Table des matières - Précédente - Suivante
Lorsque la terre est utilisée simultanément ou successivement pour les cultures et les produits forestiers, le système mixte de production est appelé agro-sylvicole. À bien des égards, l'agro-sylviculture dans les zones arides peut représenter une amélioration par rapport aux systèmes traditionnels de culture itinérante, où les agriculteurs abattent les arbres, les arrachent et/ou les brûlent et effectuent des cultures pendant une ou plusieurs années avant de se rendre sur un autre site pour y répéter l'opération.
L'agro-sylviculture est donc essentiellement l'art de cultiver et de gérer les arbres pour obtenir des produits et des avantages forestiers dans un environnement agricole et sur des terres agricoles.
Des systèmes agro-sylvicoles importants et qu'on rencontre souvent dans les zones arides et semi-arides comportent l'utilisation d'arbres sur des terres à cultures, des plantations linéaires telles que brise-vent et rideaux-abris, des jachères forestières avec acacia spp. Les principaux systèmes sont résumés au Tableau 5.
Systèmes mixtes
Les systèmes de production mixtes ou les systèmes couramment appelés agro-forestiers sont définis comme des systèmes dans lesquels l'agriculture, l'élevage et/ou la foresterie sont pratiqués sur la même terre en rotation, simultanément ou spatialement. L'agro-foresterie est un terme qui désigne au mieux toute une série de systèmes et de techniques d'utilisation des sols où deux ou plus des systèmes de production ci-dessus sont volontairement appliqués sur la même terre. Bien entendu, l'agro-foresterie n'est pas un nouveau concept, mais un nouveau terme pour l'utilisation du sol dans les régions arides du monde
Les systèmes d'agro-foresterie ont été classés de différentes façons, selon leur structure physique, leur arrangement dans le temps, l'importance relative et le rôle de leurs composantes, leurs produits et leurs caractéristiques sociales et économiques. Les frontières entre les diverses catégories d'agro-foresterie dans les régions arides ne sont pas très nettes. Il s'agit plutôt d'une gamme continue de systèmes de production mixte.
Le pastoralisme étant l'utilisation dominante des terres dans les zones arides, il est logique que la plupart des systèmes agro-forestiers comprennent l'élevage, dans une mesure plus importante dans les zones arides et moins importante dans les zones semi-arides où il est possible de pratiquer une agriculture pluviale conjuguée à des techniques de collecte et d'épandage de l'eau.
Dans les zones arides et semi-arides faiblement peuplées, l'activité dominante est le pastoralisme ou le sylvopastoralisme. En revanche, dans les zones arides plus peuplées (Afrique sahélienne), une agriculture de subsistance en saison humide est une pratique courante, d'où un certain nombre de systèmes agro-forestiers pluviaux qui comprennent le pâturage: on trouvera au Tableau 5b des exemples de ces systèmes.
TABLEAU 5 a
Espèce |
Système dans lequel on trouve
l'espèce (ou associé) |
Bois de feu |
Bois d'oeuvre |
Bois de ferme léger |
Autres utilisations |
Méthode de multiplication |
Précipitation annuelle et
conditions climatiques/pédologiques |
Acacia arabica (=nilotica) |
Brise-vent, arbres d'ombrage,
jachère arbustive |
XX |
X |
Gousses pour le fourrage |
Semis en place sur butte, en bande
ou en ligne |
Humidité, sols limoneux ou
alluviaux |
|
Acacia albida |
Agro-foresterie |
X |
X |
Gousses et brindilles pour le
fourrage |
Plants de pépinière |
Sols limoneux - sableux |
|
Acacia senegal |
Agro-foresterie |
XX |
Fourrage, gomme arabique |
Semis en place ou plants de
pépinière |
Sols alluviaux, sableux |
||
Casuarina equisetifolia |
Systèmes agro-forestiers
Brise-vent |
XX |
XX |
X |
Tannin, écorce |
Semis en pépinière. Plantations
espacées (1,5 à 2m) ou, si trop serrées, nécessité
d'éclaircissage précoce |
Divers sols |
Prosopis spp. |
Plantations pour bois de feu
Jachère arbustive |
XX |
X |
Fourrage |
Semis en place (si irrigué) ou
plantation de stumps |
Sols secs; pas d'humidité
excessive; pousse sur des sols rocheux et salins |
|
Populus spp. (Syrie) |
Plantation espacée 8x8m
intercalée avec des cultures |
X |
XX |
X |
Feuilles pour le fourrage
aménagées en taillis |
Au départ, boutures, puis
aménagé en taillis |
Climat très sec, <200mm,
terrains irrigués |
Juglans spp. (Syrie) |
Brise-vent et haies vives autour
de cultures irriguées |
X |
XX |
X |
Fruits, fourrage |
Repiquage de semis de pépinière
ou de ferme |
Climat très sec, <200mm,
terrains irrigués |
Dalbergia sissoo
et/ou |
Plantations espacées |
X |
X |
X |
Feuilles pour le fourrage, charbon
de bois (A. nilotica) |
Repiquage de stumps (sissoo) et de
plants provenant de semis en sacs de polyéthylène: A.
