Introduction
La production et le commerce mondiaux de fruits tropicaux frais devraient se développer au cours des dix prochaines années. Les pays en développement sont à l'origine de 98 pour cent environ de la production totale et les pays développés de 80 pour cent des importations mondiales. Les principaux fruits tropicaux représentent quelque 75 pour cent de la production mondiale de fruits tropicaux frais. Les mangues sont la variété la plus produite dans le monde, suivies par les ananas, les papayes et les avocats. Aux fins des projections, ces quatre variétés sont appelées «principaux fruits tropicaux». D'autres fruits, comme les litchis, le durian, ramboutan, la goyave et le fruit de la passion, sont appelés «fruits tropicaux mineurs»[19] et, bien que la production et leur commerce soient moindres, leurs parts de marchés ont augmenté rapidement ces dernières années.
Les projections sont fondées sur des modèles dynamiques utilisant des séries chronologiques pour établir des prévisions pour la production et des importations mondiales de fruits tropicaux frais jusqu'en 2010. Les projections présupposent des conditions météorologiques normales et la persistance des tendances passées en ce qui concerne les superficies cultivées, les rendements, l'élévation des revenus et l'accroissement démographique. Le caractère dynamique du marché mondial des fruits tropicaux frais a été reflété dans le modèle par auto-régression et les résultats des prévisions sont dérivés d'un modèle ADL, où «s» est l'horizon prévisionnel, c'est-à-dire la dernière des projections (2010).
Les perspectives concernant la production et la demande d'importations des quatre principaux fruits frais ont été analysées et des ajustements ont été apportés aux résultats des prévisions pour refléter les tendances actuelles, les politiques existantes et les perspectives futures des marchés. Le modèle tient compte de façon satisfaisante des nombreuses fluctuations des importations et de la production des quatre fruits frais analysés. Cependant, elles ne prennent pas en considération la production et le commerce de fruits traités, faute d'informations sur ce type de commerce et sur la forme que revêtent les fruits traités. De même, les données disponibles à propos des fruits tropicaux mineurs étant limitées, il n'a pas été possible de prendre ces derniers en compte dans les projections.
Production
La production mondiale des principaux fruits tropicaux devrait atteindre 62 millions de tonnes en 2010, soit 15,4 millions de tonnes de plus que pendant la période 1998-2000. Les pays en développement devraient continuer d'être à l'origine de 98 pour cent de la production mondiale, et les pays de 2 pour cent. Le taux de croissance composé prévu sur dix ans est de 2,6 pour cent entre la période de référence et 2010 et, bien qu'il soit inférieur aux taux annuels moyens de croissance de ces dernières années, ce chiffre correspond aux hypothèses actuelles et aux tendances passées. L'augmentation de la production enregistrée ces dernières années est imputable essentiellement à l'expansion des superficies cultivées, particulièrement pour le commerce d'exportation.
En 2010, l'Asie et le Pacifique devraient continuer d'être la principale région productrice avec un peu plus de 56 pour cent de la production totale, suivis par l'Amérique et les Caraïbes (32 pour cent) et l'Afrique (11 pour cent). Les États-Unis, l'Europe et l'Océanie représentent le 1 pour cent restant de la production mondiale. Les pays en développement devraient continuer d'accroître leur part de la production de fruits tropicaux qui devrait passer de près de 96 pour cent en 1988-90 à 99 pour cent en 2010. Toutefois, l'augmentation prévue de la production mondiale de fruits tropicaux devrait être presque intégralement imputable à l'Amérique latine et aux Caraïbes, la production devrait rester inchangée ou diminuer légèrement dans la région de l'Asie et du Pacifique ainsi qu'en Afrique.
La production mondiale de mangues devrait se chiffrer à 30,7 millions de tonnes en 2010, soit près de 50 pour cent de la production mondiale de fruits tropicaux. Un peu plus de 77 pour cent de la production mondiale devrait provenir d'Asie et du Pacifique à la fin de la période couverte par les projections, 13 pour cent d'Amérique latine et des Caraïbes et 9 pour cent d'Afrique. L'Inde devrait rester le plus gros producteur mondial avec 40 pour cent du total, soit une production de 12,3 millions de tonnes.
