ETUDE DE FAISABILITE D'UNE STATION PRIVEE DE
PRODUCTION D'ALEVINS DE CARPE COMMUNE A MADAGASCAR |
Ministère de la Production Animale | Document Technique No1 |
(Elevage et Pêche) et des Eaux et Forêts Projet MAG/88/005 |
1ère partie : Etude fictive
préparé par :
P.LARDINOIS | J. JANSSEN | |
Cadre Associé | et | Conseiller Technique Principal |
MAG/88/005 | MAG/88/005 |
Programme des Nations Unies pour le Développement
Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture
Antsirabe, Mai 1990
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2.2. Scénario utilisant des étangs de ponte
2.3. Scénario utilisant des bacs de stabulation
3. CARACTERISTIQUES DES ETANGS
3.2. Etang de ponte, d'éclosion et d'alevinage, de géniteurs
3.2.3. Etang d'éclosion et d'alevinage
3.2.4. Etang de stockage des géniteurs
3.3.1. Plan du système d'alimentation
3.3.2. Détail estimatif d'un ouvrage d'alimentation
3.4. Système d'évacuation : le “Moine”
3.4.1. Plan du système d'évacuation : le “Moine”
3.4.2. Détail estimatif du système d'évacuation : le “Moine”
3.5. Estimation des investissements d'infrastructure : récapitulatif
4. PETIT EQUIPEMENT DES PETITES STATIONS PRIVEES DE PRODUCTION D'ALEVINS
5. FONCTIONNEMENT ET ENTRETIEN
5.1. Estimation des coûts de fonctionnement des étangs de stockage des géniteurs
5.1.4. Alimentation artificielle
5.2. Estimation des coûts de fonctionnement des étangs d'éclosion et d'alevinage
5.2.4. Alimentation artificielle
5.3. Estimation des coûts de fonctionnement des étangs de ponte
5.4. Estimation du coût en main-d'oeuvre
5.5. Estimation des frais de fonctionnement et entretien : récapitulaif
6.1.1. Recettes dues à la vente d'alevins
6.1.2. Recettes dues au grossissement et à la vente de poissons marchands
6.2.1. Estimation du coût des investissements d'infrastructures piscicoles
6.2.2. Estimation du coût du petit matériel et de l'équipement des produits
6.2.3. Estimation du coût du fonctionnement et de l'entretien
6.3. Récapitulation des recettes et des dépenses par année
7.2. Simulation des résultats financiers
7.2.1. Comptes d'exploitation prévisionnels (en FMG)
7.2.2. Situation prévisionnelle de trésorerie (en FMG)
7.3. Comparaison de quelques bilans théoriques d'exploitation
Dans le cadre du projet PNUD/FAO-MAG/88/005 “Promotion de l'aquaculture et privatisation de la production d'alevins”, un des objectifs à atteindre est constitué par la mise en place d'un réseau de producteurs privés d'alevins devant se substituer aux stations d'état. En effet, si les stations piscicoles d'état possèdent de bonnes capacités de production d'alevins, le système de distribution de ceux-ci et notamment la vente aux rizipisciculteurs et pisciculteurs ruraux, représentent une tâche coûteuse et fortement déficitaire pour les station d'Etat.
Comme préalable au démarrage de l'appui à l'installation des producteurs privés, cette étude de faisabilité a été entreprise. Nous l'avons nommée “étude fictive” car elle est basée sur de coûts de référence du secteur commercial qui sont, comme nous nous en sommes rendus compte, très supérieurs au coût de réalisation en milieu rural.
Ce document, bien que, ne correspondant pas à la réalité rurale, outre qu'il nous permet de tirer quelques enseignements quant à la rentabilité possible d'une petite station privée, nous sert de base de référence. Pour pallier aux lacunes de cette étude fictive, notre étude de faisabilité sera complétée par un second document qui sera appelé “étude réelle”.
Cette seconde partie de notre étude de faisabilité sera basée sur des références concrètes qui nous faisaient défaut jusqu'à présent.
Pour leur participation à l'établissement de ce document, nous tenons à remercier :
l'équipe du projet composée du personnel de la Circonscription du Vakinankaratra et les experts internationaux ;
l'équipe de la cellule Génie Civil de l'O. D. R. d'Antsirabe et plus particuliè-rement Mr Philippe Brossel pour l'aide qu'ils nous ont apportée pour la réalisation des plans et l'évaluation des détails estimatifs;
le projet PNUD/ONUDI MAG/86/007 “Promotion de la petite et moyenne industrie” et plus particulièrement Mr M. Lefèvre pour les conseils et corrections proposés ainsi que pour l'établissement des comptes d'exploitation prévisionnels.
Nous avons défini à 200.000 alevins l'objectif théorique de production en année de croisière d'une station privée de production d'alevins.
Tout en se reférant aux usages et caractéristiques des techniques de reproduction dans la région des Hautes-Terres à Madagascar, nous avons établi que cette station devait posséder une surface utile en étang de 50.6 ares dont : 10 ares pour le stockage des géniteurs ; 40 ares pour l'éclosion et l'alevinage et 0.6 are pour les étangs de pontes.
Le devis total de construction de ces infrastructures a été évalué à 19.876.340 FMG. Ce devis établi par un bureau d'étude en génie rural correspond au coût du secteur commercial et est destiné à être soumissionné à des entreprises de construction. Les coûts de construction en milieu rural sont très inférieurs.
Le coût du petit équipement a été évalué à 280.000 FMG, de même, le coût du fonctionne-ment et de l'entretien à 1.214.744 FMG/an.
En retenant un amortissement sur 20 ans des infrastructures et un amortissement sur 5 ans du petit équipement, le total de nos dépenses s'élève annuellement à 2.264.361 FMG. Les recettes constituées par la vente de 200.000 alevins et 420 kg de poissons marchands totalisent 5.050.000 FMG, ce qui nous amène à un bilan annuel positif de 2.785.439 FMG. Ce bilan correspond à un salaire mensuel de 232.120 FMG pour le(s) gestionnaire(s) de la station. Le coût de revient par alevin est de 11.3 FMG.
La comparaison de quelques bilans d'exploitation a montré que la surface utile minimum rentable théoriquement doit se situer aux environs de 15–20 ares.
Une analyse sommaire des comptes d'exploitation et de la situation prévisionnelle de trésorerie ont fait ressortir un cash flow net de 3.835.700 FMG par an, un taux de rentabilité interne de 14 % et un délai de récupération des investissements à partir de la cinquième année.
Ces résultats peu favorables sont essentiellement dus aux investissements très élevés. En plus, les frais financiers, surtout dus au postes infrastructure n'ont pas été retenus dans notre analyse.
Néanmoins, au plus le coût de poste infrastructure sera réduit, au plus notre bilan sera positif. En sachant que le coût du poste infrastructure sera fortement réduit en milieu rural, les frais financiers de ce poste le seront également, ce qui nous amène à des bilans positifs pouvant être analysés sans restriction. Nous espérons vous présenter ces bilans dans la seconde partie de notre étude de faisabilité basée sur des références concrètes auprès des producteurs privés d'alevins.
