COMMUNICATION
Cadre général du contrôle progressif de la fièvre aphteuse et d'autres maladies animales transfrontières (GF-TADs)
Recommandations des deux consultations régionales qui se sont tenues à Ludhiana (Inde, juin 2003) et à Bangkok (Thaïlande, juillet 2003)
Dans le Bulletin n°23, nous avons expliqué que le GF-TADs était une initiative conjointe FAO/OIE ayant pour objectif la prévention et le contrôle progressif efficaces des maladies animales transfrontières répandues à travers le monde.
Entre juin et juillet 2003, deux consultations sous-régionales ont eu lieu, une pour l'Asie du Sud (AS) et l'autre pour l'Asie du Sud-Est (ASE). Pour la consultation de l'AS, qui s'est tenue du 2 au 5 juin à Ludhiana en Inde, les participants venaient du Bangladesh, du Bhoutan, d'Inde, du Népal, du Pakistan et de Sri Lanka. Pour la consultation de l'ASE, qui s'est tenue à Bangkok du 28 au 30 juillet, les invités venaient du Cambodge, de Chine, d'Indonésie, de la République démocratique populaire lao, de Malaisie, du Myanmar, des Philippines, de Thaïlande et du Viet Nam.
Les deux consultations étaient soutenues et financées par de nombreux invités éminents venus d'Inde (Conseil indien pour la recherche en agriculture, Institut de recherche vétérinaire indien, Université agricole de Punjab et industrie privée), de Thaïlande (Université de Chulalongkorn, Institut national de santé animale, Département de développement de l'élevage), de Malaisie (Département des services vétérinaires) et du Royaume-Uni (Agence des laboratoires vétérinaires). D'autres ressources ont été fournies par les agences internationales comme l'OIE, la FAO et l'Agence de coopération internationale japonaise.
Lors des consultations, des rapports présentés par les représentants des pays de la sous-région ont donné des informations sur le secteur de l'élevage et son importance dans l'économie nationale, les systèmes d'élevage principaux et les maladies limitant le commerce et la sécurité alimentaire des pays de l'ASE. Les experts invités ont donné des informations générales sur les maladies clefs entravant le commerce de bétail dans la sous-région.
Les recommandations pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontières clefs (TADs) ont été discutées au sein d'un ensemble de petits groupes de discussion.
Recommandations de la consultation d'Asie du Sud-Est
Peste bovine
Une initiative régionale pour le contrôle des TADs devrait comprendre:
- le maintien de systèmes d'alerte précoce aux niveaux national et régional, pour une surveillance efficace et une confirmation du diagnostic;
- la mise en place de systèmes de réponse rapide opérationnels en cas de réintroduction ou de résurgence;
- l'objectif pour tous les pays d'obtenir de l'OIE le statut «indemne de peste bovine» d'ici fin 2007.
Peste des petits ruminants (PPR)
- La sensibilisation sur les risques de réintroduction et l'intervention d'urgence doivent être renforcées dans la région.
- Une surveillance active de la PPR doit être instaurée dans la zone frontière Bangladesh/Inde/Myanmar pour s'assurer que la maladie n'a pas été introduite au Myanmar et pour servir de système d'alerte précoce en cas d'introduction future.
Fièvre Aphteuse (FA)
- Renforcer la coordination et la coopération régionales.
- Renforcer le réseau de laboratoires, y compris le Laboratoire de référence mondial et le Laboratoire thaïlandais de Pat Chong proposé comme Laboratoire régional de Référence (LRR), de même que les laboratoires nationaux.
- Mettre en place un réseau épidémiologique impliquant des étapes nationales et régionales d'analyse de l'information et accélérer le développement de systèmes d'information compatibles pour la production et la santé animales.
- Créer des relations avec les pays voisins (Chine, Inde et Bangladesh ).
- Mettre en place des mécanismes pour intégrer toutes les parties prenantes (publics, privés et agences internationales) dans la recherche de fonds et la réalisation de programmes globaux, régionaux et nationaux.
- Renforcer la communication entre les pays de la région.
- Accélérer une démarche de zonage progressif en Asie du Sud-Est pour le contrôle et l'éradication de la FA.
