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DIRECTIVES SUR LES EXIGENCES MINIMALES RELATIVES AU MATERIEL AGRICOLE D’APPLICATION DES PESTICIDES
PREMIERE PARTIE DIRECTIVES SUR LES EXIGENCES MINIMALES : PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTES PAR L’OPERATEUR)
Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture Rome, 2001
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ISBN 92-5-204719-0
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© FAO 2001
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
CONTEXTE
INTRODUCTION
1. Module 1 – SPECIFICATIONS GENERALES
2. Module 2 – CUVE
3. Module 3 – ASSEMBLAGE DE LA LANCE ET TUYAU (Pour PE, PM, PP)
4. Module 4 – ASSEMBLAGE DU PULVERISATEUR pour PC (Tête de pulvérisation,
bouteille et manche)
5. Module 5 – BRETELLES ET REMBOURRAGE
6. Module 6 – SOURCE D’ENRGIE
7. Module 7 – BUSES (Dispositifs de génération des gouttelettes)
REMERCIEMENTS
Ces directives ont été préparées par
MM. T.L. Wiles et D.G. Sharp, de la Société “ T
L Wiles and associates limited ”, Chichester, UK avec l’assistance
du Professeur G.A. Matthews, de l’IPARC», collège Impérial
de Silsoe, Université de Londres. Les précieuses contributions
et commentaires de plusieurs experts internationaux, aussi bien du
secteur public que du secteur privé, sont également
appréciés.
CONTEXTE
Les normes de sécurité et de qualité relatives
aux pulvérisateurs agricoles, n’existent pas dans tous les
pays membres de la FAO, et celles disponibles à l’échelle
internationale ne sont pas toujours appropriées. Depuis 1995,
la FAO-AGSE a travaillé sur la formulation de directives, afin
d’améliorer la sécurité et l’efficacité
du matériel de pulvérisation, le plus communément
utilisé.
Les directives de la FAO sur les normes, sont basées sur celles
existantes au niveau national, européen et international, ainsi
que sur d’autres publications. Elles s’inspirent également
des connaissances approfondies et des expériences sur les normes
internationales relatives aux pulvérisateurs, des experts assignés
au projet, et des expériences d’auteurs sur l’application des
pesticides dans les pays en voie de développement.
Les premières versions des directives de la FAO ont été
approuvées pour publication en mai 1997 par le Panel d’Experts
de la FAO sur les Spécifications de Pesticides, les procédures
d’inscription, les normes d’application et le principe de l’information
et du consentement préalable et le Panel d’Experts de la FAO
du Génie Agricole.
Cette publication est la première révision de ces directives,
incorporant les commentaires et les suggestions reçus des Etats
membres et les nouveaux développements internationaux apparus
depuis 1997. Deux directives sont présentées : la première
comprend des exigences minimales, et la seconde comprend des normes
plus précises et des méthodes d’essai pour la détermination
de la conformité.
Exigences minimales
Un important objectif des directives sur les exigences minimales
est, d’aider la FAO et les autres agences, à s’assurer que
les pulvérisateurs achetés sont aussi bien sans dangers
pour les utilisateurs et pour l’environnement, qu’efficaces et durables
durant leur utilisation. Le prix jouera toujours un rôle important
dans les décisions d’achat ; cependant, même les
modèles des pulvérisateurs les moins chers, devraient
également obéir aux normes minimales de sécurité
et de durabilité.
Ces exigences minimales prennent en considération les équipements
déjà disponibles sur le marché dont bon nombre
y sont déjà conformes. Par conséquent, l’objectif
principal est, que les pays membres doivent les adopter immédiatement,
et puis commencer à éliminer les pulvérisateurs
non conformes et dangereux des marchés nationaux, et finalement
de la scène internationale.
Les directives sur les exigences minimales sont présentées
en deux parties : la première partie couvre les pulvérisateurs
portatifs (portés par l’opérateur) en incluant les buses
rotatives, et la deuxième couvre les pulvérisateurs
tractés, portés et traînés.
Directives sur les normes et les méthodes d’essai
Les directives sur les normes, sont plus strictes que les exigences
minimales, et prévoient plus d’objectifs précis relatifs
à la sécurité du matériel de pulvérisation.
Elles comportent des spécifications et des exigences détaillées,
appuyées par des méthodes d’essai pour mesurer la conformité
de la majorité des pulvérisateurs agricoles fabriqués
ou utilisés dans les pays membres, avec les normes de la FAO.
Ces normes sont le reflet des pratiques de fabrication courantes,
des autres normes nationales et internationales, et de la réalité
des Etats membres sur le terrain.
L’objectif de ces directives concernant les exigences minimales et
les normes est de doter les fabricants et les gouvernements d’un système
pratique et d’assurance de qualité. Chaque pays peut ensuite
décider de la forme et de la rapidité de l’introduction
de ces directives respectives, dans les pratiques nationales et dans
la législation là où c’est approprié.
