Introduction
Ce plan HACCP fait immédiatement suite à celui du premier exemple et porte sur lutilisation du maïs jaune en grains dans une usine daliments pour lélevage du sud-est asiatique. Lusine passe généralement des contrats avec des négociants secondaires pour la fourniture de maïs dune qualité spécifiée, mais elle peut aussi sapprovisionner auprès de négociants occasionnels, surtout lorsque les réserves sont basses.
Tâche 1 - Léquipe HACCP
Normalement, léquipe HACCP comprend le directeur de lusine ou son adjoint, le directeur du contrôle de qualité, le directeur des achats, lingénieur en chef et le responsable du laboratoire de contrôle de qualité.
Tâches 2 et 3 - Tableau 5: Description et utilisation prévue du produit
Nom du produit |
Maïs destiné à lalimentation des animaux |
Description |
Maïs broyé ou aliment composé à base de maïs pour des animaux spécifiés dâge spécifié |
Spécifications du client |
Aliment équilibré, salubre, dont la teneur en mycotoxines est inférieure aux limites légales pour laliment spécifié, normalement comprises entre 5 et 50µg/kg pour laflatoxine B1 |
Conditions de conservation |
Sacs entassés sur palettes |
Durée de conservation |
3 mois sur palettes avec une teneur en eau <13% |
Utilisation prévue |
Alimentation animale |
Emballage |
Sacs multicouche, généralement enduits de cire ou dun film plastique pour limiter le transfert dhumidité |
Consommateurs visés |
Animaux spécifiés dâge spécifié |
Teneur limite comprise entre 5 et 50 µg/kg selon lanimal.
Tâches 4 et 5 - Schéma du produit (vérifié)
On trouvera à la figure 9 une représentation succincte du schéma du produit tel quil a été établi et vérifié.
Figure 9. Plan HACCP - Schéma du produit: aliment pour lélevage à base de maïs produit en Asie du Sud-Est
Étape |
Classification |
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Maïs provenant de négociants secondaires ou régionaux (non certifié) |
Autres ingrédients ayant une teneur connue en aflatoxine |
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1) |
Usine daliments pour lélevage |
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Achat du maïs, stockage |
Point critique n°1 |
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2) |
Usine daliments pour lélevage |
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Broyage du maïs |
BPF |
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3) |
Usine daliments pour lélevage |
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Stockage du maïs broyé |
BPF |
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4) |
Usine daliments pour lélevage |
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Mélange des ingrédients |
BPF |
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5) |
Usine daliments pour lélevage |
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Granulation de laliment |
Point critique n°2 |
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6) |
Usine daliments pour lélevage |
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Emballage de laliment |
BPF |
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7) |
Usine daliments pour lélevage |
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Étiquetage de laliment |
BPF |
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8) |
Usine daliments pour lélevage |
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Stockage de laliment |
BPF |
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9) |
Transport |
BPF |
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10) |
Vente au détail |
BPF |
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11 |
Exploitation agricole |
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Stockage |
BPF/BPA |
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Utilisation |
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Tâche 6: Analyse des risques de contamination par les mycotoxines et détermination des mesures permettant de les limiter
Analyse des risques de contamination
a) Risque de contamination par les mycotoxines
Le maïs peut être contaminé par un certain nombre de mycotoxines, parmi lesquelles la zéaralénone, un ou plusieurs trichothécènes, lochratoxine A et la fumonisine B1, et bien sûr les aflatoxines. La contamination peut provenir de plusieurs mycotoxines à la fois, dont le nombre peut aller jusquà 5 ou 6. Elle peut entraîner une réduction sensible de la production animale, et se transmettre à lhomme par la chaîne alimentaire. Rare sont les pays qui ont fixé des teneurs limites en mycotoxines autres que les aflatoxines, et léquipe HACCP a donc reconnu laflatoxine comme le principal facteur de contamination possible.
b) Détermination des étapes du schéma de produit auxquelles la contamination par les mycotoxines est le plus susceptible de se produire
Étape 1: Achat et stockage
La plus grande partie des aflatoxines, comme dailleurs des autres mycotoxines, qui se trouvent dans les aliments du bétail est déjà présente dans les matières premières.
