Caraïbes. |
9 |
FO:LACFC/2000/12 |
Ateliers des groupes sous-régionaux de la Commission sur les activités passées et en cours et la préparation des plans de travail. |
FO:LACFC/2000/INF.1 |
Note d'information |
FO:LACFC/2000/INF.2 |
Calendrier provisoire |
FO:LACFC/2000/INF.3 |
Liste des documents |
FO:LACFC/2000/INF.4 |
Extrait du procès-verbal de la réunion sur la recherche forestière en Amérique latine, Curitiba, Brésil (23-26 novembre 1999) |
Rapport sur les activités prioritaires entreprises dans la sous-région
Promotion de politiques forestières cohérentes et mise en application des programmes forestiers nationaux (PFN):
Échange de données d'expérience; formation en matière de lutte contre les incendies et les ravageurs:
Homologation de critères et indicateurs régionaux au niveau du pays pour en faciliter l'adoption:
d)Évaluation critique de l'état de la recherche forestière et promotion de l'échange de connaissances:
Évaluation des biens et services forestiers et établissement d'un ordre de priorité:
Plan de travail du groupe sous-régional pour l'Amérique centrale et le Mexique
Politiques et planification forestières visant à:
Protection des forêts contre les incendies et les ravageurs:
Critères et indicateurs de durabilité des forêts:
Evaluation de l'état de la recherche forestière:
Produits et services forestiers (évaluation et débouchés):
Rapport sur les activités prioritaires entreprises dans
la sous-région
Le rapport sur le travail du groupe
sous-régional pour l'Amazonie en 1998-2000 a été présenté par M Jorge Malleux,
au nom de la vice-présidence assumée par le Pérou pour la période en jeu.
Le rapport devra être complété par des informations sur le
travail accompli pendant cette période par le Brésil et le Venezuela, que ces
pays fourniront.
La stratégie de travail du groupe
consistera à maintenir ouvertes les voies de communication par le biais de la
vice-présidence et à profiter des réunions internationales auxquelles
participent les pays de la sous-région pour tenir des réunions parallèles sur
des thèmes désignés par le groupe. Les pays établiront donc un programme de
réunions internationales auxquelles ils assisteront, afin d'identifier celles où
des sessions parallèles pourront être tenues.
La
vice-présidence du groupe a entrepris l'élaboration d'un plan de travail en
fonction de ce rapport, organisé la participation à des réunions internationales
et établi un calendrier de mise en oeuvre d'activités liées aux domaines
indiqués ci-dessous.
Domaines de travail du groupe sous-régional pour
l'Amazonie
Les domaines de travail suivants ont été
retenus pour les deux prochaines années:
Objectifs et activités
Le
groupe a défini un objectif clair pour chaque domaine et désigné les activités
propres à le réaliser :
Domaine
1: Critères et indicateurs de gestion durable des forêts naturelles
Objectif: Conclure
l'homologation des critères et indicateurs du Processus de Tarapoto, avec
l'appui du CCT.
Activités:
Recommandation générale
La FAO
devra renforcer la capacité opérationnelle de la vice-présidence du groupe
sous-régional pour l'Amazonie aux fins de la mise en oeuvre du plan de travail.
Délais fixés pour l'exécution des activités principales
Projet: Inventaire et cadastre forestiers
Projet: Système national d'information
Projet: Gestion durable des forêts indigènes
a) Nécessité d'une gestion conjointe de la participation pour les projets d'information et l'étude prospective, avec l'intervention éventuelle d'organisations comme l'IUFRO et en mettant l'accent sur les thèmes suivants:
b) Nécessité de donner suite au projet de gestion durable des forêts indigènes, avec le concours de la Communauté européenne.
c) Inclusion dans les projets d'information sur le secteur forestier et dans l'étude prospective de méthodes d'analyse des chaînes de production et d'évaluation des produits et services procurés par les forêts indigènes et les plantations qui contribuent au développement socioéconomique et environnemental de la région.
d) Echange d'informations sur le secteur forestier (notamment sur l'évaluation des produits et services procurés par les forêts indigènes et les plantations) entre les pays membres du groupe.
e) Inclusion de thèmes intéressant la sous-région dans les études prospectives sur le secteur forestier coordonnées par la FAO.
f) Modifications qu'il est proposé d'apporter à l'ordre du jour des prochaines sessions, pour réserver davantage de temps aux débats des groupes sous-régionaux.
g) Décision de profiter de différents événements nationaux et internationaux pour organiser les réunions du groupe.
h) Diffusion d'informations, à l'intention des coordonnateurs des projets en cours, sur les thèmes susmentionnés intéressant les pays, afin qu'ils puissent être inclus dans les projets.