Le PIB moyen des pays développés à économie de marché a augmenté de 3,8 pour cent en 2000107. Cependant, l'activité économique avait déjà commencé à accuser un ralentissement suite à l'augmentation des cours des produits énergétiques, de la réévaluation de la rentabilité des entreprises et du resserrement de la politique monétaire, fin 1999 et courant 2000, aux Etats-Unis comme dans l'UE. L'évolution du secteur de la technologie de l'information en particulier, marquée par un déclin des investissements et de la production, avec une réduction des échanges portant sur la technologie de l'information - a beaucoup contribué à ce ralentissement. Les répercussions des événements du 11 septembre ont aggravé ce déclin, si bien que pour 2001, les projections de croissance du PIB des pays développés à économie de marché s'établissaient à 1,1 pour cent.
La croissance des pays développés à économie de marché a subi un ralentissement en 2001. |
L'activité économique est demeurée vigoureuse aux Etats-Unis, où le PIB, en termes réels, a augmenté de 4,1 pour cent en 2000 - dépassant 4 pour cent pour la troisième année consécutive. Cependant, la croissance économique devait donner des signes d'essoufflement au milieu de l'année 2000; après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, l'activité économique devait fléchir encore, la croissance du PIB réel tombant alors à 1,3 pour cent environ en 2001.
Au Japon, la croissance réelle du PIB a été de 1,5 pour cent, alors qu'elle n'avait augmenté que de 0,8 pour cent en 1999, après avoir reculé de 1 pour cent en 1998. La croissance relativement vigoureuse des investissements et des exportations a contribué aux résultats positifs enregistrés en 2000; en revanche, le recul de la demande extérieure et le déclin marqué des investissements privés et publics sont à l'origine de la contraction de 0,5 pour cent de la croissance économique prévue pour 2001.
Au cours de l'année 2000, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont vu progresser leur PIB de 3,3 et 3,8 pour cent respectivement. Quant à la croissance de la production, en dépit du ralentissement projeté en 2001, elle devait dépasser 2 pour cent dans les deux pays.
Les 3,4 pour cent d'augmentation du PIB réel enregistrés dans l'UE en 2000 représentent une amélioration par rapport aux 2,7 pour cent obtenus en 1999. L'affaiblissement de la demande intérieure, le déclin des marchés boursiers et l'affaiblissement de la demande économique extérieure ont pesé sur la croissance au cours du deuxième semestre de 2000, l'Allemagne subissant le déclin le plus prononcé. Pour 2001, la croissance de la production est estimée à 1,8 pour cent.
L'année 2000 a été une année de croissance relativement lente de la production agricole. |
La croissance de la production agricole a été, en 2000, relativement lente dans les économies de marché développé, la production n'augmentant que de 0,9 pour cent, après avoir atteint 2,1 pour cent l'année précédente. Le ralentissement a été particulièrement prononcé pour la production animale, qui n'a augmenté que de 0,4 pour cent, alors que la production agricole progressait de 1,4 pour cent.
S'agissant des sous-régions d'économie de marché développées, seule l'Amérique du Nord a connu une croissance significative de la production en 2000, avec une augmentation totale de la production estimée à 2 pour cent, soit un progrès marginal par rapport au 1,8 pour cent de croissance atteint en 1999. Ce résultat reflète une expansion de 2,2 pour cent aux Etats-Unis, et de 0,5 pour cent seulement au Canada - après une croissance de la production supérieure à 6 pour cent au cours des deux années précédentes.
Dans les pays de l'UE, la production agricole est demeurée pratiquement stagnante en 2000, avec même une contraction de 0,2 pour cent. Cette contre-performance est le résultat direct du recul de 1,3 pour cent de la production animale et de l'augmentation de 1,4 pour cent de la production agricole. La plupart des grands pays de l'Union ont enregistré des taux de croissance négatifs, découlant dans la plupart des cas d'une performance médiocre de la production tant dans le secteur agricole que dans celui du bétail. En Allemagne, en France, en Italie et au Royaume-Uni, le recul de la production agricole a varié de 0,5 à 3 pour cent. L'Espagne, la Finlande et la Grèce ont, quant à elles, enregistré une croissance relativement vigoureuse de la production, dans une fourchette allant de 3 à 9 pour cent.
Le Japon, pour sa part, a connu un déclin modéré de la production agricole, soit environ 0,5 pour cent en 2000, tandis que les pays développés à économie de marché de l'Océanie ont enregistré une augmentation de la production agricole atteignant à peine 0,6 pour cent en 2000, après avoir progressé de 3,4 pour cent en 1999. Ce ralentissement était intégralement attribuable au fléchissement de la production en Australie. En Nouvelle-Zélande, la production a augmenté de 5,8 pour cent, se redressant après un déclin de 5,2 pour cent en 1999.
