S'approvisionnant sur les marchés locaux, les commerçants informels sont directement tributaires des aléas naturels affectant l'agriculture.
L'insuffisance des moyens de communication et des infrastructures de transport pèse sur le secteur informel alimentaire qui se révèle surtout concurrentiel sur les circuits courts.
Le manque de moyens financiers et de connaissances techniques ainsi que l'inaccessibilité aux crédits limitent les commerçants informels dans leurs capacités de stockage. Celles-ci sont insuffisantes tant quantitativement (la gestion «en flux tendus» occasionne des ruptures de stocks) que qualitativement (magasins souvent mal ventilés, humides, qui occasionnent d'importantes pertes).
La qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments et des plats préparés et vendus dans la rue est faible.
La vente, sans autorisation, dans des lieux de passage et axes déjà surchargés entraîne des problèmes d'encombrement, de sécurité, d'environnement et de pollution.
Connaitre la situation locale
Les autorités désireuses d'entreprendre des programmes d'appui au secteur alimentaire informel doivent garder à l'esprit qu'une politique ne se transpose pas aisément d'un lieu à l'autre, que ce qui a fonctionné dans un cas ne fonctionnera pas forcément dans un autre.
Vendeur ambulant de fruits, Santo Domingo, République Dominicaine (photo: O. Argenti)

Déchets dans un marché de fruits et légumes, Santo Domingo, République Dominicaine (photo: O. Argenti)
