Introduction
D'ici à 2010, le marché du sisal et du henequen devrait continuer à se contracter, bien qu'assez lentement, essentiellement par suite de la concurrence provenant des fibres synthétiques. Le marché de l'abaca devrait demeurer relativement stable et se développer en ce qui concerne le commerce de produits manufacturés, et spécialement de pâte à papier, ce qui devrait compenser la diminution prévisible du commerce de fibres. La consommation mondiale de coco devrait continuer d'augmenter, bien que plus lentement que pendant la décennie écoulée, essentiellement par suite du ralentissement de la demande en Inde. Pour les fibres dures non traditionnelles, la conjoncture sur les marchés devrait s'améliorer dans un contexte macroéconomique favorable, bien que leur part de la consommation totale risque de demeurer relativement réduite.
Ces projections concernant les fibres dures ont été générées au moyen de modèles d'équilibre partiel fondés sur les données de la FAO, à supposer que les conditions météorologiques et la conjoncture économique soient normales. Les modèles se composent d'équations estimatives de l'évolution de la production ainsi que de la demande, des exportations et des importations de fibres et d'articles manufacturés. Les modèles sont dynamiques et permettent des ajustements progressifs et tiennent donc compte des éléments biologiques, comportementaux et autres affectant la production et la consommation de fibres et de produits connexes.
Production
D'une manière générale, l'offre devrait, à moyen terme, suivre la demande, les producteurs étant mieux à même de planifier les niveaux de la production grâce à la généralisation de contrats à long terme entre fournisseurs et importateurs. Ces arrangements contractuels reflètent un raffermissement de la demande des fabricants de produits non traditionnels en sisal comme composites, fibres pour la fabrication de tapis et pâte à papier, pour lesquels des contrats d'approvisionnement à terme sont indispensables pour assurer la régularité des approvisionnements, par opposition à la demande saisonnière des fabricants de ficelle agricole. La multiplication de ces contrats à long terme devrait contribuer à améliorer les flux d'informations des consommateurs aux producteurs et à réduire les incertitudes. Ces tendances devraient également soutenir les prix à moyen terme et atténuer leurs fluctuations.
Consommation
Entre 1998-2000 et 2010, la demande mondiale de fibres de sisal et de henequen et de produits dérivés devrait reculer à un rythme annuel de 2,3 pour cent, la demande de ficelle agricole, qui est le principal débouché des fibres, continuant d'être érodée par des produits synthétiques et par l'adoption d'une méthode de moissonnage qui utilise moins de ficelle, voire pas du tout.
Les créneaux qu'occupe le sisal pour la fabrication de produits à plus forte valeur ajoutée comme pâte à papier, fibres pour tapis et composites pour l'industrie automobile devraient susciter une demande supplémentaire, bien que les taux de croissance de ces applications ne compenseront sans doute qu'en partie la contraction des débouchés traditionnels du sisal, tout au moins à court terme.
Pendant la période comprise entre 1988-90 et 1998-2000, la consommation en Amérique du Nord, consommateur traditionnel de ficelle agricole, a baissé de 7,1 pour cent par an pour tomber à quelque 52 000 tonnes en 1998-2000. À moyen terme, il est probable que la consommation en Amérique du Nord, surtout aux États-Unis, tombera à 48 000 tonnes environ par suite, essentiellement, du déplacement continu de la ficelle de sisal par la grosse ficelle de polypropylène utilisée pour les grandes balles cubiques.
Dans l'UE, la consommation de sisal pendant la période qui s'est écoulée entre 1988-90 et 1998-2000 a reculé de 7 pour cent par an pour tomber à 39 000 tonnes, et il prévisible que, d'ici à 2010, le déclin de la consommation en Europe se ralentira du fait que les possibilités de substitution par les fibres synthétiques et de déplacement par de nouvelles techniques de moissonnage seront sans doute épuisées, outre qu'il y aura peut-être une augmentation de la demande pour les applications spécialisées.