Selon les estimations préliminaires, la production agricole aurait décliné en 2001. |
Les estimations préliminaires concernant 2001 font prévoir une contraction de près de 2 pour cent de la production agricole globale dans les pays développés à économie de marché. Cette contraction découle en grande partie d'une réduction de la production d'environ 2,5 pour cent dans l'UE, s'accompagnant d'un déclin substantiel de la production céréalière. La production de blé de l'UE a reculé de plus de 12 pour cent par suite d'une réduction des emblavures et de mauvaises conditions météorologiques. La chute de la production ne devrait pas avoir épargné ni l'orge, ni l'avoine. Les mauvaises conditions météorologiques ont nui à la production céréalière, notamment à la récolte de blé en Espagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. La sécheresse aiguë qui a sévi en Espagne a eu des conséquences négatives sur les récoltes de blé non irrigué.
Tableau 35 TAUX NET DE CROISSANCE DE LA PRODUCTION DANS LES ÉCONOMIES DE MARCHÉ DÉVELOPPÉES |
|||||
Année |
Agriculture |
Cultures |
Céréales |
Produits |
Elevage |
(Pourcentage) |
|||||
Economies de marché développées |
|||||
1992-1996 |
1,5 |
2,6 |
4,0 |
1,6 |
0,9 |
1997 |
1,6 |
2,1 |
-2,1 |
1,5 |
0,9 |
1998 |
0,7 |
-0,1 |
2,9 |
1,2 |
1,9 |
1999 |
2,1 |
2,0 |
-2,7 |
2,0 |
1,7 |
2000 |
0,9 |
1,4 |
3,9 |
1,0 |
0,4 |
20011 |
-1,9 |
-3,8 |
-8,0 |
-2,2 |
-0,4 |
CE |
|||||
1992-1996 |
0,3 |
1,3 |
1,6 |
0,3 |
0,0 |
1997 |
0,3 |
1,2 |
-0,7 |
0,2 |
-0,1 |
1998 |
0,2 |
-0,8 |
3,4 |
0,2 |
1,7 |
1999 |
2,4 |
3,5 |
-4,6 |
2,3 |
0,6 |
2000 |
-0,2 |
1,4 |
6,9 |
-0,1 |
-1,3 |
20011 |
-2,6 |
-4,1 |
-7,2 |
-2,6 |
-1,1 |
Amérique du Nord |
|||||
1992-1996 |
3,0 |
3,8 |
5,8 |
3,1 |
2,4 |
1997 |
3,1 |
3,6 |
-1,8 |
3,2 |
1,3 |
1998 |
1,3 |
0,6 |
3,9 |
2,3 |
2,5 |
1999 |
1,8 |
0,2 |
-2,8 |
1,4 |
3,3 |
2000 |
2,0 |
1,5 |
1,4 |
2,2 |
2,0 |
20011 |
-1,7 |
-3,2 |
-7,1 |
-2,3 |
-0,2 |
Océanie2 |
|||||
1992-1996 |
2,9 |
11,0 |
20,5 |
4,9 |
0,6 |
1997 |
2,1 |
-2,9 |
-10,7 |
1,2 |
4,6 |
1998 |
3,3 |
7,6 |
5,2 |
4,3 |
1,8 |
1999 |
3,4 |
9,5 |
8,7 |
4,2 |
0,5 |
2000 |
0,6 |
0,5 |
4,9 |
0,1 |
1,8 |
20011 |
1,3 |
-6,7 |
-16,3 |
1,0 |
2,6 |
Japon |
|||||
1992-1996 |
-0,4 |
-0,2 |
3,9 |
-0,3 |
-0,7 |
1997 |
0,2 |
1,4 |
-2,6 |
0,1 |
-0,7 |
1998 |
-4,4 |
-8,1 |
-10,4 |
-4,3 |
-0,7 |
1999 |
1,4 |
2,7 |
2,8 |
1,4 |
-0,1 |
2000 |
-0,5 |
-0,6 |
4,0 |
-0,5 |
-0,6 |
20011 |
-1,2 |
-1,2 |
-4,3 |
-1,2 |
-0,9 |
1 Chiffres provisoires. 2 Australie et Nouvelle-Zélande. Source: FAO. |
Les observations recueillies indiquent que la production agricole nord-américaine a décliné de façon marquée en 2001. On s'attend, en particulier, à une réduction de la production céréalière attribuable en partie à la sécheresse qui a prévalu dans les plaines productrices de blé, mais aussi au fait que 2000 a été une année exceptionnelle pour les récoltes de céréales secondaires. Le Canada a également subi une réduction de la production de blé; cette dernière, voisine de 23 pour cent, est liée à la sécheresse qui a sévi dans une partie du pays, tandis que d'autres régions connaissaient un excès d'humidité. La production de céréales secondaires aurait, selon les estimations, reculé de 8 pour cent en 2000.
Au Japon, la production devrait décliner d'encore 1 pour cent en 2001. En dépit des rendements très élevés des rizières au cours de l'année, les emblavures ont été réduites d'environ 70 000 ha et la production de riz aurait enregistré un recul de près de 5 pour cent.
S'agissant des pays développés à économie de marché des diverses sous-régions, seuls les pays de l'Océanie auraient, selon les estimations, bénéficié d'une augmentation modeste de la production agricole, soit entre 1 et 2 pour cent en 2001. Cette augmentation est due en grande partie à la croissance de la production animale.
