Livestock Disease Control and the Changing Landscapes of South-West Ethiopia [Lutte contre les maladies du bétail et paysages changeants dans le sud-ouest de l'Éthiopie], de Reid R.S., Thornton P.K. et Kruska R.L., 2001.
L'ouvrage intitulé Agricultural Technologies and Tropical Deforestation [Technologies agricoles et déboisement tropical] (éds Angelsen, A. et Kaimowitz. D.) CAB International, comporte un Chapitre 15 intitulé Livestock Disease Control and the Changing Landscapes of South-West Ethiopia [Lutte contre les maladies du bétail et paysages changeants dans le sud-ouest de l'Éthiopie] rédigé par R.S. Reid, P.K. Thornton et R.L. Krushka. Ce chapitre est résumé de façon détaillée ci-dessous.
Ce chapitre examine les façons dont la lutte contre la trypanosomose chez les bovins et les autres types de bétail affecte la vitesse de l'expansion agricole et les régions touchées. Étant donné que l'ouvrage, dont ce chapitre fait partie, traite en particulier du déboisement, les auteurs font remarquer que la lutte contre la trypanosomose et ses effets transcendent les zones écologiques ainsi que les types de végétation et l'on peut argumenter que la lutte contre la trypanosomose peut affecter l'expansion agricole dans une variété de paysages en Afrique.
Bien que l'accent soit mis sur l'Éthiopie, il se réfère également à d'autres régions. On croit que la lutte contre la trypanosomose peut promouvoir l'expansion de l'agriculture mais dans certains endroits des facteurs supplémentaires entrent en jeu. On suggère qu'il existe six facteurs à examiner dans ce contexte: (i) les conditions agro-écologiques et l'intensité de la contrainte causée par la maladie; (ii) la disponibilité des terres; (iii) le type de technologie et la probabilité de son adoption; (iv) l'accessibilité et le fonctionnement des marchés; (v) les caractéristiques des cultivateurs; et (vi) la culture.
Un examen de la façon dont la trypanosomose a façonné les paysages africains est présenté ensuite. On remarque qu'au cours de l'époque précoloniale, les cultivateurs luttaient contre les glossines en effectuant un brûlis tardif vers la fin de la saison de cultures et les gens vivaient dans des zones de peuplement denses où il y avait peu ou pas de glossines. Lorsque les aléas du climat permettaient une réinfestation par les glossines des zones habitées, celle-ci pouvait entraîner une migration forcée des bovins et de leurs propriétaires, une situation qui existe toujours aujourd'hui. En général, les personnes et leur bétail s'installent dans des zones dans lesquelles les glossines sont absentes ou peu nombreuses et évitent les ceintures de glossines s'étendant sur de vastes superficies. Dans le cas de l'Éthiopie, les cultivateurs évitent les zones à basse altitude et les forêts ripicoles qui sont infestées de glossines.
Ormerod a vigoureusement soutenu que la lutte antiglossinaire conduisant au contrôle de la trypanosomose résulterait en un grave surpâturage du Sahel, accélérant la désertification et le changement climatique. Plus récemment, il a été argumenté que la pression démographique humaine, par le biais du défrichement de la brousse et d'autres pratiques, influence elle-même la vitesse de l'expansion agricole et est plus importante que la lutte contre la trypanosomose. Plus récemment encore, plusieurs études ont utilisé des techniques de télédétection et/ou l'histoire fondée sur des entretiens enregistrés/souvenirs des cultivateurs pour examiner la façon dont la lutte contre les glossines et la trypanosomose a influencé l'ampleur de l'agriculture et du pâturage.
Les techniques de télédétection ont révélé à plusieurs reprises que la lutte contre les glossines et la trypanosomose n'était pas le facteur le plus important; de telles études ont été effectuées au Nigéria (District de Lafia), dans le nord et le centre de la Côte d'Ivoire, dans le Ranch de Galana et à Nguruman au Kenya, et dans la partie centrale de la vallée du Zambèze. Par contre, une étude dans la vallée de Ghibe, dans laquelle on tenait compte de plusieurs facteurs, a révélé que la réduction des terres agricoles était causée par la gravité accrue de la trypanosomose à cet endroit. L'émigration des agriculteurs de cette zone ainsi que l'incapacité des cultivateurs à labourer la terre de façon adéquate ont également été notées.
