Au niveau de l'approvisionnement et de la distribution de biens et de services
En favorisant la culture de produits alimentaires en zone urbaine et périurbaine;
en adoptant des politiques foncières et de gestion de l'espace;
en favorisant des produits complétant ou remplaçant les biens consommés habituellement. Cela améliore les standards nutritionnels et prévient les conséquences d'une rupture d'approvisionnement;
en améliorant les moyens de transport et les infrastructures de distribution;
en fournissant des espaces et des structures appropriés à la vente;
en facilitant l'accès aux services nécessaires aux activités du secteur alimentaire informel;
en améliorant la qualité et la sécurité sanitaire des produits;
en sauvegardant l'environnement (air, eau et sol) des contaminations découlant des activités d'approvisionnement et de distribution alimentaires informelles.
Difficultés d'intervention
Les principaux problèmes auxquels sont confrontées les collectivités locales dans leur politique d'appui à l'informel alimentaire, relèvent de la difficulté à motiver les opérateurs informels. En effet, ces derniers:
appartiennent aux groupes urbains les plus défavorisés et par conséquent, agissent selon des stratégies de survie;
manquant d'information, ils sont spontanément peu incités à suivre les consignes sanitaires;
sont difficilement mobilisables autour de pratiques plus respectueuses de l'environnement;
confrontés à la répression des pouvoirs locaux, ils adoptent des attitudes de méfiance;
non organisés en associations et ne payant pas de taxes, ils collaborent difficilement.
Marché au détail de fruits et légumes, Lahore, Pakistan (photo: O. Argenti)

Marché au détail de fruits et légumes, Antananarivo, Madagascar (photo: O. Argenti)
