Description et analyse des captures et des
rendements
des principales espèces pélagiques
côtières
par
P. FREON1/, B. STEQUERT1/et T. BOELY1/
1/Océanographes biologistes de lORSTOM CRODT, B.P. 2241, Dakar, Sénégal.Bien que les poissons pélagiques côtiers captures par les pêches sénégalaises représentent moins de 10 pour cent des captures totales en poids dans la zone sénégalo-mauritanienne (9° - 26° N), leur importance nen est pas moins grande du fait que très souvent il sagit de jeunes individus qui constituent une grande partie du recrutement des pêche étrangères.
2/Antenne ORSTOM COB, B.P. 337 29273, Brest, CEDEX France.
Trois principaux types de pêches sont pratiques à partir du territoire sénégalais:
- la pêche sardinière dakaroise, de type semi-industriel;Ces types de pêche et les interactions quils représentent ont déjà été décrits dans un cadre plus général (Fréon et al., 1978a). Cet article résume les connaissances acquises sur les pêches sénégalaises et traite plus en détail des données concernant trois espèces dintérêt commercial élevé pour la zone sénégalo-mauritanienne; Sardinella aurita, Sardinella maderensis (S. eba) et Caranx rhonchus.- les pêches artisanales, à la ligne ou aux filets (filets tournants, sennes de plage et filets donnants);
- la pêche des thoniers (canneurs essentiellement) lorsquils effectuent leur approvisionnement en apprât vivant.
1. LA PECHE SARDINIERE DAKAROISE
1.1 Description
Cette pêche, qui a débuté en 1961 avec un bateau, a été décrite et analysée plusieurs fois au cours des dernières années (Champagnat, 1966; Boely et Champagnat, 1969; Boely et Chabanne, 1975). Lévolution du nombre dunités de 1962 à 1977 est présentée dans le Tableau 1.
La pêche se pratique à partir du port de Dakar ou la totalité des prises est débarquée. La flottille est constituée de sardiniers de 25 m de long environ travaillant à laide dune senne tournante coulissante (600 x 40 mètres) remontée par une poulie hydraulique. Les marées sont de courte durée, excédant rarement 24 heures (neuf heures en moyenne en 1977). Les raisons en sont la faible capacité de stockage (25 à 50 tonnes), le mode de conservation (eau réfrigérée par de la glace) et la structure du marche dakarois imposant des apports journaliers. De plus, les mauvaises conditions climatiques au nord de la presquîle du Cap-Vert font que ces sardiniers nopèrent que très rarement dans ce secteur. Ceci explique que leur zone daction préférentielle se situe le long de la Petite Cote du Sénégal, entre Dakar et la Gambie, sur les fonds de 10 à 50 mètres (Fig. 1).
En 1977 par exemple, 80 pour cent de leffort annuel a été applique dans le secteur de Dakar entre 14° - 30° N et 15° N, les pêcheurs préférant diversifier leurs prises ou même voir diminuer leurs rendements et rester près du lieu de débarquement plutôt que de prospecter des zones plus éloignées pour suivre les déplacements dune espèce. Ce trait caractéristique de la pêche dakaroise fait que la zone de pêche des sardiniers na pas varie de façon sensible depuis le début de lexploitation en 1962, et nous autorise à utiliser dans nos calculs les prises et les efforts totaux de la flottille.
1.2 Composition des captures et variations saisonnières
Cinq espèces représentent plus de 90 pour cent des débarquements. La proportion de chacune delles, entre 1966 et 1977, est présentée dans le Tableau 2. Au cours de lannée, ces proportions varient considérablement. Les variations des rendements moyens et lévolution des températures de surface ont été mises en parallèle au cours dun cycle annuel (Fig. 2A et B).
Ainsi il a été possible de distinguer dans les captures des espèces de saison froide (S. aurita adulte et C. rhonchus) et des espèces de saison chaude (S. maderensis, Pomadasys spp. Chloroscombrus chrysurus); par contre les jeunes S. aurita (les juvéniles et les jeunes reproducteurs), sont pêchés toute lannée (Fig. 2b) et constituent lessentiel des captures (Tableau 2).
La composition des apports a varié de façon significative ces quatre dernières années; la diminution des prises de S. aurita sest accentuée ainsi que celle de Pomadasys jubelini, ceci, au profit de S. maderensis et des espèces secondaires telles que Trachurus spp., Caranx carangus et Ethmalosa fimbriata.
Les prises annuelles sont passées de 2 000 tonnes au début de la pêche à 32 000 tonnes en 1973 (Boely et Chabanne, 1975) avec deux paliers successifs. Depuis 1973 et jusquen 1976, il semble que lon ait atteint un nouveau palier puisque les tonnages se sont stabilisés entre 30 000 et 34 000 tonnes, ces tonnages accusent une baisse en 1977 (26 000 tonnes).
1.3 Etude des débarquements et des rendements
La pêche portant simultanément sur plusieurs espèces, leffort exercé est pluri-spécifique. Toutefois, létude des variations dabondance dans les prises montre quen dehors de leurs saisons de présence précédemment définies, les espèces sont rarement capturées dans la zone de pêche préférentielle, ce qui autorise lattribution à chacune delles de leffort de pêche correspondant à sa saison.
Létude de la biologie et des migrations de S, aurita montre que les jeunes individus de lespèce restent présents dans la zone de pêche sardinière jusquà leur première reproduction avant dentamer leur cycle migratoire, alors que les individus adultes nentrent dans la zone dopération de la flottille quau cours de la saison froide (Boely et al., 1978b).
Aussi avons-nous séparé les jeunes individus (juvéniles + jeunes reproducteurs) des adultes et attribue aux premiers leffort annuel alors que seul leffort de saison froide a été applique aux seconds.
Lunité deffort telle quelle a été définie par Boely et Chabanne (1975) a été utilisée, mais une normalisation des efforts de chaque bateau a été nécessaire à partir de 1974 avec lapparition de sardiniers ayant des puissances de pêche différentes (Fréon, 1976). La prise par unité deffort est exprimée en tonnes par dizaines dheures de pêche dun sardinier standard de 25 m (Tableau 3).
Sardinella aurita: individus jeunes
Les juvéniles de 12 à 18 cm (LF) sont capturés essentiellement au cours des cinq premiers mois de lannée alors que des débarquements importants de jeunes reproducteurs (20 à 25 cm le plus souvent) se font toute lannée avec deux maxima, davril à juin et en octobre-novembre (Fig. 2B et 3, Tableau 4) correspondant aux deux périodes de ponte déjà mises en évidence (Boely et al., 1969; Conand F., 1977 et Conand C., 1978).
De 1966 à 1977 les pue présentent des variations de grande amplitude (5 à 12 tonnes/10 heures) qui sont en corrélation inverse avec les variations de leffort de pêche (Fig. 4).
Sardinella aurita: individus adultes
Les maxima dabondance de janvier-février et davril-mai (Fig. 2A, Tableau 4), confirment le schéma de migration décrit par Boely et al., (1978b); ils correspondent au passage maximal des adultes devant la presquîle du Cap-Vert, dabord lors de la descente du stock et ensuite lors de sa remontée. Les dates de leur arrivée et de leur départ dans la pêcherie varient dune année à lautre; elles dépendent, comme lavait supposé Boely (1971), essentiellement des conditions hydroclimatiques dans toute la région. Ainsi en 1967, le premier pic dabondance est inexistant, ce qui peut être rattaché aux températures anormalement élevées de décembre 1966 et de janvier 1967; par contre, en 1968, des captures ont eu lieu tard dans lannée, jusquen juillet, la température étant alors plus basse quà lordinaire (inférieure de 2,7 C à la moyenne mensuelle des 16 dernières années). En 1973, à linverse, le deuxième pic de pue disparaît en mai-juin, le réchauffement des eaux ayant été précoce (température supérieure de 2,7° C à la moyenne du mois de juin).