Un des objectifs de la CIRPA du Vakinankaratra et du Projet PNUD/FAO-MAG/88/005 consiste à organiser et appuyer l'installation de producteurs privés d'alevins. Ils devront se substituer aux stations gouvernementales en créant un réseau rural de production et de vente indépendant devant satisfaire la demande en alevins des rizipisciculteurs ruraux.
Le présent travail a pour but, après détermination des techniques de reproduction à mettre en oeuvre ; d'évaluer le coût d'installation et de fonctionnement d'une station de production privée d'alevins en milieu rural, et de servir de référence pour les attributions de crédits. Chaque site aura ses caractéristiques particulières, nous ne tiendrons compte pour nos calculs, que d'un schéma général ainsi que des prix pratiqués par le secteur commercial qui surévalueront les coûts d'installation en général.
En ce qui concerne les données de production, nous nous refèrerons aux données de la campagne 88/89 disponibles à la station d'Etat d'Ambatofotsy/Ambatolampy tout en sachant qu'une amélioration et intensification de l'élevage reste possible (e. g. : amélioration du stock et souche des géniteurs, alimentation, augmentation des densités, suivi et contrôle de l'alevinage). En effet, la production de la station d'état d'Ambatofotsy/Ambatolampy est en nette progression d'année en année.
Cette étude a été faite en prenant comme objectif théorique une production de 200.000 alevins cessibles. En pratique, cet objectif semble pour l'instant surdimensionné pour les petites stations privées de production d'alevins, et cela en raison :
des difficultés d'écoulement des alevins en dehors du site de production (le déplacement des alevins destinés à la vente reste limité, la vente sur le site de production reste privilégiée) ;
la contrainte foncière très importante dans la région des Hauts-Plateaux, peu ou pas de terres disponibles. Facteur encore accentué par l'importance sociale de la riziculture qui s'oppose à la transformation de rizières en étangs de pisciculture.
A partir des données obtenues pour cette production, nous établirons également sans les détailler, des bilans théoriques pour des exploitations devant produire 100.000 et 50.000 alevins cessibles. Ces derniers calculs devront nous permettre de déterminer théoriquement une surface d'exploitation minimum rentable.
Pour compléter cette première étude théorique, une analyse des revenus ainsi que des coûts réels d'investissement et de fonctionnement des petites stations privées de production d'alevins en milieu rural sera établie ultérieurement et fera suite à ce premier document.
Le choix de la méthode de reproduction a été determiné par :
les performances théoriques à atteindre par les stations privées de production d'alevins, c'est-à-dire : 200.000 alevins cessibles à partir de la troisième année de production ;
les traditions et usages des modes de reproduction de la carpe dans la région des Hauts-Plateaux ;
la mise en oeuvre d'une technologie simple et adaptée, déjà bien connue et garantissant des résultats satisfaisants pour un investissement modéré.
La méthode retenue est celle d'une reproduction semi-artificielle basée sur l'utilisation des frayères artificielles (kakabans), et si nécessaire, d'une stimulation de la ponte par hypophysation.
Les géniteurs sont stockés par sexe dans deux étangs de stockage. En période de reproduction, et si nécessaire, après hypophysation, une pose1 (une pose serait préférée à plusieurs = meilleur contrôle de la qualité des géniteurs femelles) est placée dans un étang de ponte dans lequel seront disposés les kakabans. Les étangs de ponte seront suffisamment grands pour permettre d'abord, plus ou assez facilement, une ponte naturelle contrôlée par frayères artificielles avant de recourir à la méthode d'hypophysation. Directement après la ponte, les kakabans seront placés soit dans des étangs d'éclosion et d'alevinage soit dans des caisses d'incubation. L'utilisation de caisse d'incubation permettra de contrôler l'élevage larvaire et la mise en charge en larves des étangs d'alevinage. En période de cession, les alevins seront conditionnés par stockage dans des hapas.
Les géniteurs sont stockés par sexe dans deux étangs de stockage. En période de reproduction, et si nécessaire, après hypophysation une pose est placée dans un bac de stabulation dans lequel seront disposés les kakabans. L'utilisation de bacs de stabulation pour la ponte se justifie par ses facilités d'entretien et d'utilisation (vidange, mise à sec, contrôle débit…). Après la ponte, les kakabans seront placés soit dans des étangs d'éclosion et d'alevinage soit dans des caisses d'incubation.
En période de cession, les alevins seront conditionnés par stockage dans les bacs de stabulation. Cette méthode est une amélioration de la méthode précédente et est à la portée d'un producteur privé confirmé maîtrisant parfaitement ces techniques simples de reproduction.
Pour le dimensionnement des étangs, les normes de mise en charge et de production reprises par la littérature seront comparées à celles de la station d'Etat d'Ambatofotsy/Ambatolampy. Deux scénarios de production seront proposés :
le premier, retenant les normes peu intensifiées mais bien connues de la station d'Ambatofotsy/Ambatolampy ;
le second, des normes de production plus intensives et donc plus contraignantes.
Dans la pratique, les contraintes foncières très importantes dans les régions des Hauts-Plateaux ainsi que le coût d'installation des producteurs privés d'alevins, favoriseront davantage d'une petite exploitation intensive avec extension possible plutôt que l'implantation d'une exploitation de grande superficie avec possibilités d'intensification.
1 pour la facilité du texte, une pose est constituée d'une femelle et deux mâles.
On rappellera aussi brièvement le calendrier de reproduction et de cession qui peut être raccourci/allongé de plus ou moins quinze jours pour les régions les plus chaudes/froides du Vakinankaratra :
période de récolte des poissons en rizière : avril, fin juin.
Comparaison des normes techniques retenues pour les deux scénarios de production proposés à celles de la station piscicole d'Ambatolampy/Ambatofotsy et de la littérature
Stockage des géniteurs (kg/are) | Mise en charge des étangs d'alevinage en larves de 3 jours | Production d'alevins cessibles par kg de géniteurs femelles | |
Station Ambatofotsy | 4 – 6 | estimation : 2.000/are | moyenne de : 6.800 |
Littérature Malgache | 4 – 8 | 1.000 à 2.000 | de 0 à + de 8.000 |
Littérature Autre | 15 – 25 | 10.000 à 40.000 | - |
Scénario 1 | 4 – 6 | 2.000 | 5.000 à 6.000 |
Scénario 2 | 8 – 10 | 4.000 à 5.000 et + | 5.000 à 6.000 |
REMARQUES : les chiffres sont des moyennes de la campagne 88/89 pour toute la station d'Ambatolampy/Ambatofotsy et ne tiennent pas compte des caractéristiques de chaque étang utilisé dont la productivité peut être plus ou moins bonne.
Schéma rappel d'utilisation des étangs
Ce schéma d'utilisation des étangs peut comporter plusieurs variantes. L'une d'elles, consistant à utiliser des bacs de stabulation pour la ponte au lieu d'étangs de ponte est proposée ci-dessous avec description de ces bacs de stabulation. Lors de l'établissement du bilan de cette étude théorique de faisabilité, c'est l'option utilisant des étangs de ponte en terre qui sera retenue.
