FAO Département des pêches. RESUME L'aquaculture est l'un des systèmes de production vivrière qui progresse le plus à l'échelle mondiale. Actuellement, elle est surtout pratiquée dans les pays en développement, et l'on prévoit qu'elle devrait continuer à jouer un rôle déterminant en ce qui concerne la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté. La grande majorité des pratiques aquacoles appliquées dans le monde procurent d'importants avantages au plan nutritionnel et social, alors que les coûts pour l'environnement qui en résultent sont généralement nuls ou négligeables. Il est cependant indispensable, au vu des efforts actuellement déployés pour développer l'aquaculture avec succès et de façon durable dans les pays en développement comme dans les pays développés, que les éventuels problèmes sociaux et environnementaux soient dûment réglés. Le présent document contient des annotations concernant les principes exposés à l'article 9 du Code de conduite pour une pêche responsable. Ces annotations sont censées donner des indications de portée générale. Elles devraient être considérées comme des suggestions ou des observations destinées à aider tous ceux qui souhaitent définir leurs propres critères et moyens d'action - y compris en tant que partenaires amenés à collaborer - à l'appui d'un développement durable de l'aquaculture. Compte tenu de la diversité des pratiques aquacoles et de la différence parfois marquée des interprétations de la notion de "durabilité", il est nécessaire d'adopter des stratégies d'approche plus équilibrées et plus solidement étayées afin de faire face aux problèmes qui se posent en un lieu déterminé pour ce qui touche le développement et l'environnement. La volonté de collaborer, le souci d'établir un dialogue fructueux entre partenaires responsables ainsi que la participation active des aquaculteurs et de leurs communautés sont des facteurs qu'il convient de prendre en considération lors de la répartition des tâches aux fins d'un développement durable de l'aquaculture. Il incombe aux pouvoirs publics, aux spécialistes des
sciences sociales et naturelles, aux médias, aux institutions
financières, aux groupes d'intérêts particuliers - et
notamment aux associations à vocation sociale et à celles qui
relèvent du secteur privé - aux aquaculteurs, aux fabricants et
aux fournisseurs d'intrants ainsi qu'aux spécialistes de la
transformation et de la commercialisation des produits aquacoles de veiller
à ce que les conditions soient favorables au développement durable
de l'aquaculture. La compréhension, une approche équitable et des
attitudes responsables lors des consultations et des négociations entre
pays et régions aideront également le développement durable
de l'aquaculture. |