Des études de l'histoire fondée sur des entretiens enregistrés/souvenirs des cultivateurs ont été effectuées en particulier en Éthiopie et au Burkina Faso. D'après les entretiens réalisés dans la vallée de Didessa et ceux effectués séparément dans la vallée de Ghibe en Éthiopie, l'accroissement de la gravité de la maladie entraînait une diminution du nombre de têtes de bovins, une perte des terres cultivées et une réduction de la production laitière. Les bufs étaient plus productifs dans les zones exemptes de glossines que dans celles infestées. Néanmoins, d'autres facteurs tels que les changements de régime foncier, la sécheresse et les changements de type de colonisation rurale peuvent également être importants dans de telles situations et devraient être pris en compte. Il peut s'avérer difficile de tenir compte de ces possibilités dans la pratique. En Somalie, une étude a suggéré que l'éradication des glossines n'avait eu aucun effet sur l'utilisation des bufs de trait par les cultivateurs. Le type de bétail élevé peut être influencé par la trypanosomose; un plus grand nombre de têtes de bovins peut être élevé dans les zones à faible risque de maladie que dans les zones à grand risque; cela a été démontré dans la vallée de Ghibe, en Éthiopie ainsi qu'en Gambie et au Burkina Faso.
Lutte contre la trypanosomose dans la vallée de Ghibe
L'élimination de la trypanosomose dans la vallée de Ghibe en Éthiopie et ses effets sont traités. Trois espèces de glossines y sont présentes: Glossina morsitans submorsitans, G. pallidipes et G. fuscipes; cette dernière espèce est considérée être un vecteur moins important de la maladie pour les bovins que les deux autres. La zone d'étude permet relativement peu d'agriculture par rapport aux montagnes, en grande partie exemptes de glossines, habitées depuis longtemps. Selon les rapports des cultivateurs, les glossines sont apparues dans la vallée au début des années 1980 et des photographies aériennes montraient qu'une proportion élevée des terres arables avait cessé d'être cultivée après l'apparition de la trypanosomose. Une lutte antiglossinaire a commencé en 1990 avec une petite campagne de déploiement de cibles, remplacée par la suite par une technique de «pour-on» utilisant une formulation de cyperméthrine. La lutte antiglossinaire est considérée être une technologie permettant d'économiser de la main-d'uvre mais nécessitant une forte intensité de capital. Si elle est couronnée de succès, elle permet aux agriculteurs de cultiver de grandes étendues de terres. La production du bétail augmente et les rendements des cultures s'accroissent à cause de la plus grande efficacité des bovins de trait plus sains. En 1997, une analyse de l'imagerie satellitaire a révélé que la mise en culture s'était étendue, principalement au détriment des herbages boisés. La perte des espèces d'arbres et du couvert arboré n'était pas importante et serait également mitigée par la plantation ultérieure d'arbres (haies, parcelles boisées) par les agriculteurs. Si les cultivateurs commencent à abattre la forêt ripicole, cela pourrait avoir un effet négatif sur l'abondance et la diversité des espèces ligneuses.
Prédictions
Afin de prédire l'expansion agricole, un modèle simple a été conçu d'après les préférences des cultivateurs en ce qui concerne les différentes options d'utilisation du sol existantes et des rendements économiques en résultant, sur la base de la production attendue, des coûts des intrants et de l'emplacement (distance du marché, infrastructure). Les agriculteurs ont déclaré qu'ils préféraient vivre à plus haute altitude pour éviter les glossines et les moustiques même s'ils reconnaissaient que les sols à plus basse altitude étaient plus fertiles; en 1986, le gouvernement a transféré des agriculteurs dans des petits villages; les cultivateurs préféraient les terres en pente douce car le sol y est plus facile à travailler à la main. Ces facteurs étaient ceux qui déterminaient principalement les préférences des agriculteurs. D'après l'hypothèse selon laquelle la répartition de l'utilisation du sol pouvait être prédite sur la base de la nature physique du paysage ainsi que des préférences des cultivateurs, trois modèles d'utilisation simulée du sol ont été mis au point pour les années 1973, 1993 et 1997 pour la région de Gullele/Toley, et comparés à l'utilisation réelle du sol. Ces simulations étaient liées de la façon suivante: l'utilisation du sol était modélisée pour la situation existant en 1973; ces résultats étaient ensuite utilisés pour prédire le type d'utilisation du sol en 1993, en tenant compte des changements de politique gouvernementale entretemps, cherchant à écarter les agriculteurs des lisières forestières et de la forêt ripicole; finalement, le type d'utilisation du sol a été prédit pour 1997, en tenant compte des changements causés par la lutte contre la trypanosomose. En ce qui concerne le modèle pour 1997 en particulier, il est maintenant possible de voir la façon dont le succès de la lutte antiglossinaire a encouragé les gens à s'installer sur des terres à altitude relativement basse et à pénétrer dans des endroits plus proches des cours d'eau.
