Commission économique des Nations Unies pour lEurope (CEE/ONU)
Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Communauté européenne (CE)
4. Les questions susceptibles dintéresser le Comité découlant des quarante-deuxième et quarante-troisième sessions (novembre 1996 et mai 1997, respectivement) de la Réunion dexperts de la coordination de la normalisation des fruits et légumes frais et de la cinquante-deuxième session (novembre 1996) du Groupe de travail de la normalisation des produits périssables et de lamélioration de la qualité étaient résumées dans le document de travail.
5. Mme Carol Cosgrove-Sacks, Directrice de la Division du commerce de la CEE/ONU et Représentante du Secrétariat de la CEE/ONU, a noté que le Comité de lagriculture de la CEE/ONU avait été supprimé et que le Groupe de travail de la normalisation des produits périssables et de lamélioration de la qualité faisait désormais rapport au Comité du commerce, de lindustrie et du développement des entreprises. Les Etats Membres de la CEE/ONU ont décidé de continuer à accorder la priorité absolue aux normes de qualité pour les produits agricoles en mettant laccent sur les questions commerciales. Les Etats Membres de la CEE/ONU ont réaffirmé leur soutien à létablissement de normes de qualité commerciale en collaboration avec la Commission du Codex Alimentarius, lOrganisation de coopération et de développement économiques, lOrganisation mondiale du commerce et lOrganisation internationale de normalisation. La participation de pays extérieurs à la région de la CEE/ONU et la collaboration avec dautres Commissions économiques régionales des Nations Unies ont également été mentionnées.
6. La Représentante de la CEE/ONU a souligné la volonté des Etats Membres de la CEE/ONU de travailler avec le Codex afin déviter les doubles emplois et de faciliter la diffusion la plus large possible de normes harmonisées, grâce notamment à létablissement dune liaison régulière avec le Secrétariat du Codex. Dans cet esprit, on a rappelé quà sa quarante-troisième session, la réunion dexperts de la CEE/ONU avait noté la nécessité dune collaboration très étroite entre la CEE/ONU et le Comité du Codex et dune harmonisation constante des efforts afin déviter la duplication des normes de qualité commerciale et de réduire les coûts de participation liés à la tenue de deux réunions distinctes.
7. La Représentante de la CEE/ONU a reconnu quil appartenait au Comité du Codex de décider de la forme précise et concrète que revêtirait cette coopération dans le cas de chaque norme internationale à létude. Le Comité du Codex devrait continuer à tenir compte des normes de la CEE/ONU dans ses délibérations et il devrait en faire état dans la documentation correspondante.
8. Le Représentant de lOCDE a noté que le Régime de lOCDE pour lapplication de normes internationales aux fruits et légumes avait été créé en 1962 et était ouvert à tous les pays exportateurs ou importateurs, membres de lOrganisation des Nations Unies ou de ses institutions spécialisées, qui souhaitaient y participer eu égard à la totalité ou à certains des produits pour lesquels il existait une norme OCDE. A ce jour, 22 pays membres de lOCDE et quatre pays non membres adhéraient à ce régime. Le Régime était géré par une réunion plénière bisannuelle qui proposait directement au Conseil de lOCDE ses décisions et recommandations adoptées à lunanimité.
9. Le Représentant de lOCDE a noté que les Secrétariats respectifs du Comité du Codex sur les fruits et légumes frais et de la Commission économique pour lEurope des Nations Unies, ainsi que les Représentants de la Commission européenne et des organisations internationales représentant le secteur commercial étaient invités à participer à chaque réunion plénière de lOCDE.
10. On a souligné que le Régime de lOCDE était chargé de:
11. On a noté également quoutre lélaboration de brochures explicatives, la réunion plénière de lOCDE poursuivait des travaux sur lutilisation de tests objectifs de maturité et les échanges dinformations entre services de contrôle nationaux.
12. Le Représentant de la Communauté européenne (CE) a réaffirmé la position de base de la Communauté selon laquelle lélargissement du mandat du CCFFV était regrettable. La Communauté sinquiétait plus particulièrement:
13. Le Représentant de la CE a rappelé au CCFFV que la CEE/ONU élaborait avec succès des normes internationales pour les fruits et légumes depuis plus de 50 ans; que ces normes étaient reconnues par lOMC comme de portée internationale; et que tous les membres de lONU étaient invités à contribuer activement au travail de la CEE/ONU. Le fait que les normes obligatoires de la Communauté étaient fondées sur les normes de la CEE/ONU, qui étaient transposées dans la législation de la Communauté, témoignait des avantages quavait trouvé celle-ci à utiliser les normes CEE/ONU pour ses échanges internationaux.
14. Répondant à lintervention du Représentant de la CE, le Secrétariat du Codex a noté que le mandat actuel du CCFFV prévoyait la pleine coopération du Codex et de la CEE/ONU, comme en témoignait lexpérience positive quavait été lélaboration de normes harmonisées pour les avocats et les mangues. A sa sixième session, le CCFFV était également convenu que chaque fois que possible les dispositions des normes Codex relatives à la qualité devraient être harmonisées avec celles de normes analogues déjà élaborées par la CEE/ONU, tout en soulignant que des changements par rapport aux dispositions des normes de la CEE/ONU pourraient être nécessaires compte tenu des besoins différents des gouvernements membres du Codex. A cet égard, le CCFFV était convenu dajouter une note de bas de page à toutes les normes Codex, soulignant déventuelles différences avec des textes analogues de la CEE/ONU, afin déviter des confusions sur le plan commercial.
15. Le Secrétariat du Codex a également noté la décision prise par le Comité exécutif à sa quarante-troisième session, dont il est fait état en ces termes: En ce qui concerne la coopération entre la CEE/ONU et le Codex pour lélaboration de normes pour les fruits et légumes frais, la nécessité dune étroite collaboration en vue déviter un chevauchement des efforts a été réaffirmée et il a été suggéré que les normes CEE/ONU soient utilisées, le cas échéant, comme point de départ pour lélaboration des normes Codex (ALINORM 97/3, par. 15). Le Secrétariat du Codex a souligné que le Comité respectait la décision du Comité exécutif, comme en témoignait la reproduction, par exemple, des normes CEE/ONU pour les agrumes et les asperges pour information et utilisation par le CCFFV en tant que point de départ pour lélaboration de textes harmonisés.
16. Monsieur John Lupien, Directeur de la Division de lalimentation et de la nutrition de la FAO, a souligné limportance des normes internationales pour le commerce et le développement, notamment pour les pays en développement. Il a noté que la Commission du Codex Alimentarius était le seul organe intergouvernemental de portée mondiale pour les normes alimentaires auquel 158 gouvernements membres participaient sur un pied dégalité. M. Lupien a noté également que les accords de lOMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (Accord SPS) et les obstacles techniques au commerce (Accord OTC) préconisaient lutilisation de normes internationales et plus particulièrement des normes Codex dans le cadre de lAccord SPS. Il a réaffirmé que lexpertise et les normes de la CEE/ONU continueraient à être utilisées comme point de départ pour lélaboration des normes Codex.
17. Compte tenu de la décision susmentionnée du Comité exécutif de continuer à utiliser les normes CEE/ONU comme point de départ pour lélaboration de normes Codex pour des produits analogues, on a fait valoir quil était important dharmoniser les deux séries de normes pour faciliter le commerce international. Le Comité a noté que les normes CEE/ONU continueraient à être mises à la disposition du CCFFV à cette fin.