- Fournir les ressources nécessaires pour permettre l'établissement de zones indemnes de FA selon les principes de zonage adoptés pour la FA.
- Instaurer au niveau régional des structures capables d'offrir des services vétérinaires aux pays ayant peu de ressources (y compris le diagnostic de laboratoire, l'analyse épidémiologique, la mise en place d'actions de terrain et le contrôle de qualité des vaccins).
- Réviser la réglementation des mouvements des animaux et mettre en place un contrôle efficace des mouvements pour instituer et maintenir des zones de statut indemne.
- Mettre en place des démarches pratiques et standardisées pour l'identification des animaux.
- Améliorer la préparation et l'entraînement aux plans d'intervention d'urgence.
- Prévoir un programme de communication et de sensibilisation du public.
Peste Porcine Classique (PPC)
- Les gouvernements nationaux de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) devraient élaborer une politique de contrôle de la PPC en accord avec les parties prenantes.
- Produire un ou plusieurs modèles de plan national pour le contrôle progressif de la PPC.
- Intégrer ces plans aux efforts actuels de contrôle de la FA, là où des possibilités commerciales importantes existent.
- Introduire des politiques et des stratégies en accord avec des données épidé-miologiques fiables et une analyse de la prévalence et de l'incidence de la PPC dans différents systèmes d'élevage.
- Analyser les données actuelles des laboratoires sur la PPC.
- Mener une enquête structurée chez les vétérinaires praticiens et les éleveurs.
- Augmenter les réseaux établis pour le diagnostic de la FA et la gestion des données.
- Organiser des ateliers de stratégie avec tous les secteurs de l'industrie porcine et les éleveurs.
- S'assurer que les politiques et le programme de contrôle développés soient considérés par les agences régionales et internationales comme une initiative régionale en accord avec le cadre global pour le contrôle progressif de la fièvre aphteuse et autres maladies animales transfrontières (GF-TADs).
- L'initiative régionale devrait être renforcée par l'harmonisation de l'analyse diagnostique de laboratoire et du contrôle prophylactique.
- Inciter la FAO, l'OIE et l'ASEAN à développer une stratégie et faciliter l'échange des données.
- Identifier un laboratoire de diagnostic régional comme centre de référence
- Les objectifs des actions de contrôle progressif devraient être communiqués à toutes les parties prenantes et soutenus par des données économiques afin d'augmenter la sensibilisation de l'industrie pour un engagement à long terme.
- Analyser les données et les pertes actuelles dues à la PPC pour chaque pays ou système de production.
- Donner les informations aux parties prenantes (par exemple à ceux qui ont des intérêts commerciaux et aux éleveurs dans les villages).
- Fournir une formation approfondie dans les diagnostics de laboratoire de terrain ainsi qu'une estimation de la qualité.
- Organiser des ateliers techniques et effectuer des essais adéquats dans les laboratoires nationaux et les laboratoires de référence.
- Etablir des liens avec le réseau global des laboratoires impliqués dans la recherche et le diagnostic de la PPC (comme Weybridge, Royaume-Uni; Hanovre, Allemagne; Ibaraki, Japon, etc.).
- Les agences de financement devraient considérer l'intérêt que constituerait l'institution, par la FAO, d'un laboratoire mondial de référence pour la PPC.
- Les outils épidémiologiques utilisés pour la FA devraient être valorisés le plus possible: en illustrant comment le réseau FA-ASEAN/SEA peut permettre d'harmoniser les tests et la prophylaxie, on montrerait son efficacité en matière de contrôle et, par là, son pouvoir d'attraction pour les investissements des parties prenantes.
Septicémie hémorragique (SH)
- Augmenter la sensibilisation des fermiers à la maladie en utilisant et en améliorant les informations du gouvernement national sur l'incidence et la distribution de la SH .
- L'initiative régionale sur la SH devrait prévoir:
- le développement, couplé à une disponibilité accrue, d'un vaccin de bonne qualité fournissant une immunité à long terme, susceptible d'être accepté par les éleveurs en termes de prix et sans effet secondaire au point d'injection;
- l'établissement d'une banque de vaccin en cas de foyers d'urgence;
- la présentation d'une étude plus poussée sur l'épidémiologie et l'impact économique de la SH;
- l'harmonisation des mesures de prophylaxie.