Étape 2: Broyage
La contamination par laflatoxine est peu probable à cette étape à condition que lon procède à un nettoyage normal, comme le prévoient les Bonnes pratiques de fabrication (BPF).
Étape 3: Stockage du maïs moulu
La contamination par laflatoxine est peu probable à cette étape à condition que la teneur en eau soit contrôlée à létape 1.
Étape 4: Mélange des ingrédients
Cette étape doit être réalisée correctement pour que la teneur en aflatoxine du mélange soit contenue dans les limites.
Étape 5: Granulation
Une contamination par les aflatoxines peut se produire à cette étape si lon ajoute trop deau au mélange pendant lopération ou après afin davoir une teneur en eau maximale.
Étape 6: Emballage
La contamination par laflatoxine est peu probable à cette étape, et un bon emballage peut en fait protéger dune contamination ultérieure.
Étape 7: Étiquetage
Un bon étiquetage est très important pour la sécurité de laliment.
Étape 8: Stockage de laliment
Il est rare que les usines daliments pour lélevage gardent longtemps les aliments qui sont généralement expédiés et utilisés chez les agriculteurs dans un délai de deux à trois semaines. Le risque de contamination par laflatoxine est faible à cette étape.
Étape 9: Transport
Les aliments pour lélevage sont généralement distribués par camion, mais ils peuvent être expédiés par bateau dune île à une autre. Le risque de contamination par laflatoxine est faible pendant le transport.
Étape 10: Vente au détail
La contamination par laflatoxine à cette étape est improbable.
Étape 11: Stockage et utilisation sur lexploitation agricole
De mauvaises conditions de stockage ou pratiques dalimentation du bétail peuvent provoquer une contamination des aliments.
c) Mesures permettant dempêcher la contamination par les mycotoxines
La mesure la plus importante consiste à acheter du maïs et dautres ingrédients constituant laliment qui ne présentent quun risque acceptable faible davoir des teneurs en mycotoxines inacceptables, soit en achetant du maïs convenablement certifié, soit en séparant les lots acceptables des lots inacceptables au moment de lachat.
Pour empêcher la présence de mycotoxines dans lusine daliments, le meilleur moyen est de veiller à ce que le maïs acheté présente une teneur en eau inférieure à la limite de sécurité au moment de lachat et à ce que celle-ci soit maintenue à un niveau trop faible pour permettre le développement de moisissures pendant toutes les étapes ultérieures.
Il est indispensable de choisir des formules appropriées pour produire des aliments dont la teneur en aflatoxines est conforme aux spécifications de chaque produit.
Tâches 7 à 10: Établissement dun plan HACCP
Le tableau 6 présente une feuille de travail schématisant le plan HACCP pour la production daliments composés à base de maïs destinés à lélevage. Chaque étape du plan est développée dans le texte qui suit
Étape 1: Achat et stockage, point critique n°1
Il est indispensable dacheter du maïs dont la teneur en mycotoxines soit convenablement certifiée ou de séparer les lots achetés qui sont acceptables de ceux qui ne le sont pas. Cette mesure dintervention empêche que des teneurs inacceptables en mycotoxines nentrent dans la chaîne de lusine.
Le seuil critique a été fixé à 50 µg/kg pour laflatoxine B1 dans cet exemple, mais des seuils critiques peuvent aussi, au besoin, être fixés pour dautres mycotoxines. La surveillance du seuil critique est effectuée par prélèvement déchantillons représentatifs, de préférence à lentrepôt du fournisseur avant le chargement. À défaut, des échantillons représentatifs peuvent être pris dans chaque camion ou convoi de camions pour les essais. Les échantillons sont analysés à laide dun dispositif rapide à mini-colonnes ou dune trousse de diagnostic, et seuls les lots ayant une teneur acceptable en mycotoxines sont acceptés.
