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6. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

Afin de combler son retard, il serait nécessaire de mettre en place en Polynésie française, un plan d'action territorial qui prendrait en compte:

- la conservation et la mise en valeur in situ des espèces forestières et des habitats intéressants pour les besoins à court et à long terme des populations locales;

- la conservation ex situ avec la mise en place d'un conservatoire.

Pour cela, il faudrait:
- des études biologiques et des inventaires ainsi que de la publication des six volumes de la Flore de J. Florence;

- mettre en place une interdisciplinarité et créer un laboratoire de ressources génétiques forestières;

- réaffecter la taxe de reboisement à la mise en valeur et la conservation de ces ressources (en particulier pour la constitution de réserves foncières spécifiques).

Grâce à une politique actuelle favorable à la planification de l'aménagement (sortie en cours des Plans généraux d'aménagement) et à une plus grande autonomie, le moment semble favorable à l'élaboration de projets de longue durée en matière de conservation et de développement du patrimoine naturel forestier.

Grâce au présent atelier de travail, une collaboration régionale pourra s'instaurer afin de permettre notamment un transfert d'information et de savoir-faire.


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