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4.10 Transformation et utilisation
Le phénomène de la désertification implique que la population doit changer de méthode pour s'adapter à son environnement; le développement exige par ailleurs que l'utilisation des ressources soit réorganisée selon les nouvelles technologies pour répondre à l'attente de la population. La fragilité des environnements arides et semi-arides signifie qu'ils réagissent négativement à une mono-utilisation intensive de la terre comme celle qui peut parfois être engagée au titre du "développement". Pour que l'utilisateur atteigne un niveau de production durable, il est préférable de répartir la charge sur tous les éléments de l'environnement: le sol et les diverses couches de végétation qui le couvrent, tout comme un mélange d'espèces animales sauvages peut faire un usage sélectif durable du couvert herbacé et des espèces ligneuses fourragères. La récolte excessive de l'un des éléments aboutit à sa dégradation, déséquilibre le reste du système et l'expose à la désertification.
Les environnements de terres arides sont capables d'une production soutenue, même si c'est à un niveau modeste ou faible. L'environnement fournit non seulement du fourrage, mais divers autres produits tels que du bois pour les besoins énergétiques des ménages et toute une série de produits utiles à l'homme dans sa vie quotidienne. Le chapitre suivant donne des exemples tirés d'études et de rapports nationaux sur la végétation des zones arides. Certains des produits et des procédés sont traités plus en détail à la Section 2: Résumé des faits récents.
4.10.1 Amérique du Nord
L'approche nord-américaine de l'utilisation de la végétation des zones arides a généralement une orientation plus industrielle que celle d'autres régions et l'exploitation des arbres des "forêts claires" est jugée appropriée pour la fabrication de panneaux de particules. Parmi les autres usages, on peut citer le charbon de bois, les pieux, certains produits du sciage de Prosopis spp., des pignons du pin Piñon: (Pinus edulis au nord et P. cembroides au sud), ainsi que des oléorésines extraites des pins et des genévriers. On peut aussi tirer d'autres produits au besoin, par exemple du caoutchouc de Parthenium argentatum, de l'huile de Simmondsia chinensis (jojoba) et de Lesquerella fendleri; des résines de Grindella camporum et Larrea tridentata; des fibres de Agave lechugilla et A. sisalana. La pharmacopée mexicaine comporte une grande variété d'espèces des terres arides ayant des usages médicinaux comme Agave sisalana, pour l'extraction de la diosgénine.
4.10.2 Amérique latine
Les habitants des zones arides et semi-arides d'Amérique latine utilisent largement les espèces dont ils disposent pour survivre dans des conditions souvent difficiles. La récolte de bois pour le bois de feu et le charbon de bois est courante, particulièrement lorsqu'il s'agit de bois de forte densité et par conséquent à fort pouvoir calorifique: Prosopis tamarugo, Acacia caven par exemple et Quillaja saponaria pour la fabrication d'objets d'artisanat. L'auteur du document de base concernant l'Amérique latine a dressé une liste de 107 espèces ligneuses, en indiquant leurs utilisations telles que charbon de bois, construction, parquet, tournerie, pieux et ébénisterie. Une très large gamme d'espèces fourragères a également été identifiée parmi ces espèces, du genre Prosopis, Leucaena leucocephala et Caesalpinia ferrea; 54 espèces sont énumérées avec indication de la partie comestible de la plante pour le bétail et, le cas échéant, de la méthode suggérée de transformation. Les utilisations "industrielles" des espèces de terres arides comprennent l'extraction de tanins, d'huiles, de gommes, de cires, de résines et de sucres; 54 espèces ont été énumérées comme Tabetuia carariba pour le tanin, Copernica cerifera pour les huiles et les cires, Euphorbia xanti pour la gomme et Hymenea coubaril pour la résine. Une très grande importance est également accordée aux propriétés médicinales des plantes des zones arides et à leur contribution à l'évolution de la pharmacopée latino-américaine. Les noms de 29 espèces ont été indiquées avec la partie de la plante utilisée. Parmi ces espèces figurent Larrea tridentata et Quillaja saponaria. Enfin, des espèces alimentaires et fruitières telles que Carica chilensis et Erythrina velutina figurent parmi les 31 espèces énumérées fournissant des denrées alimentaires.