Pas de mise en uvre de grandes réformes des politiques agricoles en 2001. |
Au cours de l'année 2001, aucun programme de réforme couvrant l'ensemble du secteur agricole n'a été ni mis en uvre ni annoncé. Dans certains pays, des progrès relatifs ont été réalisés dans l'application de réformes déjà annoncées; pour 2002, on s'attend, en revanche, à des développements importants, tels que l'application du Farm Bill aux Etats-Unis et l'examen de mi-parcours du programme d'action de l'Agend 2000 de l'UE. Dans de nombreux pays, les discussions de fond ont porté principalement sur des secteurs tels que le développement durable, la salubrité des aliments, l'environnement, le développement rural, le rôle polyvalent de l'agriculture, la concentration des marchés et la politique en matière de concurrence. Toutefois, les politiques n'ont que très peu évolué dans ces domaines, même si l'on enregistre, dans quelques pays, des remaniements institutionnels reflétant la priorité accrue donnée aujourd'hui à l'innocuité des produits alimentaires et au développement rural.
Tableau
36 INDICATEURS OCDE: ÉQUIVALENT SUBVENTION À LA PRODUCTION (ESP) ET ESTIMATION DU SOUTIEN TOTAL (EST) À L'AGRICULTURE1 |
|||||
Indicateur |
1986-1988 |
1999-2001 |
1999 |
2000 |
20012 |
ESP |
|||||
Milliards de $ EU |
239 |
248 |
273 |
242 |
231 |
Pourcentage ESP |
38 |
33 |
35 |
32 |
31 |
EST |
|||||
Milliards de $ EU |
302 |
330 |
357 |
321 |
311 |
Pourcentage EST |
2.3 |
1.3 |
1.4 |
1.3 |
1.3 |
1 Tous les pays de l'OCDE. 2 Estimations. Source: OCDE. 2002. Les politiques agricoles dans les pays de l'OCDE: suivi et évaluation. Paris |
Les niveaux de soutien, ainsi que l'étendue de la protection des marchés ont régressé pour certaines denrées; toutefois, aucune nouvelle initiative visant à réduire ou à éliminer graduellement les prix de soutien aux producteurs agricole n'a été annoncée. Certains pays ont même augmenté les prix de soutien de certaines denrées, et d'autres ont introduit ou élargi les mesures de soutien visant à réduire les coûts pour certains produits, tandis que l'Australie, le Canada et les Etats-Unis mettaient en uvre ou étendaient des mesures de soutien aux agriculteurs confrontés à une réduction de leurs revenus agricoles.
Dans les pays développés à économie de marché, le niveau de soutien à l'agriculture, ainsi que le degré de protection du secteur fournis à travers différents instruments de politique, sont demeurés élevés, bien que variant largement selon les pays et les denrées.
Encadré 9 INDICATEURS OCDE DU SOUTIEN L'OCDE utilise un certain nombre d'indicateurs pour mesurer le soutien à l'agriculture, dont les deux suivants: l'estimation du soutien à la production (ESP) et l'estimation du soutien total de l'OCDE (EST) définis ci-dessous: Equivalent subvention à la production Il s'agit d'un indicateur de la valeur monétaire annuelle des transferts bruts prélevés sur les consommateurs (application de politiques de maintien des prix intérieurs au-dessus des cours du marché mondial) et les contribuables (politique à financement budgétaire) au bénéfice des producteurs agricoles. Le pourcentage de l'ESP exprime le soutien aux producteurs sous forme de pourcentage des recettes agricoles brutes. Estimation du soutien total Il s'agit d'un indicateur de valeur monétaire annuelle de tous les transferts bruts prélevés sur les contribuables et consommateurs pour l'application des politiques de soutien au secteur agricole. Ce montant comprend les transferts aux producteurs, ainsi que les services d'ordre général fournis à l'agriculture. Le pourcentage de l'estimation du soutien total exprime le soutien global sous forme de pourcentage du PIB. |
Les mesures de soutien à l'agriculture ont quelque peu décliné en 2000 et 2001; elles restent toutefois élevées, avec des variations marquées selon les pays et les denrées. |
En 2000, le soutien global à l'agriculture enregistré pour l'ensemble des pays de l'OCDE, tel que mesuré par l'estimation du soutien total de cette organisation (voir encadré 9), s'est élevé à 321 milliards de dollars EU, soit environ 1,3 pour cent du PIB. Ce chiffre traduit un déclin relativement à l'année précédente; en outre, exprimé en pourcentage représenté par l'estimation du soutien total, il est très largement inférieur à la moyenne de 2,3 pour cent du PIB enregistrée en 1986-1988. En 2001, l'estimation du soutien total calculée pour la zone OCDE a décliné, s'établissant à 311 milliards de dollars EU.