nilotica |
Terrains irrigués |
Acacia nilotica (Pakistan) |
Rotation 20-22 ans |
X |
Tableau 5 b: Exemples de systèmes mixtes
Espèces d'arbres |
Système où l'on trouve ces
espèces |
Bois de feu |
Bois d'oeuvre |
Bois de ferme |
Autres utilisations |
Cultures associées |
Remarques |
Parkia clappertonia |
Agro-sylvopastoral, cultures
pluviales |
X |
X |
X |
Recyclage des éléments
nutritifs, fruits, fourrage, couvert/ombrage |
Maïs, coton, sorgho, doliques,
arachides |
Jachère de 2 ans en pâturage
avec apport de fumier et de cendres |
Faidherbia albida |
Agro-sylvopastoral, petite culture
sur des périodes prolongées |
X |
X |
X |
Recyclage des éléments
nutritifs, fruits, fourrage, ombrage |
Maïs, coton, sorgho, doliques,
arachides, mil |
Utilisation des arbres uniquement
pour l'alimentation et les fruits, culture intensive,
environ 1ha de cultures, certains arbres conservés lors
du défrichage |
Acacia senegal |
Agro-sylvopastoral |
X |
X |
X |
Gomme arabique entre 6 ans et 20
ans avec production finale de bois de feu/charbon de bois |
1ère année: plantation d'arbres
+ mil 2ème à 5ème année: mil 6ème à 10ème année:
fauchage de l'herbe des jachères 11ème à 15ème
année: pâturage contrôlé 16ème à 20ème année:
coupe + conversion des arbres + pâturage |
Environ 20 ha divisés en 4
sections avec une rotation de 5 ans - assure l'existence
de 5 à 10 personnes |
Acacia tortilis |
Indirectement: agro-sylvopastoral |
X |
X |
X |
Interception de l'eau sur les
collines: pluie, brume et rosée, pour recharger les
ressources souterraines pour l'irrigation. - fourrage
pour la faune sauvage; - miel, gommes, résines,
médicaments, encens; - fruits; - ombrage pour le
pâturage; - tanins |
Agriculture irriguée à partir de
ressources en eau réalimentées de façon importante
grâce à l'existence d'une couverture arborée sur les
collines |
Pâturage sur taillis, rameaux
coupés courbées et branches partiellement coupées
revers le bas par les nomades. Collecte et production
d'autres produits par les populations sédentaires,
citadines et pratiquant l'agriculture irriguée |
Prosopis cineraria |
Agro-sylvopastoral |
X |
X |
X |
Élagage annuel pour le fourrage
(58-72kg/arbre) 15 à 20% de protéines: 9 à 10 kg de
feuilles sèches/gousses consommées comme denrées
alimentaires Écorce pour le tannage |
Cultures: blé, mil, légumineuses
jachère pâturée |
40-60 arbres/ha. Racines
pivotantes profondes et racines latérales non
traçantes, ombre légère. Résistant à la sécheresse
et au gel |
Zizyphus nummularia |
Sylvopastoral |
X |
X |
14% de couverture fournis par des
arbres poussant naturellement |
Fourrage de graminées |
Accroissement de la production de
fourrage sous frondaison |
FAO/ASDI (1981), India and Sri Lanka, Agroforestery. GCP/INT/347, FLCD programme, Rome. Advisory Committee on the Sahel et al (1983), Agroforestery in the West African Sahel. National Academy of Science, Washington D.C.
