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BESOINS DE L’AFRIQUE EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DES RISQUES (Point 4 de l’ordre du jour)[6]

18. Le Secrétariat du Codex a présenté le document de travail et informé le Comité que l’analyse des risques était désormais l’un des principes directeurs dans le domaine de la salubrité des aliments. Le Comité a rappelé que la Commission avait examiné pour la première fois cette question à sa vingtième session au titre du point de l’ordre du jour “Procédures d’évaluation des risques utilisées par la Commission du Codex Alimentarius et ses organes subsidiaires et consultatifs”. L’application de l’analyse des risques dans le Codex était dans l’ensemble et à bien des égards un “travail en cours”, mais des résultats importants avaient déjà été obtenus, tels que l’adoption des Déclarations de principes sur le rôle de l’évaluation des risques en matière de salubrité des aliments, les Définitions des termes relatifs à la salubrité des aliments utilisés en analyse des risques et le Plan d’action du Codex Alimentarius adopté par la Commission du Codex Alimentarius à sa vingt-deuxième session (voir annexes du document CX/AFRICA 98/4).

19. Le Comité a été informé que certains éléments de l’analyse des risques, notamment l’évaluation des risques, nécessitaient d’importantes ressources, mais que les membres avaient la possibilité de partager l’information pertinente dans ce domaine. La FAO et l’OMS fournissaient aux pays membres une évaluation scientifique de ces données. Il a été signalé que l’évaluation des risques était essentiellement traitée dans le cadre du Codex au niveau de ces organes consultatifs d’experts, tandis que la Commission du Codex et ses organes subsidiaires formulaient des recommandations pour la gestion des risques sous forme de normes, de LMR, de directives et de codes d’usages.

20. Le Comité a noté que la quasi totalité des pays en développement étaient confrontés aux mêmes problèmes en matière d’analyse des risques, à savoir un savoir-faire insuffisant et la difficulté d’obtenir leurs propres données toxicologiques et d’essais ou d’évaluer l’exposition. Toutefois, tous les pays membres, y compris ceux en développement, pourraient contribuer au processus d’analyse des risques en procédant à des évaluations de l’exposition fondées sur les habitudes alimentaires nationales et en assurant un suivi efficace des dangers pertinents (tels que les contaminants) présents dans les aliments. Le représentant de l’OMS a fait état du document OMS intitulé “Guide pour le calcul prévisionnel des quantités de résidus de pesticides apportées par l’alimentation” (WHO/FSF/FOS/97.7). Ce document visait à proposer des méthodes simples et applicables pour évaluer l’exposition éventuelle aux pesticides, reposant sur une utilisation optimale des informations disponibles.

21. Le Comité a noté que pour faciliter la compréhension de cette question, la FAO avait organisé et parrainé, en collaboration avec l’Institut international des sciences de la vie, un atelier d’une journée à l’intention des pays de la région sur l’analyse des risques et les normes alimentaires, qui s’était tenu immédiatement avant la présente session du Comité. Cet atelier avait pour objet d’informer les participants des activités relatives à l’application de l’analyse des risques au processus décisionnel du Codex et de sensibiliser les pays de la région à la nécessité de tenir compte de l’analyse des risques lors de l’élaboration de leurs normes alimentaires nationales.

22. Le Comité a approuvé[7] les recommandations formulées à l’occasion de cet atelier qui avait:

23. Le Comité a remercié la FAO/OMS et l’Institut international des sciences de la vie d’avoir organisé et parrainé l’atelier et a donné l’assurance que le texte des exposés présentés à cette occasion serait fourni aux délégués qui n’avaient pu y assister.


[6] CX/AFRICA 98/4, CRD 1 (Rapport de l’Atelier régional sur l’analyse des risques et les normes alimentaires).
[7] Les délégations de la Côte d’Ivoire et de l’Ethiopie ont noté que ces pays n’avaient pas été invités à l’atelier et ont demandé la documentation pertinente.

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