Afin dobtenir un indice dabondance aussi représentatif que possible et non sous-estime par les périodes ou le poisson nest pas disponible dans la pêcherie, nous navons utilisé dans nos calculs de pue que les efforts des mois durant lesquels ces grands individus ont été débarqués. Des fluctuations annuelles existent mais on peut observer une tendance à la baisse des rendements depuis 1968 (Fig. 4).
Sardinella maderensis
Les captures se font essentiellement au détriment dune seule classe dâge (LF = 18 à 23 cm) pendant la saison chaude, mais des individus plus petits peuvent être capturés en début dannée (Tableau 4, Fig. 3).
Contrairement à lespèce précédente, pour ces dernières années, les rendements sont en très nette augmentation bien que leffort saccroisse rapidement. On observe généralement ce phénomène lors de linstallation dune pêcherie, ce qui nest plus le cas ici. Il résulterait plutôt de lexistence dinteractions entre pêcheries et espèces (Fréon et al., 1978a).
Caranx rhonchus
Les captures concernent des individus jeunes (de 20 à 25 cm; Fig. 3). Elles sont en augmentation depuis le début de la pêcherie (1 700 tonnes en 1977), exception faite dé lannée 1971 (Fig. 4). Deux raisons peuvent être données pour expliquer les faibles débarquements de cette année-là: disponibilité moindre du poisson dans la zone daction préférentielle des sardiniers ou interactions importantes entre la pêche des sardiniers dakarois et les pêches étrangères. De façon générale, on note que les rendements diminuent jusquen 1972 et se stabilisent ensuite.
2. LES PECHES ARTISANALES SENEGALAISES
Elles sont très anciennes et peuvent être ramenées à deux grands types: la pêche au filet et la pêche à la ligne. Au sénégal, ces exploitations artisanales se font à partir de grands points de débarquement. Pour les petits poissons pélagiques, les centres de la côte sud pratique surtout la pêche au filet tournant (filets maillants encerclants et sennes tournantes coulissantes); au contraire, sur la cote nord la pêche à la ligne est prédominante (Fig. 1).
Ce secteur de la pêche est en pleine expansion en raison de laugmentation du nombre dembarcations et surtout du fait de leur motorisation importante depuis 1966. De plus, la technique de capture au filet a évolué avec lapparition des sennes tournantes en 1972-1973.
2.1 La pêche à la ligne
Pour les grands centres de la cote nord (Saint-Louis et Kayar) et de la presquîle (Dakar), cette pêcherie concerne surtout des Caranx rhonchus de grande taille (LF = 30 à 40 cm, Fig. 5).
Lévolution mensuelle des débarquements de cette espèce en 1976 est présentée dans le Tableau 5. La capture totale a été denviron 2 000 tonnes dont près de 70 pour cent proviennent de Kayar durant la saison froide et plus particulièrement en mars-avril. A cette période des concentrations peuvent être localisées au sud de la fosse de Kayar. Létude des rendements montre également que ces poissons se rencontrent un peu plus tard (juin) au niveau de Saint-Louis. Sur la cote sud, les prises sont moindres (moins de 100 tonnes) et la pêche débute plus tôt (février). Ces variations dabondance dans les différents centres correspondent à une migration du poisson (Boely et al., 1978a)
2.2 La pêche au filet
On peut distinguer quatre grands types dengins. Les filets maillants encerclants et la senne tournante sont les principaux, tandis que les filets dormants et la senne de plage ont une importance moindre. Les données de prise et deffort dont nous disposons pour le principal centre de pêche situe à Mbour couvrent deux périodes. La première, allant de la mi-mars 1972 à la mi-septembre 1973, correspond à un plein développement de la pêche au filet maillant encerclant alors que les sennes tournantes ne faisaient quapparaître. Lannée 1977 correspond à la seconde période durant laquelle ces sennes tournantes ont largement remplace les filets maillants.
2.2.1 Les filets maillants encerclants (Fréon et al., 1978b)
Deux types sont utilises au Sénégal: le filet à sardinelles (mailles de 30 mm au carre) et le filet à ethmalose, à mailles plus grandes (40 mm au carré). Le premier ne capture pratiquement que des sardinelles dont plus de 90 pour cent de S. maderensis; pour le second au contraire, Ethmalose fimbriata représente plus de 80 pour cent des prises, le reste étant constitué dArius gambiensis et de Sardinella spp. pour lessentiel. Pour cette raison, ce type dengin est surtout utilisé de juin à octobre, période correspondant à labondance maximale des ethmaloses sur les lieux de pêche. Au contraire les filets à petites mailles, beaucoup plus nombreux, sont employés tout au long de lannée, les sardinelles plates restant toujours présentes dans la zone daction de cette pêcherie (Tableau 6, Fig. 6A et C). Compte tenu de lengin utilisé, la composition de taille des poissons capturés est relativement constante: pour les sardinelles, les longueurs à la fourche varient de 17 à 25 cm, mais les classes de 19 à 23 cm sont de loin les mieux représentées. Les individus plus petits sont capturés le plus souvent en avril-mai (Tableau 7).
Les rendements moyens annuels par sortie en 1972-73 ont été peu différents pour les deux engins, toujours voisins de 950 kg (Fig. 6B). Par contre, la durée moyenne des sorties a été variable; 9 heures pour la pêche avec les filets à sardinelles contre 7,5 heures pour celle utilisant les filets à ethmalose qui sont employés plus près du lieu de débarquement. Au cours dun cycle annuel (mi-mars 1972 à mi-mars 1973), les captures totales des filets maillants encerclants basés à Mbour ont été de 22 000 tonnes environ, dont 90 pour cent pour ceux à sardinelles. Durant la même période, à Joal, des filets à ethmalose étaient en activité de juin à octobre essentiellement et durant le reste de lannée seuls quelques filets à sardinelles étaient utilisés. Les captures des premiers peuvent être estimées à 4 000 tonnes par an, celles des seconds à 2 500 tonnes.
2.2.2 Les sennes tournantes coulissantes (Fréon et Stequert, 1978)
Des essais dadaptation de cet engin à la pêche piroguière ont été entrepris des 1969, mais son apparition dans la pêcherie na été effective quà partir de 1973. Le filet, long de 200 à 300 mètres, est porté par une pirogue de 14 mètres environ à laquelle se joignent une ou deux autres pirogues, parfois plus grandes, chargées du transport du poisson.
La compoisition des captures est très différente de celle des engins précédents surtout en raison du comportement propre à chacune des deux espèces de sardinelles: alors que S. maderensis se disperse horizontalement lorsquelle est encerclée, S. aurita plonge et échappe aux filets maillants. La senne tournante coulissante a donc permis de capturer plus facilement ces sardinelles rondes de plus grande valeur commerciale ainsi que de nouvelles espèces pélagiques côtières et en particulier Pomadasys spp., Caranx rhonchus, Cybium tritor, Brachydeuterus auritus, Chloroscombrus chrysurus, Sphyraena spp., Euthynnus alleteratus et Caranx carangus (Fig. 7). Labondance des sardinelles étant maximale de mars à septembre cest à cette période que leffort de pêche sera le plus élevé (Fig. 8A et C).
Les prises de S. maderensis et de E. finbriata portent sur les mêmes classes dâge que celles des filets maillants encerclants. Pour S. aurita, les jeunes reproducteurs sont les mieux représentés dans les débarquements annuels; seul le pic de décembre 1977 est dû à la capture dindividus adultes (Tableaux 8 et 9, Fig. 8C). La compoisition de taille des espèces secondaires est très variée, de très gros individus étant parfois captures.
