Forest harvesting in natural forests of the Republic of the Congo
Forest harvesting in natural forests of the Republic of the Congo. Par R. Sharpenberg, 1997. Forest Harvesting Case Study No. 7. FAO, Rome.
La récolte du bois d'uvre est une phase importante de la gestion forestière. La FAO aide les Etats Membres, les institutions et les compagnies d'exploitation forestière à améliorer la récolte du bois et à atténuer son incidence sur le sol et les peuplements résiduels par le biais de son Code modèle des pratiques d'exploitation forestière. L'expérience montre qu'on peut améliorer l'exploitation forestière à bien des égards, tout en réduisant les retombées négatives de l'exploitation.
Le présent rapport est une étude de cas sur l'exploitation forestière dans la forêt naturelle de la République du Congo. Il fait partie d'une série d'études de cas publiées par la FAO dans le domaine de l'exploitation forestière. L'analyse a été effectuée en collaboration avec une société industrielle du secteur privé. Son objectif principal est de contribuer au développement d'un aménagement durable des forêts tropicales grâce à la création de données crédibles sur les pratiques d'exploitation forestière et leurs conséquences sur les futaies tropicales.
Le rapport examine les informations directement et sans retard, l'analyse du travail, ainsi que les données fournies par le personnel technique et les responsables de la Société congolaise des bois (SOCOBOIS).
L'auteur divise l'étude en trois parties: i) l'inventaire; ii) l'étude des résultats d'exploitation; et iii) l'évaluation des répercussions de la récolte. La première partie passe en revue les informations actuellement disponibles sur les forêts de la région à l'étude et leur croissance. La deuxième partie comprend une analyse détaillée de la régénération du bois, tandis que la troisième partie évalue le réseau de routes et de pistes de débardage et présente une étude des dégâts causés par le ramassage du bois ainsi qu'une évaluation simple de la dégradation des sols. Elle fournit également une analyse du temps d'abattage, le tout illustré de photographies.
La documentation est basée sur l'étude de 150 ha de forêt dense de feuillus faisant partie d'une concession de 140000 ha au sud du Congo. Le principal produit de cette région est l'okoumé (Aucoumea klaineana), une essence importante pour la production de placages destinés à l'industrie du contreplaqué. L'intensité moyenne de coupe dans la zone à l'étude est d'environ 6 m3 de volume net de grumes par hectare. Comme pour toute opération de récolte, si l'on accorde la priorité absolue à la planification et à l'évaluation de l'exploitation, on peut se rapprocher des buts de pratiques forestières durables.
Cette étude de cas devrait se révéler particulièrement utile aux pays et aux sociétés intéressés par l'introduction de pratiques de gestion forestière durables aux tropiques.
Environmentally sound forest harvesting: testing the applicability of the FAO Model Code of Practice in the Amazon in Brazil. Par R. Heinrich et R. de Camino. 1997. Forest Harvesting Case Study No. 8. FAO, Rome.
L'amélioration des pratiques d'exploitation forestière respectueuses de l'environnement est une phase importante de l'aménagement durable des forêts. C'est notamment le cas des régions tropicales, telles que la forêt amazonienne du Brésil.
Cette étude de cas compare l'efficacité et les conséquences écologiques de l'exploitation forestière respectueuse de l'environnement dans la forêt naturelle tropicale amazonienne et les systèmes de coupe couramment adoptés dans la région.
L'étude a également pour objectif de tester les conditions d'application du Code modèle FAO des pratiques d'exploitation forestière (mis au point par la FAO en 1995) pour chaque phase des opérations de récolte telles qu'elles sont appliquées par une société commerciale. Le Code entend dresser un inventaire des techniques modernes d'exploitation forestière respectueuses de l'environnement. Il est censé être utilisé dans un cadre général, où font défaut des codes régionaux plus spécifiques et où les lois et les règlements existants ne sauraient suffir à l'obtention d'une exploitation à impact limité sur l'environnement.
L'étude de cas porte sur deux parcelles contiguës d'un peuplement forestier situé à environ 227 km à l'est de Manaus (Brésil), qui ont été exploitées l'une à l'aide des méthodes classiques, et l'autre par des pratiques respectant l'environnement énoncées dans le Code modèle de la FAO.
Les résultats de l'étude montrent clairement que l'exploitation forestière respectueuse de l'environnement dans la forêt tropicale est une bonne solution au remplacement des systèmes de récolte traditionnels, souvent destructeurs, couramment utilisés dans le bassin amazonien. Comme on pouvait s'y attendre, les techniques durables répondent mieux aux exigences écologiques. Par exemple, la perturbation des sols a été limitée à quelque 4,5 pour cent de l'unité de coupe dans des conditions de pratiques durables, tandis qu'avec les méthodes conventionnelles, celle-ci atteignait 20 pour cent de la superficie totale. Dans le premier cas, les trouées dans le couvert forestier étaient de l'ordre de 11 pour cent de l'étendue totale, avec des ouvertures de taille raisonnable, contre 25 pour cent lors des pratiques traditionnelles, avec plusieurs percées très importantes.