En Chine, la consommation s'est accrue pendant la période comprise entre 1988-1990 et 2000 de 4,3 pour cent par an en moyenne pour passer de 20 000 à 35 000 tonnes. La consommation de ficelle agricole en sisal devrait se contracter, sa compétitivité continuant de diminuer du fait de la capacité accrue de fabrication de polypropylène.
Commerce
Entre 1988-90 et 2000, les exportations mondiales ont décliné de 4 pour cent par an. Les exportations de fibres et d'articles manufacturés ont reculé de 5,2 pour cent et 3,2 pour cent par an respectivement. Il faut s'attendre que les exportations totales se contractent à un rythme annuel plus lent qu'au cours de la décennie écoulée et tombent de 193 000 tonnes en 1998-2000 à 186 000 tonnes en 2010, la demande d'articles non traditionnels en sisal se raffermissant. Les exportations de fibres devraient demeurer à peu près stables (70 000 tonnes) tandis que celles d'articles manufacturés devraient diminuer de 0,46 pour cent par an. La part des articles manufacturés dans les exportations totales devrait demeurer de 64 pour cent par suite d'une augmentation progressive des utilisations des fibres brutes pour des applications spécialisées.
Production
À moyen terme, la production d'abaca devrait se ralentir lentement, à un rythme de 0,5 pour cent par an pour tomber à 83 000 tonnes en 2006 avant d'augmenter à nouveau pour se chiffrer à 86 000 tonnes en 2010, les prix recommençant à augmenter après le creux atteint en 2000-2001. Les Philippines devraient demeurer le principal fournisseur, avec plus de 85 pour cent de la production mondiale, tandis que la production équatorienne devrait tomber du chiffre record de 16 000 tonnes atteint à la fin des années 90 à quelque 12 000 tonnes en 2010.
Consommation
Pendant la période comprise entre 1988-90 et 1998-2000, la consommation mondiale d'abaca, en équivalent fibre, a été marquée par un solide taux annuel de croissance et a atteint quelque 81 000 tonnes en 1998-2000. Cette augmentation de la consommation est imputable principalement à l'UE et au Japon, par suite de l'augmentation des importations de pâte à papier. Pendant la même période, la demande de produits traditionnels comme le cordage est restée stable. À moyen terme, la consommation de fibres d'abaca et de produits dérivés devrait augmenter modérément. En moyenne, entre 1988-90 et 2000, la production mondiale d'abaca a augmenté plus rapidement que la demande, les producteurs réagissant rapidement à la hausse des prix et lentement à leur baisse. Les prix élevés qui ont prévalu entre 1992 et 1998 ont encouragé une augmentation de la production mais leur baisse ultérieure n'a entraîné qu'une contraction partielle de la production dans le meilleur des cas, de sorte que les prix ont été encore plus déprimés en 2000 et 2001.
Commerce
Au cours de la décennie écoulée, les exportations globales de fibre et d'articles manufacturés ont augmenté de 1,7 pour cent par an pour se chiffrer en moyenne à 76 400 tonnes en 1998-2000. Néanmoins, la composition des exportations a changé et les articles manufacturés représentaient 52 pour cent du total en 1998-2000 contre 46 pour cent en 1988-90, la demande d'articles manufacturés et surtout de pâte à papier se raffermissant par rapport à celle de fibre.
L'UE et le Japon ont été de gros consommateurs de pâte à papier pendant les années 90, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France en important en moyenne 19 365 tonnes (en équivalent fibre) en 2000 et 2001. Lors de la même période, les importations moyennes du Japon ont été de 9 045 tonnes. Au total, pendant la période 2000-2001, les exportations de pâte à papier vers l'UE et le Japon ont constitué 71 pour cent des exportations totales d'articles manufacturés reflétant en cela l'importance de ces marchés.