La série complète comprend les autres directives suivantes
:
Directives sur les procédures relatives à l’inscription,
la certification et le contrôle du nouveau matériel d’application
des pesticides.
Ces directives abordent un moyen supplémentaire permettant
aux gouvernements d’agir sur la sécurité des pesticides,
par le contrôle de la qualité du matériel d’application,
fabriqué dans le pays, ou importé. En incorporant dans
la législation nationale une norme relative aux fabricants
et aux importateurs, où ces derniers déclarent que le
matériel d’application répond aux normes de sécurité
et de durabilité, il devrait être possible de réduire
progressivement, et éventuellement éliminer du marché,
le matériel non conforme.
Directives sur l’organisation de systèmes de contrôle
et de certification des pulvérisateurs agricoles en cours d’utilisation.
Cette publication comprend, le contrôle et la certification
des pulvérisateurs actuellement en service dans les fermes
commerciales. Un besoin urgent s’est fait sentir dans de nombreux
pays, pour s’assurer que les pesticides utilisés dans la production
agricole, sont appliqués par l’intermédiaire du matériel,
sans danger et entièrement fonctionnel. La publication s’applique
aussi bien pour les grands pulvérisateurs pour cultures basses
et arboricoles, que pour les pulvérisateurs portatifs.
Directives sur l’organisation, la mise en œuvre des projets de
formation et les procédures de certification, pour les utilisateurs
du matériel d’application de pesticides.
Ces directives concernent la formation, le contrôle et la certification
de ceux qui utilisent réellement le matériel d’application
de pesticides. Même les pulvérisateurs les plus performants
et les plus entretenus peuvent causer de grands dégâts
quand ils sont entre les mains d’un opérateur inexpérimenté
et par conséquent l’importance de ces directives ne doit pas
être sous estimée.
Deux directives supplémentaires dans la série couvrent
l’application des pesticides par les aéronefs, les pulvérisateurs
pour cultures basses et les pulvérisateurs arboricoles.
Directives sur la bonne pratique de l’application aérienne
de pesticides.
Directives sur la bonne pratique de l’application terrestre de pesticides.
Ces directives ont été préparées, dans
le but d’offrir une aide pratique et des conseils à tous ceux
qui sont impliqués dans l’utilisation des pesticides, pour
la production de nourriture et de fibre, ou dans des programmes de
la santé publique. Ils couvrent les principales techniques
d’application terrestres et aériennes.
PREMIERE PARTIE
DIRECTIVES SUR LES EXIGENCES MINIMALES :
PULVERISATEURS PORTATIFS (PORTES PAR L’OPERATEUR)
1. INTRODUCTION
La première partie des directives de la FAO sur les exigences
minimales, couvre les pulvérisateurs portatifs qui sont, soit
portés manuellement, soit portés sur le dos de l’opérateur.
Elle concerne cinq principaux types de pulvérisateurs :
PE - Pulvérisateur à dos, à pression entretenue,
PM - Pulvérisateur à dos à moteur thermique,
PP – Pulvérisateur à dos à pression préalable
PN – Pulvérisateur à dos pneumatique,
PC – Pulvérisateur centrifuge.
Les appareils de nébulisation ne font pas encore partie du
domaine des directives de la FAO.
Pulvérisateurs centrifuges
Pour les besoins de ces directives, on désigne par pulvérisateur
centrifuge portatif, un appareil comportant une buse rotative (généralement
un disque ou une coupelle) sur laquelle s’écoule le liquide
de pulvérisation générant ainsi des gouttelettes.
Le disque est actionné par un petit moteur électrique
alimenté par une série de piles sèches (piles
de torche) ou de batteries rechargeables portées soit à
l’intérieur du manche accroché à la ceinture
de l’opérateur, soit en bandoulière. Le liquide de pulvérisation
s’écoule sur le pulvérisateur par gravité, à
partir d’une petite bouteille montée sur la tête de pulvérisation,
et /ou à partir d’une nourrice portée sur le dos de
l’opérateur, ou portée en bandoulière.
Choix du pulvérisateur
Il est important que les revendeurs puissent choisir le type de pulvérisateur
le plus approprié à l’utilisation visée. Les
notes ci-dessous vont aider au processus de sélection.
Pulvérisateurs à dos à pression entretenue.
Ces pulvérisateurs sont les plus utilisés dans la catégorie
des appareils portatifs, et sont équipés par l’un de
deux types de pompes. Les pompes à membrane présentent
une option durable quand les applications sont effectuées au
moyen d’une buse. Elles conviennent également aux rampes multi-buses
où des faibles pressions sont recommandées (1 - 2 bars),
par exemple, dans l’application des herbicides.