La période favorable pour la reproduction de la carpe s'étale de mi-septembre à mi ou fin-décembre, c'est-à-dire, sur une période de trois mois à trois mois et demi suivant les régions. En considérant un étang de ponte de 30 m2 dans lequel on place une pose et en considérant une production moyenne de 10.000 à 12.000 alevins cessibles par géniteur femelle (chiffre station), il faut donc utiliser 20 femelles pour assurer une production minimum de 200.000 alevins cessibles.
Planning de reproduction :
assèchement + préparation de l'étang | --------------------→ | mise en eau de l'étang + mise en pose |
2–3 jours | 2–3 jours |
Il faut donc un minimum de quatre jours pour garantir la ponte d'une pose par étang de ponte, ou encore 80 jours pour assurer la ponte de 20 femelles par cycle d'une pose dans un seul étang de ponte. On considère ici que, si une femelle ne pond pas après 3 jours, elle sera remplacée par une autre dans le cycle suivant.
Pour s'assurer une certaine marge de manoeuvre et diminuer l'effet de la contrainte temps en utilisant un seul étang de ponte, il est justifié d'utiliser au moins deux étangs de ponte afin de s'assurer un meilleur contrôle en utilisant une pose par cycle de ponte plutôt que deux ou même trois poses.
A. Fiche technique de l'étang de ponte :
• Surface | : | 30 m2 |
• Profondeur totale amont | : | 0,85 m |
• Profondeur totale aval | : | 1,05 m |
• Système d'alimentation | : | tuyau |
• Système d'évacuation | : | tuyau - buse enterrée |
• Pente de l'assiette | : | 2 – 3 % |
REMARQUES : faible profondeur pour faciliter : | - l'échauffement de l'eau dans l'étang; |
- la vidange. |
B. Plan de l'étang de ponte1 :
C. Détail estimatif de l'étang de ponte :
ETANG DE PONTE ( 6 × 5 m ) | |||||
---|---|---|---|---|---|
No | DESIGNATION DES POSTES | U | Q | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Piquetage (corde,piquets,main d'oeuvre) | - | - | - | p.m. |
2 | Décapage en terrain varié | m2 | 149,80 | 500 | 74.900 |
3 | Déblai en terrain varié | m3 | 7,50 | 2.500 | 18.750 |
4 | Remblai compacté | m3 | 45,90 | 4.500 | 206.550 |
5 | Engazonnement | m2 | 66,90 | 750 | 50.175 |
6 | Buse dia. 140 – 150 ---→ alimentation | ml | 2,00 | 6.320 | 12.700 |
7 | Buse dia. 200 ----------→ vidange | ml | 4,00 | 8.320 | 35.040 |
8 | Conduite des travaux de terrassement canal | - | - | - | p.m. |
TOTAL | 398.115 |
Le planning de reproduction établi à la station d'état d'Ambatolampy/ Ambatofotsy permet de pratiquer deux cycles de reproduction par semaine et par bac. Chaque cycle de reproduction utilise une pose. En considérant une production moyenne de 10.000 à 12.000 alevins cessibles par géniteur femelle, il faut donc utiliser 20 géniteurs femelles pour assurer une production minimum de 200.000 alevins cessibles. Il faut donc un minimum de 70 jours pour assurer la ponte de 20 femelles dans un bac de stabulation en effectuant deux cycles de reproduction par semaine de façon ininterrompue. L'utilisation d'un minimum de deux bacs de stabulation pour la reproduction se justifie également pour s'assurer une marge de manoeuvre et une plus grande flexibilité dans l'organisation du travail qui s'étend également au conditionnement des alevins en période de cession.
A. Fiche technique du bac de stockage (stabulation)
• Surface | : | 12 m2 |
• Profondeur totale amont | : | 0,62 |
• Profondeur totale ovale | : | 0,68 |
• Pente du radier | : | 1 % |
B. Plan du bac de stockage/stabulation - option béton armé
C. Détail estimatif bac de stockage/stabulation - option béton armé (2 unités)
BAC EN BETON ARME | |||||
---|---|---|---|---|---|
No | DESIGNATION DES POSTES | U | Q | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Batardeau (planches) | m3 | 0,01 | 205.000 | 1.845 |
2 | Fouilles d'ouvrages | m3 | 14,50 | 5.000 | 72.500 |
3 | Remblai de sable | m3 | 5,20 | 6.000 | 31.200 |
4 | Béton armé dosé à 350 kg/m3 | m3 | 4,85 | 200.000 | 970.000 |
5 | Acier pour armature | kg | 340,00 | 2.000 | 680.000 |
6 | Coffrage plans | m2 | 30,00 | 8.500 | 255.000 |
7 | Chape au mortier dosé à 500 kg | m2 | 31,60 | 6.500 | 205.400 |
8 | Buse dia. 140 – 150 | ml | 2,00 | 6.350 | 12.700 |
TOTAL | 2.228.645 |
D. Plan des bacs de stockage/stabulation - option maçonnerie en briques
E. Détail estimatif du bac de stockage - option maçonnerie en briques (2 unités)
BAC EN MACONNERIE DE BRIQUE | |||||
---|---|---|---|---|---|
No | DESIGNATIONS DES POSTES | U. | Q. | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Batardeau (planches) | m3 | 0,01 | 205.000 | 1.845 |
2 | Fouilles d'ouvrages | m3 | 20,30 | 5.000 | 101.500 |
3 | Remblai de sable | m3 | 1,80 | 6.000 | 10.800 |
4 | Maçonnerie de briques | m2 | 29,80 | 4.500 | 134.100 |
5 | Chape au mortier de ciment dosé à 500 Kg | m2 | 33,40 | 6.500 | 217.100 |
6 | Buse dia. 140 | ml | 2,00 | 6.350 | 12.700 |
TOTAL | 478.045 |
F. Plan des bacs de stockage/stabulation - option maçonnerie en moellons
G. Détail estimatif du bac de stockage/stabulation - option maçonnerie en moëllons (2 unités)
BAC EN MAÇONNERIE DE MOELLONS | |||||
---|---|---|---|---|---|
No | DESIGNATION DES POSTES | U. | Q. | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Batardeau (planches) | m3 | 0,01 | 205.000 | 1.845 |
2 | Fouilles d'ouvrages | m3 | 21,50 | 5.000 | 107.500 |
3 | Maçonnerie de moëllons | m3 | 10,70 | 50.000 | 535.000 |
4 | Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 | m3 | 1,18 | 92.000 | 108.560 |
5 | Chape au portier de ciment dosé à 500 Kg | m2 | 34,70 | 6.500 | 225.550 |
6 | Buse dia. 140 – 150 | mL | 2,00 | 6.350 | 12.700 |
TOTAL | 991.155 |
La mise en charge des étangs d'alevinage à la station d'état d'Ambatofotsy/ Ambatolampy est très approximativement de l'ordre de 4.000 à 5.000 larves par are pour obtenir de 2.000 à 2.500 alevins de 3 cm après 4 semaines (cas i). De manière plus intensive, on peut faire une mise en charge de l'ordre de 10.000 larves par are et même davantage pour obtenir plus ou moins 5.000 alevins de trois cm après 5 – 6 semaines (cas ii).