- FAO/13383/A. LOMBARDI
Le soutien direct fourni au producteurs agricoles dans tous les pays de l'OCDE, tel que mesuré par l'estimation du soutien à la production (ESP) de cette organisation (voir encadré 9), est passé de 271 milliards de dollars EU en 1999 à 242 milliards de dollars EU en 2000. En 2001, l'ESP aurait poursuivi son déclin, tombant à 231 milliards de dollars EU. Cet affaissement du volume de soutien au cours des deux dernières années a été principalement lié au rétrécissement de l'écart entre les prix perçus par les agriculteurs et les cours mondiaux. L'ESP, exprimée en tant que pourcentage des revenus bruts agricoles, a reculé, passant de 38 pour cent en 1986-1988 à 32 pour cent en 2000, et l'on estime qu'elle a encore diminué de 1 pour cent en 2001 - avec, toutefois, des variations substantielles selon les pays et les denrées.
De nombreux pays encouragent une production agricole plus respectueuse de l'environnement. |
Plusieurs pays ont introduit de nouvelles politiques assorties d'objectifs en matière d'environnement, de réduction de la pollution ou d'encouragement à une production agricole plus durable. Ainsi, l'Australie et l'UE ont fixé des objectifs en matière de conservation de la biodiversité, et certains pays, au nombre desquels la Belgique, le Danemark et la France, ont mis en uvre des mesures visant à réduire la pollution liée à la production animale, tandis que le Danemark, la France et les Pays-Bas appliquaient des mesures visant à réduire les niveaux de pesticides. Par ailleurs, l'Autriche, la France, la Norvège et la Suisse ont, en 2001, introduit ou renforcé des mesures incita-tives destinées à promouvoir l'agriculture biologique, tout en augmentant les versements destinés à encourager les agriculteurs à adopter des méthodes de production plus respectueuses de l'environnement. L'Australie et les Etats-Unis ont, pour leur part, introduit ou étendu des programmes importants de conservation des ressources naturelles.
En 2001, comme pour l'année précédente, différentes politiques ont eu pour objet de remédier à des catastrophes naturelles ou de répondre à des préoccupations liées à la santé animale, végétale ou humaine. Par suite de la crise engendrée par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), l'UE a continué de fournir un soutien aux producteurs bovins affectés par la faiblesse de la demande, et plusieurs Etats Membres ont annoncé des mesures supplémentaires pour venir en aide aux agriculteurs affectés par la crise de l'ESB, ainsi que par l'épidémie de fièvre aphteuse.
L'innocuité des produits alimentaires constitue une priorité supplémentaire pour de nombreux pays. |
De nombreux pays ont continué de renforcer leurs structures institutionnelles et leur cadre réglementaire afin d'améliorer la sécurité sanitaire des aliments. A ce propos, la création de l'Autorité alimentaire européenne dans l'UE a représenté un important pas en avant. Dans plusieurs autres pays, de nouveaux organismes et régimes sont également en cours de création. La biotechnologie et ses rapports avec l'innocuité des produits alimentaires et l'environnement restent au centre des préoccupations d'un grand nombre de consommateurs et de leurs gouvernements. Les colloques internationaux, qui se sont tenus en 2001 dans plusieurs pays, ont donné lieu à la proposition ou à l'introduction de normes obligatoires en matière d'étiquetage des aliments génétiquement modifiés.
L'année 2001 a été marquée par un développement important dans le domaine des politiques commerciales, à savoir l'élimination, par l'UE et par la Nouvelle-Zélande, des barrières tarifaires imposées aux importations des 48 pays les moins développés; il faut préciser que, s'agissant de l'UE, cette suppression sera retardée de quelques années pour le riz, le sucre et les bananes. La Norvège et la Pologne ont annoncé, pour 2002, des mesures de suppression analogues.
NOTES
1 Sauf indication contraire, les projections et les estimations macroéconomiques de cette section proviennent du FMI. 2001. Perspectives de l'économie mondiale, décembre. Washington.
2 FMI. 2001. Perspectives de l'économie mondiale, octobre. Washington.
3 Banque mondiale. Indicateurs du développement dans le monde 2001. Washington.
4 Si l'on inclut l'Afrique du Sud, les ratios d'investissement et d'épargne diminuent pendant les années 90 par rapport aux années 80.
5 Op. cit., note 1.
6 Communiqué de presse de la FAO, mai 2000.
7 FAO. 1994. Women, agriculture and rural development, a synthesis report of the Africa region. Rome.
8 FAO. 1998. Rural women and food security: current situation and perspectives. Rome.
9 K.A. Saito, H. Mekonnen et D. Spurling. 1994. Raising productivity of women farmers in sub-Saharan Africa. Document de travail de la Banque mondiale, no 230. Washington.
10 Op. cit., note 8.
11 Op. cit., note 9; et F. Orivel, 1995. Education primaire et croissance économique en Afrique Sub-Saharienne: les conditions d'une relation efficace. Revue d'Économie du Développement,1.
12 Spécifiquement: par personne économiquement active dans l'agriculture.
13 C. Udry, J. Hoddinott, H. Alderman et L. Haddad.1995. Gender differentials in farm productivity: implications for household efficiency and agricultural policy. Food Policy, 20(5): 407-423; C. Udry. 1996. Gender, agricultural production, and the theory of the household. Journal of Political Economy, 104(5): 1010-1046; P. Moock. 1976. The efficiency of women as farm managers: Kenya. American Journal of Agricultural Economics: Proceedings Issue, 58(5): 831-835; et op. cit., note 9.