Les pompes à pistons conviennent pour une utilisation avec
une mono-buse. Elles sont plus recommandées que les pompes
à membrane, dans le cas où des rampes multi-buses nécessitant
de fortes pressions (jusqu’à 4 bars) seraient utilisées.
Les leviers actionnés sous le bras sont préférables,
sauf quand le type de culture en empêche le mouvement.
Pulvérisateurs à dos à Moteur thermique.
Ces unités constituent une bonne option pour les rampes multi-buses,
dans le cas d’un pompage prolongé s’avérant non pratique,
même avec un appareil à piston.
Pulvérisateurs à dos à pression préalable
Les pulvérisateurs à pression préalable sont
nécessaires, quand les conditions de terrain rendent les appareils
à levier impraticables, par exemple, sur des pentes et des
végétations denses. Ils sont aussi utilisés dans
les entrepôts à grain pour traiter la surface des murs.
NB: Le débit diminue au cours du cycle de pression, à
moins qu’une valve de contrôle de débit ne soit placée
dans le pulvérisateur.
Pulvérisateurs à dos pneumatiques
Les pulvérisateurs à dos pneumatiques sont utilisés
quand le nuage de gouttes doit être projeté vers le haut
pour traiter des arbres, mais également ils peuvent être
utilisés pour appliquer un jet horizontal sur des cultures
alignées, ou sur des buissons. Ils peuvent être également
adaptés pour l’application des granules.
N.B. Les pulvérisateurs à dos pneumatiques sont déconseillés
pour l’application des herbicides.
Pulvérisateurs centrifuges
Les pulvérisateurs centrifuges sont particulièrement
commodes et rentables pour l’application de pesticide au cas, où
de grandes superficies doivent être traitées rapidement
de façon manuelle, où l’eau pour les hauts volumes de
bouillie est rare, et où la main d’œuvre n’est disponible que
pour de courte durée. Ils utilisent de fines gouttelettes et
se basent souvent sur des techniques de contrôle, par dérive,
pour atteindre de meilleurs rendements.
Choix des buses
L’approvisionnement en buses correctes (non applicables pour les
pulvérisateurs centrifuges) permet une pulvérisation
plus sûre et plus efficace. Des buses adéquates doivent
être fournies avec le pulvérisateur, pour répondre
aux besoins d’utilisation visés.
- Les buses à fente sont utilisées pour l’application
des produits dans des surfaces planes ; par exemple, pour des
applications foliaires, sur la surface du sol, et pour l’application
des insecticides sur des murs, pour le contrôle des ravageurs
des denrées stockées.
- Les buses à miroir (aussi appelées à impact,
à submersion ou à enclume) sont également utilisées
pour l’application des herbicides, dans le cas où une seule
buse serait utilisée.
- Les buses à jet conique creux sont utilisées pour
l’application générale des insecticides et des fongicides
sur les feuilles, et offre une bonne couverture au niveau des parties
extérieures d’une végétation.
N.B. Les buses à jet réglable, polyvalentes
ne sont pas recommandées dans la protection des plantes. Une
qualité uniforme du jet est difficile à reproduire,
et les utilisateurs ont tendance, avec leurs mains nues, à
régler et à toucher ces types de buses contaminées
par les pesticides.
Pression élevée et dérive
Une des principales sources de contamination de l’opérateur
utilisant des pulvérisateurs portatifs est, la forte pression
(plus de 4 bars) avec des buses à pression liquide. Ces dernières
produisent de fines gouttelettes, sujettes à des dérives,
et des inhalations incontrôlables. Des pressions élevées
peuvent également augmenter les risques de contamination, à
travers la détérioration des organes du pulvérisateur
qui sont à l’origine des principales fuites de bouillie. De
ce fait, un critère-clé dans la conception d’un pulvérisateur
approprié est la présence des systèmes de contrôle
de pression.
Les exigences minimales spécifient les limites de pression
recommandées, pour minimiser les risques potentiels, sans compromettre
l’efficacité de la pulvérisation.
N.B. Les lances ou les pistolets de pulvérisation à
haute pression, communément utilisées pour les cultures
protégées et dans des petites exploitations horticoles,
produisent une forte proportion de gouttelettes inacceptables ayant
des tailles respirables. Le nuage de pulvérisation, généré
par ce type de matériel, représente des risques inacceptables
pour l’homme et une dérive potentielle. Ce matériel
ne doit pas être utilisé en agriculture, ni sous abri,
ni en plein champ.
Utilisation des directives sur les exigences minimales
Pour les besoins de définition de ces directives, les pulvérisateurs
portatifs peuvent être décomposés en plusieurs
« modules de composants « (voir Figure 1). Dans chaque
module, les exigences fonctionnelles, particulièrement en relation
avec la sécurité, sont presque les mêmes pour
tous les types de pulvérisateurs.
