Introduction
Il a été utilisé pour les projections des modèles dynamiques fondés sur des séries chronologiques afin d'analyser l'économie mondiale du cacao. Essentiellement, l'on a eu recours à des modèles d'auto-régression pour refléter le processus dynamique des ajustements du marché mondial de fèves de cacao. Les prévisions sont obtenues au moyen de modèles ADL. Les cours internationaux du cacao ont été pris en compte comme facteurs exogènes et leurs valeurs sur l'horizon des prévisions ont été dérivées de leur auto-régression. Les projections ont été fondées sur l'hypothèse de conditions météorologiques normales et d'une persistance des tendances passées en matière de rendement, de superficies plantées, de population et de progression démographique. Des ajustements ont été apportés pour refléter les politiques actuelles et les perspectives futures du marché. Les modèles utilisés tiennent compte de façon satisfaisante des cycles et des tendances qui caractérisent le marché mondial des fèves de cacao.
Production
La production mondiale de cacao devrait augmenter au rythme de 2,2 pour cent par an, entre 1998-2000 et 2010, contre 1,7 pour cent par an au cours des dix années antérieures, et atteindre 3,7 millions de tonnes. Pendant la même période, la part de l'Afrique dans la production mondiale devrait reculer légèrement pour tomber de 69 pour cent à 68 pour cent, tandis que celle de l'Extrême-Orient devrait demeurer de 18 pour cent et celle de l'Amérique latine et des Caraïbes de 14 pour cent.
L'Afrique devrait demeurer au cours des dix prochaines années la principale région de production. La production en Côte d'Ivoire, plus gros producteur mondial de fèves de cacao, devrait augmenter de 2,3 pour cent par an pour passer de 1,2 million de tonnes pendant la période de référence à 1,6 million de tonnes en 2010, soit 44 pour cent de la production mondiale, par suite, principalement, de l'augmentation des investissements étrangers directs qui a suivi la libéralisation des marchés. Les rendements en Côte d'Ivoire sont bien inférieurs à ceux qui sont enregistrés en Asie en raison, notamment, d'une moindre utilisation d'intrants agricoles. Toutefois, la flambée récente des prix mondiaux du cacao a permis aux planteurs d'utiliser plus d'intrants. Si cette tendance se poursuit, le volume du cacao produit en Côte d'Ivoire pourrait augmenter encore plus. La production au Ghana, deuxième producteur de fèves de cacao d'Afrique, devrait passer de 410 000 tonnes en 1998-2000 à 490 000 tonnes en 2010, soit un taux annuel de croissance moyen de 1,6 pour cent, contre 3,3 pour cent pendant les dix années précédentes. Le ralentissement prévu de la croissance au cours des dix prochaines années sera sans doute dû à différentes maladies (comme la virose du cacaoyer, la pourriture brune des cabosses et les mirides), à une intensification de la concurrence sur le marché mondial et à la faiblesse des prix à l'exportation. Pendant la même période, la production du Nigéria et du Cameroun devrait progresser au rythme de 1,4 pour cent et 0,3 pour cent respectivement.
En Amérique latine, la production de cacao devrait passer de 397 000 tonnes pendant la période de référence à 520 000 tonnes en 2010, soit un taux annuel de croissance de 2,5 pour cent. En Colombie, troisième producteur de la région, la production devrait diminuer mais ce déclin devrait être plus que compensé par l'accroissement de la production dans les autres pays de la région. Au Brésil, la production devrait s'accroître de 2,2 pour cent par an pour atteindre 180 000 tonnes en 2010. Dans ce pays, la production et les rendements ont baissé pendant la décennie écoulée, les plantations ayant été affectées par la maladie du balai de sorcière. Or, les nouvelles variétés récemment découvertes ne devraient pas permettre de ramener la production à son niveau des années 80 car certains producteurs, découragés par la faiblesse récente des cours mondiaux, se sont déjà réorientés vers d'autres cultures. Pendant la même période, la production en Équateur, deuxième producteur d'Amérique latine, devrait s'accroître de 0,8 pour cent par an pour se chiffrer à 94 000 tonnes en 2010. L'Équateur a planté avec succès une nouvelle variété résistante à la maladie du balai de sorcière, qui avait également affecté ses plantations. Toutefois, l'augmentation de la production devrait être modérée seulement du fait de l'élévation des prix de revient et de la contraction de la marge bénéficiaire pour les planteurs. En Colombie, la production devrait baisser de 3,1 pour cent par an. En République dominicaine et au Mexique, en revanche, la production devrait augmenter de 1,8 pour cent et 0,5 pour cent respectivement.