4.10.3 Sahel
Les conditions de vie difficiles, les précipitations irrégulières et les sécheresses périodiques dont souffrent les pays du Sahel exigent une base plus large que celle que leur offrent des produits purement agricoles pour répondre aux nécessités de la vie, voire de la survie. Pouvoir disposer de combustible pour la cuisine est indispensable pour transformer des aliments qui sans cela ne pourraient être digérés ni par conséquent être nutritifs. L'excellent ouvrage illustré de Von Maydell (1983) "Arbres et arbustes du Sahel" donne des détails sur plus de cent espèces; il décrit ces espèces ainsi que leurs usages pour le bois, le combustible, le fourrage, l'apiculture, les produits médicinaux, les gommes, les tanins, les colorants, les sels minéraux et les fibres ainsi que leurs possibilités d'utilisation pour l'agrément, l'amélioration du sol et sa protection. Il est à noter que toutes les espèces énumérées sont connues et utilisées de façon plus ou moins intensive par les populations sahéliennes. Certaines sont conservées volontairement sur les terres cultivées et font l'objet d'une gestion intensive en tant que telles dans les systèmes d'agro-foresterie traditionnels. Les espèces d'arbres et arbustes de zones arides et semi-arides sont trop nombreuses pour être énumérées ici et des exemples en sont donnés à la Section 2. Un produit important est la gomme arabique, recueillie en grandes quantités dans les peuplements naturels et artificiels d'Acacia senegal, qui produit en même temps du bois et du fourrage (feuilles et fruits) ainsi que des fleurs mellifères.
4.10.4 Afrique au sud de l'équateur
On ne dispose d'aucune information générale sur les espèces ligneuses de zones arides de cette région, bien qu'il doive y avoir des utilisations locales autres que le charbon de bois, le bois de feu et le fourrage, le tanin, la gomme arabique et la myrrhe résine. Le tanin semble avoir une importance particulière étant donné la nécessité de traiter les peaux des animaux chassés. Il convient de mentionner le document de la FAO N° 44/1 sur la foresterie intitulé "Espèces forestières alimentaires et fruitières" (exemples d'Afrique orientale) qui décrit 40 espèces sauvages dont certaines se rencontrent dans les milieux semi-arides à sub-humides et qui fournissent des denrées alimentaires, du bois, parfois du fourrage, des fibres et des produits médicinaux. Il existe une autre collection de monographies sur les essences d'arbres et arbustes connues et largement utilisées par les populations locales pour compléter leur régime alimentaire et fournir des matières premières pour leurs besoins quotidiens.
4.10.5 Afrique du Nord
Dans cette région, l'attention parait surtout consacrée à l'extraction d'essences de plantes aromatiques comme le romarin (Rosmarinus officianalis), l'extraction de tanins et l'utilisation industrielle de l'alfa (stipa tenacissima) pour la pâte à papier. On obtient des produits alimentaires à partir de la graine des pins P. pinea,, P. halepensis et P. brutia; de la sandaraque à partir du Tetraclinis articulata et dans les zones sub-humides, du liège à partir de Quercus suber, qui fournit la matière première à une industrie ancienne et bien établie. Le bois de feu et le charbon de bois sont des produits forestiers hautement prioritaires, sur lesquels on a diminué la pression en réduisant le prix du kérosène (Algérie, Syrie). Les forêts et les zones arbustives sont pâturées régulièrement et fournissent du fourrage à partir d'une large gamme d'espèces à brouter. L'apiculture est une activité rentable qui dépend des espèces forestières et horticoles cultivées aussi bien indigènes qu'exotiques.