Pour obtenir 200.000 alevins cessibles il faudrait donc :
dans le cas (i) 8 à 10 étangs de 10 ares,
dans le cas (ii) 4 étangs de 10 ares.
Dès à présent, l'on peut dire qu'une mise en charge de 4.000 à 5.000 larves par are correspond à une situation d'élevage trop extensive nécessitant une surface en étangs trop importante.
Pour assurer un contrôle de la mise en charge des étangs d'alevinage, il sera important d'utiliser des caisses d'incubation; ces caisses auront également l'avantage d'augmenter le taux d'éclosion des oeufs en les protégeant contre les prédateurs.
Rem.: l'utilisation d'étangs d'une surface de 10 ares en milieu rural s'avérera difficile à maîtriser surtout en ce qui concerne le contrôle de l'eau ; aussi, en pratique, les producteurs privés utiliseront, au moins au début, préférentiellement deux étangs de 5 ares plutôt qu'un seul de 10 ares.
A. Fiche technique de l'étang d'éclosion et d'alevinage
• Surface | : | 1000 m2 (30 × 33 m) |
• Profondeur totale amont | : | 0,80 m |
• Profondeur totale aval | : | 1,20 m |
• Système d'alimentation | : | Tuyau |
• Système d'évacuation | : | Moine |
• Pente de l'assiette | : | 2 – 3 % |
REMARQUES : l'étang d'alevinage devra être équipé d'un système d'évacuation efficace pour permettre l'utilisation éventuelle de cet étang en champ de culture de contre-saison.
B. Plan de l'étang d'éclosion et d'alevinage
C. Détail estimatif de l'étang d'éclosion et d'alevinage
ETANG D'ECLOSION ET ALEVINAGE (30 × 33 m) | |||||
No | DESIGNATION DES POSTES | U | Q | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Piquetage (corde, piquets, main d'oeuvre) | - | - | - | p.m. |
2 | Décapage en terrain varié | m2 | 1517,00 | 500 | 758.500 |
3 | Déblai en terrain varié | m3 | 303,40 | 2.500 | 758.500 |
4 | Remblai compacté | m3 | 290,00 | 4.500 | 1.305.000 |
5 | Engazonnement | m2 | 403,00 | 750 | 302.250 |
6 | Batardeau (planches) | m3 | 0,01 | 205.000 | 1.845 |
7 | Buse dia. 140 → Alimentation | m1 | 1,50 | 6.350 | 9.525 |
8 | Moine | - | 1,00 | 165.430 | 165.430 |
9 | Conduite des travaux de terrassement canal | - | - | - | p.m. |
TOTAL | 3.301.050 |
Le nombre de géniteurs nécessaires pour la production de 200.000 alevins cessibles est actuellement évalué à 25 femelles et 50 mâles en tenant compte des géniteurs non performants (chiffre station). Ce nombre pourrait être largement réduit par une très bonne maîtrise des techniques de reproduction et d'alevinage et une amélioration des souches. En outre, la densité de stockage des géniteurs est actuellement de 2 à 3 femelles/are et de 4 à 5 mâles/are à la station d'état d'Ambatofotsy/ Ambatolampy (i). Des densités de stockage d'au moins 4 à 5 femelles/are et de 7 à 8 mâles/are dans des conditions d'élevage plus intensives ont également été proposées par le chef de station d'Ambatofotsy/ Ambatolampy (ii).
Dans le scénario extensif (i), il faut disposer de deux étangs de stockage de 10 ares chacun et pour le scénario (ii), les étangs de stockage auront une superficie de 5 ares chacun.
A. Fiche technique de l'étang de stockage des géniteurs
• Surface | : | 500 m2 (25 × 20 m) |
• Profondeur totale amont | : | 1,2 m |
• Profondeur totale avale | : | 1,8 m |
• Système d'alimentation | : | Tuyau |
• Système d'évacuation | : | Tuyau enterré |
• Pente | : | 2 – 3 % |
Rem.1 : de forme rectangulaire, d'accès aisé et bien surveillé.
Rem.2 : la profondeur plus importante de l'étang de stockage des géniteurs implique un coût de construction plus important.
B. Plan de l'étang de stockage des géniteurs
C. Détail estimatif de l'étang de stockage des géniteurs
ETANG DE STOCKAGE DES GENITEURS (20 × 25 m) | |||||
---|---|---|---|---|---|
No | DESIGNATION DES POSTES | U | Q | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Piquetage (corde,piquets,main d'oeuvre) | - | - | - | - |
2 | Décapage en terrain varié | m2 | 986,00 | 0.500 | 493.000 |
3 | Déblai en terrain varié | m3 | 150,00 | 2.500 | 375.000 |
4 | Remblai compacté | m3 | 378,00 | 4.500 | 1.701.000 |
5 | Engazonnement | m2 | 415,00 | 0.750 | 311.250 |
6 | Buse dia. 140→ Alimentation | ml | 1,50 | 6.350 | 9.525 |
7 | Buse dia. 200→ Vidange | ml | 5,50 | 8.760 | 48.180 |
8 | Conduite des travaux de terrassement canal | - | - | - | pm |
TOTAL | 2.937.955 |
Les ouvrages d'alimentation en dur, comme proposés ci-dessous, resteront optionnels étant donné leur coût élevé de réalisation mais également du fait des possibilités d'utilisation de système plus rustique (bambou) donnant entière satisfaction pour de petites unités de production rurale. Pour nos calculs, nous avons retenu l'utilisation d'une buse de dia. 140 en ciment.
OUVRAGE D'ALIMENTATION | |||||
---|---|---|---|---|---|
No | DESIGNATION DES POSTES | U | Q | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Fouilles d'ouvrage | m3 | 0,50 | 5.000 | 2.500 |
2 | Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 | m3 | 0,07 | 92.000 | 6.440 |
3 | Béton armé dosé à 350 kg/m3 | m3 | 0,19 | 200.000 | 38.000 |
4 | Acier pour armature | kg | 13,00 | 2.000 | 26.000 |
5 | Coffrage plans | m2 | 2,35 | 8.500 | 19.975 |
6 | Buse dia. 140 | ml | 1,50 | 6.350 | 9.525 |
7 | Batardeau (planches) | m3 | 0,03 | 205.000 | 5.945 |
8 | Perré maçonné | m2 | 1,60 | 15.000 | 2.4000 |
TOTAL | 132.385 |
L'ouvrage d'évacuation en dur de type Moine présente un grand intérêt pour les étangs d'éclosion et d'alevinage en vue de régler efficacement le niveau d'eau dans l'étang, d'améliorer les conditions de vidanges et éventuellement de permettre des cultures de contre-saison sur le plateau de l'assiette entouré d'un drain périphérique. Les surfaces monopolisées par les étangs d'éclosion et d'alevinage étant non négligeables, il convient de les utiliser au mieux; c'est entre autres pour cette raison que nous avons inclus un Moine dans le détail estimatif de l'étang d'éclosion et d'alevinage.