Les rendements sont élevés (en moyenne 3,3 tonnes par sortie); ils passent par un maximum en saison chaude ou les trois espèces de clupéidés sont abondantes (Tableau 9, Fig. 8B et C). En 1977, les captures de Mbour ont été de 16 000 tonnes; pour Joal, une première estimation donne le chiffre de 14 000 tonnes (Tableau 9).
En 1972-1973, au cours dun cycle annuel, les prises totales des sennes tournantes ont été estimées à 300 tonnes pour Mbour et 1 500 tonnes pour Joal.
2.2.3 Les sennes de plage
Ce type dexploitation très ancien est surtout pratique aux environs de Dakar et na guère évolué. Les poissons captures sont essentiellement des juvéniles (5 à 15 cm) pouvant appartenir à de très nombreuses espèces pélagiques ou démersales dont les principales sont: Sardinella maderensis, Sardinella aurita, Caranx rhonchus et Brachydeuterus auritus.
Les captures de ces très jeunes poissons ont été assez faibles en poids ces dernières années (50 à 500 kg par coup) mais portent sur des effectifs élevés. Le reste des prises est constitué dune part de prédateurs de ces juvéniles (Euthynnus alleteratus, Cybium tritor, Sphyraena spp.) et dautre part de jeunes reproducteurs despèces pélagiques côtières, pour lessentiel des S. maderensis et des S. aurita de 18 à 25 cm. Actuellement ces sardinelles sont toujours responsables de forts tonnages (10 tonnes et plus pour les grandes sennes). Bien quelles correspondent à des nombres dindividus moins élevés que les précédents, elles assurent la plus grande part des tonnages débarqués. Il est intéressant de noter que ce schéma était différent il y a 5 ou 6 ans, les captures en poids des juvéniles étant alors largement supérieures à celles des jeunes reproducteurs. En 1971 et 1972 par exemple, les résultats de 144 enquêtes détaillées sont présentés dans le Tableau 10. Les pourcentages en poids des prises par espèces sont très variables pour les sardinelles. Aussi en raison de ce qui précède, une étude ultérieure des débarquements par classe de taille sera nécessaire. La prise moyenne a été voisine de 2 tonnes/coup.
Daprès les informations récentes dont nous disposons et connaissant le nombre de sennes de plage en activité au Sénégal (Bergerard et Samb, com. pers.), on peut estimer que la capture totale a été denviron 5 000 tonnes en 1977.
2.2.4 Les filets dormants
Cette famille dengins est très hétérogène (filets de surface ou de fond, filets fixes ou dérivants, mailles différentes, etc.). Les espèces capturées sont variées et appartiennent aussi bien au groupe pélagique que démersal. Leffort de pêche semble stable et les prises sont dimportance négligeable pour léquilibre des stocks. Ces filets sont utilisés tout au long des cotes du Sénégal, même en dehors des grands centres de débarquement.
Mbour fournit un bon exemple de limportance relative de cette pêcherie et des espèces débarquées: en 1977, 260 tonnes ont été capturées (soit: un pour cent du total de la pêche de ce centre) comprenant en particulier 46 pour cent de S. maderensis, 13 pour cent de Caranx rhonchus, 9 pour cent de Cybium tritor et 7 pour cent de E. fimbriata.
2.3 Conclusion sur la pêche artisanale
On peut considérer que lexploitation des poissons pélagiques côtiers par les lignes, les sennes de plage et les filets dormants est secondaire par rapport aux autres types de pêche depuis les dix dernières années. La pêche piroguière au filet est beaucoup plus importante et deux faits marquants ont contribue à modifier profondément sa physionomie depuis 1972-1973:
- le premier correspond au remplacement des filets maillants encerclants par les sennes tournantes coulissantes à partir de 1973-74;Les conséquences de ces changements sont les suivantes:- le deuxième événement est le développement dautres centres de pêche; Joal est redevenu légal de Mbour; plus au sud, à Djiffère, une usine de farine de poisson est entrée en activité dès février 1977 et sur la cote nord les sennes tournantes ont fait leur apparition depuis 1976.
- modification de la composition spécifique des captures, due en particulier au remplacement partiel de S. maderensis par S. aurita (Fig. 7);Bien que toutes les données ne soient pas encore traitées, on peut estimer quen 1972-73, de Dakar à la frontière nord-gambienne, les captures annuelles de la pêche artisanale au filet encerclant étaient denviron 35 000 tonnes dont 65 pour cent de S. maderensis, 20 pour cent de E. fimbriata et 10 pour cent de S. aurita. Cette dernière espèce est aussi débarquée en grande quantité par les pêcheries fluviales de la Gambie et de façon moins importante par celles du Sénégal. Les estimations des prises annuelles pour ces deux pêcheries sont respectivement de 10 000 et 300 tonnes (Scheffers, 1973 et 1976).- augmentation des rendements par sortie; ils sont trois fois plus importants pour les sennes tournantes, amélioration qui dépasse les premières estimations effectuées (Grasset, 1972);
- extension de la zone de pêche à la cote nord et diminution des temps de trajet en mer (multiplication des grands centres de débarquement et acquisition de moteurs plus puissants);
- déplacements des opérations de pêche en fonction des migrations du poisson.
La pêche artisanale pélagique revêt donc une grande importance au niveau de la partie sud du Sénégal; depuis 1977, ses captures en poissons pélagiques côtiers sont environ le double de celles de la pêcherie sardinière dakaroise.
3. LA PECHERIE DES THONIERS
Au début de chaque marée, les thoniers bases à Dakar, canneurs essentiellement, capturent de lappât vivant constitue de petits poissons pélagiques. Cet appât est prélevé le plus souvent dans la baie de Gorée (Fig. 1) avant le départ en haute mer pour la pêche du thon.
La pêche au thon a débuté en 1955 et a fait lobjet détudes permettant de connaître lévolution du nombre de bateaux et de marées (Champagnat, 1968; Champagnat et Le Marrec, 1972; Pianet, com. pers.). Au départ, six thoniers seulement étaient en activité. Leur effectif sest accru jusquen 1963-64 ou il atteignait 63 unités. De 1964 à 1967, celui-ci a diminue (une quarantaine de bateaux) pour remonter jusquà 64 unités en 1970. Depuis cette date, le nombre de canneurs na cesse de diminuer pour se stabiliser autour de 25-30 unités depuis 1973-74.
La principale saison de pêche, telle quelle est pratiquée à partir de Dakar, ne dure que de sept à huit mois, autrefois en saison froide; elle se situe maintenant de mars à novembre (Pianet, com. pers.).
Les prises dappât seffectuent à laide dune petite senne tournante (bolinche), le plus souvent de nuit au Lamparo. La principale caractéristique de cette pêche est que la prise dappât par marée est peu variable quelle que soit labondance du poisson; en effet, le bateau ne quitte la baie que lorsquil a capture une quantité de poisson, comprise entre un minimum de 500 kg et un maximum de 1,5 tonne, indispensable à la pêche au thon. Ainsi, à partir denquêtes effectuées par le CRODT, on constate que les captures ont été en moyenne générale denviron une tonne. Sur cette base de calcul et connaissant le nombre annuel de marées, nous avons évalue les prises de 1958 à 1977. Depuis 1963, elles varient entre 500 et 1 000 tonnes par an (Tableau 11).
Les poissons captures sont essentiellement des jeunes clupéidés et carangidés; à titre dexemple, la composition spécifique pour 1977 a été calculée daprès les renseignements communiqués par les patrons de pêche après chaque marée (Tableau 12).