À moyen terme, dans la perspective allant jusqu'en 2010, il est à prévoir que les exportations totales resteront stables à un niveau d'environ 78 000 tonnes. Toutefois, la part des produits manufacturés dans les exportations totales devrait atteindre 58 pour cent, soit 45 000 tonnes en 2010, contre 40 000 tonnes en moyenne en 1998-2000.
Les exportations de fibre devraient reculer de 1,8 pour cent par an pour tomber à 28 000 tonnes en 2010. À supposer que la conjoncture économique soit normale, la fermeté de la demande de papier spécialisé et de papier non tissé portera sans doute la part de la pâte à papier dans les exportations totales de produits manufacturés à quelque 80 pour cent du total en 2010. L'augmentation rapide des exportations de pâte à papier devrait également être encouragée par l'évolution des structures de l'industrie de traitement de l'abaca aussi bien aux Philippines que dans les pays importateurs. Les restructurations de l'industrie britannique intervenues en 2001 se sont traduites par une diminution des importations de fibres et une augmentation correspondante des importations de pâte à papier.
Production
La production de fibre de coco, qui est un sous-produit du traitement de la noix de coco, est essentiellement déterminée par la demande. Comme les quantités de pelures de noix de coco sont importantes, les producteurs peuvent, si la main-d'oeuvre et les autres intrants nécessaires sont disponibles, s'adapter assez rapidement à l'évolution des marchés et des prix. L'on estime qu'environ 10 pour cent des pelures de noix de coco sont utilisées pour l'extraction de fibre, afin de satisfaire une demande croissance.
La fibre de coco provient principalement de petites ou moyennes exploitations situées pour la plupart en Inde, à Sri Lanka et en Thaïlande. Pendant les années 90, la production en Inde s'est accrue de 8,2 pour cent par an, suivant en cela l'augmentation de la demande intérieure, tandis qu'à Sri Lanka, gros exportateur de fibre de coco, la production s'est contractée par suite du fléchissement des exportations et de la demande intérieure. À moyen terme, l'on peut s'attendre que la production mondiale passe de 534 000 tonnes en moyenne en 1998-2000 à 640 000 tonnes en 2010. Cette augmentation de la production sera imputable pour la plus large part à l'Inde, tandis qu'elle devrait augmenter modérément aussi à Sri Lanka.
Consommation
Entre les périodes triennales 1988-90 et 1998-2000, la consommation mondiale de fibre de coco s'est accrue de 7,1 pour cent par an dans les pays aussi bien producteurs qu'importateurs. En Inde, qui est le plus gros pays producteur et consommateur, la consommation a augmenté de 8,4 pour cent par an pour atteindre 400 000 tonnes, soit quelque 75 pour cent de la production mondiale. Cette augmentation rapide de la consommation a été alimentée surtout par l'accroissement de la demande de produits traditionnels comme tapis et matelas ainsi que de produits moins classiques comme moelle de coco, fibre caoutchoutée et géotextiles À moyen terme, l'augmentation de la consommation mondiale devrait se ralentir pour tomber à un taux annuel de quelque 1,4 pour cent par an étant donné que le rythme auquel l'industrie peut livrer des produits novateurs et diversifiés risque de décroître sous l'effet de différentes contraintes, comme la petite échelle de l'industrie de traitement.
Commerce
Le commerce international a représenté 25 pour cent de la production mondiale en 1998-2000, contre 40 pour cent en 1988-1990, étant donné que la majeure partie de l'expansion de la production et de la consommation mondiales enregistrée au cours de la décennie écoulée est imputable à l'Inde. Les exportations totales ont progressé de 2,6 pour cent pour se chiffrer à 149 000 tonnes en 1998-2000, tandis que les exportations de produits manufacturés se sont accrues à un taux annuel de 6,3 pour cent, ce qui a compensé la baisse des exportations de fibre. La forte demande de produits à base de fibre de coco dans les pays importateurs a été satisfaite par l'Inde, laquelle a représenté en 1998-2000 74 pour cent des exportations mondiales de produits à valeur ajoutée. Les exportations totales de Sri Lanka, exportateur traditionnel de fibre et de moelle, ont reculé de 1,5 pour cent par an du fait de la concurrence provenant des fibres et mousses synthétiques.