Leçon tirée
Nous revenons maintenant aux six facteurs principaux mentionnés au départ qui tendent à accroître l'expansion agricole suite au succès de la lutte contre la trypanosomose:
Conditions agro-écologiques et intensité de la contrainte causée par la maladie
Dans le sud-ouest de l'Éthiopie, la principale contrainte à l'exploitation de davantage de terres agricoles est la traction animale; pour cette raison on peut s'attendre à ce que la lutte contre la trypanosomose soit bénéfique pour ce processus. L'effet de la lutte peut être le plus important dans les zones de sol lourd où la traction animale est particulièrement nécessaire. Par contre, dans une zone du sud-ouest du Burkina Faso, les cultivateurs migrants étaient principalement motivés par la recherche de pâturages et d'eau.
Disponibilité des terres
On peut supposer que le progrès technologique (dans ce cas, la lutte contre la trypanosomose) dans des systèmes à utilisation extensive du sol conduit à une expansion agricole, alors que le même type de progrès dans des systèmes à utilisation intensive du sol peut ne pas entraîner une telle expansion bien qu'il puisse résulter en une plus grande productivité.
Type de technologie et avantages
Les techniques de «pour-on» ne nécessitent pas beaucoup de main-d'uvre et comportent un avantage à la fois public et privé pour les cultivateurs. L'utilisation de médicaments thérapeutiques nécessite peu de main-d'uvre et comporte des avantages privés pour les agriculteurs mais la chimiorésistance réduit son efficacité. Les pièges et cibles nécessitent davantage de main-d'uvre et fournissent surtout des avantages publics. Les campagnes de pulvérisation aérienne et terrestre sont avantageuses pour la communauté des agriculteurs mais onéreuses pour le gouvernement. Il est suggéré que les programmes de lutte les plus réussis prennent la forme de l'utilisation de «pour-on» avec ou sans apport d'autres techniques.
Accessibilité et fonctionnement des marchés
Dans la vallée de Ghibe, les cultivateurs sont à même de réagir rapidement aux possibilités d'accroître la surface cultivée, offertes par la lutte contre la trypanosomose, en utilisant des niveaux accrus de traction animale. La traction animale peut elle-même faire l'objet d'échanges, offrant par conséquent des possibilités d'accroissement du labour sur une grande échelle. Dans les zones où ces conditions ne prédominent pas, l'expansion de l'agriculture suite à la lutte contre la trypanosomose peut être moins marquée. Dans d'autres régions, les cultivateurs immigrants peuvent être les premiers à introduire le labour sur les terres débarrassées de glossines grâce à la lutte contre la trypanosomose. Malheureusement, la commercialisation peut être mal développée dans de telles zones et réduire les effets positifs de la lutte contre la maladie.
Caractéristiques des cultivateurs
En général, les cultivateurs plus pauvres seront moins à même que les cultivateurs plus riches de saisir les chances offertes par la lutte contre la maladie.
Pratiques culturales
La tradition est importante pour déterminer les façons dont la communauté agricole va réagir face aux nouvelles possibilités. Les pastoralistes accroîtront la taille de leurs troupeaux; les agroéleveurs laboureront davantage de terres; par contre, ceux qui n'ont pas de traditions pertinentes d'agriculture sédentaire peuvent être plus lents à saisir la chance d'utiliser des bufs pour labourer davantage de terres.
Division conjointe FAO/AIEA des techniques nucléaires en alimentation et en agriculture et Laboratoire FAO/AIEA d'agriculture et de biotechnologie, Siebersdorf: Notification des activités et projets récents et à venir
Quatrième et dernière réunion de coordination de la recherche sur l'«Application de la génétique pour améliorer la SIT pour les glossines", du 23 au 27 juin 2003, à Edmonton, Alberta, Canada.
Réunion de conseillers-experts sur la «Mise au point de directives pour la vérification des zones débarrassées de glossines», en août 2003, à Vienne, Autriche.
Stage de formation régional en Afrique de l'Est sur l'établissement d'une capacité nationale de SIG pour les campagnes d'intervention contre les glossines et la trypanosomose en cours et prévues, en février/mars 2003, à Addis Abeba, Éthiopie.