La taille des individus recherchés est toujours faible, les prises étant effectuées au détriment des jeunes classes dâge (moins de un an). Ainsi, pour les sardinelles et les chinchards, le nombre de poissons au kilogramme, se situe entre 20 et 80, ce qui correspond à des individus dont la taille (LF) est comprise entre 9 et 15 cm.
4. CONCLUSION ET EVALUATION GENERALES DES CAPTURES SENEGALAISES
Il résulte de cette analyse que si les différents types de pêche pratiquée au Sénégal sont bien connus en ce qui concerne le mode de pèche et les espèces capturées, on ne dispose pas de séries chronologiques concernant les prises et les efforts, exception faite pour la pêcherie sardinière dakaroise. Or lévaluation des stocks de la région sénégambienne nécessite impérativement la connaissance de ces données sur plusieurs années, au minimum en ce qui concerne les prises. Aussi, afin de combler cette lacune des estimations de captures ont-elles été effectuées pour les années 1964 et 1977 à partir des éléments suivants:
- données partielles de prise (CRODT et Projet FAO pour 1977, Tableaux 11, 12 et 13);Ces évaluations ne concernent que les trois espèces principales: S. aurita, S. maderensis et C. rhonchus.
- données de rendement des sardiniers dakarois de 1964 à 1977 (CRODT)
- données deffort des thoniers-canneurs de 1964 à 1977 (CRODT)
- évaluation du pare piroguier sénégalais de 1964 à 1977 (DOPM-CRODT).
Les autres espèces ne sont capturées quen faible quantité et essentiellement par les sardiniers dakarois (Tableau 2). Les chiffres sont présentés dans le Tableau 6; on devra les considérer comme des premières approximations et non comme des résultats scientifiques précis. Ce tableau montre une évolution relativement régulière des prises de S. aurita, de 8 000 tonnes en 1964 à 45 000 tonnes environ en 1977. Durant la même période les captures de S. maderensis ont augmente beaucoup moins vite, passant de 19 000 tonnes à 34 000 tonnes environ. Les prises de C. rhonchus ont toujours été de moindre importance; leur évolution semble être moins régulière; elles ont été comprises entre 2 500 tonnes (1972) et 5 100 tonnes (1977) environ.
Il résulte de cette analyse que limpact des pêches sénégalaises sur les stocks de la région sénégambienne nest pas négligeable, en particulier en ce qui concerne les deux espèces de sardinelles. Ces dernières années environ un quart à un tiers du poids total des captures de ces sardinelles dans la zone sénégalo-mauritanienne provient des pêches sénégalaises, ce qui représente une plus grande proportion dindividus lorsque lon sait que les prises portent essentiellement sur des juvéniles et des jeunes reproducteurs (Fig. 3) dont le poids individuel moyen est environ deux fois plus faible que celui des adultes constituant lessentiel des captures des flottes étrangères.
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Tableau 1 - Evolution de la flottille sardinière dakaroise (effectif) de 1962 à 1977
ANNEES |
NOMBRE DE BATEAUX |
1962 à 1965 |
1 |
1966 |
1 à 2 |
1967 à 1968 |
2 à 3 |
1969 |
3 à 4 |
1970 |
2 à 5 |
1971 à 1972 |
3 à 5 |
1973 |
3 à 14 |
1974 |
8 à 15 |
1975 |
8 à 11 |
1976 |
6 à 9 |
1977 |
9 à 11 |
ANNEES
|
PRISE TOTALE (tonnes)
|
Sardinella aurita |
Sardinella maderensis |
Pomadasys spp. |
Chloroscomb. chrysurus |
Caranx rhonchus |
DIVERS |
||||||
tonnes |
% |
tonnes |
% |
tonnes |
% |
tonnes |
% |
tonnes |
% |
tonnes |
% |
||
1962 |
1 886 |
1 2051/ |
64 |
5161/ |
27 |
64 |
3 |
- |
- |
4 |
0,2 |
97 |
5 |
1963 |
4 218 |
2 7031/ |
64 |
1 1581/ |
27 |
203 |
5 |
78 |
2 |
37 |
1 |
39 |
1 |
1964 |
4 990 |
2 8441/ |
60 |
12191/ |
24 |
411 |
8 |
145 |
3 |
320 |
6 |
51 |
1 |
1965 |
6 519 |
3 2911/ |
50 |
1 4111/ |
22 |
1 057 |
16 |
367 |
6 |
307 |
5 |
86 |
1 |
1966 |
8 826 |
4 247 |
48 |
2 198 |
25 |
957 |
11 |
528 |
6 |
810 |
9 |
86 |
1 |
1967 |
8 500 |
4 237 |
50 |
1 170 |
14 |
959 |
11 |
873 |
10 |
795 |
9 |
466 |
5 |
1968 |
14 000 |
7 062 |
50 |
1 795 |
13 |
2 018 |
14 |
1 710 |
12 |
1 147 |
8 |
268 |
2 |
1969 |
18 327 |
9 698 |
53 |
4 779 |
26 |
1 364 |
7 |
802 |
4 |
1 353 |
7 |
331 |
2 |
1970 |
17 199 |
9 389 |
49 |
4 254 |
25 |
1 793 |
10 |
665 |
4 |
1 557 |
9 |
541 |
3 |
1971 |
14 351 |
9 442 |
66 |
2 038 |
14 |
1 654 |
11 |
530 |
4 |
127 |
1 |
560 |
5 |
1972 |
24 975 |
17 255 |
69 |
4 468 |
18 |
982 |
4 |
812 |
3 |
1 161 |
5 |
297 |
1 |
1973 |
31 637 |
17 593 |
56 |
8 613 |
27 |
1 959 |
6 |
727 |
2 |
1 260 |
4 |
1 485 |
5 |
1974 |
33 921 |
17 792 |
53 |
9 982 |
29 |
1 294 |
4 |
684 |
2 |
1 803 |
5 |
2 347 |
7 |
1975 |
30 460 |
12 432 |
41 |
9 495 |
31 |
521 |
2 |
207 |
1 |
1 625 |
5 |
6 180 |
19 |
1976 |
31 011 |
14 800 |
48 |
11 929 |
38 |
337 |
1 |
170 |
0,5 |
1 907 |
6 |
1 492 |
5 |
1977 |
26 380 |
13 146 |
50 |
9 252 |
35 |
804 |
3 |
281 |
1 |
1 656 |
6 |
943 |
4 |
1/Tonnages estimésTableau 3 - Evolution de leffort de pêche des sardiniers dakarois de 1966 à 1977 (exprime en dizaines dheures de pêche dun bateau type).
Années (n) |
Effort total année (n) |
Effort de saison froide déc. (n-1) à mai
(n) |
Effort de saison chaude juin (n) à nov.
(n) |
1966 |
328 |
155 |
171 |
1967 |
271 |
144 |
129 |
1968 |
578 |
260 |
(280) |
1969 |
1 024 |
442 |
592 |
1970 |
1 125 |
536 |
584 |
1971 |
827 |
452 |
366 |
1972 |
1 064 |
477 |
528 |
1973 |
1 679 |
629 |
923 |
1974 |
1 8131/ |
1 1121/ |
8141/ |
1975 |
1 808 |
9411/ |
8231/ |
1976 |
1 8991/ |
1 0181/ |
8431/ |
1977 |
1 5091/ |
8491/ |
7301/ |
( ) EstimationTableau 4 - Fréquences de taille (LF) des sardinelles capturées par les sardiniers dakarois en 1972
1/ Effort de pêche normalise
Sardinella aurita
Classes de taille (LF; cm.