Le Moine reste une option assez onéreuse qui doit être prise en considération lors de la conception des étangs, nous en conseillons un usage limité à l'étang d'éclosion et d'alevinage. Dans les autres cas, nous avons prévu une simple buse enterrée.
MOINE | |||||
---|---|---|---|---|---|
No | DESIGNATION DES POSTES | U | Q | P.U. (FMG) | SOMMES (FMG) |
1 | Fouilles d'ouvrage | m3 | 0,76 | 5.000 | 3.800 |
2 | Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 | m3 | 0,03 | 92.000 | 2.760 |
3 | Béton armé dosé à 350 kg/m3 | m3 | 0,26 | 2.000.000 | 52.00 |
4 | Acier pour armature | kg | 18,00 | 2.000 | 36.000 |
5 | Coffrage plans | m2 | 0,30 | 8.500 | 31.450 |
6 | Buse dia. 200 | ml | 4,50 | 8.760 | 39.420 |
TOTAL | 165.430 |
DESIGNATION | Quantité | Surf. (are) | S. Tot (are) | P. U. (FMG) | Sommes (FMG) |
Etang de ponte | 2 | 30 | 0,6 | 398.115 | 796.230 |
Etang d'éclosion et d'alevinage | 4 | 10 | 40 | 3.301.050 | 13.204.260 |
Etang de stockage des géniteurs | 2 | 5 | 10 | 2.937.955 | 5.875.910 |
Conduite des travaux de terrassement canal | - | - | - | p.m. | |
TOTAL | 50,6 | 19.876.340 |
Le montant total de l'estimation des investissements pour la construction des étangs d'une petite station privée de production d'alevins, d'une surface utile de 50,6 ares décrite ci-dessus, non prévu des canalisations pour l'alimentation et l'évacuation des eaux, s'élève à 19.876.340 FMG.
REMARQUES: en pratique, les rizières transformables en étangs sont presque toujours équipées de canaux pour l'irrigation ; ces canaux peuvent servir pour l'alimentation et l'évacuation en eau des étangs sans devoir subir de grandes modifications.
Ce montant estimatif pourrait servir de référence à un bureau d'étude lors d'un appel d'offre à des entreprises privées pouvant se charger de la réalisation de ces travaux.
En milieu rural, le producteur privé qui se chargera lui-même de l'aménagement progressif de sa station de production d'alevins réduira d'au moins d'au facteur 10 les coûts totaux évalués, et cela sans négliger la qualité de construction des ouvrages. Il faut encore ajouter, qu'en pratique, les petites stations privées de production d'alevins ne dépasseront probablement que rarement une surface totale en étang de 30 ares permettant 20 ares d'alevinage et une production de 100.000 alevins.
Nous ne tiendrons compte pour nos calculs estimatifs du petit matériel et équipement que d'une partie de l'équipement et nous ne tiendrons pas compte du petit matériel tel que seaux, bassines, etc …
Nous évaluerons le coût de l'équipement composé :
- d'une senne de 10 m de long et 1 m de large, de maille de 8 mm dont la nappe de filet est importée(Ets Sagnier Belgique) et le montage fait sur place avec du matériel local à… | 160.000 FMG |
- d'un happa composé de la même nappe de filet et de 1,5 m de long, 1 m de large et 1 m de hauteur à | 80.000 FMG |
- de deux épuisettes de 60 × 35 cm équipées de cette même nappe de filet à 20.000 FMG l'unité | 40.000 FMG |
TOTAL | 280.000 FMG |
Il faut préciser que, selon l'ingéniosité de chaque producteur privé, ce petit matériel et équipement sera plus ou moins “adapte” d'après les matériaux disponibles et cela à des prix coûtants très variables.
L'estimation des coûts en intrants pour le fonctionnement et l'entretien des petites stations privées de production d'alevins par saison portera sur le coût estimatif des amendements, des fumures et des aliments. En pratique, le gestionnaire adaptera les traitements conseillés en fonction de la production naturelle des étangs et des éléments disponibles.
A. Méthode de l'amendement
Les amendements concerneront essentiellement les étangs d'alevinage et d'éclosion, mais également les étangs de stockage des géniteurs et cela d'autant plus que ces étangs sont récents.
Les traitements proposés pour :
CHAUX AGRICOLE - SOABE - 120 FMG/KG (usine)
sont de :
i) dose de fond :
Nature du sol | pH | kg/are (nouveaux étangs) | kg/are étangs utilisés) |
Terrain sableux | 5–5,5 | 32–40 | 16–20 |
5,5–6 | 20 | 10 | |
Terrain argileux | 5–5,5 | 20–30 | 10–15 |
5,5–6 | 10–20 | 5–10 |
ii) dose d'entretien : après chaque vidange épandre une demi dose de fond sur l'assiette.
B. Estimation du coût de l'amendement
L'estimation du coût de l'amendement se fera avec comme référence
une dose d'entretien par année.
Dose de fond : | ||
10 kg/are × 10 ares × 120 FMG/kg | = | 12.000 FMG |
Dose d'entretien : | ||
1/2(10 kg/are × 10 ares × 120 FMG/kg | = | 6.000 FMG |
TOTAL | = | 18.000 FMG |
L'utilisation seule de fumure organique sera préférée et cela d'autant plus que
la disponibilité assez bonne de fumier en milieu rural.
A. Méthode de la fumure organique
Une dose de fond de fumier sera épandue lors de la mise à sec de l'étang. De plus, plusieurs fois par semaine, des épandages de fumier préalablement liquéfié et aéré devront se faire en fonction de la fertilité de l'eau de l'étang testée par disque de Secchi. Pour nos calculs nous utilisons du fumier de porc, les doses pourront être adaptées suivant la nature du fumier disponible.
Les traitements proposés pour :
FUMIER DE PORC BIEN FAIT (humide) - ORIGINE VARIABLE - 11 FMG/KG
sont de :
dose de fond :10–20 kg/are
dose d'entretien : par épandage à raison de 2–3 kg par are et par semaine, après dilution et aération dans un récipient.
B. Estimation du coût de la fumure organique
dose de fond | |
15 kg/are × 10 are × 11 FMG/kg | = 1.650 FMG |
dose d'entretien | |
2,5 kg/are × 10 are × 52 semaines × 11 FMG/kg | = 1.300 FMG |
TOTAL | = 2.950 FMG. |
La fertilisation organique devra comprendre l'utilisation de compostières bien entretenues (composition de la compostière : drèche, paille, cendre, déchets de cuisine, fumier…).
A. Méthode de l'alimentation artificielle
Une alimentation artificielle complémentaire sera d'autant plus nécessaire que les conditions d'élevage seront plus intensives. Nous proposons deux scénarios possibles :
fertilisation de l'étang et apport plus faible en aliment artificiel.
faible fertilisation de l'étang et apport plus important en aliment artificiel.