Ces directives sur les exigences minimales n’ont pas la prétention
de fournir des normes de qualité et des méthodes d’essai
précises. Ces aspects sont traités dans les directives
accompagnant cette série : “ Directives sur les normes
relatives aux pulvérisateurs agricoles et les méthodes
d’essai ”. Les directives sur les exigences minimales offrent
une aide pratique, pour permettre aux revendeurs, ainsi qu’aux autres
agences, d’éviter l’acquisition, ou l’homologation, de pulvérisateurs
de qualité et de conception limitées, pouvant compromettre
la sécurité de l’opérateur et de l’environnement.
Figure 1 Modules des composants du pulvérisateur portatif
1. Module 1 - SPECIFICATIONS GENERALES
Pour les PE, PM, PP, PN et PR.
Les pulvérisateurs portatifs agricoles doivent être
sans dangers, fiables et aptes à travailler efficacement dans
des conditions réelles de terrain.
Ils doivent être fabriqués à partir de matériaux
résistants et durables, qui ne sont pas prédisposés
à des détériorations abusives pendant le travail
au champ, affectant négativement la sécurité
et l’efficacité, en raison des problèmes de corrosion,
de rouille, de déformation et d’usure prématurée.
Pour être conforme aux normes minimales de la FAO, un pulvérisateur
portatif “ le pulvérisateur ” doit répondre
aux exigences suivantes:
1.1 La masse totale, quand le pulvérisateur est rempli au
terme de sa capacité maximale recommandée par le fabricant,
ne doit pas dépasser 25 kg.
Pour les PC, les directives acceptables relatives à la répartition
de la masse totale sont les suivantes :
- 20 kg au maximum pour une cuve à dos (ou portée
en bandoulière) et une source électrique portée
par une ceinture ou par des bretelles.
- 7 kg pour un manche / boîtier porte piles, une tête
de pulvérisation, une bouteille et une nourrice portée
par les mains quand elle est présente.
1.2 Le pulvérisateur ne doit pas présenter de fuites.
- Vérifier en premier lieu si tous les tuyaux et les
autres connexions sont bien fixés. Ceci est particulièrement
important dans le cas d’un pulvérisateur neuf ;
- Remplir la cuve à la capacité maximale recommandée
par le fabricant, avec de l’eau, sécher soigneusement l’extérieur
du pulvérisateur ainsi que les fixations et, à l’aide
de la gâchette dans les positions de fermeture et d’ouverture,
vérifier les fuites ;
- Procéder à cette opération pour tous
les appareils sans mise sous pression (c’est à dire mis en
action), ensuite pour les PE, les PM et les PP faire fonctionner le
pulvérisateur pour quelques minutes, à la pression recommandée,
et contrôler de nouveau les fuites;
- Accorder une attention particulière aux points sensibles
aux fuites : assemblages de la pompe, connexions de la tuyauterie
et gâchette ;
- Incliner la cuve remplie à sa capacité maximale
recommandée d’un angle de 45°, à partir de la verticale
dans toutes les directions, pour s’assurer qu’elle ne présente
pas de fuites, à partir du couvercle, ou à travers la
valve de prise d’air.
1.3 Le pulvérisateur doit être facile à nettoyer
aussi bien à l’intérieur, comme qu’à l’extérieur.
Les surfaces rugueuses et les recoins peu accessibles doivent être
évités.
1.4 Les surfaces extérieures du pulvérisateur ne doivent,
ni piéger, ni retenir la bouillie.
1.5 Il ne doit pas y avoir d’angles aigus, de surfaces abrasives,
ou de parties saillantes inutiles, qui peuvent blesser l’utilisateur.
1.6 Le pulvérisateur doit être doté d’une poignée,
judicieusement localisée, lui permettant d’être porté
en toute sécurité quand il n’est pas utilisé.
(PE, PM, PP).
1.7 Le pulvérisateur doit être stable et maintenu en
position verticale, sans tomber quand il est posé sur des pentes
allant jusqu’à 15 % (1 sur 7), quelle que soit la quantité
de la bouillie dans la cuve. (PE, PM, PP, PN).
1.8 La maintenance, le réglage et le nettoyage pour tous les
composants du pulvérisateur, doivent être facilement
réalisables sans avoir recours à des outils spéciaux
(c’est à dire des outils spécialement conçus
pour le pulvérisateur).
1.9 Afin de faciliter l’identification exacte des pièces de
rechange, le pulvérisateur doit être marqué clairement
et durablement pour indiquer le nom et l’adresse du fabricant, ainsi
que le nom et le modèle du pulvérisateur.
1.10 Tous les dispositifs de contrôle du débit et de
la pression doivent être réglables à partir de
l’extérieur de la cuve.
1.11 Un dispositif de sécurité doit être incorporé
au pulvérisateur, afin d’éviter des pressions maximales
dépassant 5 bars (PE, PM) et 6 bars (PP) dans n’importe quelle
partie du pulvérisateur. Le liquide en excès doit être
renvoyé à l’intérieur de la cuve.