Inférieur) |
Janv. |
Fév. |
Mars |
Avril |
Mai |
Juin |
Juil. |
Août |
Sept. |
Oct. |
Nov. |
Déc. |
11 |
|
0,1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12 |
|
0,3 |
0,4 |
|
0,1 |
|
|
|
|
|
|
|
13 |
1,5 |
0,2 |
1,2 |
0,1 |
0,2 |
|
|
|
|
|
|
|
14 |
2,5 |
0,6 |
1,9 |
0,5 |
1,7 |
0,1 |
|
|
|
|
|
|
15 |
2,5 |
1.1 |
3,1 |
1,3 |
1,9 |
2,3 |
|
|
|
|
|
|
16 |
1,2 |
3,1 |
5,0 |
2,2 |
3,8 |
5,6 |
|
|
|
|
|
|
17 |
0,7 |
4,5 |
6,6 |
3,0 |
7.3 |
10,1 |
|
|
|
|
|
|
18 |
1,5 |
4,9 |
5,7 |
3,1 |
14,9 |
9,8 |
0,5 |
|
0,7 |
|
0,1 |
0,2 |
19 |
3,9 |
5,0 |
5,7 |
3,4 |
13,0 |
13,1 |
1,9 |
|
3,9 |
2,9 |
3,2 |
0,0 |
20 |
8,8 |
8,4 |
8,1 |
3,4 |
8,6 |
14,3 |
4,2 |
|
12,5 |
16,2 |
17,0 |
2,1 |
21 |
11,7 |
6,6 |
10,9 |
5,2 |
18,0 |
25,1 |
6,4 |
13,9 |
20,2 |
28,5 |
23,5 |
10,1 |
22 |
27,7 |
5,6 |
9,1 |
6,6 |
11,4 |
14,4 |
22,0 |
29,1 |
40,6 |
37,0 |
27,2 |
24,2 |
23 |
24,9 |
8,5 |
10,3 |
11,3 |
8,7 |
3,9 |
34,5 |
46,8 |
18,8 |
13,5 |
19,7 |
25.3 |
24 |
7,7 |
6,3 |
11,0 |
9,7 |
4,3 |
0,7 |
25,5 |
8,9 |
2,8 |
1,9 |
7,4 |
16,2 |
25 |
1,3 |
4.6 |
6,2 |
5,8 |
3.1 |
0,7 |
3,6 |
1,3 |
0,5 |
0,1 |
1,9 |
8,8 |
26 |
0,9 |
7,4 |
3,0 |
6,0 |
1,5 |
|
0,7 |
|
|
|
|
5,6 |
27 |
1,2 |
12,6 |
5,1 |
12,9 |
1,2 |
|
0,7 |
|
|
|
|
3,6 |
28 |
1,1 |
11,2 |
4,1 |
14,2 |
0,5 |
|
|
|
|
|
|
2,4 |
29 |
0,7 |
5,7 |
1,9 |
7,6 |
0,1 |
|
|
|
|
|
|
1,5 |
30 |
0,3 |
2,4 |
0,4 |
2,9 |
|
|
|
|
|
|
|
0,1 |
31 |
|
0,9 |
0,2 |
0,7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
32 |
|
0,1 |
0,1 |
0,2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre total dindividus mesures |
1 302 |
2 180 |
3 556 |
2 412 |
1 640 |
799 |
385 |
79 |
398 |
436 |
474 |
583 |
Classes de taille (LF; cm.
Inférieur) |
Janv. |
Fév. |
Mars |
Avril |
Mai |
Juin |
Juil. |
Août |
Sept. |
Oct. |
Nov. |
Déc. |
9 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10 |
|
2,4 |
0,3 |
0,3 |
|
|
|
|
|
|
|
|
11 |
|
10,7 |
5,7 |
3,0 |
0,2 |
|
|
|
|
|
|
|
12 |
0,3 |
11,4 |
9,8 |
2,6 |
5,1 |
|
|
|
|
|
2,0 |
|
13 |
7,5 |
7,6 |
10,6 |
5,4 |
13,1 |
0,2 |
|
|
|
|
3,9 |
|
14 |
21,9 |
6,0 |
7,5 |
9,6 |
13,4 |
3,5 |
|
|
|
|
2,0 |
|
15 |
10,1 |
12,2 |
12,0 |
18,0 |
10,0 |
7,5 |
0,9 |
|
|
|
1,0 |
|
16 |
3,3 |
14,2 |
21,5 |
23,3 |
8,3 |
12,2 |
4,3 |
|
|
|
0,0 |
|
17 |
0,6 |
9,5 |
14,4 |
11.2 |
13,0 |
11,5 |
4,7 |
|
1,1 |
|
0,0 |
|
18 |
0,1 |
1,7 |
4,0 |
12,1 |
7,4 |
23,4 |
3,7 |
|
12,4 |
|
3,9 |
|
19 |
0,1 |
1,1 |
0,3 |
0,5 |
3,0 |
22,2 |
13,4 |
6,9 |
62,1 |
11,3 |
25,6 |
1,1 |
20 |
3,4 |
2,2 |
0,4 |
0,8 |
5,8 |
13,0 |
18,1 |
30,6 |
17,9 |
56,7 |
41,0 |
8,2 |
21 |
20,2 |
7,6 |
2,3 |
7,1 |
12,9 |
4,6 |
17,1 |
55,6 |
4,0 |
25,0 |
19,2 |
32,6 |
22 |
26,4 |
10,2 |
7,0 |
5,8 |
6,5 |
1,0 |
19,7 |
4,2 |
1,7 |
2,7 |
1,2 |
38,6 |
23 |
6,1 |
2,9 |
3,3 |
0,2 |
1,1 |
0,4 |
10,4 |
1,4 |
0.7 |
3,6 |
0,2 |
16,0 |
24 |
0,3 |
0,5 |
0,9 |
|
0,1 |
0,0 |
4,4 |
1.4 |
0,2 |
0,5 |
|
2.5 |
25 |
|
|
0,2 |
|
0,0 |
0,3 |
2,2 |
|
|
0.1 |
|
1,1 |
26 |
|
|
0,1 |
|
0,1 |
0,1 |
0,8 |
|
|
0,1 |
|
|
27 |
|
|
|
|
0,0 |
|
0,3 |
|
|
|
|
|
28 |
|
|
|
|
|
|
0,1 |
|
|
|
|
|
Nombre total dindividus mesurés |
716 |
519 |
2 047 |
37 |
1 039 |
1 093 |
625 |
72 |
205 |
96 |
92 |
170 |
MOIS |
JANV. |
FEVR. |
MARS |
AVRIL |
MAI |
JUIN |
JUIL. |
AOUT |
SEPT. |
OCT. |
NOV. |
DÉC |
TOTAL |
SAINT-LOUIS |
2,2 |
0,1 |
0,7 |
0,3 |
8,3 |
145,7 |
10,6 |
0,8 |
- |
- |
0,4 |
0,2 |
169,3 |
KAYAR |
118,0 |
99,3 |
449,6 |
397,2 |
134,3 |
25,3 |
49,6 |
29,3 |
13,9 |
4,0 |
3,8 |
42,9 |
1 367,2 |
DAKAR |
41,0 |
84,2 |
108,7 |
40,6 |
48,7 |
27,0 |
10,2 |
0,9 |
0,6 |
2,4 |
- |
12,9 |
377,2 |
TOTAL |
161,2 |
183,6 |
559,0 |
438,1 |
191,3 |
198,0 |
70,4 |
31,9 |
14,5 |
6.4 |
4,2 |
56,0 |
1 913,7 |
QUINZAINES
|
FILETS A SARDINELLES |
||||||
SORTIES
|
Prises (qx) et pue (qx/sortie) |
||||||
S. aurita |
S. maderensis |
E. fimbriata |
|||||
Prises |
PUE |
Prises |
PUE |
Prises |
PUE |
||
MARS II 72 |
1275 |
1475 |
1.2 |
15069 |
11.8 |
20 |
0.0 |
AVRIL I 72 |
1099 |
1443 |
1.3 |
11266 |
10.3 |
0 |
0.0 |
AVRIL II 72 |
866 |
806 |
1.0 |
9699 |
11.2 |
0 |
0.0 |
MAI I 72 |
1077 |
1406 |
1.3 |
13690 |
12.7 |
0 |
0.0 |
MAI II 72 |
1147 |
233 |
0.2 |
8571 |
7.5 |
0 |
0.0 |
JUIN I 72 |
861 |
623 |
0.7 |
9000 |
10.5 |
0 |
0.0 |
JUIN II 72 |
693 |
340 |
0.5 |
5336 |
7.7 |
0 |
0.0 |
JUIL. I 72 |
650 |
525 |
0.8 |
5745 |
8.8 |
0 |
0.0 |
JUIL. II 72 |
783 |
461 |
0.6 |
6344 |
8.1 |
10 |
0.0 |
AOUT I 72 |
528 |
105 |
0.2 |
3525 |
6.7 |