Il est aussi très important dacheter des ingrédients dont la teneur en eau soit inférieure ou égale à la limite de sécurité, correspondant à un facteur dhumidité de 0,70. Cette mesure dintervention empêche la production daflatoxine et dautres mycotoxines dans lusine daliments pour lélevage.
Le seuil critique pour le maïs est une teneur en eau moyenne de 14 pour cent, mais il importe par-dessus tout quaucun sac ne contienne plus de 15 pour cent dhumidité, et il faut donc, en plus des échantillons représentatifs, faire des prélèvements aléatoires. Le seuil critique est contrôlé en mesurant la teneur en eau des échantillons représentatifs et des échantillons prélevés au hasard sur chaque lot en utilisant un hygromètre régulièrement étalonné.
Les teneurs en aflatoxines ne devraient normalement pas augmenter pendant le stockage si les conditions dhumidité mentionnées plus haut sont respectées. Les Bonnes pratiques en matière de stockage (BPS) telles que le stockage sur palettes, la propreté des locaux, lutilisation par ordre darrivée et une toiture saine suffisent. Lorsque les usines stockent des matières premières pendant des périodes prolongées, pour sassurer un approvisionnement constant ou pour profiter de prix bas, le problème des insectes et des rongeurs prend de limportance, mais les moyens dy remédier comptent encore parmi les BPS.
Étape 2: Broyage du maïs, BPF
Le nettoyage simpose pour empêcher laccumulation de poussière dans le moulin, susceptible de constituer une source de moisissures et de contamination.
Si le moulin traite le maïs en lui ajoutant de leau avant le broyage, le procédé doit être contrôlé et cette étape devient un point critique.
Étape 3: Stockage du maïs moulu, BPS
Il est indispensable de choisir les lots appropriés dingrédients et les formules des aliments pour obtenir des aliments dont la teneur en aflatoxine est conforme aux spécifications pour chaque type daliment. Il faut avoir une estimation bien précise de la teneur en aflatoxine de chacun des ingrédients de la composition pour pouvoir calculer la teneur en aflatoxine de laliment composé. Les lots dingrédients utilisés doivent être soigneusement sélectionnés, surtout pour les aliments qui doivent être pauvres en aflatoxines. Il peut savérer nécessaire de modifier la formulation pour respecter les teneurs limites en aflatoxine.
Cette étape pourrait être envisagée comme point critique, mais elle relève des BPF si le contrôle est bien effectué à la première étape.
Étape 5: Granulation de laliment, point critique n°2
Laliment est humidifié par un apport de vapeur sèche pendant le processus de granulation. Il est indispensable de faire refroidir les pellets à la température ambiante en utilisant une aération suffisante pour que laliment sèche jusquà la teneur limite en eau.
Le seuil critique de teneur en eau est fixé à 13 pour cent pour les pellets sur le point dêtre emballés. Il est contrôlé par prélèvement dun échantillon représentatif de chaque lot. La teneur en eau de chacun des échantillons est mesurée à laide dun hygromètre régulièrement étalonné.
Laddition de vapeur sèche à 110°C pendant la formation des pellets stérilise laliment. Les spores fongiques présentes dans laliment sont détruites, ce qui réduit la probabilité de développement ultérieur de moisissures.
Étape 6: Emballage de laliment, BPF
Un bon emballage, à laide par exemple de sacs étanches à leau, empêche la réhumidification de laliment et le risque de contamination ultérieure par des mycotoxines.
Étape 7: Étiquetage de laliment, BPF
Létiquetage correct du produit est très important. Une erreur détiquetage qui consisterait à étiqueter un sac contenant un aliment pour du bétail de boucherie (dont la teneur limite en aflatoxine B1 est de 49 µg/kg) comme sil sagissait dun aliment pour du bétail laitier (teneur limite inférieure ou égale à 5 µg/kg) aurait des conséquences graves. Toutefois, le contrôle de cette opération relève des BPF.
Létiquetage doit comprendre le certificat attestant que laliment est conforme aux exigences de la réglementation concernant laflatoxine.
Étape 8: Stockage de laliment, BPF
Laliment est rarement stocké plus de quelques jours à lusine, et il ny a donc aucune consigne particulière à appliquer en matière de stockage.