L'augmentation de la production de mangues en Asie et dans le Pacifique devrait être imputable surtout à la Chine, avec un taux composé de croissance de près de 8 pour cent et une production qui devrait passer de 2,8 millions de tonnes à près de 6,3 millions de tonnes en 2010. La production du Mexique, premier producteur d'Amérique latine et des Caraïbes, devrait atteindre 1,9 million de tonnes. Globalement, la production devrait se monter à 23,7 millions de tonnes en Asie et dans le Pacifique, à 4,1 millions de tonnes en Amérique latine et dans les Caraïbes et à 2,8 millions de tonnes en Afrique. L'Asie et le Pacifique devraient continuer d'être la région produisant les plus grandes quantités de mangues, l'accroissement devant être très marqué en Chine, en Thaïlande, aux Philippines et en Inde.
La production d'ananas pour 2010 devrait s'établir à 15,8 millions de tonnes, soit près de 26 pour cent de la production mondiale de fruits tropicaux. La région de l'Asie et du Pacifique devrait être à l'origine de 45 pour cent de la production totale, suivie par l'Amérique latine et les Caraïbes avec 36 pour cent et par l'Afrique avec 16 pour cent. Il ressort des prévisions que la production totale de l'Asie et du Pacifique, qui devrait se chiffrer à 7,1 millions de tonnes, devrait représenter une moindre part de la production totale, et ce en dépit des taux élevés de croissance attendus aux Philippines et en Thaïlande. C'est en Amérique latine et dans les Caraïbes que la production d'ananas devrait avoir augmenté le plus en 2010, avec des taux composés de croissance qui devraient être de 8,4 et 2,7 pour cent pour le Costa Rica et le Brésil respectivement. La tendance à la baisse de la production d'ananas aux États-Unis ne sera vraisemblablement pas compensée par l'augmentation prévue de la production en Afrique du Sud de sorte que, pour les pays développés, la production devrait baisser de 1,2 pour cent d'ici à la fin de la période considérée.
La production de papayes est, des quatre fruits principaux, celle qui devrait augmenter le plus: elle devrait se situer à 12,4 millions de tonnes en 2010, dont 65 pour cent en provenance d'Amérique latine et des Caraïbes, 30 pour cent de l'Asie et du Pacifique et 9,7 pour cent de l'Afrique. Le taux de croissance devrait être de près de 4 pour cent pendant la période considérée par suite, principalement, d'une augmentation de la production au Brésil et en Inde. La production brésilienne devrait atteindre 6 millions de tonnes, soit près de la moitié de la production mondiale, tandis qu'en Inde, elle devrait être de 2,5 millions de tonnes, soit un peu plus de 20 pour cent du total. Le Nigéria continuera d'être le troisième producteur mondial et sa production devrait atteindre 951 000 tonnes, soit près de 8 pour cent de la production mondiale.
La production d'avocats atteindra vraisemblablement 3,1 millions de tonnes en 2010, dont plus de 82 pour cent provenant de pays en développement. Bien que l'Amérique latine et les Caraïbes demeurent la première région productrice, la part de la production mondiale devrait tomber de près de 73 pour cent en 1988-90 à 65 pour cent en 2010. Inversement, la production en Asie et dans le Pacifique devrait se chiffrer à 356 000 tonnes, soit un peu plus de 11 pour cent de la production mondiale, contre 5 pour cent en 1988-90. Le premier producteur mondial demeure le Mexique, avec près de 40 pour cent de la production mondiale, et sa production devrait se chiffrer à 356 000 tonnes.
Demande d'importations
Les perspectives de la demande[20] de fruits tropicaux frais pendant la décennie en cours devraient être favorables, le taux composé d'accroissement devant être de près de 8 pour cent pour les principaux fruits tropicaux. Les importations mondiales devraient atteindre 4,3 millions de tonnes en 2010, dont 87 pour cent ou 3,8 millions de tonnes destinés aux marchés des pays développés. L'UE devrait demeurer le premier importateur mondial, suivie par les États-Unis, les deux représentant ensemble 70 pour cent de la demande d'importations. L'Europe devrait demeurer le principal débouché des fruits tropicaux, la France en étant un important importateur, tandis que les Pays-Bas constituent le principal point européen de réexpédition.