4 |
0.0 |
AOUT II 72 |
606 |
19 |
0.0 |
2353 |
3.9 |
62 |
0.1 |
SEPT. I 72 |
520 |
218 |
0.4 |
2750 |
5.3 |
47 |
0.1 |
SEPT. II 72 |
496 |
41 |
0.1 |
4888 |
9.9 |
0 |
0.0 |
OCT. I 72 |
ABSENCE DE DONNEES |
||||||
OCT. II 72 |
743 |
1085 |
1.5 |
4437 |
6.1 |
0 |
0.0 |
NOV. I 72 |
944 |
775 |
0.8 |
4769 |
5.1 |
16 |
0.1 |
NOV. II 72 |
1183 |
1862 |
1.6 |
9954 |
8.4 |
0 |
0.0 |
DEC. I 72 |
920 |
509 |
0.6 |
6226 |
6.8 |
0 |
0.0 |
DEC. II 72 |
858 |
608 |
0.7 |
7845 |
9.1 |
0 |
0.0 |
JANV. I 73 |
872 |
597 |
0.7 |
6477 |
7.4 |
0 |
0.0 |
JANV. II 73 |
033 |
582 |
0.7 |
5834 |
7.0 |
0 |
0.0 |
FEV. I 73 |
928 |
352 |
0.4 |
6756 |
7.3 |
0 |
0.0 |
FEV. II 73 |
873 |
785 |
0.9 |
5365 |
6.1 |
0 |
0.0 |
MARS I 73 |
978 |
4348 |
4.4 |
5095 |
5.2 |
0 |
0.0 |
MARS II 73 |
866 |
421 |
0.5 |
5409 |
6.2 |
3 |
0.0 |
AVRIL I 73 |
957 |
939 |
1.0 |
6566 |
6.9 |
0 |
0.0 |
AVRIL II 73 |
870 |
0 |
0 |
5984 |
7.1 |
0 |
0.0 |
MAI I 3 |
ABSENCE DE DONNEES |
||||||
MAI II 73 |
787 |
135 |
0.2 |
3569 |
4.5 |
0 |
0.0 |
JUIN I 73 |
659 |
158 |
0.2 |
4693 |
7 |
20 |
0.0 |
JUIN II 73 |
648 |
52 |
0.1 |
3322 |
5.1 |
3 |
0.0 |
JUIL. I 73 |
514 |
233 |
0.5 |
2936 |
5.7 |
8 |
0.0 |
JUIL. II 73 |
718 |
59 |
0.1 |
4265 |
6.0 |
15 |
0.0 |
AOUT I 73 |
771 |
358 |
0.5 |
5874 |
7.6 |
303 |
0.4 |
AOUT II 73 |
594 |
55 |
0.1 |
3658 |
6.2 |
0 |
0.0 |
SEPT. I 73 |
540 |
11 |
0.0 |
2210 |
4.1 |
37 |
0.1 |
QUINZAINES
|
FILETS A ETHMALOSE |
||||||
SORTIES
|
Prises (qx) et pue (qx/sortie) |
||||||
S. maderensis |
S. aurita |
E. fimbriata |
|||||
Prises |
PUE |
Prises |
PUE |
PRISES |
PUE |
||
MARS II 72 |
69 |
1 |
0.0 |
0 |
0.0 |
591 |
8.6 |
AVRIL I 72 |
23 |
3 |
0.1 |
0 |
0.0 |
41 |
1.8 |
AVRIL II 72 |
41 |
4 |
0.1 |
0 |
0.0 |
284 |
6.9 |
MAI I 72 |
65 |
13 |
0.2 |
1 |
0.0 |
370 |
5.7 |
MAI II 72 |
51 |
5 |
0.0 |
0 |
0.0 |
88 |
1.7 |
JUIN I 72 |
63 |
3 |
0.0 |
0 |
0.0 |
856 |
13.5 |
JUIN II 72 |
100 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
989 |
9.9 |
JUIL. I 72 |
144 |
19 |
0.1 |
0 |
0.0 |
1874 |
13.0 |
JUIL. II 72 |
221 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
2703 |
12.2 |
AOUT I 72 |
182 |
62 |
0.3 |
0 |
0.0 |
1967 |
10.8 |
AOUT II 72 |
237 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
2657 |
11.2 |
SEPT. I 72 |
246 |
40 |
0.2 |
0 |
0.0 |
2106 |
8.3 |
SEPT. II 72 |
196 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
2490 |
12.7 |
OCT. I 72 |
ABSENCE DE DONNEES |
||||||
OCT. II 72 |
76 |
40 |
0.5 |
7 |
0.1 |
231 |
3.0 |
NOV. I 72 |
173 |
2 |
0.0 |
7 |
0.0 |
254 |
1.5 |
NOV. II 72 |
68 |
10 |
0.1 |
0 |
0.0 |
105 |
1.5 |
DEC. I 72 |
12 |
2 |
0.2 |
0 |
0.0 |
2 |
0.2 |
DEC. II 72 |
6 |
0 |
0.0 |
2 |
0.3 |
0 |
0.0 |
JANV. I 73 |
23 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
JANV. II 73 |
29 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
FEV. I 73 |
16 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
FEV. II 73 |
33 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
MARS I 73 |
30 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
MARS II 73 |
51 |
112 |
2.2 |
7 |
0.1 |
42 |
0.8 |
AVRIL I 73 |
30 |
1 |
0.0 |
0 |
0.0 |
69 |
2.3 |
AVRIL II 73 |
14 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
29 |
2.1 |
MAI I 73 |
- |
ABSENCE DE DONNEES |
|||||
MAI II 73 |
27 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
295 |
10.9 |
JUIN I 73 |
24 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
307 |
12.8 |
JUIN II 73 |
137 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
1092 |
8.0 |
JUIL. I 73 |
218 |
0 |
0.0 |
3 |
0.0 |
1785 |
8.2 |
JUIL. II 73 |
308 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
26S7 |
8.7 |
AOUT I 73 |
166 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
704 |
4.2 |
AOUT II 73 |
247 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
2233 |
9.0 |
SEPT. I 73 |
182 |
0 |
0.0 |
0 |
0.0 |
524 |
2.9 |
Tableau 8a - Fréquences de taille (LF) observées pour les échantillons de sardinelles provenant des débarquements à Mbour (Petite Cote) de la pêche artisanale à la senne tournante en 1977
Sardinella aurita
Classes de taille (LF; cm inférieur) |
Janv. |
Fév. |
Mars |
Avril |
Mai |
Juin |
Juil. |
Août |
Sept. |
Oct. |
Nov. |
Déc. |
8 |
2,0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9 |
7,7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10 |
3,7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11 |