4.10.6 Proche-Orient
Il n'existe pas en général d'industrie forestière moderne dans les terres arides de cette région. Les peupliers sont cultivées sous irrigation pour la production de pâte à papier, de bois de sciage et de contreplaqué, mais les principaux produits forestiers sont le bois de feu, le fourrage et le charbon de bois. Parmi les autres produits forestiers, on peut citer la gomme arabique (Acacia senegal) et des résines tirées d'Astragalus sp. Une large gamme d'espèces horticoles sont cultivées en milieu semi-aride et irrigué; c'est le cas notamment des oliviers, des arbres fruitiers à noyaux (abricots) Salvadora sp., des figuiers et récemment, de plus en plus, de la vigne. Le pistachier et l'amandier sont aussi couramment cultivés et le palmier-dattier (Phoenix dactylifera) joue un rôle capital dans le régime alimentaire, la culture et l'artisanat du désert. Des produits médicinaux sont recueillis à partir des plantes sauvages de la flore méditerranéenne, mais on connaît mieux les produits de la flore tropicale tels que Commiphora sp. et Calotropis sp.
4.10.7 Asie et Pacifique
La région se prévaut d'une transformation et d'une utilisation larges et intensives des produits des terres arides et semi-arides. L'Inde et le Pakistan sont probablement en tête à cet égard, car leur densité de population en zone aride est parmi les plus élevées du monde et toutes les sources de matières premières utiles dont ces pays disposent sont exploitées. La collecte de bois de feu, la fabrication de charbon de bois et le surpâturage sont des causes de grave désertification mais il semble que les systèmes locaux traditionnels d'agro-foresterie pourraient, s'ils étaient plus largement pratiqués, être utiles à cet égard. Parmi les produits extraits de la végétation naturelle, on peut citer les essences aromatiques, les huiles, gommes, résines, épices, tanins et teintures, les fibres et les matières à tisser, les fruits et plantes comestibles, le latex, les feuilles pour rouler les cigarettes locales et le miel, ainsi que le bois pour les instruments agricoles, ustensiles, meubles et objets d'artisanat et pour la construction de l'habitat villageois. Les plantes médicinales sont très couramment cueillies et utilisées, par exemple Ephedra gerardiana et Hyoscyamus niger dans les régions froides et sèches du Ladakh ou Withania somnifera au Rajasthan. Elles peuvent aussi être cueillies à des fins commerciales. La Chine possède elle aussi une vaste pharmacopée tirée des plantes, mais les documents présentés ne donnent pas de détails sur cette question ni sur les produits tirés de la végétation des terres arides d'URSS.
En Australie, les terres arides produisent du bois de feu, des pieux (20 à 30 millions par an), du charbon de bois, des tanins et de l'huile d'eucalyptus que l'on extrayait dans des conditions assez primitives. Le miel est un autre produit important des terres boisées semi-arides contenant des espèces mellilfères comme Eucalyptus melliodora. On peut extraire des produits médicinaux (l'atropine par exemple) de certaines espèces de zone aride telles que Duboisia.
4.10.8 L'utilisation de produits autres que le bois (fourrage, extraits, médicaments, etc.) est beaucoup plus intensive dans les pays en développement et pourrait poser un problème pour la conservation des ressources génétiques là où les plantes risquent d'être déracinées au moment de leur récolte. Il ne fait pas de doute que la collecte et la transformation des produits autres que le bois apporte une contribution précieuse à la vie dans les zones arides des pays en développement et des mesures visant à améliorer et à augmenter ces ressources méritent d'être envisagées dans le cadre de l'effort général de reconstitution du couvert végétal.
La collecte et la transformation des matières premières de la végétation des zones arides est beaucoup plus contestée dans les pays développés, qui préfèrent concentrer leurs efforts sur les produits du bois pour les usages industriels et agricoles, mais la récente crise de l'énergie et la conscience accrue que l'on a des besoins de conservation ont concentré l'attention sur les espèces productrices de latex pour les besoins énergétiques et sur d'autres espèces des zones arides qui offrent des possibilités sur le plan industriel comme le jojoba (Simmondsia chinensis) pour remplacer l'huile de baleine.