Il ressort des prévisions pour 2010 que le volume des importations devrait augmenter pour les quatre principaux fruits tropicaux (ananas, mangues, avocats, papayes), l'augmentation la plus marquée étant prévue pour les mangues, avec 9,7 pour cent. Les États-Unis, l'UE, le Japon, le Canada et la RAS chinoise de Hong Kong constituent les plus gros importateurs de fruits tropicaux frais. Le commerce mondial devrait continuer d'être dominé par les ananas, bien que l'on ait enregistré aussi une nette augmentation des exportations pour d'autres fruits tropicaux, en particulier les mangues.
Les importations d'ananas devraient s'accroître de près de 6 pour cent pendant la période considérée et représenter 42 pour cent du volume total des importations mondiales en 2010, alors que ce pourcentage était estimé à un peu moins de 50 pour cent de la demande mondiale en 2000. Les États-Unis devraient demeurer le plus gros importateur mondial d'ananas frais, avec 46 pour cent des importations mondiales. L'augmentation de la demande dans ce pays, qui devrait s'accroître de plus de 10 pour cent, sera vraisemblablement due à l'élévation des revenus et à l'accroissement démographique ainsi qu'aux tendances des préférences des consommateurs.
Les importations de mangues, qui devraient se chiffrer à 1,5 million de tonnes en 2010, devraient être le secteur dans lequel la demande d'importations devrait augmenter le plus, les plus gros importateurs devant être les États-Unis et l'UE. L'UE (à l'exclusion des échanges entre pays membres) devraient importer 514 000 tonnes de mangues en 2010, soit une progression de 15,7 pour cent. Le marché européen est extrêmement saisonnier, les plus fortes quantités étant importées pendant les deuxième (avril-juin) et quatrième (octobre-décembre) trimestres. Les principaux importateurs devraient demeurer la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, mais il se peut que l'Espagne continue de jouer aussi un rôle majeur. Les importations de mangues aux États-Unis devraient augmenter en moyenne de près de 7 pour cent pour se situer à 450 000 tonnes en 2010.
Les importations mondiales d'avocats devraient atteindre 712 000 tonnes en 2010, soit une progression de près de 8 pour cent. Les pays développés devraient absorber 86 pour cent des importations mondiales, mais ce pourcentage sera légèrement inférieur à celui enregistré pendant la période 1998-2000. Les pays en développement devraient être à l'origine de quelque 14 pour cent des importations mondiales d'avocats, ce qui sera presque exclusivement imputable à l'augmentation prévue en Amérique latine et dans les Caraïbes. Les États-Unis et la France devraient être les plus gros importateurs mondiaux d'avocats en 2010, avec des parts de 29 pour cent et 19 pour cent respectivement des importations totales. L'augmentation attendue de la production d'avocats aux États-Unis (2 pour cent) ne suffira pas à satisfaire la demande, et les importations devraient se chiffrer à 205 000 tonnes, soit une augmentation de 11 pour cent.
Pendant la période couverte par les projections, les importations mondiales de papayes devraient s'accroître de 8,3 pour cent pour atteindre 336 000 tonnes. Les papayes devraient représenter la plus large des importations de fruits tropicaux dans les pays en développement, leurs importations devant sans doute atteindre 99 000 tonnes, soit 29,5 pour cent du total mondial, en 2010. La région de l'Asie et du Pacifique devrait absorber 87 pour cent des importations de papayes des pays en développement. Les États-Unis demeureront sans doute le plus gros importateur mondial, avec 161 000 tonnes, soit 48 pour cent du commerce mondial.
Prix
Les prix des fruits tropicaux ont récemment été marqués par une tendance à la baisse du fait de l'accroissement de l'offre enregistré ces dernières années et les prix ont beaucoup varié selon les variétés et les saisons. Pour une large part, la demande d'importations des principaux fruits tropicaux dépend aussi de la qualité et du prix, à la différence des prix tropicaux mineurs[21], pour lesquels la nouveauté constitue un attrait important.
D'une manière générale, les prix se sont stabilisés ces dernières années au Royaume-Uni, mais ont baissé par rapport aux chiffres records atteints au début des années 90, particulièrement pour les papayes, par suite, surtout, de la diversification des sources d'importations et de l'accroissement des volumes importés. Les prix ont également eu tendance à baisser en Allemagne et en France, mais dans de moindres proportions qu'au Royaume-Uni. D'une manière générale, l'évolution des prix est saisonnière, la variation étant plus marquée pour certains fruits comme les mangues, dont les approvisionnements sont moins réguliers et dont la demande augmente très considérablement pendant des périodes déterminées. En fait, il semble que les stratégies de commercialisation des négociants tendent à améliorer la régularité des approvisionnements. Un bon exemple est celui de la papaye, dont les importations accrues dans les pays développés sont dues à l'accroissement et à la stabilisation de l'offre des principaux pays exportateurs d'Amérique latine et d'Extrême-Orient.