0,9 |
|
0,2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12 |
0,2 |
|
0,4 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13 |
- |
|
0,8 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14 |
- |
|
1.7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15 |
- |
|
0,7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16 |
- |
|
0,3 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17 |
- |
|
0,1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18 |
- |
|
- |
|
|
|
1,1 |
|
|
|
|
|
19 |
- |
|
0,7 |
|
|
|
3,7 |
|
|
|
|
|
20 |
0,1 |
|
1,4 |
0,7 |
0,3 |
0,5 |
4,6 |
0,4 |
|
|
|
|
21 |
0,2 |
|
7,2 |
4,7 |
5,2 |
2,7 |
3.4 |
2,1 |
1,1 |
3,1 |
0,6 |
|
22 |
1,5 |
0,6 |
15,9 |
13,3 |
22,5 |
15,3 |
12,3 |
14,4 |
12,0 |
23.1 |
12,6 |
1,2 |
23 |
8,3 |
1,7 |
15,1 |
26,3 |
30,6 |
29,1 |
29,3 |
35,3 |
38,0 |
35,3 |
19,7 |
3,4 |
24 |
10,7 |
6,8 |
13,1 |
28,3 |
26,3 |
24,6 |
29,9 |
34,5 |
33,7 |
27,5 |
17,9 |
7,6 |
25 |
12,3 |
13,0 |
15,9 |
18,7 |
11,2 |
18,4 |
14,3 |
11,7 |
15,2 |
6,3 |
16,2 |
10,2 |
26 |
11,5 |
10,4 |
9,4 |
4,3 |
3,2 |
7,7 |
1,4 |
1,2 |
|
2,7 |
13,8 |
10,1 |
27 |
9,6 |
18,7 |
6,5 |
1.0 |
0,5 |
0,7 |
|
0,4 |
|
2,0 |
11,4 |
22,2 |
28 |
20,8 |
30,6 |
6,9 |
1,5 |
0,2 |
0,5 |
|
|
|
|
4,8 |
26,8 |
29 |
8,0 |
14,3 |
2.6 |
0,9 |
|
0,4 |
|
|
|
|
3,0 |
15,5 |
30 |
2,0 |
3,8 |
0,7 |
0,3 |
|
0,1 |
|
|
|
|
|
2,8 |
31 |
0,4 |
0,6 |
0,4 |
|
|
|
|
|
|
|
|
0,2 |
32 |
0,1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre total dindividus |
950 |
1 235 |
1 601 |
1 037 |
993 |
816 |
726 |
563 |
92 |
255 |
167 |
645 |
Tableau 9 - Efforts, prises et prises par unité deffort par quinzaine pour la pêche artisanale à la senne tournante basée à MBour en 1977 (Fréon et Stequert, 1978)
QUINZAINES
|
SORTIES (nombre)
|
PRISES (qx) et PUE (qx/sortie) |
|||||||
S. aurita |
S. maderensis |
C. rhonchus |
E. fimbriata |
||||||
Prises |
pue |
Prises |
pue |
Prises |
pue |
Prises |
pue |
||
JANVIER I |
82 |
326 |
4.0 |
498 |
6.1 |
1 |
0.0 |
0 |
0 |
JANVIER II |
71 |
571 |
8.0 |
443 |
6.2 |
1 |
0.0 |
0 |
0 |
FEVRIER I |
69 |
724 |
10.5 |
352 |
5.1 |
196 |
2.8 |
0 |
0 |
FEVRIER II |
91 |
1537 |
16.8 |
363 |
4.0 |
32 |
0.4 |
0 |
0 |
MARS I |
122 |
786 |
6.5 |
1112 |
9.1 |
16 |
0.1 |
0 |
0 |
MARS II |
315 |
3038 |
9.6 |
2804 |
8.9 |
237 |
0.8 |
1 |
0.0 |
AVRIL I |
300 |
6689 |
22.3 |
951 |
3.2 |
19 |
0.1 |
0 |
0 |
AVRIL II |
318 |
9899 |
31.1 |
292 |
0.9 |
0 |
0 |
52 |
0.2 |
MAI I |
295 |
9305 |
31.6 |
199 |
0.7 |
0 |
0 |
0 |
0 |
MAI II |
278 |
10175 |
36.6 |
573 |
2.1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
JUIN I |
229 |
8800 |
38.4 |
746 |
3.3 |
152 |
0.7 |
4 |
0.0 |
JUIN II |
238 |
8395 |
35.3 |
1201 |
5.1 |
36 |
0.2 |
415 |
1.8 |
JUILLET I |
262 |
7804 |
29.8 |
1306 |
5.0 |
38 |
0.2 |
850 |
3.2 |
JUILLET II |
201 |
4074 |
20.3 |
2991 |
14.9 |
0 |
0 |
106 |
0.5 |
AOUT I |
232 |
5736 |
24.7 |
7477 |
32.3 |
0 |
0 |
834 |
3.6 |
AOUT II |
226 |
7225 |
32.0 |
4088 |
18.1 |
0 |
0 |
93 |
0.4 |
SEPT. I |
166 |
1510 |
9.1 |
2331 |
14.0 |
5 |
0.0 |
2597 |
15.6 |
SEPT. II |
162 |
673 |
4.2 |
1930 |
11.9 |
23 |
0.1 |
2570 |
15.9 |
OCTOBRE I |
153 |
9 |
0.1 |
408 |
2.7 |
6 |
0.0 |
1574 |
10.3 |
OCTOBRE II |
220 |
1659 |
7.6 |
2289 |
10.4 |
14 |
0.1 |
424 |
1.9 |
NOVEMBRE I |
203 |
511 |
|
253 |
|
582 |
|
56 |
|
NOVEMBRE II |
210 |
995 |
4.7 |
139 |
0.7 |
764 |
3.7 |
2 |
0.0 |
DECEMBRE I |
219 |
5240 |
23.9 |
347 |
1.6 |
51 |
0.2 |
0 |
0 |
DECEMBRE II |
271 |
10694 |
39.5 |
535 |
2.0 |
60 |
0.2 |
0 |
0 |
TOTAUX et MOYENNES |
4933 |
106375 |
21.6 |
33628 |
6.8 |
2233 |
0.5 |
9578 |
1.9 |
ANNEES |
1971 |
1972 |
NOMBRE DE COUPS DE FILET ENQUETES |
64 |
80 |
PRISE MOYENNE PAR COUP (tonnes) |
1,7 |
1,8 |
Sardinella aurita |
79% |
18% |
Sardinella maderensis |
7% |
58% |
Caranx rhonchus |
1% |
4% |
Brachydeuterus aurita |
7% |
8% |
Divers |
6% |
12% |
Campagnes (de novembre à mai
environ) |
Captures estimées (1 tonne par
marée) |
1958-59 |
199 |
1959-60 |
186 |
1960-61 |
342 |
1961-62 |
384 |
1962-63 |
469 |
1963-64 |
751 |
1964-65 |
482 |
1965-66 |
479 |
1966-67 |
618 |
1968 |
788 |
Années |
Captures obtenues à partir denquête
à bord des bateaux |
1969 |
600 |
1970 |
469 |
1971 |
567 |
1972 |
442 |
1973 |
487 |
1974 |
538 |
1975 |
492 |
1976 |
4001/ |
1977 |
509 |
1/EstimationTableau 12 - Composition spécifique des captures dappât vivant par les thoniers-canneurs en 1977.