14 C. Udry, J. Hoddinott, H. Alderman et L. Haddad. 1995. Gender differentials in farm productivity: implications for household efficiency and agricultural policy. Food Policy, 20(5): 407-423; et C. Udry. 1996. Gender, agricultural production, and the theory of the household. Journal of Political Economy, 104(5): 1010-1046.
15 Op. cit., note 9.
16 P. Moock. 1976. The efficiency of women as farm managers: Kenya. American Journal of Agricultural Economics: Proceedings Issue, 58(5): 831-835.
17 Op. cit., note 9.
18 M. Rekha. 1995. Women, land and sustainable development: barriers to women's access to land. Rapports et publications du Centre international de recherche sur les femmes (ICRW), Washington.
19 Op. cit., note 8.
20 A.R. Quisumbing. 1996. Male-female differences in agricultural productivity: methodological issues and empirical evidence. World Development, 24(10): 1579-95.
21 FAO. 1989. Report on the global consultation on agricultural extension. Rome.
22 On trouvera une étude sur les aspects économiques de la maîtrise/éradication de la mouche tsé-tsé dans L.T. Budd. 1999. DFID-funded tsetse and trypanosomosis research and development since 1980. Vol. 2 Economic Analysis. Avant-projet préalable à la publication. DFID; et dans CIPEA/LIRMA. 1988. Livestock production in tsetse affected areas of Africa. Compte rendu d'une réunion qui s'est tenue du 23 au 27 novembre 1987, à Nairobi, Kenya. Deux volumes. On trouvera également des renseignements très variés sur le site Internet du PLTA (www.fao.org/paat/html/home.htm).
23 La trypanosomose transmise par la mouche tsé-tsé (ou glossine) se présente uniquement en Afrique, mais d'autres organismes du genre trypanosome produisent des maladies hors du continent africain. Il existe trois types principaux de trypanosomoses transmises par la mouche tsé-tsé, et plus de 20 espèces de mouches tsé-tsé. Entre 2 et 10 pour cent des mouches tsé-tsé sont porteuses de trypanosomes infectieux pour les animaux, alors qu'environ 0,1 pour cent seulement portent des trypanosomes infectieux pour l'homme.
24 J.C.M. Trail, K. Sones, J.M.C. Jibbo, J. Durkin, D.E. Light et M. Murray. 1985. Productivity of Boran cattle maintained by chemoprophylaxis under trypanosomiasis risk. ILCS Research Report No. 9. International Livestock Centre for Africa, Addis-Abeba.
25 OMS. Rapport sur la santé dans le monde, 2000. Genève. La maladie, qui avait pratiquement disparu entre 1960 et 1965, renaît aujourd'hui. Pour plus d'informations concernant la maladie du sommeil, voir www.who.int/health-topics/afrtryps.htm
26 A partir d'une prévalence de la trypanosomose de 30 pour cent, l'agriculture mixte (culture-élevage) devient pratiquement impossible. Voir: B.S. Hursey et J. Slingenbergh. 1997. The tsetse fly and its effects on agriculture in sub-Saharan Africa. Revue mondiale de zootechnie, 84/85: 67-73.
27 B. Swallow. 1999. Impacts of trypanosomiasis on African agriculture. International Livestock Research Institute, Nairobi.
28 L.T. Budd. 1999. DFID-funded tsetse and trypanosomosis research and development since 1980. Vol. 2 Economic Analysis. Avant-projet préalable à la publication. DFID, Londres.
29 M. Kamuanga, C. Antoine, A.-S. Brasselle, B.M. Swallow, G.D.M. d'Ieteren et B. Bauer. 1999. Impacts of tsetse control on migration, livestock production, cropping practices and farmer-herder conflicts in the Mouhoun Valley of southern Burkina Faso. Exposé présenté à la 25e réunion du Comité scientifique international de recherches et de lutte contre la trypanosomose (CSIRTC), Mombasa, Kenya. Cité dans Budd, 1999. (Op. cit., note 28).
30 M. Gilbert, C. Jenner, J. Pender, D. Rogers, J. Slingenbergh et W. Wint. 1999. The development and use of the Programme Against African Trypanosomiasis Information System. Exposé préparé pour la conférence du Comité scientifique international de recherches et de lutte contre la trypanosomose (CSIRTC), 27 septembre - 1er octobre 1999, Mombasa, Kenya.
31 FAO. 1998. Le coût de la trypanosomiase. Agriculture 21. Rome.
32 Q. Jihui et T. Tisue. 2000. Achievable breakthrough: viewpoint on the challenge of creating tsetse-free zones in sub-Saharan Africa. IAEA Bulletin, 41/1. 47-50.
33 F.E. Brandl. 1988. Economics of trypanosomiasis control in cattle. Farming systems and resource economics in the tropics. Vol. 1. Wissenschaftsverlag Vauk, Kiel, Allemagne.
34 Ibid.
35 Op. cit., note 28.
36 Les estimations et projections macroéconomiques présentées dans cette section sont tirées du FMI. 2001. Perspectives économiques mondiales. Décembre. Washington.