Pour nos calculs nous supposerons que :
la eroissance moyenne des géniteurs est de 0,75 kg/an.
Les traitements proposés sont :
pour le scénario ii) l'aliment sera donné journalièrement à raison de 2 % de la biomasse totale des géniteurs.
pour : | ||
aliment croissance composé de : | son de blé | 60 % |
tourteaux de coton | 35 % | |
farine de poissons | 5 % |
au prix de 280 FMG/kg à la provenderie de Tombontsoa, Antsirabe. Cet aliment contient 23 % de protéines digestibles (% MS) et 2,9 kcal/g).
B. Estimation du coût de l'alimentation artificielle
poids moyen du stock de géniteurs :
(25 × 2 kg) + (50 × 1 kg) + (75 × 0,75)/2 = 128,125 kg
scénario i) : | ||
1/100 × 128,125kg × 280 FMG/kg × 365 jours | = | 130.944 FMG/an |
scénario ii) : | ||
2/100 × 128,125 × 280 FMG/kg × 365 jours | = | 261.888 FMG/an |
pour la suite de nos calculs, c'est le coût estimatif du scénario i) que nous retiendrons étant donné le coût élevé de l'alimentation artificielle qui est à comparer à celui du fumier.
A. Méthode de l'amendement
dose d'entretien : néant
B. Estimation du coût de l'amendement
• dose de fond
10 kg/are × 40 ares × 120 FMG/kg = 48.000 FMG
A. Méthode de la fumure minérale
La préparation et le suivi de la fertilisation des étangs d'éclosion feront l'objet de soins attentifs. L'objectif de la fertilisation sera d'obtenir rapidement “une soupe verte” après la mise en eau de l'étang d'alevinage devant coincider avec le moment de la fraie dans l'étang de ponte. Pour stimuler le développement des microorganismes planctoniques, nous proposons l'utilisation simultanée de fertilisants organiques et minéraux.
Les traitements proposés pour la fumure minérale pour :
ENGRAIS COMPLET N.P.K. 11/22/16 - DEPOSITAIRE COROI- 450 FMG/KG
UREE (46% N) - DEPOSITAIRE COROI- 430 FMG/KG sont de
i) dose de fond : à fractionner en deux épandages au cours d'une semaine.
Nature du sol | Dose maximum |
Terrain sableux | 0,4–0,8 kg N/are |
0,1– 0,2 kg P205/are | |
Terrain argileux | 0,2 – 0,4 kg N/are |
0,05 – 0,1 kg P205/are |
ii) dose d'entretien : un quart des doses de fond proposées par semaine à répartir en deux épandages.
B. Estimation du coût de la fumure minérale
L'estimation du coût de la fumure minérale sera établie avec une dose de fond de référence de 0,4 kg N/are et 0,1 kg P205/are. Nous utiliserons l'engrais N.P.K. 11/22/16 et l'urée à 46% N pour nos calculs, du fait de leur relativement bonne disponibilité sur le marché.
dose de fond
Il faut approximativement :
0,5 kg/are de 11/22/16 càd | 0,11 kg P205/are |
0,05 kg N/are | |
0,75 kg/are d'urée càd | 0,35 kg N/are |
pour obtenir la dose de fond de référence, dont l'estimation du coût est de :
(0,5 kg (11/22/16)/are × 40 ares × 450FMG/kg)+ | |
(0,75 kg (urée)/are × 40 ares × 430 FMG/kg) | = 21.900 FMG |
dose d'entretien
La durée de l'élevage est évaluée à 6 semaines
6/4 × (0,5 kg/are × 40 ares × 450 FMG/kg) + | |
6/4 × (0,75 kg/are × 40 ares × 430 FMG/kg) | = 32.850 FMG |
TOTAL | =54.750 FMG |
A. Méthode de la fumure organique
L'association de la fumure minérale à la fumure organique, qui reste l'élément fertilisateur de base, devrait favoriser sa décomposition et permettre un développement rapide des premiers microorganismes planctoniques, source alimentaire importante du stade larvaire de la carpe.
Les traitements proposés pour :
FUMIER DE PORC BIEN FAIT (humide) - ORIGINE VARIABLE -11 FMG/kg
sont de :
dose de fond
10 à 20 kg de fumier par are fractionné en deux épandages répartis sur une
période d'une semaine ;
dose d'entretien
un quart des doses de fond proposées par semaine à fractionner en deux
épandages.
B. Estimation du coût de la fumure organique
i) | dose de fond | ||
15 kg/are × 40 ares × 11 FMG | = | 6.600 FMG | |
ii) | dose d'entretien | ||
6/4 (15 kg/are × 40 ares × 11 FMG) | = | 9.900 FMG | |
TOTAL | = | 16.500 FMG |
A. Méthode de la fumure artificielle
On sait que la production naturelle d'un étang fertile peut satisfaire la demande des alevins en minéraux, partiellement en protéines et médiocrement en énergie ou glucides et lipides. Pour les conditions d'alevinage retenues et considérées comme intensives à Madagascar, il est important de prévoir une alimentation artificielle complémentaire.
Pour nos calculs nous supposerons que:
Les traitements proposés pour
aliment alevinage composé de : | farine de poisson | 30 % |
tourteaux de coton | 30 % | |
remoulage | 20 % | |
son de blé | 20 % |
au prix de 410 FMG/kg à la provenderie de Tombontsoa, contenant 34 % de protéines digestibles (% MS) et 3,1 kcal/g, sont de :
1,00 kg/are du 35ème au 42ème jours d'alevinage. (Voir histogramme ci-après)
B. Estimation du coût de l'alimentation artificielle
jours | ||
[0 – 10] | --------------------------------------------- | |
10 – 21] | 0,5 Kg/are jour × 11 jours × 40 ares × 410 FMG/Kg | = 90.200 FMG |
21 – 35] | 0,75 Kg/are jour × 14 jours × 40 ares × 410 FMG/Kg | = 172.200 FMG |
35 – 42] | 1 Kg/are jour × 7 jours × 40 ares × 410 FMG/Kg | = 114.800 FMG |
TOTAL : | 377.200 FMG |
L'utilisation des coûts de fonctionnement des étangs de ponte étant de courte durée et ne nécessitant que de petits travaux de nettoyage et entretien, il n'en sera pas tenu compte dans nos calculs.
L'évaluation du coût en main-d'oeuvre peut se faire de diverses manières, nous présenterons ici deux des scénarios qui nous paraissent parmi les plus probables.
La responsabilité de la gestion de la station privée de production d'alevins sera à la charge de la cellule familiale. Les bénéfices de la station étant le fruit du travail de la famille, seront intégrés dans le budget familial.
Le gestionnaire, individu responsable du bon fonctionnement de la station, prendra en charge un ouvrier permanent et considèrera le solde du bénéfice de la station comme son propre salaire correspondant à sa contribution au fonctionnement de la station.