Il convient de faire remarquer que les pratiques durables produisent également de meilleurs résultats économiques. Dans un système d'exploitation respectueux de l'environnement, les pertes de bois totales s'élèvent à 3,9 pour cent du volume utilisable de troncs, contre 8,5 pour cent avec la méthode traditionnelle. Les dégâts de coupe occasionnés aux arbres de culture potentiels (ceux qui seront abattus lors, d'interventions futures) dans le cadre de pratiques viables représentaient moins de la moitié des dommages causés avec le système traditionnel (22 contre 53 pour cent), ce qui donne à la récolte successive une valeur potentielle plus élevée.
Bien qu'une étude de cas ne soit que le cliché d'une situation, elle devrait permettre de susciter un intérêt envers l'introduction de pratiques d'exploitation forestière respectant l'environnement dans les forêts naturelles tropicales.
Plantations in tropical and subtropical regions: mixed or purePlantations in tropical and subtropical regions: mixed or pure. Par T J. Wormald et J. Troensegaard. 1995. FAO, Rome.
Les questions d'environnement font l'objet d'une attention croissante dans le monde entier. En l'occurrence, de nombreuses pratiques forestières en vigueur depuis des années ont déjà été - ou sont - redéfinies et la création de plantations forestières d'une seule essence est une des pratiques actuellement réexaminées.
En 1991, le Département des forêts de la FAO, avec l'aide financière de l'Agence suédoise pour la recherche coopérative avec les pays en développement (SAREC), a réalisé une étude sur les aspects économiques, sociaux et écologiques des plantations forestières mixtes et pures. Les conclusions de cette étude ont été publiées dans l'Etude FAO: Forêts n° 103, Mixed and pure forest plantations in the tropics and subtropics.
Plantations in tropical and subtropical regions: mixed or pure est une version simplifiée de cette étude et s'adresse à un public plus vaste. Cet ouvrage donne une orientation aux responsables de la planification et de la gestion des plantations. Il passe également en revue les avantages et les inconvénients des plantations pures et mixtes dans les régions tropicales et subtropicales. En outre, il examine et compare les expériences réalisées sur le terrain en matière de plantations mixtes et pures et énumère les principes à suivre pour la création de plantations forestières à partir d'une seule espèce ou d'espèces différentes.
Les auteurs mettent l'accent sur la contribution importante des plantations forestières tropicales et subtropicales aux besoins de la population en produits de la forêt, en fournissant des services liés à l'environnement. Ces avantages connexes peuvent, par la suite, être perfectionnés et renforcés par l'utilisation d'espèces diverses, même si cela se fait généralement aux dépens du rendement ligneux total. Les auteurs soulignent plus particulièrement les avantages qui seraient liés à l'utilisation de plantations mixtes en foresterie communautaire, pour la création de zones de protection, de cultures intercalaires et la conservation de la faune.
En dépit d'un certain nombre de propositions présentées dans le rapport, les avantages et les lacunes des opérations forestières relatives aux plantations mixtes et pures dans les régions tropicales et subtropicales ne sont pas encore suffisamment documentés par des observations fondées sur des évidences expérimentales. Le rapport confirme que l'on manque de données pour établir des comparaisons directes et souligne qu'il est dangereux de dogmatiser dans un sens ou dans l'autre.
Income generation from non-wood products in upland conservation
Income generation from non-wood products in upland conservation. Par D.A. Taylor. 1996. Cahier FAO: Conservation n° 30, FAO, Rome.
On assiste actuellement à une sensibilisation croissante aux défis liés à la conservation des bassins versants des hautes terres et de leurs ressources biologiques Le développement dans les régions d'altitude aux terrains accidentés caractérisés par l'inaccessibilité, les fluctuations climatiques et la fragilité des écosystèmes est un pari ardu Les communautés de montagne doivent affronter des situations de plus en plus difficiles avec l'accroissement démographique souvent supérieur à la capacité de la base de ressources naturelles d'en assurer la subsistance de façon durable, ce qui se traduit par une pauvreté croissante et une malnutrition dans les zones d'altitude. L'expérience de nombreux pays en développement montre le potentiel des activités liées aux produits forestiers non ligneux pour aider à redresser cette situation. A cet égard, les deux éléments clés en matière de réforme politique sont, d'une part l'importance des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans les systèmes de comptabilité nationale et, d'autre part, l'internalisation des coûts environnementaux.