1.12 Le fabricant doit fournir avec l’appareil, un manuel d’utilisation
clair, simple et bien illustré, en anglais, en français
ou en espagnol, et en une langue commerciale acceptée dans
un marché spécifique pour lequel le pulvérisateur
à été évalué.
1.13 Le manuel d’utilisation doit contenir des instructions pour
:
- l’assemblage initial ;
- l’identification de toutes les pièces de rechange,
accompagnées d’une vue éclatée d’ensemble ;
- le réglage et le calibrage ;
- la réduction des besoins en matière de bouillie
non utilisable ;
- le nettoyage et la sécurité d’évacuation
des liquides de lavage ;
- la maintenance habituelle et le stockage ;
- la sécurité et l’utilisation précise
sur le champ ;
- le relâchement en toute sécurité de la
pression dans la lance, dans le cas d’utilisation d’une valve de régulation ;
(PE, PM, PP)
- le relâchement en toute sécurité de la
pression dans la cuve. (PP)
Il doit fournir les informations sur :
- La durabilité des matériaux de fabrication
du pulvérisateur ;
- la manipulation sans risques des pesticides non dilués,
le mélange des produits chimiques et le remplissage de la cuve
:
- l’élimination des excès de bouillie et des
emballages vides de pesticides ;
- le débit des buses et la qualité du jet (voir
module 7) ;
- les calibres des buses et les pressions de service à
utiliser dans le pulvérisateur (voir module 7) ;
- les précautions à prendre pour réduire
les risques de contamination de l’utilisateur et de l’environnement.
1.14 Le fabricant doit également fournir une garantie écrite
dans le manuel d’utilisation attestant que :
- les parties du pulvérisateur, en contact continue
et directe avec la bouillie, sont fabriquées à partir
de matériaux non absorbants, qui sont adaptés à
l’utilisation des formulations de pesticides homologuées ;
- les parties du pulvérisateur qui sont exposées
habituellement à la lumière directe du jour, sont fabriquées
à partir de matériaux qui ne se dégradent pas
indûment;
- un système pratique est mis en place, permettant un
approvisionnement en pièces de rechange, pendant une période
minimale de cinq ans, après la date de fabrication.
2. Module 2 – CUVE
Pour le PE, PM, PN, PC
2.1 Dans ce module, les cuves des pulvérisateurs centrifuges
désignent tous réservoirs portés manuellement,
sur le dos de l’opérateur, ou portés en bandoulière,
qui sont utilisés pour contenir la bouillie à appliquer
à travers une buse rotative.
2.2 La cuve doit être marquée de manière claire
et durable pour indiquer :
- le niveau maximum de remplissage recommandé par le
fabricant, qui ne doit pas dépasser 95% du volume total de
la cuve ;
- des niveaux intermédiaires de remplissage appropriés.
2.3 Au cours du remplissage, avec le tamis présent, (voir
paragraphe 2.4) le niveau du liquide dans la cuve doit être
clairement visible, au moment ou celui-ci s’approche du niveau maximum
nominal.
2.4 La cuve doit être pourvue d’un tamis situé au niveau
de l’orifice de remplissage, afin de nettoyer l’eau ou la bouillie
quand elles sont introduites.
2.5 Le tamis doit être facilement enlevé et posé
avec des gants. Pour cette opération et pour d’autres contrôles
préconisant des gants, ceux-ci doivent être d’une épaisseur
minimale de 0,5 mm.
2.6 Le tamis doit avoir une dimension d’ouverture des mailles ne
dépassant pas 1,0 mm.
2.7 Les mailles doivent être solidement fixées au corps
du tamis ou en faire partie.
2.8 Le tamis doit être bien fixé permettant la sécurité
et le remplissage facile de la cuve, à partir d’un récipient
non profilé (c’est à dire sans bord ni bec) à
un débit de 25 l/mn, sans débordement, éclaboussure
ou déplacement de son siège.
A titre indicatif : il est suggéré que le tamis
soit encastré dans l’orifice de remplissage qui ne doit pas
être moins de 100 mm de la plus petite dimension.
N.B. Ce paragraphe concerne les cuves des PE, PM, PN et des PC, quand
la nourrice est présente.
2.9 L’orifice de remplissage de la cuve doit être fermé
avec un couvercle qui peut être déverrouillée
et bien verrouillé, en toute sécurité, avec des
gants et sans outils.
2.10 Quand il est fermé, le couvercle ne doit pas collecter
la bouillie.
2.11 Le couvercle ou la cuve doit être équipé
d’une valve de prise d’air.