En Extrême-Orient, la production a augmenté rapidement au cours des 20 dernières années, et cette tendance devrait se maintenir. Elle devrait progresser de 2,7 pour cent par an pour passer de 509 000 tonnes pendant la période de référence à 680 000 tonnes en 2010, et ce grâce à l'amélioration prévue des rendements. L'Extrême-Orient devrait remplacer l'Amérique latine et les Caraïbes comme deuxième producteur mondial de cacao en 2010. La majeure partie de l'accroissement de la production en Asie sera imputable à l'Indonésie, troisième producteur mondial de fèves de cacao, après la Côte d'Ivoire et le Ghana. En Indonésie, la production devrait augmenter de 3,5 pour cent par an pour se situer à 574 000 tonnes et 2010 et représenter cette année-là 16 pour cent de la production mondiale, contre 14 pour cent en 1998-2000. En Indonésie, les politiques du gouvernement ont encouragé l'expansion de la production et la majeure partie de l'augmentation enregistrée au cours des 20 dernières années a été imputable à du cacao en vrac provenant de cacaoyers hybrides. L'expansion de plantations indonésiennes s'est ralentie depuis la fin des années 90, mais les rendements dans ce pays sont parmi les plus élevés du monde. La corrélation qui a existé entre les cours du marché mondial et les prix à la production en Indonésie ont également contribué à l'obtention de rendements élevés. Comme les planteurs touchent une forte proportion des prix pratiqués sur le marché, ils peuvent investir dans les intrants, ce qui, à son tour, améliore les rendements. La production en Malaisie, où l'urbanisation et les promotions immobilières ont empiété sur les plantations, devrait reculer de 1,7 pour cent par an pour tomber à 43 000 tonnes en 2010. Cette tendance à la baisse remonte au début des années 90, période pendant laquelle l'apparition de maladies a coïncidé avec la dégradation de la conjoncture macroéconomique nationale. En outre, les planteurs se sont diversifiés vers des cultures plus lucratives, comme l'huile de palme, à la suite de la chute des cours mondiaux du cacao des années 90. Aussi est-il peu probable que la production en Malaisie revienne au niveau atteint il y a une vingtaine d'années.
Consommation
En 2010, le cacao moulu, qui peut être considéré comme reflétant la consommation mondiale, représentera 3,6 millions de tonnes, soit une augmentation annuelle moyenne de 2,1 pour cent par rapport aux 2,8 millions de tonnes de la période de référence. La consommation demeurera concentrée dans les pays en développement, dont la part de la consommation devrait atteindre 64 pour cent en 2010. Dans ces pays, la consommation devrait progresser à un rythme annuel de 2,2 pour cent pour passer de 1,8 million de tonnes pendant la période de référence à 2,3 millions de tonnes en 2010.
En Europe, la consommation devrait progresser de 1,7 pour cent par an pour se situer à 1,4 million de tonnes. L'Europe demeurera sans doute la région du monde qui consomme le plus de cacao, avec 40 pour cent de la consommation totale en 2010. Dans l'UE, le chocolat et les produits à base de cacao sont actuellement régis par une directive de 2000 qui autorise le remplacement de beurre de cacao par des produits de substitution moins chers jusqu'à concurrence de 5 pour cent du point total du produit fini. Aux termes de cette directive, les chocolats contenant des huiles végétales autres que du beurre de cacao peuvent être vendus dans l'UE à condition que le fait soit indiqué sur l'étiquette. Les pays membres ont jusqu'à août 2003 pour promulguer les législations nationales d'application de cette directive. La consommation en Amérique du Nord, qui vient au deuxième rang mondial, devrait avancer de 3,6 pour cent par an pour se situer à 703 000 tonnes. Dans les pays de la CEI/ancienne Union soviétique, la consommation devrait augmenter de 0,8 pour cent par an, pour passer de 65 000 tonnes à 71 000 tonnes par suite de l'augmentation prévisible des revenus. Au Japon, la consommation devrait passer de 48 000 tonnes pendant la période de référence à 56 000 tonnes en 2010.