Widkens G.E., Goodwin J.R., Field D.V. (1984), Plants for Arid Lands. Proceedings Kew International Conference on Economic Plants for Arid Lands, Kew, U.K. 23-27/7/84 George Allen + UNWIN London.
Dans les pays développés, il n'existe pratiquement pas d'agro-sylvopastoralisme, en dehors de l'utilisation d'espèces fourragères combinées à l'amélioration des pâturages par le réensemencement d'espèces fourragères au sol. Les activités sur ces terres arides consistent essentiellement à réguler le pâturage et à réduire le couvert arboré pour favoriser la production de fourrage herbacé, à éliminer les espèces ligneuses non appétées et à créer des réserves d'arbustes fourragers. Ce travail est généralement effectué sur des terres privées ou en tant que démonstration sur des terres de l'État à l'intention des propriétaires de terrains privés. Le coût élevé de la plantation d'arbres et d'arbustes a conduit à mettre l'accent sur la faisabilité d'une mise en place efficace grâce à des recherches sur diverses méthodes de semis en place (Australie).
Dans d'autres pays comme le Pakistan, la Syrie et le Soudan, une plus grande importance semble être accordée à la production irriguée de bois qu'en Afrique sahélienne, où existe encore une tradition de récolte intégrée de produits des arbres et de l'agriculture.
Compte tenu de la forte pression démographique qui s'exerce sur les terres arides en Inde (dont on dit qu'elles sont les "déserts les plus peuplés du monde" avec, en 1971, 61 habitants en moyenne au km2), la lutte contre la désertification a consisté à maîtriser le pacage et à améliorer l'élevage, qui est la principale occupation des habitants de ces régions arides. Des progrès ont été réalisés grâce à la création d'institutions villageoises telles que coopératives et syndicats de producteurs et à l'amélioration des races de bétail. Dans le même temps, d'autres institutions telles que le Drought Prone Area Programme (DPAP) et le Department of Desert Afforestation and Pasture Development (DDAPD) procèdent à l'élaboration de programmes d'aménagement de parcours en développement. Le Central Arid Zone Research Institute (CAZRI) sélectionne et expérimente aussi des espèces d'arbres à usage multiple pour la régénération des terres dégradées et pour un usage courant, comme le Zizyphus mauritiana pour les vergers en sec dans les zones désertiques.
Sur de nombreuses terres villageoises, les systèmes sylvopastoraux traditionnels et les systèmes mixtes utilisent le Zizyphus nummularia pour la protection et l'amélioration du fourrage au sol et le Prosopis cineraria pour un supplément fourrager, le bois de feu et en tant que plante de couverture à temps partiel pour les cultures.
D'une façon générale, les systèmes agro-forestiers visent à "optimiser" les aspects écologiques et économiques de leurs diverses composantes (par exemple arbres et arbustes/cultures et élevage) pour obtenir une production plus importante, plus diversifiée et plus durable qu'il n'est possible avec une utilisation unique de la terre. Collectivement, les caractéristiques des systèmes agro-forestiers sont deux ou plusieurs espèces de plantes (ou de plantes et d'animaux) dont au moins une est une plante ligneuse pérenne, deux ou plusieurs produits et un cycle de production de plus d'un an.
En bref, les systèmes agro-forestiers ou mixtes peuvent fournir de nombreux biens et services. Selon la situation de la zone aride considérée, ils peuvent:
- accroître les rendements en produits alimentaires et en améliorer la qualité;
- produire du bois de feu plus toute une gamme d'autres matières premières provenant des arbres et des arbustes pour la subsistance de l'agriculteur, pour la vente locale à la communauté rurale et parfois pour l'exportation;
- protéger et améliorer le potentiel productif du sol;
- améliorer les conditions socio-économiques dans les zones rurales en créant des emplois et des revenus et en réduisant les risques par la diversification des cultures.