2.12 Quand un pulvérisateur est équipé d’un
agitateur, celui-ci doit se déplacer librement sans s’accrocher
aux autres parties du pulvérisateur, et doit être facile
à monter et à démonter avec des gants.
pour les pulvérisateurs à dos à pression
préalable (PP)
2.13 Le pulvérisateur doit avoir une capacité minimale
de 5 litres.
2.14 La cuve doit être marquée de manière claire
et durable pour indiquer le niveau maximum nominal de remplissage
(recommandé par le fabricant), qui doit être équivalent
à moins de 75% du son volume total.
2.15 Quand au cours du remplissage, le niveau de la bouillie n’est
pas clairement visible, le volume maximum recommandé par le
fabricant doit être visiblement marqué dans la cuve,
et indiqué dans le manuel d’utilisation.
2.16 Un entonnoir comportant un filtre doit être fourni avec
le pulvérisateur, afin de filtrer l’eau ou la bouillie quand
elles sont versées dans la cuve.
2.17 Le filtre de l’entonnoir doit avoir une dimension d’ouverture
des mailles ne dépassant pas 1,0 mm.
2.18 Le filtre doit être bien fixé à l’entonnoir,
ou en faire partie.
2.19 L’entonnoir doit permettre la sécurité et le remplissage
facile à partir d’un récipient non profilé (c’est
à dire sans bord ni bec) à un débit de 10 l/mn,
sans débordement ni éclaboussure.
2.20 L’orifice de remplissage de la cuve doit être fermé
avec un couvercle, qui peut être déverrouillé
et bien verrouillé en toute sécurité, avec des
gants et sans outils.
2.21 La cuve doit être dotée d’un dispositif de mesure
de pression.
2.22 La cuve doit être pourvue d’une soupape de sécurité,
pour éviter que la pression n’excède les 6 bars.
2.23 La cuve doit être équipée d’un décompresseur,
facilement actionné en utilisant des gants.
2.24 Après pulvérisation, il ne devrait pas être
possible d’enlever le couvercle (ou la pompe), avant que la pression
résiduelle dans la cuve ne soit évacuée.
2.25 Les fixations filetées, liées aux organes sous
pression de la cuve, ayant un diamètre supérieur à
13 mm, doivent être équipées d’un canal, pour
s’assurer que la pression dans la cuve est libérée,
avant que le couvercle (ou la pompe) ne soit démonté.
3. Module 3 - ASSEMBLAGE DE LA LANCE ET TUYAU (Pour les PE, PM,
PP)
Tuyau d’air et tuyau de liquide (Pour PN)
3.1. Les tuyaux de liquide, quand ils sont pliés suivant un
angle de 180° à des températures allant jusqu’à
30° C, ne doivent pas se pincer (s’aplatir).
3.2. Les connexions des tuyaux de pulvérisation doivent être
facilement, ajustables et démontables, en utilisant des gants,
et ne doivent pas présenter de fuites, quand elles sont de
nouveau connectées.
3.3 Les tuyaux de liquide doivent être suffisamment longs pour
permettre un libre mouvement et un positionnement approprié
de la lance pour l’application.
3.4 La longueur minimale de la lance depuis la poignée de
commande jusqu’à la buse, doit être de 500 mm. Pour les
PN la longueur du tuyau d’air, depuis la manette de commande jusqu’à
la sortie d’air, ne doit pas être moins de 400 mm.
3.5 Le pulvérisateur doit être équipé
d’un système de rangement robuste, pour assurer la sécurité
de la lance, ou du tuyau d’air en position de repos.
3.6 La lance doit être munie d’un type de gâchette marche/arrêt,
qui peut être bloqué en position arrêt. Pour les
PN le tuyau d’alimentation du gicleur doit être équipé
d’un robinet marche/arrêt.
3.7 La longueur d’une manette de gâchette mesurée, à
partir du point d’articulation, ne doit pas être moins de 100
mm.
3.8 L’assemblage de la lance (PE, PM, PP) doit inclure un filtre
amovible, avec une dimension d’ouverture des mailles ne dépassant
pas 0,3 mm, facile à monter et à démonter en
utilisant des gants.
3.9 Le filtre amovible dans l’assemblage de la lance (voir paragraphe
3.8) doit être installé avant l’arrivée du liquide
à la gâchette.
3.10 Des buses interchangeables, mais non réglables, (PL,
PM, PP), ou des gicleurs (PN), doivent être fournis avec le
pulvérisateur.
3.11 La pression de service maximale au niveau de la buse ne doit
pas dépasser 4 bars (PE, PM, PP).
3.12 Dans le cas d’installation d’un manomètre, ce dernier
doit être situé après la gâchette «marche/arrêt»
(PE, PM, PP).
4. Module 4 – ASSEMBLAGE DU PULVERISATEUR pour PC (Tête de
pulvérisation, bouteille et manche)
4.1 Dans toutes les positions de travail recommandées, la
tête de pulvérisation doit être située à
une distance minimale de 500 mm, par rapport à toutes les parties
du corps de l’opérateur, pour s’assurer qu’il n’y a aucune
contamination directe de l’opérateur par les gouttelettes du
jet.