- Participer aux actions régionales de contrôle de la fièvre aphteuse en encourageant le contrôle des mouvements, la séro-surveillance et la sensibilisation du public.
Recommandations adoptées lors de la consultation d'Asie du Sud
Peste bovine
Une action régionale pour le contrôle des TADs devrait inclure la peste bovine et s'assurer que:
- des systèmes d'alerte précoce qui comprennent une surveillance efficace et une confirmation du diagnostic existent aux niveaux national et régional;
- dans le cas d'une réintroduction ou d'une résurgence, des systèmes de réponse rapide sont en place;
- tous les pays obtiennent de l'OIE le statut indemne de peste bovine d'ici la fin de l'année 2007.
Peste des petits ruminants (PPR)
- Toute action régionale destinée au contrôle des maladies animales transfrontières devrait inclure la PPR.
- Des études épidémiologiques approfondies sont nécessaires pour l'élaboration de stratégies régionales.
- Au sein d'un programme régional, les thèmes transversaux nécessitant un support sont:
- l'assurance qualité des vaccins et des diagnostics couplée à une harmonisation au niveau régional;
- le développement des infrastructures et des ressources humaines, y compris la sensibilisation des producteurs;
- une meilleure alerte précoce et une meilleure compréhension grâce à la diffusion d'informations sur la maladie;
- une bonne compréhension des mouvements des animaux et des pratiques commerciales faisant coïncider la gestion et les objectifs stratégiques.
- Au sein d'un programme régional, Bhoutan et Sri Lanka devraient rester indemnes de la maladie.
- La production et la disponibilité locales de vaccins devraient être développées en utilisant des protocoles standardisés.
Fièvre aphteuse
- Il faut lancer un programme régional de contrôle progressif de la FA qui doit être mis en place dans chaque pays avec des échéances clairement définies et réalistes. L'objectif ultime serait d'avoir une démarche de zonage bien définie (indemne avec vaccination/indemne sans vaccination) dans le processus visant à obtenir le statut indemne de FA.
- Pour la mise en place d'un programme de contrôle, il faut effectuer une enquête détaillée sur le statut épidémiologique afin de comprendre l'importance de la FA dans les différents pays et dans toute la région. La coordination régionale aidera à définir les zones endémiques primaires et énoncera les priorités pour le contrôle.
- Pour trouver les ressources nécessaires, il serait intéressant d'analyser l'impact économique des actions de contrôle proposées, à la fois pour les pays et pour la région.
- Il est très difficile sur le plan logistique de contrôler le mouvement des animaux, actuellement libre, au sein de chaque pays de la région et entre eux. C'est la collaboration régionale qui doit régler ce problème en abordant les questions de la législation, des mesures de quarantaine, du contrôle des animaux aux frontières et de l'identification des animaux.
- Il faut diffuser l'information concernant la prévalence, la distribution, le déplacement et l'apparition de la maladie le long des limites internes et des frontières nationales avec des signaux d'alerte précoce à tous les partenaires.
- Etant donné les ressources limitées et l'importance de la population animale sensible à la FA dans les différents pays de la région, il faut identifier des stratégies de vaccination adaptées. Par exemple, la vaccination monovalente de type O peut être utilisée car c'est le sérotype le plus répandu et une vaccination sélective pourrait concerner certaines espèces plutôt que d'autres d'importance épidémiologique moindre.
- Il serait avantageux pour la région d'utiliser dans les programmes de contrôle une agence indépendante d'assurance qualité pour les vaccins (comme cela a été fait en Amérique du Sud avec le PAHO/centre Panaftosa).
- Pour assurer un diagnostic de confirmation de la FA officiel dans tous les pays, il faut créer un laboratoire régional pour la FA. Cela devrait assurer: l'approvisionnement en réactifs de diagnostic et les connaissances nécessaires pour aider à la création ou au renforcement de laboratoires adaptés là où ils sont nécessaires; la formation du personnel régional; la caractérisation détaillée des isolats de terrain; des analyses épidémiologiques moléculaires; le choix de souches de vaccin adaptées à la région; l'entretien d'un dépôt d'antigènes et la collaboration avec le laboratoire mondial de référence pour la FA (Pirbright, Royaume-Uni). Les moyens déjà disponibles en Inde dans le cadre du projet d'administration de la FA du Centre de recherche agricole indien (ICAR: Indian Centre for Agricultural Research) pourraient être utilisés à cette fin.