37 C.A. Carter et A. Estrin. 2001. China's trade integration and impacts on factor markets. Université de Californie, Davis, Californie, Etats-Unis. Janvier. (polycopie); et Li, F. Zhai et Z.Wang. 1999. The global and domestic impact of China joining the World Trade Organization. A Project Report. Development Research Centre, The State Council. Chine.
38 K. Anderson et C.Y. Peng. 1998. Feeding and fueling China in the 21st Century. World Development, 26(8): 1413-1429.
39 W. Martin. 2002. Implication des réformes et de l'accession à l'OMC pour les politiques agricoles de la Chine. Economies en transition. (à paraître)
40 Bureau national de la statistique de la Chine.
41 A. Nyberg et S. Rozelle. 1999. Accelerating China's rural transformation. Banque mondiale, Washington.
42 J. Huang et H. Bouis. 1996. Structural changes in demand for food in Asia. A Vision for Food, Agriculture and Environment, Discussion Paper 11. International food Policy Research Institute, Washington. J. Huang et S. Rozelle. 1998. Market development and food consumption in rural China. China Economic Review, 9(1998): 25-45.
43 J. Huang et C. Chen. 1999. Effets de la libéralisation des échanges commerciaux sur l'agriculture de la Chine: aspects institutionnels et structurels. United Nations ESCAP CGPRT Centre, Bogor, Indonésie.
44 Bureau national de la statistique de Chine.
45 J. Huang et H. Ma. 1998. The 20-year reform and the role of agriculture in China: capital flow from rural to urban and from agriculture to industry. Reform, 5: 56-63;
op. cit., note 41.
46 N.R. Lardy. 1995. The role of foreign trade and investment in China's economic transition. China Quarterly, 144: 1065-1082.
47 Bureau national de la statistique de Chine.
48 A. de Brauw, J. Huang , S. Rozelle, L. Zhang et Y. Zhang. 2002. L'évolution des marchés de la main-d'uvre rurale de la Chine au cours de la réforme. Journal of Comparative Economics. (à paraître)
49 Ibid.
50 A. de Brauw, J. de Huan et S. Rozelle. 2001. L'échelonnement et le succès de l'étapisme: observations concrètes de la réforme agraire en Chine. Document de travail. Department of Agricultural and Resource Economics, Université de Californie, Davis, Californie, Etats-Unis.
51 N. Lardy. 2001. Intégrer la Chine à l'économie mondiale. Brookings Institution, Washington.
52 J. Huang et S. Rozelle. 2001. La nature et l'étendue des distorsions liées aux mesures d'incitation agricoles en Chine. Document présenté à la deuxième réunion de projet sur l'accession à l'OMC, Réforme des politiques et réduction de la pauvreté en Chine. Mission permanente de la Banque mondiale, Beijing, 26-27 octobre 2001.
53 T. Sicular. 1988. Le plan et le marché dans le commerce agricole de la Chine. Journal of Political Economy 96 (2): 383-87. Avril.
54 Op. cit., note 52.
55 L'Accord du Cycle de l'Uruguay sur l'agriculture prévoyait la réduction graduelle, avec des taux différents pour les pays développés et pour les pays en développement, sans élimination, toutefois, des subventions à l'exportation. Les pays les moins développés sont exemptés des engagements concernant la réduction des subventions à l'exportation.
56 W. Martin. 2002. Implication of reform and WTO accession for China's agricultural policies. Economies en transition. (à paraître)
57 Op. cit., note 43.
58 Op. cit., note 56.
59 Op. cit., note 50.
60 Op. cit., note 52; A. Park, H. Jin, S. Rozelle et J. Huang. Market emergence and transition: transition costs, arbitrage, and autarky in China's grain market. American Journal of Agricultural Economics. (à paraître)
61 Bureau national de la statistique de Chine.
62 L. Brandt, J. Huang, G. Li et S. Rozelle. Les titres fonciers en Chine: faits, fictions et problèmes. China's Economic Review. (à paraître)
63 Ministère de l'agriculture. 2001. Rapport sur le développement agricole en Chine. China's Agricultural Press, Beijing.
64 L. Zhang, Y. Zhang, J. Huang et S. Rozelle. 2001. L'évolution des titres fonciers en Chine au XXIe siècle. Document de travail. Centre des politiques agricoles de la Chine, Académie des sciences de Chine, Beijing.
65 Op. cit., note 63.
66 M. Shen. Financial reforms and China's rural economic performance. Dissertation, Dept. of Economics, Université de Stanford, Stanford, Californie, Etats-Unis. (thèse)
67 J. Huang et H. Ma. 1998. The 20-year reform and the role of agriculture in China: capital flow from rural to urban and from agriculture to industry. Reform, 5: 56-63.
68 J. Stigliz et A. Weiss. 1981. Le rationnement du crédit dans le marché à carence d'information. American Economic Review, 71(3): 393-410. Juin.