À moyen terme, les exportations totales devraient continuer de s'accroître à un rythme annuel de 0,9 pour cent, suivant en cela les tendances de la demande et de la consommation mondiales sur les marchés traditionnels comme les États-Unis et l'UE.
Les exportations de produits manufacturés devraient avancer de 1,53 pour cent par an pour atteindre 86 000 tonnes en 2010, tandis que celles de fibre devraient demeurer à peu près stables.
D'une manière générale, l'offre de sisal devrait, à moyen terme, suivre l'évolution de la demande, les producteurs étant mieux à même de planifier le niveau de leur production grâce à la généralisation de contrats à long terme entre fournisseurs et fabricants de produits non traditionnels en sisal, comme composites pour l'industrie de l'automobile.
Les applications spécialisées du sisal pour la fabrication de produits à plus forte valeur ajoutée devraient générer une demande supplémentaire. L'augmentation de la demande de sisal pour de telles applications ne compense aujourd'hui qu'en partie la contraction des débouchés traditionnels, mais il se peut que l'évolution de la technologie concernant les matériaux non classiques inverse cette tendance négative sur le marché du sisal.
En ce qui concerne l'abaca et les fibres de coco, la demande dépendra aussi de l'élargissement des débouchés pour les produits non traditionnels.
Les recherches menées avec un financement du Fonds commun pour les produits de base en vue de mettre au point des techniques de traitement productives et de qualité en vue de la fabrication de produits à forte valeur ajoutée accroîtront peut-être la demande de produits non traditionnels à base de fibres, ce qui pourrait accroître les débouchés pour les fibres dures.
Tableau 2.77 - Fibres dures: production effective et projetée
|
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
SISAL ET HENEQUEN |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
441 |
301 |
256 |
-4,1 |
-1,7 |
Kenya |
38 |
21 |
17 |
-7,2 |
-3,2 |
Madagascar |
13 |
11 |
9 |
-1,1 |
-2,1 |
Tanzanie |
33 |
21 |
21 |
-5,1 |
-0,3 |
Brésil |
211 |
117 |
111 |
-6,6 |
-1,8 |
Mexique |
51 |
37 |
22 |
-2,1 |
-4,7 |
Chine |
22 |
39 |
30 |
4,9 |
-2,6 |
|
|
|
|
|
|
ABACA |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
74 |
87 |
86 |
2,0 |
-0,5 |
Équateur |
10 |
13 |
12 |
2,8 |
-0,6 |
Philippines |
61 |
72 |
71 |
1,9 |
-0,5 |
|
|
|
|
|
|
FIBRE DE COCO |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
299 |
534 |
636 |
6,4 |
1,6 |
Inde |
201 |
457 |
548 |
8,2 |
1,6 |
Sri Lanka |
95 |
62 |
70 |
-1,6 |
1,3 |
|
|
|
|
|
|
Total, fibres (monde) |
172 |
301 |
370 |
7,1 |
1,9 |
Total, fils (monde) |
126 |
233 |
265 |
5,7 |
1,1 |
|
|
|
|
|
|
Tableau 2.78 - Fibres dures: exportations mondiales effectives et projetées