La consommation dans les pays en développement en tant que groupe devrait atteindre 1,3 million de tonnes en 2010, soit un taux annuel de croissance de 1,8 pour cent. L'Afrique, où la formation de capital pour le cacao moulu a augmenté rapidement au cours des dix dernières années, demeurera la région où la consommation sera la plus forte, avec quelque 35 pour cent de la consommation totale des pays en développement. La part de la consommation imputable à l'Amérique latine et aux Caraïbes, où le cours relatif du cacao moulu est plus élevé qu'en Afrique, devrait tomber de 32 pour cent à 28 pour cent. En Extrême-Orient, où la consommation par habitant demeure réduite, la part de la consommation devrait passer de 31 pour cent pendant la période de référence à 34 pour cent en 2010.
Commerce
En 2010, le marché mondial de cacao devrait être à peu près en équilibre. Les fèves de cacao continueront de représenter, et de loin, la majeure partie des exportations de cacao, et ce malgré une légère augmentation de la capacité de traitement dans les pays producteurs, surtout en Afrique. Les exportations mondiales de fèves de cacao devraient atteindre 3,0 millions de tonnes en 2010, soit un taux annuel moyen de croissance de 2,8 pour cent. Les exportations totales de l'Afrique devraient progresser de 2,8 pour cent par an pour passer de 1,7 million de tonnes pendant la période de référence à 2,3 millions de tonnes en 2010, le taux de croissance annuel moyen en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Nigéria devant se situer à quelque 3 pour cent. Les exportations de la Côte d'Ivoire devraient se monter à 1,5 million de tonnes en 2010, soit 51 pour cent des exportations mondiales, bien que ce chiffre puisse être révisé à la lumière de l'évolution de la situation politique, actuellement instable. Les exportations ghanéennes devraient atteindre 469 000 tonnes ou 16 pour cent du total mondial. La part des exportations africaines par rapport à l'ensemble du marché mondial devrait demeurer stable, avec approximativement 78 pour cent des exportations mondiales.
Les exportations de l'Extrême-Orient, qui ont augmenté rapidement pendant les années 80 et qui ont continué de croître, bien que plus lentement, pendant les années 90, devraient poursuivre sur leur lancée et atteindre 529 000 tonnes en 2010. L'augmentation enregistrée pendant les années 80 a été due surtout à l'augmentation rapide des exportations malaisiennes, qui représentaient alors 54 pour cent des exportations totales de la région. Toutefois, les exportations ont chuté brutalement pendant les années 90 lorsque les planteurs se sont réorientés vers d'autres cultures. L'augmentation des exportations prévisibles pendant la décennie en cours sera sans doute due principalement à l'amélioration des rendements, tandis que la part des exportations malaisiennes par rapport au total de la région ne devrait augmenter que modérément, de 4,6 pour cent pendant la période de référence à 5,3 pour cent en 2010. D'un autre côté, les exportations indonésiennes ont progressé rapidement pendant les années 80 et 90 et devraient continuer de s'accroître à un rythme de 4,3 pour cent par an au cours des dix prochaines années pour représenter 98 pour cent des exportations de fèves de cacao de l'Extrême-Orient en 2010, contre 30 pour cent pendant les années 80 et 84 pour cent pendant les années 90.
En Amérique latine et dans les Caraïbes, les exportations de cacao devraient passer de 97 000 tonnes pendant la période de référence à 130 000 tonnes sous l'effet de l'accroissement des exportations du Brésil, où la production devrait reprendre après les pertes causées par la maladie du balai de sorcière.
Les importations mondiales de cacao devraient s'accroître de 2,2 pour cent par an entre 1998-2000 et 2010, contre 3,1 pour cent pendant les dix années précédentes. Les importations des pays développés en tant que groupe devraient progresser à un rythme annuel de 2,5 pour cent pour se situer à 2,6 millions de tonnes. L'Europe devrait rester le principal consommateur de cacao, avec 65 pour cent des importations mondiales en 2010. En Amérique du Nord, les importations devraient augmenter de 0,3 pour cent par an pour se monter à 505 000 tonnes en 2010. Les expéditions vers les pays de la CEI/ancienne Union soviétique devraient reculer légèrement, de 1,1 pour cent par an. Au Japon, les importations devraient s'accroître de 1,4 pour cent par an pour passer de 48 000 tonnes en 1998-2000 à 56 000 tonnes en 2010. Les importations des pays en développement en tant que groupe resteront sans doute inchangées pour représenter 11,3 pour cent des importations mondiales de cacao contre 14 pour cent pendant la décennie antérieure.
