Thumbnail Image

Rapport spécial, Haïti - 12 janvier 2005









Also available in:
No results found.

Related items

Showing items related by metadata.

  • Thumbnail Image
    Book (stand-alone)
    Rapport spécial Erythrée - Novembre 2003 2003
    Also available in:
    No results found.

    En raison de la sécheresse prolongée de 2002, on n’a pratiquement rien récolté en Érythrée. Le secteur de l’élevage a aussi été très touché. En 2003, la production végétale a été gravement compromise par l’irrégularité des précipitations qui ont commencé tard et se sont terminées tôt. Bien que les quantités de pluies kremti (juin-septembre 2003) aient été à peu près moyennes dans la plupart des régions du pays, il y a eu une alternance de longues vagues de sécheresse et d’averses torrentielles. La production céréalière de 2003 est, d’après les estimations, de l’ordre de 106 000 tonnes, soit près du double de la production extrêmement faible de l’an dernier (54 530 tonnes). Elle ne représente cependant que 57 pour cent de la moyenne des 11 dernières années et 51 pour cent des prévisions faites en août 2003 (207 000 tonnes). La mission a noté que les précipitations kremti ont été suffisantes pour constituer de bonnes réserves de fourrage et d’eau pour le bétail dans la plupart de s régions, mais que ces réserves seront épuisées dans trois ou quatre mois, en moyenne, dans de nombreuses régions. L’aide au secteur de l’élevage, principal soutien de l’économie rurale et des revenus des ménages, doit être prioritaire. Elle comprend la lutte contre les maladies du bétail, en particulier la péripneumonie contagieuse bovine qui s’est déclarée en 2002 et qui pourrait décimer le cheptel du pays. Les besoins estimatifs d’importations céréalières pour 2004 s’établissent à 47 8 000 tonnes, dont 30 000 tonnes pourraient faire l’objet d’importations commerciales. Avec 31 000 tonnes d’aide alimentaire céréalière dans le pays ou dans la filière en vue de leur distribution en 2004, le déficit à combler – pour lequel une aide internationale sera nécessaire – est estimé à 417 000 tonnes. Dans l’immédiat, il importe de porter secours à quelque 1,4 million de personnes parmi les plus vulnérables qui auront besoin de 219 651 tonnes d’aide alimentaire (céréales, légumin euses et huile) en 2004. Jusqu’à présent, les projets d’aide prévus par le PAM pour 2004 ne représentent qu’un peu moins de 200 000 tonnes. Une aide en semences à apporter en temps voulu sera aussi nécessaire en 2004 pour permettre le maximum de semis de cultures différentes. Pour accroître sensiblement la production à moyen et à long termes, il faut améliorer les pratiques culturales et l’accès à des semences de bonne qualité ainsi qu’aux autres intrants. Les perspectives de l’élevage d épendront d’un meilleur accès au fourrage, aux services vétérinaires et aux marchés d’exportation.
  • Thumbnail Image
    Book (stand-alone)
    Rapport Special au Mauritanie - décembre 2004 2004
    Also available in:
    No results found.

    • Des infestations dévastatrices de criquets pèlerins dans les principales zones agricoles de la Mauritania ont été constatées dès l'arrivée des pluies pour les semis, en juin et juillet, et ont persisté pendant toute la campagne principale. • Les cultures de mil et de légumineuses (niébé et arachides) ont subi de graves dégâts. Celles de sorgho et de riz ont été moins gravement touchées. • La pluviosité a été insuffisante pour la bonne croissance des cultures et le bon développement des pât urages en de nombreux endroits ce qui, conjugué aux dégâts causés par les criquets pèlerins, a aggravé les pertes de cultures. Le niveau d'eau des réservoirs et dans la vallée du fleuve Sénégal étant nettement inférieur à la normale, on peut s’attendre à un impact négatif sur la production, par ailleurs à risque de sésamie. • La production céréalière de cette année est estimée à 101 200 tonnes, soit une baisse d'environ 44 pour cent par rapport au volume de l'an dernier et 36 pour cent de moin s que la moyenne des cinq dernières années. • Les disponibilités internes ne couvrent que 21 pour cent des besoins céréaliers du pays évalués à 478 000 tonnes pour la campagne commerciale 2004/05. Avec les prévisions d’importation totales (commerciales et aide alimentaire annoncée) estimées à environ 312 700 tonnes, le déficit céréalier non couvert est de l’ordre de 64 300 tonnes. • Les marchés se caractérisent par la rareté des céréales sèches à cause de l’épuisement de la production de la campagne dernière et de la forte diminution des approvisionnements en provenance du Mali. Les prix des denrées alimentaires sont en hausse sur tous les marchés et la probabilité que cette hausse continue dans les mois à venir est élevée.
  • Thumbnail Image
    Book (stand-alone)
    Special Rapport au Senegal - décembre 2004 2004
    Also available in:
    No results found.

    • La production céréalière de l’hivernage 2004 est estiméeà 1 132 714 tonnes, soit un recul de 22 pour cent par rapport à 2003 mais reste proche de la moyenne des cinq dernières années. La diminution des superficies de mil (- 23 pour cent) et de sorgho (- 19 pour cent) liés à a sécheresse de début cycle, à l’invasion acridienne constatée dès juin 2004, et à la substitution de ces cultures par celle subventionnée de l’arachide (+ 30 pour cent par rapport à 2003) explique cette baisse de l’offre c éréalière. Avec la production additionnelle de contre saison potentiellement estimée à environ 52 366 tonnes, la production totale nette de céréales pour 2004/05 atteint 946 150 tonnes. • Ainsi, la production de mil est significativement réduite de 34 pour cent par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Dans les régions déficitaires, ceci s’est traduit par une augmentation soutenue des prix du mil entre septembre et octobre 2004, ce qui fragiliserait davantage la situation alimentaire des ménages les plus vulnérables si cette tendance se poursuivait. • Pour le prix du bétail, une tendance inverse est observée en raison de la dégradation des pâturages, ce qui a enclenché précocement le processus de transhumance du nord au sud avec des effets adverses sur les zones de cultures où les récoltes ne sont pas encore terminées. D’où la nécessité de l’aménagement rapide des couloirs de transhumance adaptés, la mise en éveil du dispositif zoosanitaire et la cession d’aliments de bét ail à prix modérés.

Users also downloaded

Showing related downloaded files

No results found.