L'influence de l'homme sur les zones arides et semi-arides où la faune sauvage constitue une ressource importante a été limitée au début par la rareté de l'eau et les maladies du bétail propagées par la faune sauvage.
Les améliorations de la santé publique, de l'élevage et de la lutte contre les maladies animales ont permis à l'homme d'occuper en permanence les terres arides et semi-arides, ce qui s'est souvent traduit par l'élimination ou la diminution du gibier afin de réduire à la fois la concurrence pour le fourrage et l'incidence des maladies. Dans de nombreux écosystèmes arides, les systèmes de production de faune sauvage sont aussi importants que l'élevage du bétail ou au moins le complètent. La chasse est considérée comme vitale par beaucoup de populations comme celle, clairsemée, des bushmen dans le Kalahari, qui en tirent leur viande et leurs peaux. Pour les pasteurs et cultivateurs marginaux dans des zones arides, la faune sauvage a souvent représenté une source d'aliments de secours en période de sécheresse. Dans les années plus favorables, la viande d'animaux sauvages peut compléter et diversifier le régime alimentaire de base.
En fait, la faune sauvage peut être l'une des ressources renouvelables les plus importantes des régions arides, car les populations d'animaux sauvages sont aptes à utiliser de façon variée et souple sur le plan spatial et temporel les ressources de la végétation tout en exigeant relativement peu d'eau. Conjugué à leur résistance aux maladies, leur productivité inhérente et leur adaptation à l'environnement physique, cela leur donne une supériorité par rapport au bétail domestique.
L'instauration d'une utilisation de la faune dans le cadre des systèmes sylvopastoraux (compte tenu du fait qu'elle fait un large usage de la végétation herbacée et ligneuse) est très séduisante pour deux raisons: la première est que dans les zones arides certaines espèces d'animaux sauvages peuvent prospérer dans des conditions et sur de la végétation qui ne conviennent pas au bétail et la seconde est que cela donne la possibilité de conserver la faune dans des conditions socio-économiques qui favorisent normalement beaucoup l'utilisation purement pastorale des terres.
L'utilisation conjointe des ressources en fourrage par le bétail domestique et la faune sauvage nécessiterait une maîtrise et une rationalisation précises du cheptel domestique, la limitation de la consommation de bois de feu et l'approbation ainsi que le soutien de la population locale. Il faudrait aussi concevoir des méthodes spéciales pour chasser les animaux sauvages très mobiles, instaurer un contrôle de qualité des produits et créer des marchés pour ces produits, autant de mesures qui semblent convenir actuellement à de larges superficies de terres privées plutôt que communales.
Là où des terrains de parcours importants pourraient être partagés entre le bétail et la faune sauvage, il devrait y avoir d'excellentes possibilités, dans des conditions climatiques de beau temps sec, de développer l'aménagement de la faune sauvage pour l'industrie touristique.
Le développement des ressources en poisson dans les rivières et les barrages des zones arides constitue un autre complément important à l'apport de protéines dont peuvent bénéficier les populations rurales qui pratiquent l'agriculture, pluviale ou irriguée.
Le potentiel de production de populations de poissons d'eau douce est considérable dans les zones arides et semi-arides. L'industrie de la pêche le long du Niger au Mali est un exemple de cette activité qui nécessite aussi une récolte importante de bois de feu pour sécher et fumer le poisson. Les barrages construits pour lutter contre les inondations, pour l'irrigation et pour la production d'électricité, les canaux créés pour transporter l'eau d'irrigation, les zones irriguées associées, les lacs et les cours d'eau permanents sont des ressources qui ne sont pas gravement touchées en période de sécheresse et qui offrent les possibilités d'une production importante si elles sont aménagées, en particulier si l'on utilise des espèces de poissons à croissance rapide.
