Page précédente Table des matières Page suivante


5. RENFORCEMENT DES CAPACITES DE RECHERCHE ET DE FORMATION

Les structures nationales mandatées pour la recherche scientifiques et la formation dans le domaine des ressources forestières sont:

Des institutions internationales ou appartenant à des pays partenaires, ainsi que des ONGs sont également présentes. Il s'agit entre autres de l'IRD, du CIRAD, de l'Antenne Sahélienne de l'Université Agronomique de Wageningen, de l'EIER, de L'IPD/AOS, du CESAO etc.

Le programme national de reforestation du Burkina Faso a fait l'option de promouvoir les espèces à usages multiples depuis 1996. A ce titre des espèces telles Acacia senegal, Parkia biglobosa, Vitellaria paradoxa, Anacardium occidentale font l'objet de campagne spéciale de sensibilisation. Ainsi, dans la mise en œuvre du Programme national de foresterie villageoise au Burkina Faso un certain nombre d'espèces agroforestières à promouvoir a été défini notamment dans le cadre du projet national 8000 villages 8000 forêts.

Au Burkina Faso, après les phases de création des forêts classées, puis de mise en œuvre de grandes plantations caractérisées par des criblages d'espèces à croissances rapides et adaptées à nos sites écologiques. Ce n'est qu'en 1988 que deux Institutions nationales à l'époque conduisant la recherche forestière (IRBET et CNSF) ont établi la première liste hiérarchisée de 20 espèces pour les programmes de recherche forestière (Ouédraogo, 1988).

Dans le cadre de l'élaboration du plan stratégique national pour la recherche scientifique, des espèces prioritaires et des espèces importantes ont été identifiées pour être prises en compte dans les programmes de recherche. De même des activités prioritaires de recherche ont été également identifiées.

Dans le cadre du Plan Stratégique National pour la Recherche Scientifique, trois axes majeurs de recherche concourant à l'amélioration de la production forestière au Burkina Faso. Il s'agit de l'amélioration génétique, la valorisation des ressources forestières et la protection des ressources forestières.

L'étude du patrimoine phytogénétique afin de définir des plans de gestion de conservatoire des zones d'intérêt floristique et d'établir une liste d'espèces importantes, rares ou menacées, des cartes de distribution, une banque de graines et enfin un herbier.

Pour maîtriser la biologie des espèces en vue de leur amélioration le second thème porte sur la connaissance des espèces ligneuses retenues par la description de leur phénologie, biologie de la reproduction, la caractérisation des conditions stationnelles et variabilité.

Des possibilités offertes par les résultats de ce thème devront être développées, les autres thèmes en vue d'améliorer la productivité des espèces retenues. Il s'agit:

L'amélioration ne se fait pas sans garantir la disponibilité du matériel, d'où la nécessité de conserver le patrimoine à différents niveaux de son organisation. En effet, l'objectif global de la recherche sur la protection des ressources forestières est d'aider à renverser la tendance à l'épuisement des ressources, à la dégradation du milieu et à l'érosion du patrimoine génétique en vue de satisfaire les besoins journaliers, actuels et futurs des populations locales notamment dans les divers domaines d'utilisation des ligneux (médical, agricole, économique, social et culturel).

D'une manière plus spécifique, la recherche en matière de conservation des ressources forestières vise:

La conservation des graines: la priorité porte à la conservation des graines récalcitrante et à la préservation des graines pendant le stockage (insectes et champignons).

La préservation des plants en pépinière en identifiant les agents et en développant des méthodes de lutte notamment contre ces parasites (nématodes, les champignons ou les insectes).

La conservation de la biodiversité en situant son importance par les inventaires, en la présentant par cartographie et en établissant la dynamique des espèces importantes. Il s'agira de conduire des études en vue de la conservation de la biodiversité, la gestion conservatoire des zones d'intérêt floristique ou faunistique (en particulier des zones humides), de la conservation ex situ par la mise en place d'arboreta de multiplication et de réintroduction des gènes in vitro.


Page précédente Début de page Page suivante