En outre, les prix au détail des fruits tropicaux dépendent de divers facteurs, pour la plupart liés à la manutention après la récolte. Les fluctuations des prix peuvent être aggravées par l'inélasticité relative de la demande au détail à court terme sur les principaux marchés, par exemple aux États-Unis, où les détaillants ont habituellement besoin de deux à trois semaines pour mener une campagne de promotion et vendre les fruits. L'éloignement des marchés et le volume des expéditions sont aussi des facteurs importants car ils influent sur les taux de fret, qui sont souvent un élément déterminant de la compétitivité des produits sur le marché.
L'élasticité de la demande des principaux fruits par rapport à leurs prix, en particulier, démontre que les préférences des consommateurs peuvent facilement se déplacer des fruits tropicaux vers d'autres fruits si les prix augmentent soudainement. Cela étant, l'amélioration de la qualité des rendements, la réduction des pertes et des programmes économiques de maîtrise des parasites et un emballage efficace pourraient contribuer à garantir des prix rémunérateurs.
Problèmes et incertitudes
Du point de vue des politiques générales, les problèmes les plus immédiats ont trait surtout à l'élargissement de l'accès aux marchés et à la compétitivité, et ces questions devraient continuer d'alimenter les débats pendant la période couverte par les projections. Les plus dynamiques des pays exportateurs, particulièrement les pays d'Asie, s'efforcent d'améliorer le contrôle de la production et de la qualité afin d'accroître leur compétitivité sur les marchés internationaux. Plusieurs pays exportateurs, dont la Thaïlande et les Philippines, ont adopté des politiques tendant à obtenir un abaissement des barrières non tarifaires (principalement des mesures SPS) dans les principaux pays importateurs pour pouvoir avoir plus largement accès aux marchés à des prix compétitifs. Les groupes de l'OMC chargés du règlement des différends ont rendu des décisions favorables à ces deux pays en 2001.
Certains pays imposent des restrictions aux importations de fruits tropicaux contenant une quantité déterminée de pesticides résiduels. Indépendamment des préoccupations des consommateurs quant à l'innocuité des produits alimentaires, les normes SPS font qu'il importe, pour des raisons non seulement techniques mais aussi économiques, de trouver rapidement un ou plusieurs produits pouvant se substituer au bromure de méthyle pour faciliter les exportations.
Ce processus, à terme, devrait déboucher sur une gestion appropriée de l'ensemble de la chaîne des approvisionnements, de la production à la vente, pour assurer un équilibre adéquat entre la régularité des approvisionnements et la qualité. Il est essentiel de poursuivre les recherches afin de mettre au point des produits de remplacement du bromure de méthyle et d'harmoniser les régimes applicables aux exportations de fruits pour améliorer la sécurité des produits alimentaires et accroître les exportations.