- La formation d'une commission nationale pour le contrôle de la FA dans chaque pays, chapeautée par une commission régionale d'Asie du Sud pour le contrôle de la FA, serait très utile. Sous les auspices de l'APHCA ou de tout autre organisation adaptée, ces commissions nationales pourraient être agréées par tous les pays membres de la région.
- Pour réussir la mise en place des programmes de contrôle de la FA dans chaque pays membre et dans toute la région, la participation et l'implication de toutes les parties prenantes (groupes de fermiers, négociants et éleveurs de bétail, coopératives laitières, industries associées et autres agences) est essentielle, du stade de la planification jusqu'aux différentes étapes de mise en place.
Séances de discussion générales sur les besoins en matière de contrôle des TADs
De nombreuses autres séances ont été organisées pour discuter des besoins en matière de contrôle des TADs. Le débat essentiel a porté sur la nécessité de renforcer les services vétérinaires, en encourageant une législation adaptée pour le commerce du bétail, en améliorant les diagnostics et la disponibilité des réactifs et en répondant mieux aux besoins spécifiques de la recherche. Cela est résumé ci-dessous.
Renforcement des services vétérinaires
- Favoriser la formation d'un personnel adapté, en particulier dans les régions où la production de bétail est importante.
- Faire en sorte que les services de vulgarisation se concentrent sur des techniques pointues, axées sur la connaissance, et des outils aptes à générer et promouvoir des modèles d'élevage économiquement viables, soutenus par des équipements et des infrastructures adaptés.
- Distribution de données standard certifiées, de matériel génétique (tel que semences et embryons congelés), de vaccins préventifs, de kits de diagnostic, etc. Les médicaments pour le traitement doivent pouvoir être payés au moyen d'un nouveau financement, renouvelable au niveau du gouvernement local et de district.
- Unités biologiques réglementaires de terrain uniformisées pour la production et pour les directives de bonnes pratiques de fabrication. Identification d'une production spécifique pour une production autonome.
- Evaluation des services vétérinaires existants par une agence indépendante.
- Développement de centres d'excellence capables de soutenir les opérations économiquement viables dans la région.
- Etablissement de laboratoires de diagnostic des maladies au niveau du district et d'un laboratoire de référence au niveau national.
- Des indicateurs de performance devraient être institués pour augmenter les résultats dans les domaines identifiés.
- Les agents de vulgarisation de santé animale devraient aller au-delà de l'administration de soins vétérinaires et être impliqués dans la déclaration des maladies, les rapports d'abattoir et la sensibilisation des éleveurs.
- Un soutien financier est nécessaire pour le développement des ressources humaines, pour la formation et pour le rassemblement et l'analyse des systèmes d'information de santé animale.
Démarche législative pour promouvoir le commerce
- Uniformiser la législation dans la région avec une attention spéciale pour la couverture vaccinale et un système de certification visant à améliorer la gestion des mouvements des animaux.
- Le commerce au sein de la région devrait être libre, comme dans les directives de l'OIE où l'immunisation et la certification de bonne santé par une autorité/agence reconnue sont acceptées.
- Uniformiser les exigences commerciales en suivant les standards sanitaires et phytosanitaires de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et de façon à garder des protocoles de santé spécifiques.
- Obliger les pays membres de la région à garder des zones indemnes de maladies en garantissant des actions transparentes et des enregistrements.
- Instituer une autorité régionale pour superviser la mise en place des recommandations faites dans le secteur de l'élevage sur le plan réglementaire et établir les mécanismes pour une telle mise en place.
- Etablir une méthodologie pour éliminer les animaux non productifs et errants qui peuvent poser un problème de santé publique dans la région.
Besoins de diagnostics et de réactifs
- Promouvoir l'utilisation de protocoles validés selon les standards de l'OIE dans tous les laboratoires de référence et les laboratoires nationaux de la région pour les maladies concernées.