5.1 Généralités
5.2 Systèmes de production forestière
5.3 Systèmes sylvopastoraux
5.4 Systèmes de production agro-sylvopastoraux
5.5 Systèmes de production de la faune sauvage
5.6 Aspects socio-économiques et institutionnels
Les possibilités de développement des zones arides sont limitées si on les analyse et si on examine chacune d'elles en termes de possibilité d'utilisation des terres. Les cultures par exemple, en l'absence d'eau pour l'irrigation, offrent des possibilités sub-marginales. Si toutefois l'on intègre les cultures avec l'élevage, les perspectives deviennent moins marginales. Si l'on y associe en outre la foresterie en mettant l'accent sur la production, il est possible d'augmenter encore le potentiel de développement. Lorsque celui-ci comprend les possibilités offertes par la gestion de la faune sauvage et les revenus et avantages qui y sont associés, les perspectives ont plus de chances de ne pas être seulement "marginales" mais rentables. Le problème est donc de savoir comment intégrer aux niveaux local, régional et national les divers systèmes de production et en faire des plans et programmes cohérents de gestion de l'utilisation des terres.
Certains concepts fondamentaux de l'aménagement forestier - que ce soit pour la production forestière ou pour des systèmes sylvopastoraux ou agro-sylvopastoraux - tels que le principe d'un rendement "soutenu", le fait que l'aménagement est inséparable de sa sous-structure technique, que son objectif soit d'accroître et de diversifier la production et que la prospérité économique et sociale de la population soit plus importante que tout sont des notions qu'il convient d'appliquer à l'aménagement des systèmes de production dans les zones arides.
L'aménagement forestier dans ces zones doit cependant être considéré comme une activité spécialisée qui a souvent peu de traits communs avec ses homologues dans les régions tempérées. La mise au point de techniques d'aménagement appropriées aux zones arides souffre d'un certain nombre de lacunes énumérées ci-dessous:
5.2 Systèmes de production forestière
La végétation naturelle des zones arides est ce que ces terres peuvent fournir de mieux dans l'environnement existant. Les végétaux y ont évolué de façon à survivre plutôt qu'à avoir une productivité élevée. Mais lorsqu'on analyse leur production totale, elle est certainement très élevée et l'on pourrait faire beaucoup plus pour améliorer le rendement pour le fourrage, le bois de feu, les fruits et les produits forestiers non ligneux, grâce à des études et à des programmes dans les domaines suivants:
- Informations statistiques sur les ressources ligneuses: ces informations sont indispensables pour le développement de systèmes d'aménagement des terres; non seulement elles manquent souvent mais elles sont difficiles à obtenir. En dehors de la superficie totale, de la qualité des sites et d'autres caractéristiques statiques et dynamiques, des informations plus détaillées sont également nécessaires sur tous les facteurs qui influent sur le développement du couvert végétal. Il faut donc mettre au point et effectuer des enquêtes spécifiques et des inventaires.
- Physiologie et auto-écologie: déterminer les caractéristiques et les besoins de diverses espèces polyvalentes telles que germination des graines, établissement des semis, survie, croissance, production de semences, niveau optimum ou tolérable d'humidité, de température, éléments nutritifs, luminosité, résistance au feu, défoliation, coupe, pacage et autres conséquences de l'utilisation.
- Régénération: aptitude des espèces à fructifier et à se régénérer naturellement et à résister à la concurrence d'autres plantes.
- Brise-vent: données quantitatives sur les avantages d'un accroissement de la productivité des cultures et de l'élevage ainsi que des produits provenant des rideaux-abris eux-mêmes.
Ces types d'information permettraient de mettre au point des techniques appropriées pour l'aménagement de la végétation naturelle. Beaucoup des façons culturales (désherbage, défrichage, éclaircissage, coupe en taillis) utilisées par les forestiers méritent des études particulières pour une adaptation et une application à l'aménagement de la végétation naturelle en vue d'accroître la productivité.
Des données supplémentaires sont également nécessaires pour promouvoir la culture d'arbres à des fins de protection soit en isolés soit en rideaux-abris pour l'amélioration des micro-climats et des paysages arides/semi-arides.