Tableau 2.62 - Fruits tropicaux: production effective et projetée
AVOCAT
|
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
1 830 |
2 369 |
3 116 |
2,6 |
2,5 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
1 537 |
1 944 |
2 561 |
2,4 |
2,5 |
Afrique |
117 |
131 |
156 |
1,1 |
1,6 |
Amérique latine et Caraïbes |
1 322 |
1 579 |
2 036 |
1,8 |
2,3 |
Brésil |
116 |
86 |
71 |
-3,0 |
-1,7 |
Pérou |
87 |
77 |
85 |
-1,2 |
0,9 |
Mexique |
614 |
888 |
1 235 |
3,8 |
3,0 |
Asie et Pacifique |
95 |
232 |
356 |
9,4 |
4,0 |
Indonésie |
69 |
128 |
155 |
6,3 |
1,7 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
293 |
425 |
555 |
3,8 |
2,5 |
Europe |
53 |
74 |
91 |
3,4 |
1,9 |
Espagne |
45 |
59 |
72 |
2,9 |
1,8 |
Amérique du Nord |
148 |
175 |
219 |
1,7 |
2,0 |
États-Unis |
148 |
175 |
219 |
1,7 |
2,0 |
Autres pays développés |
35 |
68 |
52 |
6,9 |
-2,4 |
Afrique du Sud |
45 |
76 |
144 |
5,5 |
6,0 |
Israël |
35 |
68 |
52 |
6,9 |
-2,4 |
MANGUE |
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
16 310 |
22 875 |
30 714 |
3,4 |
2,7 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
16 260 |
22 781 |
30 575 |
3,4 |
2,7 |
Afrique |
1 594 |
2 194 |
2 774 |
3,2 |
2,2 |
Amérique latine et Caraïbes |
2 635 |
3 296 |
4 077 |
2,3 |
2,0 |
Brésil |
544 |
488 |
454 |
-1,1 |
-0,7 |
Mexique |
1 092 |
1 514 |
1 951 |
3,3 |
2,3 |
Asie et Pacifique |
12 024 |
17 286 |
23 724 |
3,7 |
2,9 |
Inde |
8 359 |
9 861 |
12 289 |
1,7 |
2,0 |
Chine |
608 |
2 765 |
6 275 |
16,4 |
7,7 |
Pakistan |
738 |
927 |
1 113 |
2,3 |
1,7 |
Philippines |
356 |
887 |
1 121 |
9,5 |
2,2 |
Thaïlande |
867 |
1 317 |
1 812 |
4,3 |
2,9 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
50 |
94 |
139 |
6,5 |
3,7 |
Europe |
|
|
|
... |
... |
Amérique du Nord |
9 |
3 |
3 |
-11,3 |
1,0 |
États-Unis |
9 |
3 |
3 |
-11,3 |
1,0 |
Autres pays développés |
15 |
57 |
121 |
14,2 |
7,0 |
Afrique du Sud |
25 |
33 |
40 |
2,8 |
1,6 |
Australie |
7 |
34 |
31 |
16,5 |
-0,7 |
Israël |
8 |
24 |
50 |
11,7 |
7,0 |
Tableau 2.62 (suite) - Fruits tropicaux: production effective et projetée
PAPAYE
|
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
3 278 |
8 140 |
12 355 |
9,5 |
3,9 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
3 211 |
8 090 |
12 302 |
9,7 |
3,9 |
Afrique |
724 |
1 013 |
1 197 |
3,4 |
1,5 |
Nigéria |
472 |
749 |
951 |
4,7 |
2,2 |
Amérique latine et Caraïbes |
1 324 |
4 511 |
7 991 |
13,0 |
5,3 |
Brésil |
676 |
3 283 |
6 001 |
17,1 |
5,6 |
Mexique |
323 |
606 |
492 |
6,5 |
-1,9 |
Pérou |
85 |
169 |
252 |
7,1 |
3,7 |
Asie et Pacifique |
1 152 |
2 553 |
3 721 |
8,3 |
3,5 |
Inde |
397 |
1 582 |
2 483 |
14,8 |
4,2 |
Indonésie |
340 |
456 |
499 |
3,0 |
0,8 |
Thaïlande |
100 |
119 |
135 |
1,7 |
1,2 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
67 |
49 |
53 |
-3,0 |
0,6 |
Europe |
|
|
|
... |
... |
Amérique du Nord |
32 |
21 |
26 |
-4,3 |
2,1 |
Etats-Unis |
32 |
21 |
26 |
-4,3 |
2,1 |
Autres pays développés |
5 |
6 |
7 |
2,9 |
0,7 |
Afrique du Sud |
30 |
22 |
19 |
-2,9 |
-1,4 |
Australie |
5 |
6 |
7 |
2,9 |
0,7 |
ANANAS
|
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
|
|
|
|
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
11 234 |
13 164 |
15 807 |
1,6 |
1,7 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