|
EFFECTIVES |
PROJETÉES |
TAUX DE CROISSANCE |
||
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
SISAL ET HENEQUEN |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exportations de fibre brute |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
140 |
71 |
70 |
-5,2 |
0,1 |
Kenya |
31 |
17 |
15 |
-6,9 |
-0,2 |
Madagascar |
11 |
7 |
8 |
-6,3 |
0,8 |
Tanzanie |
8 |
12 |
11 |
7,6 |
-0,3 |
Brésil |
83 |
31 |
29 |
-7,2 |
-0,1 |
Mexique |
0 |
0 |
0 |
-45,0 |
-4,4 |
Chine |
2 |
0 |
0 |
-16,3 |
-1,2 |
|
|
|
|
|
|
Exportations d'articles manufacturés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
172 |
122 |
116 |
-3,2 |
-0,5 |
États-Unis |
0 |
4 |
4 |
17,7 |
-0,4 |
Union européenne |
40 |
27 |
23 |
-3,3 |
-1,0 |
Kenya |
3 |
2 |
1 |
0,4 |
-2,0 |
Madagascar |
1 |
1 |
1 |
-8,9 |
-0,3 |
Tanzanie |
15 |
3 |
3 |
-20,3 |
-0,1 |
Brésil |
80 |
63 |
62 |
-1,9 |
-0,3 |
Mexique |
19 |
7 |
7 |
-7,3 |
-0,4 |
Chine |
0 |
3 |
4 |
13,7 |
0,7 |
|
|
|
|
|
|
ABACA |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exportations de fibre brute |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
34 |
32 |
28 |
0,9 |
-1,8 |
Équateur |
10 |
13 |
10 |
2,9 |
-2,0 |
Philippines |
23 |
19 |
16 |
-0,7 |
-1,8 |
|
|
|
|
|
|
Exportations d'articles manufacturés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
31 |
40 |
45 |
2,4 |
0,5 |
Équateur |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,0 |
0,2 |
Philippines |
31 |
39 |
45 |
2,4 |
0,6 |
|
|
|
|
|
|
FIBRE DE COCO |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exportations de fibre brute |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
70 |
71 |
72 |
-0,2 |
0,1 |
Sri Lanka |
66 |
48 |
47 |
-3,2 |
0,1 |
Inde |
0,1 |
2 |
2 |
23,5 |
1,5 |
Philippines |
0,2 |
2 |
2 |
24,3 |
0,0 |
|
|
|
|
|
|
Exportations d'articles manufacturés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
40 |
71 |
86 |
6,4 |
1,5 |
Inde |
26 |
53 |
63 |
7,3 |
1,5 |
Sri Lanka |
5 |
9 |
14 |
11,7 |
2,3 |
Philippines |
0,1 |
3,7 |
3,9 |
37,6 |
0,9 |
|
|
|
|
|
|
Tableau 2.79 - Fibres dures: importations mondiales effectives et projetées
|
EFFECTIVES |
PROJETÉES |
TAUX DE CROISSANCE |
||
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
SISAL ET HENEQUEN |
|
|
|
|
|
Importations de fibre brute |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
114 |
64 |
62 |
-4,8 |
-0,7 |
Canada |
0,3 |
0,4 |
0,4 |
3,4 |
-1,6 |
États-Unis |
0,4 |
0,1 |
0,2 |
-16,1 |
1,7 |
Union européenne |
71 |
41 |
33 |
-4,3 |
-1,6 |
Ancienne URSS |
13 |
1 |
1 |
-17,0 |
-0,6 |
Océanie |
2 |
1 |
1 |
-10,5 |
-0,1 |
Australie |
4 |
2 |
2 |
-7,0 |
-0,7 |
Nouvelle-Zélande |
1 |
0 |
0 |
-14,8 |
-3,2 |
Japon |
4 |
2 |
1 |
-7,0 |
-4,1 |
|
|
|
|
|
|
Importations d'articles manufacturés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
