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6. RECAPITULATION DE LA CONTRIBUTION POSSIBLE DU PROJET

Le présent document avait pour objectif de passer en revue, en termes assez généraux, les travaux qui doivent être réalisés et en particulier ceux qui sont à accomplir sur une base régionale et pour lesquels un appui international, spécialement par l'intermédiaire du Projet du COPACE, se révélerait précieux. L'identification d'activités détaillées et spécifiques, avec la quantification des coûts de personnel et d'autre soutien est une tache séparée. Cependant, pour en faciliter la réalisation, il peut être utile de récapituler ci-dessous le type de travail identifié:

a) Evaluation des ressources

- Assistance aux pays pour améliorer les statistiques (consultants; formation)
Soutien des groupes de travail (déplacement; interprétation si nécessaire; participation des chercheurs non locaux). Compilation et analyse préliminaire des données avant les réunions des groupes de travail (consultants ou contrats).

b) Etudes économiques

- Etudes sur les principaux stocks ou groupes de stocks (consultants ou contrats). Soutien des études nationales (consultants).

c) Décisions sur les mesures

- Etudes sur la distribution et les migrations des principaux stocks (consultants)
Soutien des réunions (déplacements, interprétation, etc.).

d) Inspection et surveillance

- Assistance pour la révision de la législation de base sur les pêches (consultants). Etudes sur la méthodologie de la surveillance (consultants, colloques/cycles d'étude).
Etudes sur l'obligation de rendre compte (consultants, colloques/cycles d'étude).


Il convient de souligner que cette énumération ne comporte qu'un peu plus du minimum de ces activités. Sans cette sorte de support, il serait optimiste d'attendre des pays qu'ils puissent adopter un système efficace de gestion des ressources de la zone du COPACE. En fait, on pourra considérer qu'on a abouti à une réalisation remarquable si une gestion efficace se concrétise sur la seule base de ce degré de soutien international. On pourrait faire beaucoup plus avec un soutien plus étendu et la gestion efficace deviendrait une probabilité et non une plus grande possibilité. Par exemple, on pourrait envisager la création - sur une base régionale ou sous-régionale - (par exemple pour la zone allant de la Mauritanie a la Gambie) d'un centre permanent de recherche international susceptible d'apporter aux travaux nationaux de recherche, actuellement éparpillés, un appui plus substantiel que celui qui peut être fourni par le système assez désarticulé de groupes de travail. Cela permettrait certainement de fournir de bien meilleurs avis sur l'état de la ressource. Il s'agit probablement là du stade où, dans tout le processus de gestion, une aide extérieure accrue se révélerait la plus efficace, mais il ne serait pas difficile d'identifier des possibilités dans chacun des autres stades.

Figure 1


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