4.2 Pour contrôler le débit du liquide, le pulvérisateur
doit être approvisionné de gicleurs interchangeables,
codés en couleur, qui peuvent être changée sans
avoir recours à des outils spéciaux (c’est à
dire sans outils spécialement développés pour
le pulvérisateur).
4.3 Un capuchon doit être fourni avec le pulvérisateur,
pour protéger le disque des dommages physiques quand il n’est
pas utilisé.
4.4 Quand le liquide de pulvérisation est acheminé
vers le disque uniquement à partir de la bouteille (c’est à
dire pas de remplissage à partir d’une cuve), un entonnoir
doit être fourni avec le pulvérisateur.
4.5 L’entonnoir doit permettre à la bouteille d’être
rempli facilement à partir d’un récipient non profilé,
(c’est à dire un récipient sans bord ni bec réservé
normalement aux pesticides) sans débordement, ni éclaboussure,
à un débit de 5 l/mn.
5. Module 5- BRETELLES ET REMBOURRAGE
Pour PE, PM, PP, PN, PC
5.1 Les bretelles et les fixations doivent être robustes et
durables.
5.2 Le fabricant doit fournir une garantie écrite dans le
manuel d’utilisation attestant que : les bretelles et le rembourrage
sont fabriqués à partir de matériaux, non absorbants
et résistants aux détériorations abusives, suite
à des contacts avec des formulations de pesticides homologuées.
5.3 Un pulvérisateur de type PE doit être équipé
d’une ceinture de portage.
5.4 La partie de portage des bretelles doit avoir une largeur minimale
de 50 mm.
5.5 Quand les bretelles sont équipées d’épaulettes
ajustables, celles-ci doivent rester fixes à leur position
réglée, lorsque le pulvérisateur est utilisé.
5.6 Les bretelles, quand elles sont attachées à une
cuve à dos (PE, PM, PN, PC), doivent être facilement
ajustables, quand le pulvérisateur est plein, et en position
de travail sur le dos de l’opérateur.
5.7 Les bretelles doivent être équipées d’un
système de décrochage rapide fonctionnant efficacement
quand la cuve est pleine (PL, PM, PN, PC) et en position de travail
sur le dos de l’opérateur.
5.8 Les cuves à dos doivent être confortables à
porter sur le dos de l’opérateur en position de travail, soit
à travers le profil de la cuve, ou par l’intermédiaire
d’un châssis adapté au dos.
6. Module 6 SOURCES D’ENERGIE
Levier et pompes - PE
6.1 Le levier actionnant la pompe doit avoir une longueur minimale
de 400 mm et doit avoir un arc de mouvement ne dépassant pas
400 mm.
6.2 Le levier doit être conçu pour les gauchers et les
droitiers.
6.3 L’extrémité du levier doit être équipée,
de manière durable, d’une poignée d’une section minimale
de 25 mm et d’une longueur minimale de 100 mm.
6.4 Pour atteindre le débit et la pression de service maximales
recommandés, la pompe doit fonctionner dans un intervalle de
20 à 30 coups par minute.
6.5 Au débit maximum recommandé, la pression mesurée
juste avant la buse ne doit pas varier de ±10%.
Piston manuel et pompe - PP
6.6 Dans le cas d’une pompe manuelle, celle-ci doit produire dans
la cuve, remplie à sa capacité nominale, une pression
de 4 bars, après avoir achevé complètement moins
de 60 coups.
6.7 Quand la pompe est située à l’intérieur
de la cuve, elle doit répondre aux exigences suivantes :
- la poignée de la pompe doit être commode et
facile à utiliser ;
- la longueur interne de la poignée ne doit pas être
moins de 100 mm avec une section minimale de 25 mm ;
- Le pulvérisateur doit être équipé
d’un dispositif, permettant de bloquer l’assemblage du piston dans
sa position de travail la plus basse, pour que l’appareil soit transporté
en toute sécurité par la poignée.
6.8 Le fabricant doit fournir une garantie écrite dans le
manuel d’utilisation assurant que :
- Quand la pompe est actionnée uniquement d’une manière
manuelle et qu’il n’y a pas de possibilités de mise sous pression
d’une source externe, la cuve doit résister à une pression
deux fois supérieure à la pression maximale de travail
(8 bars), sans déformation, ni fuite ;
- Quand le pulvérisateur est équipé d’une
connexion permettant d’être mis sous pression à partir
d’une source extérieure, la cuve doit résister à
une pression cinq fois plus que la pression maximale de travail (20
bars), sans déformation ni fuite.
Le moteur - PM et PN
6.9 Le levier d’accélération doit rester fermement
fixé, dans n’importe quelle position choisie au cours du travail.