10 292 |
12 561 |
15 280 |
2,0 |
1,8 |
Afrique |
1 671 |
2 061 |
2 455 |
2,1 |
1,6 |
Côte d'Ivoire |
203 |
232 |
240 |
1,4 |
0,3 |
Kenya |
210 |
290 |
293 |
3,3 |
0,1 |
Amérique latine et Caraïbes |
2 783 |
3 554 |
5 654 |
2,5 |
4,3 |
Brésil |
1 286 |
1 294 |
1 736 |
0,1 |
2,7 |
Costa Rica |
143 |
440 |
1 072 |
11,9 |
8,4 |
Mexique |
425 |
503 |
443 |
1,7 |
-1,1 |
Asie et Pacifique |
5 811 |
6 923 |
7 148 |
1,8 |
0,3 |
Philippines |
1 172 |
1 514 |
1 709 |
2,6 |
1,1 |
Thaïlande |
1 881 |
2 148 |
2 062 |
1,3 |
-0,4 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
942 |
603 |
527 |
-4,4 |
-1,2 |
Europe |
2 |
2 |
2 |
0,0 |
0,0 |
UE (15) |
2 |
2 |
2 |
0,0 |
0,0 |
Amérique du Nord |
549 |
314 |
208 |
-5,4 |
-3,7 |
États-Unis |
549 |
314 |
208 |
-5,4 |
-3,7 |
Autres pays développés |
392 |
287 |
317 |
-3,1 |
0,9 |
Afrique du Sud |
210 |
143 |
178 |
-3,7 |
2,0 |
Japon |
35 |
13 |
9 |
-9,5 |
-3,2 |
Australie |
148 |
131 |
130 |
-1,2 |
-0,1 |
Tableau 2.63 - Fruits tropicaux: importations effectives et projetées
AVOCAT
|
EFFECTIVES |
PROJETÉES |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
130 |
307 |
712 |
9,0 |
7,9 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
9 |
29 |
100 |
12,0 |
11,8 |
Afrique |
|
1 |
1 |
22,9 |
0,5 |
Amérique latine et Caraïbes |
8 |
23 |
92 |
11,1 |
13,3 |
Proche-Orient |
1 |
4 |
4 |
15,4 |
0,0 |
Extrême-Orient et Pacifique |
|
1 |
3 |
15,1 |
7,7 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
121 |
278 |
612 |
8,7 |
7,5 |
Europe |
103 |
188 |
310 |
6,2 |
4,7 |
UE (15) y compris commerce interne |
100 |
181 |
239 |
6,1 |
2,6 |
UE (15) non compris commerce interne |
73 |
100 |
113 |
3,2 |
1,1 |
France |
64 |
97 |
136 |
4,2 |
3,2 |
Royaume-Uni |
14 |
22 |
29 |
4,5 |
2,7 |
Amérique du Nord |
14 |
76 |
243 |
18,2 |
11,1 |
États-Unis |
8 |
65 |
205 |
23,4 |
11,0 |
|
|
|
|
|
|
Japon |
3 |
10 |
51 |
13,9 |
15,9 |
Australie |
1 |
3 |
8 |
13,5 |
8,1 |
MANGO
|
EFFECTIVES |
PROJETÉES |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
141 |
525 |
1 452 |
14,0 |
9,7 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
49 |
138 |
273 |
11,0 |
6,4 |
Afrique |
|
3 |
1 |
40,6 |
-8,6 |
Amérique latine et Caraïbes |
1 |
6 |
8 |
19,4 |
2,9 |
Extrême-Orient et Pacifique |
23 |
69 |
120 |
11,8 |
5,2 |
Proche-Orient |
25 |
61 |
100 |
9,2 |
4,7 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
92 |
387 |
1 179 |
15,4 |
10,7 |
Europe |
38 |
161 |
690 |
15,5 |
14,1 |
UE (15) y compris commerce interne |
37 |
157 |
621 |
15,6 |
13,3 |
UE (15) non compris commerce interne |
31 |
103 |
514 |
12,8 |
15,7 |
France |
8 |
53 |
54 |
21,5 |
0,1 |
Pays-Bas |
8 |
26 |
60 |
12,5 |
7,7 |
Royaume-Uni |
11 |
21 |
50 |
7,1 |
8,3 |
Amérique du Nord |
49 |
217 |
475 |
16,1 |
7,4 |
États-Unis |
49 |
217 |
450 |
16,1 |
6,8 |
|
|
|
|
|
|
Japon |
6 |
9 |
14 |
5,0 |
4,0 |
|
|
|
|
|
|
Tableau 2.63 (suite) - Fruits tropicaux: importations effectives et projetées
PAPAYE
|
EFFECTIVES |
PROJETÉES |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
46 |
139 |
336 |
11,6 |
8,3 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
27 |
50 |
99 |
6,2 |
6,4 |
Afrique |
|
|
|
20,6 |
5,7 |
Amérique latine et Caraïbes |
|
5 |
12 |
43,3 |
8,2 |