|
Total des captures (tonnes) |
POURCENTAGES |
|||||||||||
ESPECES |
|
Jan. |
Fév. |
Mars |
Avr. |
Mai |
Juin |
Juil. |
Août |
Sept. |
Oct. |
Nov. |
Déc. |
Sardinella aurita |
268 |
- |
58 |
- |
43 |
32 |
39 |
95 |
80 |
40 |
14 |
80 |
- |
Sardinella maderensis |
160 |
- |
- |
- |
36 |
42 |
28 |
5 |
15 |
55 |
72 |
20 |
- |
Caranx rhonchus |
19 |
- |
42 |
54 |
21 |
3 |
- |
- |
- |
4 |
7 |
- |
- |
Brachydeuterus auritus |
4 |
- |
- |
36 |
- |
- |
- |
- |
- |
1 |
5 |
- |
- |
Engraulis guineensis |
54 |
- |
- |
10 |
- |
22 |
33 |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Autres |
6 |
- |
- |
- |
- |
1 |
- |
- |
5 |
- |
2 |
- |
- |
Total des captures (en tonnes) |
511 |
- |
1 |
3 |
43 |
93 |
100 |
84 |
77 |
58 |
38 |
14 |
- |
Années |
Types de pêche |
||||
Pêche sardinière dakaroise |
Pèche artisanale aux filets tournants |
Pèche artisanale aux filets dormants |
Pèche à la senne de plage |
Pêche dappât par les thoniers |
|
1964 |
2 844 |
- |
- |
- |
1/ |
1965 |
3 291 |
- |
- |
- |
1/ |
1966 |
4 247 |
- |
- |
- |
1/ |
1967 |
4 237 |
- |
- |
- |
1/ |
1968 |
7 062 |
- |
- |
- |
1/ |
1969 |
9 698 |
- |
- |
- |
60 |
1970 |
9 389 |
- |
- |
- |
50 |
1971 |
9 442 |
- |
- |
- |
320 |
1972 |
17 255 |
- |
- |
1/ |
80 |
1973 |
17 593 |
3 500 (côte sud) de mi-mars 1972 à mi-mars
1973 |
- |
1/ |
190 |
1974 |
17 792 |
- |
- |
- |
130 |
1975 |
12 432 |
- |
- |
- |
220 |
1976 |
14 800 |
330 (côte nord) |
|
- |
250 |
1977 |
13 146 |
30 000 (côte sud) |
20 (Mbour et Joal) |
2 000 |
310 |
1/Données de base partielles disponiblesTableau 14 - Captures (tonnes) de Sardinella maderensis par les divers types de pêche pratiques à partir du Sénégal (enquêtes du CRODT)
- Absence de données de prises ou données très fragmentaires.
Années |
Types de pêche |
||||
Pêche sardinière dakaroise |
Pêche artisanale aux filets tournants |
Pêche artisanale aux filets dormants |
Pêche à la senne de plage |
Pêche dappât par les thoniers |
|
1964 |
1 219 |
- |
- |
- |
1/ |
1965 |
1 411 |
- |
- |
- |
1/ |
1966 |
2 198 |
- |
- |
- |
1/ |
1967 |
1 170 |
- |
- |
- |
1/ |
1968 |
1 795 |
- |
- |
- |
1/ |
1969 |
4 779 |
- |
- |
- |
300 |
1970 |
4 254 |
- |
- |
- |
300 |
1971 |
2 038 |
- |
- |
- |
120 |
1972 |
4 468 |
|
- |
1/ |
260 |
1973 |
8 613 |
23 000 (côte sud) mi-mars 72 à mi-mars 73 |
- |
1/ |
120 |
1974 |
9 982 |
|
- |
- |
180 |
1975 |
9 495 |
- |
- |
- |
120 |
1976 |
11 929 |
140 (côte nord) |
- |
- |
60 |
1977 |
9 252 |
21 000 (côte sud) |
130 (Mbour et Joal) |
2 500 |
110 |
1/Données de base partielles disponiblesTableau 15 - Captures (tonnes) de Caranx rhonchus par les divers types de pêche pratiques à partir du Sénégal (enquêtes du CRODT).
- Absence de données de prises ou données très fragmentaires.
Années |
Types de pêche |
|||||
Pêche sardinière dakaroise |
Pêche artisanale aux filets tournants |
Pêche artisanale aux filets dormants |
Pêche artisanale à la ligne |
Pêche à la senne de plage |
Pêche dappât par les thoniers |
|
1964 |
320 |
- |
- |
- |
- |
1/ |
1965 |
307 |
- |
- |
- |
- |
1/ |
1966 |
810 |
- |
- |
- |
- |
1/ |
1967 |
795 |
- |
- |
- |
- |
1/ |
1968 |
1 147 |
- |
- |
- |
- |
1/ |
1969 |
1 353 |
- |
- |
- |
- |
9 |
1970 |
1 557 |
- |
- |
- |
- |
40 |
1971 |
127 |
|
- |
1/ |
1/ |
2 |
1972 |
1 161 |
|
- |
1/ |
1/ |
30 |
1973 |
1 260 |
0,40 (côte sud, mi-mars 72 à mi-mars 73) |
- |
1/ |
- |
35 |
1974 |
1 803 |
|
- |
1/ |
- |
27 |
1975 |
1 625 |
- |
- |
1/ |
- |
42 |
1976 |
1 907 |
200 (côte nord) |
- |
2 000 (côte nord) |
- |
24 |
1977 |
1 656 |
600 (côte sud) |
30 (Mbour et Joal) |
200 (côte sud) |
150 |
19 |
1/Données de base partielles disponiblesTableau 16 - Estimations des captures (tonnes) des pêches sénégalaises
- Absence de données de prises ou données très fragmentaires.
Années |
Sardinella aurita |
Sardinella maderensis |
Caranx rhonchus |
Total des 3 espèces |
1964 |
8 000 |
19 000 |
3 600 |
30 600 |
1965 |
8 000 |
20 000 |
3 500 |
31 500 |
1966 |
9 000 |
20 000 |
3 900 |
32 900 |
1967 |
10 000 |
16 000 |
3 900 |
29 900 |
1968 |
12 000 |
18 000 |
4 100 |
34 100 |
1969 |
15 000 |
27 000 |
3 100 |
45 100 |
1970 |
15 000 |
25 000 |
4 500 |
44 500 |
1971 |
16 000 |
26 000 |
2 900 |
44 900 |
1972 |
23 000 |
30 000 |
2 500 |
55 500 |
1973 |
28 000 |
31 000 |
4 100 |
63 100 |
1974 |
35 000 |
33 000 |
4 700 |
72 700 |
1975 |
40 000 |
28 000 |
4 700 |
72 700 |
1976 |
45 000 |
33 000 |
5 100 |
83 100 |
1977 |
45 000 |
34 000 |
5 100 |
84 100 |
Fig. 1 - Localisation des différentes pêches
Fig. 5 - Histogrammes de fréquence de taille de Caranx rhonchus: captures annuelles des différents engins de pêche sénégalais au cours dannées types. (Des histogrammes mensuels ont été traces: Boely, sous presse, Bull. IFAN)
A - Variations de leffort pour les deux types de filetFig. 7 - Proportions des principales espèces pour chacun des grands types de pèche au filet à Mbour
B - Variations des pue par engin
C - Variations des pue par espèce (les deux engins réunis)
A - Filet maillant encerclant en 1972-73 au cours dun cycle annuel
B - Senne tournante en 1977
Fig. 8 - Evolution par quinzaine des efforts et des différentes pue pour la pêche artisanale à la senne tournante à Mbour en 1977
A - Variations de leffort
B - Variations de la pue globale
C - Variations de la pue pour les principales espèces