Problèmes et incertitudes
Selon les projections, l'économie mondiale du cacao devrait être à peu près en équilibre en 2010. L'étendue de l'excédent ou du déficit une année donnée continue de dépendre des conditions météorologiques, des prix sur les marchés et de l'évolution des stocks. Une analyse des perspectives du marché jusqu'en 2010 porte à penser que le commerce mondial de cacao continuera de se développer, mais à un rythme plus lent qu'au cours des dix années précédentes par suite d'un ralentissement de l'augmentation de la consommation dans la plupart des principaux pays consommateurs. Les prix des fèves de cacao en 2000/2001 étaient à leur niveau le plus bas depuis 30 ans, essentiellement par suite d'une offre excessive. Bien qu'il y ait eu une certaine reprise des prix depuis la mi-2001 sous les effets conjugués d'une réduction de la production mondiale de fèves de cacao et d'une augmentation des achats de la part des spéculateurs, il est peu probable que les cours du cacao remonteront beaucoup à moyen terme en présence d'une expansion peu rapide de la consommation et d'une augmentation régulière de la production.
D'ici à 2010, les exportations de cacao des pays en développement continueront de revêtir surtout la forme de fèves. Cela signifie que ce seront principalement les pays importateurs qui tireront parti de la valeur ajoutée par le traitement. Les pays producteurs de cacao sont conscients de la nécessité d'accroître les quantités de fèves moulues localement pour rehausser la valeur de leurs exportations. Quelques pays d'Afrique ont accru leur capacité de traitement au moyen de subventions, mais la plupart des pays producteurs n'ont pas encore pu rehausser la valeur ajoutée à leurs exportations. L'un des principaux obstacles qui entravent le traitement local des fèves de cacao a tenu non pas au manque de capacité de traitement mais plutôt à la forte intégration verticale des entreprises multinationales qui opèrent dans le secteur du cacao et du chocolat, dont la plupart ont traditionnellement été implantées dans les pays importateurs. Ce dont les pays producteurs ont besoin surtout, c'est de circuits de commercialisation efficaces et sophistiqués. Tant que ce problème ne sera pas résolu, ce sont principalement les pays importateurs de fèves de cacao qui bénéficieront de la valeur ajoutée, tandis que les revenus des planteurs resteront modestes.
Tableau 2.29 - Cacao: production effective et projetée
|
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
|
|
|
|
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
2 460 |
2 905 |
3 700 |
1,7 |
2,2 |
|
|
|
|
|
|
PAYS EN DÉVELOPPEMENT |
2 460 |
2 905 |
3 700 |
1,7 |
2,2 |
|
|
|
|
|
|
AFRIQUE |
1 414 |
1 999 |
2 500 |
3,5 |
2,1 |
Cameroun |
123 |
125 |
129 |
0,2 |
0,3 |
Côte d'Ivoire |
793 |
1 249 |
1 610 |
4,6 |
2,3 |
Ghana |
296 |
410 |
490 |
3,3 |
