LA FORMATION EN COMMUNICATION POUR LE DÉVELOPPEMENT:
considérant limpérieuse nécessité de la formation en communication pour le développement, tant pour les professionnels de la communication que pour les agents de développement;
considérant que tous les secteurs dactivité de la vie de la nation sont intéressés par la communication pour le développement;
considérant la spécificité des besoins des différents secteurs de développement en matière de formation en communication pour le développement;
considérant les expériences du Niger en matière de formation professionnelle et continue à travers des écoles ou institutions de formation;
considérant quil nexiste pas au Niger dinstitutions de formation initiale en communication pour le développement;
considérant le nombre limité de professionnels de la communication pour le développement;
considérant la nécessité dharmoniser les schémas dintervention des différents partenaires au développement;
LATELIER RECOMMANDE:
que lIFTIC serve de structure de référence dans le domaine de la communication pour le développement et voit ses attributions redéfinies en même temps que lui soit octroyé des moyens matériels, financiers et humains conséquents;
de renforcer les capacités techniques et humaines des autres centres et structures de formation (DIEPS, ISP, IPDR, INJS, CFCA, etc.) en communication pour le développementet définir leur partenariat avec lIFTIC;
que les centres de formation du Niger établissent un partenariat avec les instituts spécialisés en communication pour le développement de la sous-région (CESPA de Bamako, PREFICEP- Abidjan, ISSIC-Dakar, CFA-Lomé);
de créer au niveau de lUniversité de Niamey une filière denseignement et de recherche en communication pour le développement;
que la formation en communication pour le développementsoit inscrite dans le cahier de charges des médias et acteurs de développement;
dorganiser des stages de formation en suivi-évaluation au profit des agents chargés de la communication pour le développement;
dintroduire systématiquement la composante VIH/SIDA dans toutes les activités de développement, de former les communicateurs pour le développement en GED, aux méthodes participatives, en droits humains, en prévention et en gestion des conflits, et en culture de la paix;
de mettre en place un organe multisectoriel de suivi/évaluation de la communication pour le développement;
dimpliquer effectivement les populations dans les sessions de formation en communication pour le développement;
de mettre en place et dexécuter à court terme une politique de formation de formateurs en matière de communication pour le développement;
de mobiliser les ressources nécessaires à lexécution des plans et programmes de formation en communication pour le développement;
dutiliser les moyens de communication traditionnelle/outils et espaces de communication et les outils de communication de proximité;
privilégier la communication traditionnelle dans le cadre national, régional et sous-régional dharmonisation et dorientation des plans de communication;
favoriser les rencontres dans les espaces traditionnels, notamment celles des activités féminines (baptêmes, mariage, etc.);
promouvoir des actions de collecte, de conservation et de diffusion de la tradition orale.
mettre en place une commission de réflexion sur une éventuelle séparation de la production et de la diffusion dans le cadre de la restructuration de lORTN;
décentraliser les stations régionales en vue dune autonomie de diffusion et de production;
respecter léquilibre régional dans limplantation des radios communautaires;
libérer laide à la presse privée afin quelle participe pleinement à la mise en uvre de la PNCD;
dépénaliser le délit de presse pour permettre aux journalistes de jouer véritablement leur rôle.