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3 - METHODOLOGIE DES ACTIVITES


3.1 Activité de l’étude

La méthodologie est basée sur les enquêtes d'évaluation de l'impact des émissions produites et diffusées dans les quatre localités abritant les radios de Bla, Bougouni, Kolondiéba et Koutiala ainsi que dans des localités autour des chefs lieux de cercle. Ces différentes enquêtes ont été effectuées une semaine après la diffusion et la rediffusion des émissions.

A Bla, Bougouni, Kolondièba et Koutiala, cinq «focus group» de six jeunes ont été constitués pour chaque thème. Le nombre d'enquêtés s'élève donc à 30 jeunes par localité et par thème. Six thèmes par localité ont fait l'objet d'évaluation soit un total 180 par localité.

1 thème, une localité, 5 focus group, 30 jeunes

6 thèmes évalués par localité, 180 jeunes questionnés

A Bougouni, 180 jeunes ont été interrogés dans les différents quartiers de la ville. Dans deux autres villages, 90 jeunes par villages ont aussi été questionnés. Au total, Radio Kafokan a effectué l’enquête sur 360 jeunes.

A Koutiala, la radio Uyesu a effectué l'enquête sur 360 jeunes. Il fut procédé de même à Bla et à Kolondiéba.

Dans les villages désignés pour la création des groupes d'écoute collective, les jeunes de 15 à 26 ans ont été regroupés. Dans toutes les localités, l’évaluation a eu lieu sur la production et la diffusion en collaboration avec les groupes d’écoute collective. Concernant la compréhension et l’écoute, les résultats d’enquête varient selon les localités et les thèmes.

3.2 Identification des villages et groupes d’écoute collective

Les villages et groupes d’écoute collective identifiés ont rassemblé les jeunes de 15 à 26 ans. Voir annexe 2

3.3 Résultats des activités

Les stations radios ont procédé à l'enquête sur l'écoute des six émissions produites dans le cadre du protocole d'accord. A l’aide des fiches sur l'évaluation de l’écoute, de la compréhension des émissions et du questionnement des 6 jeunes par «focus group» l’écoute des stations a été mesurée ainsi que l’impact des émissions. Au total 24 émissions ont été diffusées. Les émissions ont été traduites du bamanan en français.

Résultats portant sur l’ensemble des activités.

Koutiala ville

Nombre de personnes contactées

Nombre de personnes qui ont répondu au questionnaire

Nombre de personne qui n’ont pas écouté les émissions ou qui se sont abstenues de répondre

quartier Monaco et Misera et quartier Niamanasso et Chicoloba

360

321

39

%

100

89,16%

10,84%


Kolondiéba village

Nombre de personnes contactées

Nombre de personnes qui ont répondu au questionnaire

Nombre de personne qui n’ont pas écouté les émissions

Commentaires

180

164

16

Des filles pour la plupart, occupées à la cuisine, à la lessive ou épuisées par les travaux quotidiens n’ont pas suivi les émissions.

%

100

88,88%

11,12%


Le fort taux d’écoute s’explique parce que les groupes d’écoute collective avaient été spontanément constitués à partir des radios clubs ou des clubs des amis des animateurs. Ces groupes avaient été identifiés dès le départ du processus de production, diffusion et évaluation des émissions pour les jeunes. La production des émissions a même été réalisée en collaboration avec ces groupes d'écoute collective. Cette participation des jeunes en amont a permis de connaître leur niveau de connaissance sur les thèmes majeurs déterminés par l’analyse des besoins en information et communication.

Résultats d’enquête sur l’écoute


Nombre de personnes contactées

Nombre de personnes qui ont répondu au questionnaire

Nombre de personne qui n’ont pas écouté les émissions

Bla

360

294

66

%

100

81,38 %

18,62%

La programmation irrégulière des émissions après un redémarrage de la radio Bendugu a conduit à manquer le rendez-vous avec les jeunes auditeurs alors que la radio est bien écoutée dans ces localités.

Les émissions produites et diffusées ont été ensuite évaluées sur la base des fiches d’enquête. Les jeunes ont signalé que compte tenu de leur importance, leurs diffusions successives dans un temps relativement court ont constitué un handicap pour leur mémorisation. Les émissions ont été diffusées à des heures non appropriées, au moment où les jeunes sont très occupés, comme au moment des travaux des champs en période d’hivernage par exemple.


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