1,6 |
Nigéria |
160 |
181 |
212 |
1,2 |
1,4 |
Autres pays |
42 |
34 |
59 |
-2,1 |
5,1 |
|
|
|
|
|
|
AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES |
629 |
397 |
520 |
-4,5 |
2,5 |
Brésil |
347 |
141 |
180 |
-8,6 |
2,2 |
Colombie |
51 |
38 |
27 |
-2,9 |
-3,1 |
Équateur |
95 |
86 |
94 |
-1,0 |
0,8 |
Mexique |
43 |
35 |
37 |
-2,0 |
0,5 |
Rép. dominicaine |
48 |
36 |
44 |
-2,8 |
1,8 |
Autres pays |
45 |
61 |
138 |
3,1 |
7,7 |
|
|
|
|
|
|
EXTRÊME-ORIENT |
417 |
509 |
680 |
2,0 |
2,7 |
Indonésie |
118 |
395 |
574 |
12,8 |
3,5 |
Malaisie |
230 |
52 |
43 |
-13,8 |
-1,7 |
Papouasie-Nouvelle-Guinée |
41 |
40 |
45 |
-0,2 |
1,1 |
Autres pays |
28 |
22 |
18 |
-2,4 |
-1,8 |
Tableau 2.30 - Cacao: consommation effective et projetée
|
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
|
|
|
|
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
2 164 |
2 833 |
3 554 |
2,7 |
2,1 |
|
|
|
|
|
|
PAYS EN DÉVELOPPEMENT |
787 |
1 053 |
1 284 |
3,0 |
1,8 |
|
|
|
|
|
|
AFRIQUE |
180 |
366 |
450 |
7,4 |
1,9 |
|
|
|
|
|
|
AMÉRIQUE LATINE |
400 |
338 |
356 |
-1,7 |
0,5 |
Brésil |
235 |
200 |
212 |
-1,6 |
0,5 |
Colombie |
44 |
37 |
41 |
-1,7 |
0,9 |
Mexique |
42 |
32 |
32 |
-2,7 |
0,0 |
Équateur |
40 |
36 |
35 |
-1,0 |
-0,3 |
Autres pays |
39 |
33 |
36 |
-1,7 |
0,8 |
|
|
|
|
|
|
PROCHE-ORIENT |
5 |
27 |
44 |
18,4 |
4,5 |
|
|
|
|
|
|
EXTRÊME-ORIENT |
202 |
322 |
434 |
4,8 |
2,8 |
|
|
|
|
|
|
PAYS DÉVELOPPÉS |
1 377 |
1 780 |
2 270 |
2,6 |
2,2 |
|
|
|
|
|
|
AMÉRIQUE DU NORD |
285 |
476 |
703 |
5,3 |
3,6 |
Canada |
23 |
48 |
69 |
7,6 |
3,4 |
États-Unis |
262 |
428 |
634 |
5,0 |
3,6 |
|
|
|
|
|
|
EUROPE |
916 |
1 186 |
1 433 |
2,6 |
1,7 |
CE |
816 |
1 095 |
1 348 |
3,0 |
1,9 |
Allemagne |
282 |
212 |
235 |
-2,8 |
0,9 |
Autriche |
14 |
19 |
27 |
|
|
Belgique/Luxembourg |
44 |
54 |
68 |
2,1 |
2,1 |
Danemark |
2 |
11 |
11 |
18,6 |
0,0 |
Espagne |
42 |
56 |
70 |
2,9 |
2,0 |
France |
59 |
137 |
224 |
8,8 |
4,6 |
Italie |
51 |
67 |
72 |
2,8 |
0,7 |
Pays-Bas |
247 |
432 |
500 |
5,7 |
1,3 |
Royaume-Uni |
126 |
167 |
134 |
2,9 |
-2,0 |
|
|
|
|
|
|
Autres pays européens |
100 |
91 |
85 |
-0,9 |
-0,6 |
Suisse |
24 |
35 |
29 |
3,8 |
-1,7 |
Pologne |
22 |
35 |
37 |
4,8 |
0,5 |
|
|
|
|
|
|
Ancienne Union soviétique |
130 |
65 |
71 |
-6,7 |
0,8 |
|
|
|
|
|
|
AUTRES PAYS DÉVELOPPÉS |
46 |
53 |
63 |
1,4 |
1,6 |
Japon |
46 |
48 |
56 |
0,4 |
1,4 |
Tableau 2.31 - Cacao: commerce international effectif et projeté
|
EXPORTATIONS |
IMPORTATIONS |
||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effectives |
Projetées |
Taux de croissance |
Effectives |
Projetées |
Taux de croissance |
|||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MONDE |
1 765 |
2 220 |
2 994 |
2,3 |
2,8 |
1 723 |
2 337 |
2 723 |
3,1 |
1,4 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PAYS EN DÉVELOPPEMENT |
1 765 |
2 220 |
2 994 |
2,3 |
2,8 |
176 |
334 |
334 |
6,6 |