167 |
93 |
90 |
-5,5 |
-0,4 |
Canada |
12 |
7 |
6 |
-3,9 |
-1,2 |
États-Unis |
84 |
44 |
41 |
-6,4 |
-0,5 |
Union européenne |
51 |
25 |
21 |
-7,5 |
-0,9 |
Ancienne URSS |
0 |
2 |
2 |
n/a |
-0,9 |
|
|
|
|
|
|
ABACA |
|
|
|
|
|
Importations de fibre brute |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
31 |
34 |
28 |
1,1 |
-1,6 |
Canada |
0 |
0 |
0 |
-13,9 |
1,1 |
États-Unis |
11 |
7 |
5 |
-4,1 |
-2,7 |
Union européenne |
12 |
19 |
17 |
4,2 |
-1,3 |
Japon |
6 |
7 |
6 |
2,6 |
-1,4 |
|
|
|
|
|
|
Importations d'articles manufacturés |
|
|
|
|
|
(cordage) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
n/a |
43 |
47 |
n/a |
0,3 |
États-Unis |
n/a |
6 |
6 |
n/a |
0,1 |
Union européenne |
n/a |
10 |
10 |
n/a |
-0,1 |
Extrême-Orient |
n/a |
25 |
28 |
n/a |
0,4 |
|
|
|
|
|
|
FIBRE DE COCO |
|
|
|
|
|
Importations de fibre brute |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
75 |
106 |
98 |
4,9 |
0,1 |
Canada |
0 |
1 |
1 |
4,2 |
-0,4 |
États-Unis |
7 |
13 |
13 |
6,5 |
0,2 |
Union européenne |
38 |
48 |
42 |
3,3 |
-0,4 |
Autres pays d'Europe |
10 |
5 |
5 |
-1,7 |
0,0 |
Japon |
7 |
7 |
6 |
1,1 |
-0,5 |
Chine |
5 |
18 |
15 |
13,1 |
-0,5 |
|
|
|
|
|
|
Importations d'articles manufacturés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
|
|
|
|
|
Canada |
38 |
58 |
69 |
5,2 |
1,6 |
États-Unis |
3 |
4 |
6 |
3,9 |
2,6 |
Union européenne |
1 |
10 |
14 |
18,3 |
2,4 |
Autres pays d'Europe |
26 |
35 |
40 |
3,5 |
1,4 |
Japon |
2 |
2 |
2 |
-0,9 |
1,6 |
Tableau 2.80 - Fibres dures: consommation mondiale apparente effective et projetée
|
EFFECTIVE |
PROJETÉE |
TAUX DE CROISSANCE |
||
Moyenne |
Moyenne |
2010 |
1988-90 à |
1998-2000 |
|
|
en milliers de tonnes |
en pourcentage par an |
|||
|
|
|
|
|
|
SISAL ET HENEQUEN |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
344 |
219 |
186 |
-5,2 |
-2,3 |
Canada |
14 |
9 |
7 |
-3,6 |
-1,2 |
États-Unis |
93 |
44 |
41 |
-7,6 |
-0,5 |
Union européenne |
83 |
39 |
32 |
-7,3 |
-1,5 |
Océanie |
4 |
2 |
1 |
-5,9 |
-2,5 |
Japon |
4 |
2 |
2 |
-7,0 |
-0,7 |
Chine |
20 |
35 |
26 |
4,3 |
-3,1 |
|
|
|
|
|
|
ABACA |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
n/a |
81 |
80 |
12,8 |
-0,4 |
Canada |
n/a |
0 |
0 |
-13,9 |
1,1 |
États-Unis |
n/a |
14 |
12 |
4,7 |
-1,1 |
Union européenne |
n/a |
30 |
27 |
10,8 |
-0,9 |
Japon |
n/a |
35 |
37 |
23,0 |
0,1 |
|
|
|
|
|
|
FIBRE DE COCO |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monde |
298 |
551 |
638 |
7,1 |
1,4 |
Canada |
3 |
6 |
8 |
7,1 |
2,0 |
États-Unis |
8 |
23 |
27 |
10,1 |
1,3 |
Union européenne |
67 |
85 |
84 |
3,4 |
0,4 |
Autres pays d'Europe |
12 |
8 |
8 |
-1,8 |
0,5 |
Japon |
7 |
7 |
7 |
1,6 |
-0,3 |
Chine |
5 |
18 |
15 |
13,1 |
-0,5 |
Inde |
172 |
401 |
480 |
8,4 |
1,6 |
|
|
|
|
|
|