6.10 Le moteur doit être équipé d’un mécanisme
d’arrêt instantané facilement accessible par l’utilisateur,
quand le pulvérisateur est en position de travail sur le dos.
6.11 Le moteur doit être équipé d’un mécanisme
de démarrage robuste et sans danger.
6.12 L’échappement doit être :
- dirigé loin de l’opérateur;
- situé sur le coté opposé des commandes
de contrôle ;
- couvert par une protection pour éviter les brûlures
de l’opérateur, ou d’une tierce personne.
6.13 Le moteur doit être isolé du châssis de portage
de l’appareil, grâce à des liaisons anti-vibratoires.
6.14 Le moteur doit être solidement protégé contre
les dommages physiques accidentels.
6.15 Le réservoir de carburant et le robinet d’alimentation
doivent être positionnés, pour minimiser le risque de
renversement du carburant sur le moteur.
6.16 Le robinet de carburant doit être proche de la sortie
du réservoir de carburant et doit être facilement accessible
à l’opérateur, quand le pulvérisateur est en
position de travail.
6.17 Un filtre à carburant, facile à entretenir, doit
être placé dans le tuyau d’alimentation du carburant,
entre le réservoir et le carburateur.
6.18 Un filtre à air, facilement remplaçable, doit
être placé directement à l’entrée du carburateur.
6.19 Les vis de réglage du carburateur doivent être
facilement accessibles, sans que cela ne nécessite, ni démontage,
ni utilisation d’outils spéciaux (c’est à dire des outils
spécialement conçus pour le pulvérisateur).
6.20 Le niveau de bruit aux oreilles de l’opérateur ne doit
pas dépasser 85 dB.
6.21 Le réservoir de carburant doit avoir une capacité
suffisante, pour assurer une durée de travail minimale d’une
heure.
6.22 Quand le moteur à deux temps est utilisé, le réservoir
de carburant doit être marqué durablement, pour indiquer
le mélange carburant/huile exigé.
6.23 Les pièces en mouvement doivent être isolées
par un carter de protection, pour éviter les blessures.
Pompe actionnée par moteur – PM, (ou PN)
6.24 Dans le cas où le moteur entraînerait la pompe
par un système à courroie ou à pignons, une attention
particulière doit être accordée pour installer
une protection adéquate, empêchant les pièces
en mouvement d’être exposées.
Ventilateur actionné par moteur- PN
6.25 Un carter ne mesurant pas plus de 45 cm doit protéger
le ventilateur.
6.26 L’entrée du ventilateur doit être pourvue d’une
grille de protection, avec une dimension d’ouverture des mailles comprise
entre 5 et 10 mm.
7. Module 7 - BUSES (Dispositifs de génération du
jet)
La responsabilité du fabricant du pulvérisateur l’oblige
à se conformer aux exigences ci-après, relatives aux
buses recommandées ou fournies avec le pulvérisateur,
bien que ces informations puissent provenir d’un autre fabricant spécialisé
dans les buses ou les disques rotatifs.
Buses à pression liquide – PE, PM, PP
7.1 Les buses fournies avec un pulvérisateur, ou recommandées,
doivent être fabriquées selon les normes internationales
(ISO).
7.2 Les fabricants des pulvérisateurs doivent inclure dans
le manuel d’utilisation les informations sur :
- les débits des buses et les caractéristiques
relatives aux formes et aux angles du jet à des pressions de
2, 3 et 4 bars;
- la hauteur et l’écartement des buses, pour obtenir
une distribution du volume de bouillie uniforme au niveau de la cible,
quand une rampe munie des buses à fente est recommandée ;
- une méthode pour déterminer quand les buses
sont usées de 125 % de leur débit initial à leur
pression de service recommandée. Dans ce cas, ces buses doivent
être remplacées.
7.3 Pour les buses à fente, le système de support doit
inclure un moyen, permettant une orientation correcte de la buse à
l’intérieur de son porte-buse.
Buses centrifuges - PC
7.4 Le fabricant du pulvérisateur doit inclure dans le manuel
d’utilisation des informations sur :
- les débits (mesurés avec l’eau) ;
- caractéristiques des gouttelettes produites aux débits
des gicleurs et aux vitesses de rotation du disque recommandés ;
- une méthode de contrôle de la buse, pour déterminer
le moment de son remplacement.
7.5 Le débit de n’importe quel gicleur ou inter-gicleurs,
du même code d’identification, c’est à dire quand ils
sont supposés avoir les mêmes caractéristiques,
ne doit pas varier plus de ± 10% du débit nominal.
Diffuseur - PN
Dans le cas où des pulvérisateurs pneumatiques à
dos seraient équipés de diffuseurs, le fabricant doit
inclure dans le manuel d’utilisation de l’appareil, des informations
sur l’intervalle des débits recommandés, pour les différentes
cultures à protéger.
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