5.1 Amérique du Nord
5.2 Amérique latine
5.3 Sahel
5.4 Afrique au sud de l'équateur
5.5 Afrique du Nord
5.6 Proche-Orient
5.7 Asie et Pacifique
L'établissement des rapports nationaux ou régionaux a permis d'évaluer l'efficacité des mesures actuelles de lutte contre la désertification et de détecter les lacunes dans les bases de données et les activités. On en trouvera ci-dessous l'énumération sur une base régionale:
Bien que l'on effectue des enquêtes et des analyses de plus en plus amples et complexes concernant la végétation, il n'existe pas encore sur les rythmes de croissance et la productivité des espèces des zones arides de données fiables et complètes qui permettent de définir des stratégies et des principes d'aménagement. Davantage d'informations sont également nécessaires sur l'écologie forestière des principales espèces, leurs rythmes de croissance selon le site et la détermination des rotations des unités écologiques qu'on prévoit d'aménager.
Il semble y avoir une demande pour la collecte et la synthèse d'informations générales sur les terres arides couvrant la plupart des aspects de l'environnement (climat, sols, végétation, topographie). Une innovation importante consiste à tenir compte, pour les besoins de l'évaluation et de la planification, de la nécessité d'informations plus complètes et plus précises sur l'élément humain et l'élément animal du cadre environnemental en condition pluviale et irriguée.
Les pays de la région sahélienne ont constaté des lacunes dans les connaissances et dans le relevé des travaux effectués dans le passé et qui devraient permettre de définir des lignes directrices pour l'avenir. C'est le cas en particulier pour les techniques d'aménagement de la végétation naturelle auxquelles il faut ajouter la nécessité de déterminer l'écologie forestière et les relations avec le sol/le site des espèces locales. Il faut en outre déterminer et mettre au point des méthodes de gestion de la faune sauvage qui soient adaptées aux conditions locales et effectuer des études et des travaux de terrain pour affiner les techniques de conservation du sol et de l'eau pour les adapter spécifiquement au Sahel; il faudra notamment établir un système simple et efficace d'estimation des risques d'incendie. Il semble aussi que des recherches complémentaires et plus poussées sur l'amélioration des arbres, y compris des essais de provenance, soient nécessaires.
5.4 Afrique au sud de l'équateur
Bien que cela n'ait pas été mentionné dans l'examen régional, une grande activité règne dans la région au sujet de l'identification des anciens systèmes d'agro-foresterie et du développement de nouveaux systèmes qui pourraient être appliqués plus ou moins généralement dans la région elle-même et au-delà. Cela vaut aussi pour la gestion de la faune sauvage, étant donné son importance dans la région.
Les principales lacunes se situent peut-être au niveau de la mise au point de systèmes de vulgarisation qui permettent de transférer de façon efficace les nouvelles technologies et d'amener les populations locales à admettre certains principes de gestion de la faune sauvage et d'agro-foresterie et à participer à des activités nouvelles utiles et génératrices de revenu.
Les pays de la région d'Afrique du Nord ont besoin d'une synthèse des connaissances actuelles sur la dynamique et les techniques de fixation des dunes de sable, l'amélioration des pâturages et des techniques de boisement qui soient mieux adaptées à leur situation.
Des informations appropriées sont nécessaires sur la sélection et la transformation des matières premières pour les produits autres que le bois ainsi que sur l'amélioration de la transformation du bois et le développement d'une industrie artisanale qui confère une valeur ajoutée aux matières premières locales.
Des travaux supplémentaires sont nécessaires sur la délimitation des terres forestières, l'inventaire phyto-écologique des zones d'alfa (Stipa tenacissima) et sur les études anthropologiques/sociologiques nécessaires pour faciliter les transferts de technologies et l'entretien de la terre. La création d'un centre de documentation régionale s'impose aussi d'urgence pour la collecte et la diffusion d'informations techniques sur la désertification.