Première réunion de coordination de la recherche au sujet d'un nouveau projet de recherche coordonné (PRC) intitulé «Contrôle amélioré et harmonisé de la qualité pour la production accrue de glossines, leur stérilisation et l'application sur le terrain», du 15 au 19 septembre 2003, à Montpellier, France. Ce nouveau PRC est conçu pour remplir les conditions pour l'harmonisation et l'amélioration des mesures ad hoc existantes pour l'élevage de glossines au sein de colonies. Un résultat du PRC sera l'élaboration d'un manuel sur le contrôle de la qualité similaire à celui publié sur l'élevage des mouches téphritides. On prévoit que la recherche portera sur sept domaines: protocoles de contrôle de la qualité pour le comportement de reproduction; entretien d'une colonie; régime alimentaire des glossines; manipulation, transport et lâcher des glossines; protocoles de contrôle de la qualité sur le terrain pour les glossines lâchées; et installations, équipement et matériel normalisés pour le contrôle de la qualité. Il est prévu que le PRC dure cinq ans, de 2003 à 2007.
L'Unité d'entomologie de Seibersdorf, en Autriche, signale les réalisations suivantes en matière de recherche-développement sur les glossines. Des tests de compatibilité d'accouplement ont été effectués entre deux souches de l'espèce Glossina pallidipes. L'une des souches était une lignée récemment mise au point au laboratoire, provenant d'Éthiopie, et l'autre était une lignée bien établie à Seibersdorf, originaire d'Ouganda. Il n'y avait pas d'indication d'incompatibilité d'accouplement entre ces deux souches; des effectifs de la souche ougandaise ont été expédiés de Seibersdorf aux installations d'élevage de Tanga, en vue de constituer une vaste colonie qui sera transférée dans l'avenir en Éthiopie.
De même, des tests de compatibilité d'accouplement ont été effectués entre deux souches de Glossina palpalis gambiensis, l'une provenant de Bobo-Dioulasso et l'autre du bassin du fleuve Niger, au Mali. On a conclu qu'il y avait compatibilité d'accouplement entre les mâles de la souche de Bobo-Dioulasso et les femelles de la souche du bassin du fleuve Niger.
Des améliorations sont en train d'être testées pour un système d'élevage de glossines transportable pouvant être fabriqué à l'avance et installé rapidement là où il est nécessaire. Des cages avec moustiquaire moulée par injection sont également en train d'être testées pour leur utilisation dans des unités d'élevage de glossines.
Un conseiller-expert a été nommé pour étudier l'effet du virus d'hypertrophie des glandes salivaires sur la performance de la colonie. La transmission et la répartition du virus seront examinées en vue d'établir une souche de Glossina pallidipes exempte de virus.
Les effets possibles des sons à fréquence élevée produits par les G. pallidipes mâles lors du succès de l'accouplement vont faire l'objet de recherches. Des insectes sauvages et des insectes élevés au laboratoire seront utilisés et l'étude sera étendue à d'autres espèces de glossines.
L'étendue des accouplements multiples des glossines femelles est en cours d'étude car les accouplements multiples pourraient avoir un effet délétère sur la méthode de lutte utilisant des insectes stérilisés. Les femelles de trois espèces ont eu la possibilité de s'accoupler de nouveau deux jours après le premier accouplement et ont été disséquées immédiatement après pour détecter la présence d'un spermatophore. Les niveaux de sperme du premier accouplement ont été notés. Les taux d'accouplement répété se sont avérés très faibles.
Réunion DFID-AHP sur «La lutte antiglossinaire - Les cent prochaines années», qui s'est tenue du 9 au 10 septembre 2002, à Édimbourg, en Écosse
La réaction de la Division conjointe FAO/AIEA des techniques nucléaires en alimentation et en agriculture vis-à-vis de cette importante réunion est résumée dans les paragraphes suivants, qui sont de nature provisoire étant donné que leur publication précède celle des conclusions officielles par les organisateurs de la réunion (cf. Insect and Pest Control Newsletter No. 60, Janvier 2003).
Un consensus a été atteint par la majorité des participants sur diverses questions, à savoir:
1. Que le terme «éradication» signifie fondamentalement la vision politique à long terme. La stratégie de mise en uvre visera à débuter une intervention contre les glossines et la trypanosomose dans des zones prioritaires identifiées présentant un potentiel élevé pour une agriculture et un développement rural durable.
