57. La délégation australienne, en présentant le document de travail, a rappelé que lélaboration de ces directives sinscrivait dans le cadre du mandat du Comité défini par la Commission. Elle a ajouté que le groupe de rédaction avait essayé dindiquer la manière dont les systèmes dassurance de la qualité utilisés par les entreprises commerciales pouvaient être appliqués par les autorités compétentes dans le cadre de linspection et de la certification des aliments. Dans le même temps, le groupe de travail sétait efforcé de mettre en évidence les éléments des systèmes dassurance de qualité qui devraient être pris en compte par le secteur industriel et les moyens dintégrer le système HACCP dans ces systèmes. Il a été noté que les observations formulées par écrit laissaient entendre que lapproche suivie ne faisait pas une place suffisante aux questions préoccupant les gouvernements et que cet aspect ne devrait pas être perdu de vue lors des débats du Comité.
58. La délégation des Etats-Unis a indiqué que le document actuel contenait un grand nombre dinformations destinées au secteur industriel, notamment les sections 5 et 6, et que cela nétait pas approprié. Elle a ajouté que ces informations devraient donc figurer dans une annexe. Elle a par ailleurs déclaré que, pour que les directives soient utiles aux gouvernements et aux organismes officiels, leur champ dapplication devrait être clair et limité. Elle sest en outre montrée préoccupée par les propositions contenues dans lavant-projet de directives, selon lesquelles des experts du secteur industriel pourraient entreprendre des audits officiels.
59. La délégation française, sexprimant au nom des Etats membres de lUnion européenne présents à la session[17], a déclaré quune trop grande importance avait été accordée aux systèmes dassurance de la qualité, considérés comme une fin en eux-mêmes, et non comme un instrument destiné aux autorités compétentes qui restent responsables du contrôle des denrées alimentaires faisant lobjet déchanges internationaux. Selon cette délégation, le texte devrait être clarifié et se concentrer sur trois points:
60. La délégation néo-zélandaise a indiqué que les sections concernant les éléments dun système dassurance de la qualité, leur mise en uvre et leur maintien devraient figurer ailleurs, par exemple en annexe au document. Elle était aussi davis que le texte en rapport avec lapplication des principes au sein dun système dassurance de la qualité pourrait être réduit en utilisant par exemple une note de bas de page renvoyant aux directives HACCP du Codex. La section sur lévaluation et la certification officielles devrait être développée.
61. La délégation canadienne sest inquiétée de la terminologie utilisée et a déclaré que limportance accordée au HACCP masquait les dispositions des directives relatives à lutilisation de lassurance de la qualité par les industries alimentaires importatrices.
62. La délégation brésilienne a déclaré quelle pouvait appuyer la poursuite de lélaboration des directives si leur application était volontaire; que la terminologie devrait être harmonisée avec les termes acceptés au plan international; et, que les systèmes dassurance de la qualité appliqués devaient être reconnus au plan international..
63. La délégation indienne a remarqué que le HACCP nest quun système de sécurité sanitaire des aliments parmi dautres pouvant être utilisés aux termes des Principes généraux dhygiène alimentaire du Codex et que les directives ne reflétaient pas ce fait. Elle a ajouté que le document accordait une trop grande importance au HACCP.
64. La délégation thaïlandaise, appuyée par les délégations chinoise et malaysienne, a réitéré les réserves exprimées lors des précédentes sessions du Comité. Elle a observé que lintroduction de bonnes pratiques de fabrication et du HACCP permettait aux entreprises datteindre le niveau approprié de protection sanitaire et sest montrée préoccupée par le fait que les directives pouvaient être interprétées dune manière rendant obligatoire lusage de systèmes dassurance de la qualité. Cette délégation a ajouté que les pays exportateurs de denrées alimentaires peuvent décider, sils le jugent approprié, dutiliser dans leurs processus de production des systèmes dassurance de la qualité reconnus à léchelle mondiale.
65. La délégation japonaise a demandé sil existait des liens entre le contenu de ce document et la question de la «traçabilité» devant être examinée au point 10 de lordre du jour et comment la traçabilité était prise en compte dans les travaux des autres comités du Codex
66. La délégation allemande a noté que les normes ISO 9000 relatives à lassurance de la qualité étaient en cours de révision.
67. Le Comité a fait remarquer que lobjectif des directives était de fournir des conseils aux gouvernements et à leurs organismes officiels et officiellement agréés dinspection et de certification lorsquune entreprise utilise un système dassurance de la qualité. Il a en outre pris acte des opinions exprimées ci-dessus ainsi que de celles soumises par écrit et a décidé que lavant-projet de directives nécessitait plus de travail. Il a demandé au groupe de rédaction de réviser lavant-projet de directives à la lumière du débat ci-dessus.
68. Le groupe de rédaction a été reconstitué, sous la direction de lAustralie afin dinclure le Canada, le Danemark, la France, lInde, le Japon, le Maroc, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, lAfrique du Sud, la Suisse, les Etats-Unis et la Commission européenne.
ETAT DAVANCEMENT DE LAVANT-PROJET DE DIRECTIVES SUR LUTILISATION ET LA PROMOTION DE SYSTÈMES DASSURANCE DE LA QUALITÉ DANS LE BUT DE SATISFAIRE AUX EXIGENCES SPÉCIFIÉES RELATIVES AUX ALIMENTS
69. Le Comité a renvoyé lavant-projet de directives à létape 2 pour révision et observations avant examen à sa prochaine session.