Il est nécessaire dans cette région de recueillir, regrouper puis diffuser des informations sur l'environnement physique des terres arides et semi-arides de la région.
Il faut aussi des données à jour sur les ressources physiques de la région ainsi que des informations sur la relation entre les populations humaines et les écosystèmes naturels environnants.
Il importe aussi de déterminer (voire de standardiser) les niveaux des établissements de formation et d'enseignement de la région.
Il semble que les pays de la région Asie et Pacifique aient encore besoin d'un supplément d'information et d'expérience en ce qui concerne les pratiques de plantation d'arbres et les procédures d'implantation (méthodes d'ensemencement et de plantation) ainsi que sur la gestion des plantations d'arbres à grande échelle. Il leur faut aussi des informations sur la productivité des espèces d'arbres et arbustes naturels et exotiques. À ces besoins importants, on peut encore ajouter des inventaires et des évaluations de l'utilisation des terres et parcours, notamment en ce qui concerne la végétation des zones arides et des recherches sur les modèles climatiques permettant de mieux prévoir les événements futurs. Là où la fixation des dunes pose un problème particulier, il leur faut des informations sur le développement radiculaire des diverses espèces déjà utilisées ou pouvant présenter un intérêt à cet égard Les problèmes de salinité et d'engorgement et de régime optimal d'irrigation n'ont pas encore été étudiés avec succès dans les zones où l'irrigation se pratique à grande échelle. Il faut par ailleurs des informations sur les espèces tolérantes au sel et sur les techniques de remise en état des terres salines.
Une large gamme d'autres besoins ont également été exprimés, notamment la sensibilisation du public, les méthodes de vulgarisation, la formation technique, la sélection des espèces, l'amélioration des arbres, la remise en état des parcours et les analyses de la productivité des systèmes d'agro-foresterie traditionnels et en promotion.
5.8 À l'exception de quelques pays, les activités semblent surtout pécher par l'absence de mesures à grande échelle de lutte contre la désertification et même dans ce domaine, certains des pays concernés sont conscients de la nécessité d'une amélioration aux niveaux de l'organisation et des procédures. La demande de diverses sortes d'informations est extrêmement large et témoigne de l'urgence d'un système centralisé de collecte, d'analyse et de diffusion des informations pour aider les chercheurs et les praticiens aussi bien au plan régional qu'au plan mondial.
Les enquêtes sur l'utilisation de la terre et sur la végétation ainsi que l'écologie forestière des espèces des zones arides et les études connexes relatives à la croissance et à la productivité constituent des éléments essentiels de la conception, de la planification et de l'exécution de systèmes d'aménagement de la végétation naturelle et d'agro-foresterie. La coopération à des études sur l'utilisation des terres arides et la coordination de ces études sont importantes pour la définition de stratégies visant à arrêter l'avancée de la désertification.
Des études climatiques et des méthodes permettant de prédire les cycles de sécheresse ou d'humidité seraient d'une aide inappréciable pour la planification, le financement et la mise en oeuvre de mesures destinées à en atténuer les effets nuisibles sur les écosystèmes des zones arides (par exemple réduction du cheptel avant les cycles de sécheresse).
Sont également partout nécessaires des informations sur des espèces et des provenances utiles de zone aride testées ainsi que sur l'amélioration génétique des espèces locales car elles permettraient d'augmenter leur résistance aux maladies et à la sécheresse et d'accroître leur productivité. Une espèce comme Prosopis cineraria en est un exemple.
Enfin, les pays en développement ont exprimé le besoin d'une formation qui permette de lutter contre la désertification ainsi que la nécessité, au moins pendant la période intérimaire de développement, de renforcer les institutions qui participent à ce travail et les services de vulgarisation nécessaires à la diffusion des systèmes et techniques à appliquer.