69 Cheng montre que, pour l'ensemble de la décennie 90, la mesure globale de soutien (MGS) de la Chine a été négative. Voir G. Cheng. 2000. Impacts of WTO Agreement on Agriculture on China's agricultural development. China Economic Press, Beijing. Ma soutient que les subventions fournies par le gouvernement à l'agriculture, de la production à la consommation et à la commercialisation, ont été inférieures à 2,3 pour cent de la production agricole en 1999. Il convient de noter que la majeure partie de ces subventions servaient à maintenir un régime coûteux d'achats contingentés de céréales et de coton de production intérieure, ainsi que des subventions à l'exportation pour le maïs et le coton. Le régime d'achat fait l'objet d'une élimination progressive, tandis que les subventions aux exportations ont été éliminées le 1er janvier 2002. Même le plafond imposé sur la MGS pourrait ne pas être contraignant, car il est peu probable que la Chine puisse se permettre des dépenses bugétaires élevées au titre des subventions agricoles. Voir M. MA. 2001. Agricultural subsidies: the last stumbling block to China's entry to the WTO. Document de travail. Deutsche Bank, Région administrative spéciale de Hong-Kong.
70 Op. cit., note 52.
71 J. Huang et R. Hu. 2002. Les options de financement de la recherche agricole en République populaire de Chine. Rapport de projet, Département du secteur agricole et social, Banque asiatique de développement, Manille.
72 Ministère de l'agriculture. Rapport sur le développement agricole de la Chine, 2000. China's Agricultural Press, Beijing.
73 Sauf indication contraire, les estimations et projections macroéconomiques de cette section proviennent du FMI. Perspectives de l'économie mondiale, décembre. Washington.
74 Néanmoins, les pays d'Amérique latine et des Caraïbes sont beaucoup moins tributaires des importations de produits alimentaires que la plupart des autres pays en développement: la part des produits agricoles dans le total des importations est actuellement d'environ 25 pour cent en Afrique subsaharienne, 18 pour cent au Proche-Orient et en Afrique du Nord et 8 pour cent dans la région Asie et Pacifique.
75 La part de l'ensemble des pays en développement dans les exportations
mondiales de produits agricoles a chuté d'environ 35 pour cent dans les années
70 à 25 pour cent ces dernières années. Seules les régions Asie et Pacifique et Amérique latine et Caraïbes ont réussi à préserver ou à accroître leur part du marché mondial. La contrepartie de la diminution de la part de marché des pays en développement a été une forte augmentation de celle des pays industriels, en particulier l'UE. Au début des années 70, l'UE (15) exportait environ 30 pour cent des exportations mondiales de produits agricoles et cette part est montée à quelque 40 à 45 pour cent. L'essentiel de l'augmentation est dû à l'intensification des échanges entre les pays membres de l'UE. Toutefois, même si l'on exclut le commerce intrazone, les exportations de l'UE (15) représentent toujours 18 pour cent du total mondial.
76 La présente analyse porte avant tout sur les produits primaires, mais la diversification des exportations a été plus prononcée dans le cas des produits à plus forte valeur ajoutée (voir La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture 1997, Chapitre spécial). Ce chapitre montre que dans la région Amérique latine et Caraïbes, le ratio production agro-industrielle/PIB agricole était d'environ 40 pour cent au milieu des années 90, contre 20 pour cent environ pour les autres régions en développement. Une grande partie de cette production est destinée à l'exportation. La région fournissait environ 12 pour cent des exportations mondiales et absorbait environ 4 pour cent des importations mondiales de produits alimentaires transformés en 1994. On y trouve des exemples remarquables d'essor agro-industriel et d'expansion du commerce. Par exemple, la production de jus de fruits tropicaux au Brésil a été multipliée par plus de 20 entre le milieu des années 80 et le milieu des années 90. Dans le cas exemplaire du Chili, la création d'une agro-industrie tournée vers l'exportation s'est appuyée non seulement sur l'exportation de fruits frais, mais aussi sur la production de produits transformés comme le vin et les conserves. L'industrie agroalimentaire argentine a une longue tradition et la multinationale de transformation des céréales Bunge y Born est une des premières du monde.
77 La dépendance à l'égard des pays industriels, en particulier les Etats-Unis, est encore plus prononcée pour les produits non agricoles. Quelque 70 pour cent des exportations de marchandises de l'Amérique latine et des Caraïbes sont absorbés par des pays industriels et près de la moitié par les Etats-Unis.
78 On trouvera une analyse plus approfondie de l'évolution sur une longue période des termes de l'échange des produits agricoles dans une prochaine publication rédigée pour la FAO par George P. Zanias: The evolution of primary commodity terms of trade and the implications for developing countries. Cette étude confirme que les termes de l'échange de troc nets pour les produits agricoles ont tendance à se détériorer dans toutes les régions en développement depuis le début des années 80, mais elle confirme aussi que le pouvoir d'achat des exportations de produits agricoles a augmenté, en particulier depuis la fin des années 80, ce qui s'expliquerait principalement par la diversification des exportations.
79 La moyenne des droits appliqués par les pays industriels est à peu près neuf fois plus élevée sur les produits agricoles que sur les produits manufacturés.