Ce Cahier FAO: Conservation offre aux responsables politiques et aux planificateurs un aperçu sur la façon dont les activités liées aux PFNL peuvent améliorer les revenus en montagne et encourager la gestion rationnelle des ressources forestières. Le rapport se fonde sur les conclusions de la Consultation d'experts sur les produits forestiers non ligneux organisée par la FAO et le Gouvernement indonésien à Yogyarkarta (Indonésie), du 17 au 27 janvier 1995 et souligne la sensibilisation grandissante à la nécessité de conserver et de développer les zones d'altitude. Ce rapport est un ouvrage préliminaire qui s'efforce d'inscrire l'importance des activités des PFNL dans le contexte de la conservation et de l'aménagement des hautes terres.
Les personnes qui ont collaboré à l'élaboration de ce document ont acquis une longue expérience en matière de conservation des forêts d'altitude. Ce rapport, divisé en quatre chapitres, expose et analyse l'importance des PFNL, se concentrant plus particulièrement sur la dynamique des zones de montagne. Il met ensuite l'accent sur les activités liées aux PFNL pour définir les zones où la conservation des hautes terres a été encouragée et dans quelle mesure elles ont contribué à la croissance économique locale, régionale et nationale. Il conclut par l'examen d'une stratégie visant à renforcer la création de revenus et la conservation des hautes terres par le biais d'activités PFNL. Le bilan de ces objectifs requiert un cadre décisionnel solide et des informations fiables sur les ressources forestières. Il faut un engagement résolu à long terme des communautés elles-mêmes, des organismes gouvernementaux et des organisations non gouvernementales. L'annexe fournit une liste des contacts propres à promouvoir la création de réseaux parmi les différentes disciplines s'occupant de la conservation des montagnes et des produits forestiers non ligneux.
Ce guide offre une parfaite introduction et une vue d'ensemble du sujet, et devrait être apprécié des décideurs publics et des planificateurs déterminés à exploiter davantage le potentiel des PFNL pour la formation de revenus et la conservation des zones de montagne.
Forest valuation for decision-making: lessons of experience and proposals for improvement
Forest valuation for decision-making: lessons of experience and proposals for improvement. Par S. Kengen. 1997. FAO, Rome.
Du fait de la sous-estimation des forêts, le secteur forestier attire moins d'investissements qu'il ne le mériterait Une appréciation à sa juste valeur est par conséquent fondamentale pour lutter contre le déboisement et la dégradation des forêts, et pour promouvoir la conservation et le développement durable des peuplements forestiers. Des études d'évaluation contribuant à améliorer la gestion des ressources forestières devraient être utilisées dans les prises de décisions.
Cette étude met en évidence et analyse les expériences et les résultats des méthodes actuellement disponibles pour l'évaluation des forêts et des arbres lors de la préparation des investissements. Elle examine les lacunes des méthodologies actuelles dans un contexte d'évaluation globale des produits et services forestiers, attire l'attention du lecteur sur les méthodologies les plus adaptées à une application pratique et indique les moyens de les appliquer afin de porter la contribution économique des forêts et des arbres au même niveau de fiabilité analytique que les autres options d'utilisation des terres.
La publication met en lumière les questions à aborder pour transformer l'évaluation forestière en un outil efficace de formulation d'une politique de développement forestier et donne des conseils pour la préparation des évaluations forestières. La recommandation de procédures d'évaluation pour toute une gamme de situations tenant compte de l'exigence de transposition, de la rentabilité et de l'applicabilité dans l'éventualité d'une insuffisance de données est d'un intérêt particulier. Elle accorde en outre une large place aux économies ne fonctionnant pas entièrement sur des bases commerciales, comme c'est le cas dans de nombreux pays en développement.
L'auteur divise l'ouvrage en deux parties: le contexte de l'évaluation et le processus d'évaluation. La première partie aborde la définition et l'éclaircissement des décisions qui devraient se fonder sur l'évaluation Elle clarifie le but de cette évaluation, y compris son contexte et les résultats escomptés. La deuxième partie traite des problèmes d'insuffisance de données et des difficultés de mesure rencontrées dans l'évaluation. Elle étudie la question du choix et de l'application des méthodes et techniques d'évaluation pour répondre aux besoins d'information et conclut en mentionnant des possibilités d'ultérieures études. Cette analyse se base sur plus de 200 références bibliographiques. Les valeurs, les avantages et les coûts à prendre en considération dans l'évaluation forestière, les exemples d'estimations récentes de valeurs forestières, et les estimations de valeurs économiques des avantages forestiers sont présentés dans les annexes.
Cette publication s'adresse essentiellement à un double public: les décideurs pour les projets d'investissement et les responsables des projets d'investissement forestier.