Pour nos calculs, nous retiendrons le cas ii, le coût annuel de main-d'oeuvre de l'ouvrier avec un salaire mensuel de 40.00 FMG
12 × 40.000 = 480.000 FMG
auquel il faut ajouter 18 % de charge patronale
480.000/100 × 18= | 86.400 FMG |
TOTAL : | 566.400 FMG |
Désignation | Quantité | P.U. (FMG) | Montant (FMG) |
Etangs géniteurs: | |||
Chaulage (chaux agricole) | 150 kg | 120 | 18.000 |
Engrais organique fumier de porc | 268 kg | 11 | 2.950 |
Aliment artificiel | 468 kg | 280 | 130.994 |
Etangs alevinage : | |||
Chaulage (chaux agricole) | 400 kg | 120 | 48.000 |
Engrais minéraux 11/22/16 | 50 kg | 4 | 22.500 |
Urée (46 %) | 75 kg | 430 | 32.250 |
Engrais organique fumier de porc | 1.500 kg | 11 | 16.500 |
Aliment artificiel | 920 kg | 410 | 377.200 |
Coût en main-d'oeuvre | 1 | 566.400 | 566.400 |
TOTAL | 1.214.744 |
Le bilan finalisera cette étude de faisabilité d'une unité de production de 200.000 alevins cessibles. Avant de conclure, il nous faut encore au moins tenir compte du coût d'amortissement des terres, du coût de la main-d'oeuvre utilisée (paragraphe 5.4.). A cela, il faut encore ajouter que le gestionnaire d'une petite station privée de production d'alevins ne se contentera pas de la production exclusive d'alevins mais étendra ses activités au grossissement. Le revenu assuré par la production de poissons marchands devra également être estimé.
Nous récapitulerons les rubriques des recettes et des dépenses avant d'établir le bilan estimatif global.
La production théorique des petites stations privées de production d'alevins qui a été retenue est de 200.000 alevins cessibles. Le prix de vente officiel des alevins de main-d'oeuvre de 3 cm produit par les stations d'état étant à présent de 20 FMG l'unité, la recette annuelle provenant de la vente d'alevins est donc de :
200.000 × 20 = 4.000.000 FMG
Le prix officiel des alevins de moins de 3 cm produits par les stations d'état sera probablement augmenté au cours des deux prochaines années, d'autre part, des alevins de plus de 3 cm sont vendus à des prix beaucoup plus élevés. Nous avons donc retenu pour nos calculs, le scénario officiel qui ne tient pas compte de la libéralisation des prix d'alevins prévue pour la campagne 90/91.
Pour simplifier nos estimations, nous retiendrons uniquement le grossissement dans les étangs d'alevinage et cela :
un poids moyen a la vidange de 0,3 kg/unité
La production de poissons marchands pourra être grossièrement estimée à : 40 ares × 50 (alevins/are) × 70/100 × 0,3 kg/are = 420 kg En retenant un prix de vente de 2.500 FMG/kg, la recette issue de la vente des poissons marchands sera de :
420 kg × 2.500 FMG/kg = 1.050.000 FMG
Notre récapitulatif des estimations des investissements conformément au paragraphe 3.5. s'élève à 19.876.340 FMG. Nous considèrerons que l'amortissement de ces investissements devra se faire sur une période de vingt années et donc au coût annuel de :
19.876.340 FMG/20 = 993.817 FMG.
L'amortissement de l'équipement et du petit matériel devra se faire sur une période de cinq années et donc au coût annuel de :
280.000 FMG/5 ans = 56.000 FMG
De même, notre récapitulatif estimatif des frais d'entretien et de fonctionnement annuel établi au paragraphe 5.4.1. s'élève à 1.214.744 FMG
POSTES | RECETTES(FMG) | DEPENSES (FMG) |
Vente d'alevins | 4.000.000 | |
Vente poissons marchands | 1.050.000 | |
Amortissement des investissements | 993.817 | |
Amortissement du petit matériel et équipement | 56.000 | |
Coût fonctionnement et entretien | 1.214.744 | |
TOTAL | 5.050.000 | 2.264.561 |
BILAN (positif) : 2.785.439 FMG
Le bilan positif des recettes et des dépenses par année s'élève donc à 2.785.439 FMG théoriquement à un salaire mensuel de 232.120 FMG pour les gestionnaires de la station. Le coût de production par alevin est de 11.3 FMG. pour un investissement initial (infrastructure + petit matériel) de 20.156.340 FMG et un coût de fonctionnement annuel de 1.214.744 FMG.
Ce revenu est à comparer à l'usuel revenu rizicole des terres immobilisées du fait de la construction des étangs.
En considérant que 60 ares de rizières ont été transformées pour obtenir 50,6 ares d'étangs et qu'un hectare de rizière produit en moyenne 2 T de paddy qui se vend à 350 FMG/kg à la récolte, nous pouvons estimer que le revenu de la récolte rizicole avant l'immobilisation des terres est de :
0,6 × 2.000 × 350 = 420.000 FMG
Par nos estimations, on pourrait considérer que les étangs soient repiqués en riz après l'alevinage et même utilisés sous forme de rizipisciculture. Pour simplifier, nous retiendrons l'utilisation des étangs d'alevinage à seule fin de grossissement. De même, les cultures de contre-saison n'étant pas toujours systématiques, nos ne tiendrons pas compte de cette éventualité.
Il apparaît donc clairement dans notre étude théorique que la spéculation de station privée de production d'alevins est largement plus rémunératrice que la riziculture classique.
Les chiffres retenus pour nos calculs réalisés à base de normes techniques moyennes et prix d'investissement d'entreprises, sont ceux d'une année d'exploitation de croisière c'est-à-dire ceux d'une exploitation ayant accompli au moins quelques campagnes de reproduction et ayant atteint au cours des années précédentes, la surface d'exploitation retenue dans nos calculs.
Il faut encore ajouter, qu'un exploitant maîtrisant les techniques de reproduction et d'alevinage peut augmenter sa production et ou diminuer les coûts de production par :
diminution des coûts d'investissements ;
l'utilisation des étangs d'alevinage pour un deuxième cycle d'alevinage
et
ainsi augmenter à près du double la production d'alevins cessibles ;
augmentation de la mise en charge en larves dans les étangs d'alevinage ;
utilisation des mêmes géniteurs mâles après un repos d'au moins dix jours entre chaque mise en pose, et ainsi diminuer par deux le nombre de géniteurs mâles nécessaire pour la reproduction.
Notre exploitation théorique reste donc assez moyenne quant aux normes retenus. Il existe donc un large éventail de possibilités d'augmentation de la production sans extension de surface. Il faut néanmoins tempérer un optimisme trop hatif en rappelant que nos calculs reposent sur un modèle théorique et qu'il n'est pas tenu compte, entre autres, des fluctuations des coûts d'intrants sur le marché, ni des coûts de transport.