80 Voir, par exemple, OCDE. 2001. Agricultural policies in OECD countries. Monitoring and evaluation. Paris. On peut lire dans ce rapport qu'en dépit d'une certaine réduction, les prix de soutien et des paiements liés à la production restent la forme dominante de soutien à l'agriculture dans la plupart des pays; ils isolent les agriculteurs des signaux émis par le marché mondial et faussent la production et le commerce mondiaux.
81 CEPALC. 1994. Latin America and the Caribbean: Policies to improve linkages with the global economy. Santiago, Chili.
82 Ces questions ont été examinées en détail dans diverses sections et dans des chapitres spéciaux de La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture. Voir en particulier: 1995, Le commerce agricole: à l'aube d'une ère nouvelle?; 1997, Les industries agroalimentaires et le développement économique; 2001, L'environnement futur du commerce des produits agricoles: questions posées dans le cadre des négociations commerciales en cours sur l'agriculture.
83 Les estimations et projections macroéconomiques de la présente section proviennent de FMI. Perspectives de l'économie mondiale, octobre et/ou décembre. Washington.
84 Economist Intelligence Unit. Turkey: Country Report 2001. Londres.
85 Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar.
86 FAO. 2001. La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture 2001, p. 166-171. Rome.
87 N. Chbouki. 1992. Spatio-temporal characteristics of drought as inferred from tree-ring data in Morocco. University of Arizona (thèse); et C.W. Stockton. 1988. Current research progress toward understanding drought. Dans Drought, water management and food production, Proceedings, International conference, Agadir, Maroc, 21-24 novembre 1985.
88 Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. 2001. Special report on the regional impacts of climate change: an assessment of vulnerability. Genève.
89 Ibid.
90 Op. cit., note 86.
91 Les indicateurs qu'on emploie pour définir une pénurie d'eau périodique, chronique ou absolue sont les suivants: 1500, 1000 et 500 m3 d'eau douce renouvelable par personne et par an.
92 FAO 1997. Irrigation in the Near East Region in figures. Rapport sur l'eau n° 9. Rome.
93 Banque mondiale. 2001. Global economic prospects and the developing countries. Washington. En même temps, la proportion de personnes vivant avec moins de
1 dollar EU par jour a légèrement diminué.
94 Le Programme national de lutte contre les effets de la sécheresse. 2000. Publication du Comité Inter-Gouvernements Permanent du Développement Rural; Secrétariat Général du Comité, Ministère de l'Agriculture, Rabat, Maroc, Avril 2000.
95 Ameziane. 2000. Stratégies d'adaptation à la sécheresse. Colloque National de l'Agriculture et du Développement Rural, organisé à Rabat, 19-20 juillet 2000. Ministère de l'Agriculture, Rabat, Maroc.
96 FAO/TCOR. 2000. Jordan: Drought impact assessment and project profile. Rome.
97 UN Interagency mission report on the extreme drought in the Islamic Republic of Iran; FAO/TCOR report on drought impact assessment and proposal of project profiles, FAO, Rome, 2001.
98 L'Europe centrale et orientale comprennent: l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Macédoine, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Yougoslavie. La CEI comprend: l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Bélarus, la Fédération de Russie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, la République de Moldova, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ukraine.
99 Les estimations et projections macroéconomiques de cette section sont tirées de FMI, Perspectives de l'économie mondiale, décembre, Washington.
100 Chiffres préliminaires. FAO.
101 Ces politiques étaient caractérisées par une planification rigoureuse de la production, des salaires très bas, peu d'investissement et (dans l'ex-Union soviétique) un contrôle très serré des mouvements de la population rurale.
102 L. Wong et V. Ruttan. 1990. A comparative analysis of agriculture productivity trends in centrally planned economies. Dans K. Gray, éd. Soviet agriculture: comparative perspectives, p. 23-47. Iowa State University Press, Ames, Iowa, Etats-Unis.
103 Z. Lerman. 1998. Does land reform matter? Some experiences from the former Soviet Union. European Review of Agricultural Economics, 25: 307-330.
104 J. Swinnen. 1997. The choice of privatization and decollectivization policies in central and eastern European agriculture: observations and political economy hypotheses. Dans J. Swinnen, éd. Political economy of agrarian reform in central and eastern Europe. Ashgate, Aldershot, Royaume-Uni.
105 Z. Lerman, K. Brooks et C. Csaki. 1994. Land reform and farm restructuring in Ukraine. World Bank Discussion Paper No. 270. Washington; et M. Pugachev. 2000. Organizational forms of the new agricultural enterprises in Ukraine. Ukraine Agricultural Policy Project discussion paper. Kiev, Ukraine, Iowa State University, Institute for Policy Reform.
106 C. Csaki, Z. Lerman et S. Sotnikov. 2001. Farm debt in the CIS: a multi-country study of the major causes and proposed solutions. World Bank Discussion Paper No. 424. Washington.
107 Les estimations et projections macroéconomiques proviennent du FMI: World Economic Outlook, décembre. Washington.
108 Les données fournies dans cette section proviennent de l'OCDE. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation. 2002.Paris.