Étape 9: Transport, BPF
Un emballage étanche à leau protège laliment pendant le transport.
Étape 10: Vente au détail, BPS
Le détaillant ne devrait pas conserver en magasin des aliments ayant dépassé la date limite de vente, ni des aliments dont lemballage est ouvert ou abîmé.
Étape 11: Stockage et utilisation sur lexploitation, BPS/BPA
Les aliments doivent être stockés sur lexploitation à labri de lhumidité.
Les agriculteurs ne doivent pas utiliser des aliments dont la date limite de vente est dépassée. Les distributeurs de nourriture doivent être nettoyés quotidiennement pour empêcher le développement de moisissures sur des restes daliments.
Tableau 6. Feuille de travail pour un plan HACCP - Aliments pour lélevage à base de maïs - Asie du Sud-Est
Étape du procédé |
Description du risque |
Mesures dintervention possibles |
Étape de contrôle? |
Seuil critique |
Méthodes de contrôle |
Mesures correctives |
Dossier |
1 |
Contamination par laflatoxine |
Séparer les lots et naccepter que ceux dont la teneur en aflatoxine est acceptable |
Point critique n°1 |
aflatoxine B1<50 pp milliard |
De préférence, prélèvements et recherche rapide de mycotoxines sur les chargements de camions ou sur les lots |
Rejeter le lot |
Bulletins danalyse |
Limiter la teneur en eau pour empêcher une contamination ultérieure par laflatoxine |
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teneur en eau <14%, aucune partie >15% |
Mesure de la teneur en eau sur au moins 10 points de prélèvement |
Sécher ou rejeter |
Bulletins danalyse |
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2 Broyage |
Contamination par laflatoxine |
Nettoyer lusine pour empêcher la moisissure de dépôts et le transfert |
BPF |
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3 Stockage du maïs moulu |
Contamination par laflatoxine |
Bonnes pratiques de stockage |
BPF |
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4 Ajout des autres ingrédients et mélange |
Contamination par laflatoxine |
Définir la composition et choisir les lots pour respecter les teneurs limites en aflatoxine de certains aliments |
BPF |
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5 Granulation |
Contamination par laflatoxine |
Contrôler la teneur en eau des pellets en assurant une bonne aération pendant le refroidissement |
Point critique n°2 |
teneur en eau < ou = 13% |
Mesure de la teneur en eau |
Séchage complémentaire |
Dossier de fabrication |
6 Packaging |
Contamination par laflatoxine |
Utiliser un conditionnement approprié, par exemple un sac multicouche doublé dune feuille de matière plastique pour les aliments hygroscopiques |
BPF |
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7 Labelling |
Contamination par laflatoxine |
Veiller au bon étiquetage |
BPF |
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8 Stockage |
Contamination par laflatoxine |
Bonnes pratiques en matière de stockage, limiter la durée du stockage |
BPS |
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9 |
Contamination par laflatoxine |
Empêcher la réhumidification |
BPS/BPF |
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10 |
Contamination par laflatoxine |
Limiter la durée du stockage |
BPS |
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11 |
Contamination par laflatoxine |
Acheter des aliments à faible teneur en aflatoxine certifiée |
BPA BPS BPA |
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Tâche 11: Établir des procédures de vérification
À chaque point critique doit correspondre une méthode de validation, et la vérification générale du plan HACCP se compose des résultats des mesures daflatoxine obtenus sur des échantillons représentatifs de lots daliments à la sortie dusine.
Les plaintes dagriculteurs ou de négociants doivent être enregistrées et suivies, surtout si elles dessinent une tendance pouvant faire penser à un foyer daflatoxicose. Cela pourrait révéler que le plan HACCP na pas fonctionné correctement et doit être modifié.
Le plan HACCP doit être vérifié chaque trimestre et modifié au besoin.
Tâche 12: Tenir un dossier et des documents de bord
Le Plan HACCP doit être accompagné dune documentation complète et les résultats de la surveillance aux points critiques, des écarts et des mesures correctives doivent être consignés.