2. Que les efforts initiaux «à petite échelle» (20.000 à 35.000 km2) visant à créer des zones débarrassées de glossines dans les régions d'intervention prioritaire identifiées par le PLTA/PATTEC auront probablement pour résultat les avantages les plus grands possibles et devraient donc être appuyés.
3. Que les deux caractéristiques uniques de la SIT en tant que composante d'une lutte intégrée contre les ravageurs au niveau régional sont largement reconnues: premièrement, c'est la seule technique sans effets délétères connus sur les organismes non cibles et, deuxièmement, son efficacité est plus grande lorsqu'elle est utilisée contre des densités de population cible plus faibles et il vaut mieux l'appliquer suite à d'autres techniques d'intervention.
Niveaux sérieux de maladie du sommeil en Ouganda
Les glossines se sont propagées sur 70 pour cent du territoire de l'Ouganda et 5,1 millions de personnes risquent de contracter la maladie du sommeil. Cette information a été révélée par le Ministre d'État pour la Production animale, Mary Mugenyi, lorsqu'elle a déclaré ouvert l'atelier de sensibilisation d'une journée destiné aux chefs de district à Kampala, selon un rapport du journal «Monitor». Mary Mugenyi a déclaré dans son discours que les glossines et les maladies qu'elles transmettent sont en train de se propager à des régions qui étaient autrefois exemptes de ces maladies et elle a ajouté que la maladie du sommeil et le nagana étaient en train de s'étendre aux districts de Kumi, de Soroti et de Kaberamaido dans la partie est du pays, dont ils étaient absents auparavant.
La trypanosomose humaine est létale si elle n'est pas traitée et cause des avortements, la stérilité et d'autres problèmes gynécologiques chez les femmes, a déclaré le Ministre. Quarante pour cent des bovins en Ouganda risquent de contracter le nagana, a-t-elle dit en ajoutant que le gouvernement est en train de lutter contre la maladie mais est handicapé par le manque de fonds suffisants.
Une communication du Secrétariat du PLTA annonce que, lors de la réunion du Comité du Programme du PLTA qui s'est tenue en novembre 2002 au siège de l'OMS à Genève, le processus visant à remplacer le Professeur Peter Holmes au poste de Président, qui avait débuté en septembre à la réunion du PAG à Nairobi, a abouti à l'élection unanime du Professeur Albert Ilemobade. Le Professeur Ilemobade a été introduit à la lutte contre les glossines et la trypanosomose en 1969 par un groupe de scientifiques Hollandais à l'Université d'Ahmadu Bello, à Zaria, immédiatement après sa nomination à la Faculté. Son intérêt en matière de recherche englobe les domaines de l'épidémiologie et de la chimiothérapie de la trypanosomose animale ainsi que les maladies transmises par les tiques. Durant de nombreuses années, il a été membre au niveau national du Comité de développement de l'élevage du bétail du Nigéria et il continue à être engagé dans la recherche et dans des programmes de terrain sur la lutte contre les glossines et la trypanosomose, ayant obtenu des fonds de l'UE et d'autres organisations internationales pour des travaux de recherche sur les maladies transmises par les tiques et sur la trypanosomose animale. Le Professeur Ilemobade a été membre de plusieurs Groupes d'experts de la FAO traitant de la recherche sur les tiques et les maladies qu'ils transmettent, de l'éducation et des aspects écologiques et techniques du Programme de lutte contre la trypanosomose animale africaine et du développement apparenté. Il a également rempli les fonctions de Conseiller spécial auprès du Programme PNUD/Banque mondiale/OMS pour la recherche et la formation en matière de maladies tropicales et de Conseiller-expert auprès de l'AIEA sur la lutte contre les glossines et la trypanosomose. En 1987, le Professeur Ilemobade a été élu Président du CSIRLT dont il avait été membre du Comité exécutif depuis 1979. De novembre 1988 à janvier 1996, il a été vice-président de l'Université fédérale de technologie à Akure. Depuis les trois dernières années, le Professeur Ilemobade a rempli les fonctions de Conseiller hors classe du PLTA.
Dans la même communication du Secrétariat du PLTA, le Secrétariat remercie Peter Holmes pour sa contribution immense au développement, à la croissance, à l'appui et au succès du PLTA. En reconnaissance de cette contribution et afin de continuer à bénéficier de ses services, le Président du PLTA et les membres du Secrétariat du PLTA ont convenu que le Professeur Peter Holmes reste au PLTA en qualité de Conseiller hors classe du Programme.