2.1 Zone sénégalo-mauritanienne (divisions 34.1.3 et 34.3.1)
2.2 Division Sherbro (34.3.3)
Le point de départ pour estimer les prises a été les déclarations à la FAO des différents pays pêchant dans la région. Ces données ont été réajustées par les différentes délégations. Le quadrillage statistique utilisé est celui du COPACE et, pour des raisons de répartition des stocks et de disponibilité des données, les divisions littoral saharien (34.1.3) et Cap-Vert (34.3.1.) ont été regroupées en une seule zone sénégalo-mauritanienne (Fig. 1).
Les statistiques étant généralement fournies par groupes despèces, aucune répartition par espèces na été tentée dans un premier temps. Les prises de sardinelles (Sardinalla aurita et S. maderensis) sont présentées dans le Tableau 1, celles de chinchards (Trachurus trachurus, T. trecae et Caranx rhonchus) dans le Tableau 2, et celles de maquereau (Scomber japonicus) dans le Tableau 3.
En ce qui concerne les sardinelles, les captures des pays riverains sont importantes. Elles constituent ces dernières années 20 à 30 pour cent du total. Pour les pêcheries sénégalaises, seule une longue série chronologique de données complètes existe pour la pêcherie sardinière dakaroise et des estimations ont du être faites pour les autres types de pêche (Fréon et al. - Annexe 3). Les pêches gambiennes et mauritaniennes sont mal connues, seules des données très fragmentaires sont disponibles (Ansa-Emmim, 1978). Leur volume semble cependant relativement faible. Les captures totales ont augmente brutalement en 1970 avec larrivée des flottes de senneurs pour lesquelles les sardinelles sont les principales espèces cibles. Depuis cette date, ces captures sont restées comprises entre 200 000 et 300 000 tonnes par an.
Lessentiel de la pêche des chinchards et du maquereau est effectue par les flottes de pays extérieurs à la zone. Le premier groupe despèces a vu ses prises totales augmenter rapidement au cours du temps et particulièrement entre 1968 et 1971. Depuis cette dernière date les captures se maintiennent entre 400 000 et 500 000 tonnes par an. En ce qui concerne Scomber japonicus, lévolution des prises totales annuelles montre que le maximum de 250 000 tonnes environ a été atteint en 1970 et que depuis cette date les captures ont diminue assez régulièrement et ne sont plus que de 130 000 tonnes environ en 1976.
Les données disponibles sont présentées dans le Tableau 4. Elles concernent les clupéidés: sardinelles et ethmaloses. Les chinchards semblent nêtre capturés quen faible quantité par la seule flotte soviétique. Les captures de maquereau sont négligeables.
La pêche des pays riverains, Sierra Leone et Libéria, représente 60 à 80 pour cent du total.
Les prises totales annuelles de clupéidés montrent une croissance assez régulière et dépasse 60 000 tonnes ces dernières années. Là répartition des prises entre ethmalose et sardinelles nétant pas toujours aisée, on devra interpréter avec prudence les statistiques par espèces. Les captures des chincharfs sont très faibles et ne concernent pratiquement que deux années (1971-1972) durant lesquelles moins de 2 000 tonnes ont été capturées.