Extrême-Orient et Pacifique |
27 |
44 |
86 |
4,9 |
6,3 |
Proche-Orient |
|
1 |
1 |
70,7 |
1,2 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
19 |
89 |
237 |
16,7 |
9,3 |
Europe |
7 |
18 |
60 |
9,9 |
11,6 |
UE (15) y compris commerce interne |
7 |
17 |
52 |
9,3 |
10,6 |
UE (15) non compris commerce interne |
6 |
13 |
40 |
8,8 |
10,5 |
Allemagne |
2 |
3 |
6 |
4,8 |
5,6 |
France |
1 |
1 |
3 |
3,7 |
8,6 |
Pays-Bas |
1 |
3 |
6 |
12,4 |
5,4 |
Amérique du Nord |
6 |
65 |
170 |
27,0 |
9,1 |
États-Unis |
3 |
61 |
161 |
34,5 |
9,2 |
|
|
|
|
|
|
Japon |
5 |
5 |
7 |
-0,4 |
2,7 |
ANANAS
|
EFFECTIVES |
PROJETÉES |
TAUX DE CROISSANCE |
||
|
|
|
|
|
|
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
MONDE |
558 |
979 |
1 831 |
5,8 |
5,9 |
|
|
|
|
|
|
Pays en développement |
44 |
87 |
89 |
7,1 |
0,2 |
Afrique |
1 |
2 |
2 |
1,2 |
0,4 |
Amérique latine et Caraïbes |
19 |
29 |
37 |
4,3 |
2,1 |
Extrême-Orient et Pacifique |
21 |
54 |
71 |
10,0 |
2,5 |
Proche-Orient |
2 |
2 |
2 |
-1,2 |
-2,4 |
|
|
|
|
|
|
Pays développés |
515 |
892 |
1 742 |
5,7 |
6,3 |
Europe |
265 |
479 |
659 |
6,1 |
2,9 |
UE (15) y compris commerce interne |
257 |
451 |
758 |
5,8 |
4,8 |
UE (15) non compris commerce interne |
204 |
303 |
450 |
4,0 |
3,6 |
Allemagne |
38 |
52 |
82 |
3,4 |
4,2 |
France |
75 |
149 |
250 |
7,1 |
4,8 |
Pays-Bas |
14 |
21 |
32 |
4,0 |
3,8 |
Royaume-Uni |
21 |
30 |
40 |
3,7 |
2,6 |
Amérique du Nord |
113 |
318 |
958 |
10,9 |
10,5 |
États-Unis |
98 |
285 |
846 |
11,3 |
10,4 |
Autres pays développés |
137 |
99 |
125 |
-3,2 |
2,1 |
Australie |
|
|
1 |
18,3 |
3,5 |
Japon |
134 |
92 |
112 |
-3,7 |
1,8 |
[19] Les fruits tropicaux
mineurs, comme litchi, durian, ramboutan, goyave et fruit de la passion, font
l'objet d'un commerce essentiellement régional, en moindre
quantité que les principaux fruits tropicaux. Les classifications du
commerce international ne sont généralement pas assez
détaillées pour ventiler les chiffres globaux et la FAO s'emploie
activement à mettre en place par le biais de ses organes statutaires une
procédure appropriée de rapports. La FAO estime que la production
de fruits tropicaux mineurs a atteint 15 millions de tonnes, soit 24 pour cent
de la production mondiale totale de fruits tropicaux en 2000. [20] Les estimations de la demande de fruits tropicaux dans les principaux pays développés sont dérivés des années concernant les importations car l'on suppose que toutes les importations de fruits frais, aux fins de cette analyse, sont destinées à une consommation directe étant donné que ces fruits frais ne se conservent pas. Des volumes négligeables d'importations sont considérés comme perdus. La majeure partie des fruits tropicaux frais sont consommés dans les pays en développement qui les produisent. Les disponibilités, les pressions saisonnières et les prix au détail sont également des facteurs importants qui interviennent dans l'analyse de la demande de fruits tropicaux. Habituellement, chaque pays producteur dessert un segment spécifique du marché. [21] La nouveauté joue généralement un rôle plus important dans les motivations d'achat des fruits tropicaux mineurs tandis que le prix et la qualité sont habituellement des éléments plus déterminants pour les principaux fruits. |