0,0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AFRIQUE |
1 225 |
1 731 |
2 335 |
3,5 |
2,8 |
2 |
4 |
9 |
7,1 |
0,0 |
Côte d'Ivoire |
694 |
1 115 |
1 540 |
4,8 |
3,0 |
|
|
|
|
|
Ghana |
251 |
340 |
469 |
3,1 |
3,0 |
|
|
|
|
|
Nigéria |
143 |
148 |
202 |
0,3 |
2,9 |
|
|
|
|
|
Cameroun |
96 |
95 |
97 |
-0,2 |
0,2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES |
236 |
97 |
130 |
-8,5 |
2,7 |
7 |
70 |
29 |
25,7 |
-7,7 |
Brésil |
112 |
3 |
23 |
-30,4 |
20,3 |
|
61 |
14 |
|
-12,5 |
Colombie |
6 |
|
|
-23,8 |
|
|
1 |
2 |
|
4,5 |
Équateur |
57 |
48 |
43 |
-1,8 |
-1,0 |
|
2 |
|
|
|
Mexique |
1 |
2 |
|
7,9 |
|
|
4 |
8 |
|
5,9 |
Autres pays |
61 |
46 |
64 |
-2,8 |
3,1 |
7 |
1 |
5 |
-15,6 |
13,0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PROCHE-ORIENT |
|
|
|
|
|
5 |
31 |
29 |
21,0 |
-0,5 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EXTRÊME-ORIENT |
304 |
391 |
529 |
2,5 |
2,8 |
162 |
230 |
267 |
3,5 |
1,4 |
Indonésie |
92 |
328 |
520 |
13,5 |
4,3 |
|
14 |
|
|
0,0 |
Malaisie |
164 |
18 |
28 |
-19,7 |
4,0 |
1 |
87 |
|
|
0,0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PAYS DÉVELOPPÉS |
|
|
|
|
|
1 547 |
2 002 |
2 389 |
2,6 |
1,6 |
|
|
|
|
|
|
|
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|
AMÉRIQUE DU NORD |
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|
|
|
|
335 |
487 |
505 |
3,8 |
0,3 |
Canada |
|
|
|
|
|
23 |
52 |
81 |
8,3 |
4,1 |
États-Unis |
|
|
|
|
|
312 |
435 |
424 |
3,4 |
-0,2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EUROPE |
|
|
|
|
|
1 030 |
1 323 |
1 696 |
2,5 |
2,3 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CE |
|
|
|
|
|
921 |
1 233 |
1 607 |
3,0 |
2,4 |
Allemagne |
|
|
|
|
|
275 |
226 |
238 |
-2,0 |
0,5 |
Autriche |
|
|
|
|
|
14 |
20 |
27 |
3,8 |
2,6 |
Belgique/Luxembourg |
|
|
|
|
|
46 |
26 |
77 |
-5,5 |
10,3 |
Danemark |
|
|
|
|
|
3 |
11 |
19 |
16,2 |
4,8 |
Espagne |
|
|
|
|
|
42 |
54 |
50 |
2,4 |
-0,6 |
Finlande |
|
|
|
|
|
|
|
7 |
-9,8 |
56,6 |
France |
|
|
|
|
|
63 |
145 |
189 |
8,7 |
2,4 |
Grèce |
|
|
|
|
|
5 |
3 |
4 |
-4,9 |
2,5 |
Irlande |
|
|
|
|
|
11 |
8 |
6 |
-2,7 |
-3,0 |
Italie |
|
|
|
|
|
51 |
73 |
85 |
3,7 |
1,4 |
Pays-Bas |
|
|
|
|
|
258 |
444 |
937 |
5,6 |
7,0 |
Portugal |
|
|
|
|
|
|
|
1 |
-9,9 |
21,6 |
Royaume-Uni |
|
|
|
|
|
151 |
177 |
205 |
1,6 |
1,3 |
Suède |
|
|
|
|
|
2 |
|
|
-42,7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres pays européens |
|
|
|
|
|
109 |
90 |
89 |
-1,9 |
-0,1 |
Pologne |
|
|
|
|
|
24 |
30 |
39 |
2,2 |
2,4 |
Suisse |
|
|
|
|
|
21 |
22 |
24 |
0,5 |
0,8 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ancienne Union soviétique |
|
|
|
|
|
130 |
138 |
122 |
0,6 |
-1,1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
OCÉANIE |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES PAYS DÉVELOPPÉS |
|
|
|
|
|
52 |
55 |
66 |
0,6 |
1,7 |
Japon |
|
|
|
|
|
46 |
48 |
56 |
0,3 |
1,4 |