- Promouvoir la standardisation des tests diagnostiques, des réactifs, des protocoles, des procédures de contrôle et de l'interprétation des résultats, pour une harmonisation fondée sur l'équivalence.
- Développer un système d'analyse de compétence et d'habilitation régionale des laboratoires exécutant les fonctions prioritaires requises par l'action régionale GF-TAD.
- Identifier un laboratoire de référence régional pour la FA, la PPR et la PB qui puisse fournir la formation, les réactifs, le diagnostic de confirmation et un réseau de soutien.
- Développer une approche régionale pour soutenir le laboratoire de réfé- rence choisi (avec ses besoins spécifiques en personnel qualifié et un budget viable).
- Obtenir le soutien du pays dans lequel se trouve le laboratoire de référence choisi, y compris l'autorisation de pouvoir importer les échantillons nécessaires et l'autorisation, de la part des autorités du Service de la santé la animale, de pouvoir envoyer les prélèvements à d'autres laboratoires qualifiés.
Besoins de la recherche
- Développement de meilleurs vaccins, selon les priorités définies par les pays de la région pour les maladies économiquement importantes.
- Etude pilote sur le vaccin candidat contre la septicémie hémorragique/Myanmar.
- Formules de la combinaison antigène et adjuvant pour stimuler l'immunité à long terme.
- Etudes sur les voies d'administration, évaluation des différences d'efficacité.
- Etudes sur l'opportunité d'utiliser des vaccins bivalents (soit FA [sérotypes1-3] +SH sur une étude pilote à large échelle et des vaccins bivalents contre la FA et la PPR pour les petits ruminants).
- Etudes sur le développement de vaccins induisant une protection vaccinale immédiate.
- Utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et étude de leur impact potentiel sur le commerce.
- Analyse des isolats de PPR et des souches de vaccin.
- Développement de vaccins contre la PPR et la FA thermostables.
- Développement de kits de diagnostic rapides de terrain pour les maladies courantes émergentes ou réémergentes, grâce à l'emploi d'outils et de techniques moléculaires.
- Détection des antigènes anti-PPR.
- Détection des antigènes anti-FA.
- Détection des anticorps de la FA par les protéines non structurelles.
- Confirmation des cas positifs de SH et biotypage rapide.
- Meilleurs diagnostics pour la détection des infections de FA persistantes.
- Etudes moléculaires sur les agents pathogènes sélectionnés de la région.
- Les études épidémiologiques doivent être encouragées dans la région, de même que les modèles de prédiction des maladies, en utilisant les méthodologies nouvelles, y compris le système d'information géographique (SIG).
- Cartographie des topotypes/génotypes du virus utilisant le SIG.
- Recherche du sérotype C du virus de la FA dans la région.
- Rôle de certaines espèces dans la transmission et le maintien du virus, lesquelles utilisent pour cela les circulations virales actuelles.
- Rôle des buffles d'eau et de la faune sauvage (FA).
- Rôle des moutons et des chèvres dans la PPR, notamment en matière de durée de l'immunité colostrale, dynamique de l'immunité des troupeaux dans les populations et démarches pour protéger la faune sauvage de l'infection de PPR.
- Recherche active et surveillance de l'existence des antigènes et des anticorps anti-PPR chez les grands ruminants, et étude de la façon dont l'infection persiste entre les épidémies.
Coopération régionale
- Le renforcement des standards des services vétérinaires des pays de la région est une condition préalable pour un contrôle efficace des TADs.
- L'harmonisation de la législation du commerce régional est nécessaire pour mettre en place des programmes de contrôle des TADs uniformes dans la région.
- L'harmonisation des réactifs, des tests diagnostiques et des standards est nécessaire, pour une reconnaissance mutuelle des résultats des tests à des fins commerciales.
- Dans la région, il faut plus de travail de collaboration entre les pays membres. Ceci devrait comprendre:
- des visites d'échange de scientifiques pour des opérations de terrain conjointes;
- des travaux de recherche sur la FA et la PPR en matière d'épidémiologie, de vaccins et de diagnostic.