Année 0 | Année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 | Année 5 | |
CHIFFRE D'AFFAIRES | 5.050.000 | 5.050.000 | 5.050.000 | 5.050.000 | 5.050.000 | |
• Consommation matières | 648.394 | 648.394 | 648.394 | 648.394 | 648.394 | |
• MARGE BRUTE | 4.401.606 | 4.401.606 | 4.401.606 | 4.401.606 | 4.401.606 | |
% C. A. | 87 | 87 | 87 | 87 | 87 | |
• Fournitures et services | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
• Consommations interm. | 648.394 | 648.394 | 648.394 | 648.394 | 648.394 | |
VALEUR AJOUTEE | 4.401.606 | 4.401.606 | 4.401.606 | 4.401.606 | 4.401.606 | |
% C. A. | 87 | 87 | 87 | 87 | 87 | |
• Autres dépenses : | ||||||
• frais de personnel | 480.000 | 480.000 | 480.000 | 480.000 | 480.000 | |
• Impôts et taxes | 86.400 | 86.400 | 86.400 | 86.400 | 86.400 | |
EXCEDENT BRUT D'EXPL. | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | |
% C. A. | 76 | 76 | 76 | 76 | 76 | |
• Amortissement | 1.049.817 | 1.049.817 | 1.049.817 | 1.049.817 | 1.049.817 | |
RESULTATS AVANT F.F. | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | |
% C. A. | 55 | 55 | 55 | 55 | 55 | |
• Frais financiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
RESULTAT D'EXPLOIT. | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | |
% C. A. | 55 | 55 | 55 | 55 | 55 | |
I. B. S. | ||||||
RESULTAT NET | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | 2.785.389 | |
% C. A. | 55 | 55 | 55 | 55 | 55 | |
CASH FLOW NET | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | |
% C. A. | 76 | 76 | 76 | 76 | 76 |
Pour cette simulation sur cinq ans, l'évaluation des fournitures et services ainsi que les frais financiers n'ont pas été mentionnés.
Année 0 | Année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 | Année 5 | |
RENTREES DE TRESORERIE | ||||||
Fonds propres | 20.156.340 | |||||
Emprunts | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | |
TOTAL rentrées | 20.156.340 | 3.835.206 | 3.835.606 | 3.835.606 | 3.835.606 | 3.835.606 |
SORTIES DE TRESORERIE | ||||||
Investissement | 20.156.340 | |||||
Intérêt intercalaire | ||||||
Fonds de roulement | 0 | |||||
Augmentation FDR | ||||||
Remboursement emprunt | ||||||
TOTAL sorties | 20.156.340 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
SITUATION ANNUELLE | 0 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.206 | 3.835.606 | 3.835.606 |
SITUATION CUMULEE | 0 | 3.835.206 | 7.679.412 | 11.505618 | 15.340.824 | 19.176.030 |
Taux de rentabilité interne : 14 %
Délai de récupération : à partir de la 5ème année.
La simulation a été faite en retenant dès l'année 1 une production de 200.000 alevins cessibles. Des résultats obtenus, il apparaît clairement qu'avec un taux de rentabilité interne de 14 % tout en n'ayant pas tenu compte des frais financiers, la situation prévisionnelle de trésorerie, sans être négative, n'est pas très favorable.
Ceci est dû essentiellement aux investissements qui sont très élevés : 20.156.340 FMG. En effet, lors de nos calculs, nous avons retenus des coûts de construction du secteur commercial. C'est toujours pour cette raison et en sachant pertinemment bien que les les coûts d'investissement ou plutôt les coûts d'infrastructure piscicole en milieu rural sont beaucoup plus faibles que ceux retenus dans notre étude fictive, que nous n'avons pas tenu compte des frais financiers. Dans la seconde partie de ce document, étude réelle, nous tiendrons compte de tout élément.
Rappelons encore que ces cours sont très surévalués par rapport au coût de réalisation en milieu rural. Dans cette optique, notre simulation des résultats financiers qui sera d'autant meilleure que les coûts d'investissement seront réduits, comporte les résultats positifs devant être obtenus par les stations privées de production d'alevins en milieu rural.
Nous allons comparer le bilan d'exploitation établi préalablement pour une petite station devant produire 200.000 alevins aux bilans théoriques d'exploitation de deux stations plus petites, devant produire respectivement 100.000 et 50.000 alevins cessibles.
En effet, les contraintes essentiellement liées à l'écoulement d'une production importante d'alevins, en ne disposant que de moyen de transport limité et aux faibles disponibilités en terrain, favoriseront l'installation de station produisant moins de 200.000 alevins. Aussi est-il intéressant de déterminer la surface minimum rentable théorique d'une petite station de production d'alevins.
Dès à présent, nous pouvons établir que les coûts de fonctionnement et entretien seront directement proportionnels à la surface exploitée, que le coûts d'investissement seront moins que proportionnels à l'augmentation de la surface des étangs et que les coûts de main d'oeuvre sont également moins que proportionnels à l'augmentation de la surface de l'exploitation. Nous pouvons même postuler que les coûts de main d'oeuvre seront très semblables pour des petites exploitations de 15 à 50 ares. Nous estimons que la construction d'étangs de moins de 2,5 ares, autres que les étangs de ponte, n'est pas prise en considération.
Nous avons trouvé un bilan d'exploitation positif de 2.785.439 FMG pour une petite station privée de 50,6 ares utiles devant produire 200.000 alevins cessibles et se composant de deux étangs de ponte de 0,3 are/unité, deux étangs de stockage des géniteurs de 5 ares/unité, de quatre étangs d'éclosion et d'alevinage de 10 ares/unité, que nous caractériserons par un revenu par are utile de :
2.785.439/50,6 = + 55.048 FMG/are.
Nous trouvons un bilan d'exploitation positif de 1.141.505 FMG pour une petite station privée de 25,3 ares utile devant produire 100.000 alevins cessibles et se composant de :
que nous caractériserons pour un revenu par are utile de : 1.141.505
FMG/25,3 = + 45.120 FMG/are
De même, nous trouvons un bilan d'exploitation positif de 206.635 FMG pour une petite station privée de 15,3 ares utile devant produire 50.000 alevins cessibles et se composant de :
que nous caractériserons par un revenu par are utile de :
• 206.635 FMG/15,3 = 15.506 FMG/are
Récapitulation des bilans d'exploitation théorique
Production d'alevins cessibles | 50.000 | 100.000 | 200.000 |
Bilan d'exploitation (FMG) | 206.635 | 1.141.505 | 2.785.439 |
Surface d'exploitation utile (are) | 15,3 | 25,3 | 50,6 |
Revenu par are utile (FMG) | 13.506 | 45.120 | 55.048 |
Nous pouvons donc tirer comme conclusion que la surface minimum rentable théorique établie avec nos références doit se situer aux environs de 20 ares utiles. Les limites de rentabilité sont essentiellement imposées par le coût des investissements qui, ici, sont des prix de secteur commercial. De ce fait, en milieu rural, ces coûts d'investissement seront nettement moins importants et la surface minimum rentable sera plus faible.
Rappelons que cette limite existe et que la spéculation de petite station privée d'alevins requiert de la part du gestionnaire, un minimum d'ambition pour réussir, et pour nous, même si une surface plus faible s'avère rentable, une surface minimum d'environ 20 ares est exigée au point de vue purement piscicole.